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Mégabassines

2024

La manifestation du 25 mars 2023 à Sainte-Soline contre les mégabassines fait déjà date dans l’histoire des luttes écologiques et sociales. En dépit du récit politique et médiatique dominant qui a présenté les manifestant·es comme de violent·es « écoterroristes », l’ampleur du nombre de personnes mobilisées, leur détermination et la convergence de leurs luttes confirment la montée en puissance d’une résistance politique à la destruction du vivant. Ce livre contribue à la production d’un contre-récit décrivant ce qu’il s’est réellement passé autour de ce village des Deux-Sèvres.
Face à la multiplication des épisodes de sécheresse, le monde agricole s'interroge sur ses pratiques d'irrigation.
Les Soulèvements de la Terre sont une source d’inspiration pour les activistes européens. Certains ont participé aux mobilisations contre les mégabassines et en tirent un bilan stratégique fait d’espoir et de doutes.
Vendredi 19 juillet, des activistes ont lâché des lentilles d’eau dans une mégabassine, par la voie des airs. L’objectif ? Bloquer sa pompe et incarner « la revanche du vivant ». La scène est digne d’un roman d’anticipation. Un mélange entre La guerre des boutons et Les Furtifs de Damasio. Il faut imaginer une foule bariolée de plusieurs centaines de personnes à vélo, grimée de masques d’animaux et de bleus de travail. Autour, des champs agro-industriels, du maïs à perte de vue, et un hélicoptère qui (...)
Rage against the bassines. Entre les Deux-Sèvres, la Vienne et la Charente-Maritime, des milliers de personnes se sont retrouvées ce weekend pour s’opposer à une agro-industrie toujours plus gourmande en eau, et lui opposer un contre modèle. Vert y était.
Maire de Melle, Sylvain Griffault soutient le mouvement antibassines. La commune vient d’accueillir campings, concerts et conférences, après avoir déjà servi de base arrière à Sainte-Soline l’an dernier. Melle (Deux-Sèvres), reportage « Petite cité de caractère », indique une plaque à l’entrée de Melle, dans les Deux-Sèvres. Son maire aussi semble en avoir, du caractère. Élu à ce poste en 2020 après un mandat en tant que conseiller municipal, Sylvain Griffault, 51 ans, s’affiche comme l’un des soutiens (...)
A l’issue de plusieurs jours de rassemblement dans l’ouest de la France et d’une manifestation à La Rochelle, les militants du climat ont annoncé ce dimanche 21 juillet leur volonté de continuer la lutte jusqu’à l’obtention d’un moratoire.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Une tentative de blocage du port, symbole de l’agro-industrie, le matin ; une grande manifestation rassemblant 6 000 personnes l’après-midi : le 20 juillet, les militants antibassines ont investi La Rochelle. La Rochelle (Charente-Maritime), reportage À l’ombre de tracteurs venus à petite vitesse depuis l’île de Ré voisine, deux cents paysans, activistes de l’eau et faucheurs volontaires d’OGM ont bloqué les hangars de la coopérative céréalière Soufflet dans le port de La Rochelle, dès 6 h 45 samedi 20 (...)
La manifestation de milliers d'opposants aux "bassines" a avorté, vendredi, après un incendie déclenché par l'action des forces de l'ordre dont les tirs de lacrymogènes ont provoqué un feu qui a semé la panique. Le cortège, qui devait initialement rejoindre la commune de Saint-Sauvant, où une "bassine" doit être construite à l'automne, s'était finalement réuni dans l'agglomération de Poitiers, en raison de nombreux contrôles des gendarmerie. Cette manifestation n'avait pas été déclarée.
Les organisateurs ciblent ce samedi 20 juillet le port de la Pallice, utilisé pour les exportations agricoles, pour dénoncer les réserves d’eau géantes symboles de «l’accaparement» de l’eau par l’agroindustrie.
Des fouilles et contrôles à répétition aux champs de paille incendiés par les grenades, l’État a essayé d’empêcher les antibassines de manifester. Des milliers d’opposants ont quand même réussi à se réunir dans la Vienne. Vivonne et Migné-Auxances (Vienne), reportage Il faut faire preuve de patience pour manifester contre les mégabassines. Supporter les incessants contrôles policiers, les fouilles au corps, les confiscations d’objets personnels aussi innocents que des bouchons d’oreilles, des piquets de (...)
Une gendarme et cinq manifestants ont été blessés après une course-poursuite, des dégradations et des violences en marge de la manifestation à La Rochelle contre les projets de mégabassines. Un second cortège s'est approché du terminal agro-industriel du port de La Pallice, pour dénoncer un "accaparement" de l'eau par l'agro-industrie.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Les mégabassines témoignent des immenses inégalités entre paysans, entre ceux qui bénéficient des bassines et ceux qui peinent à joindre les deux bouts. Melle (Deux-Sèvres), reportage Les mégabassines réactivent la lutte des classes dans le monde paysan : c’est le cheval de bataille sur lequel se focalise le mouvement antibassines à l’occasion des deux jours de « manif’action » organisés ces vendredi 19 et samedi 20 juillet à Saint-Sauvant et La Rochelle, en Charente-Maritime. Cet axe de mobilisation est (...)
Un an après la mobilisation réprimée de Sainte-Soline, les opposants aux retenues d’eau manifestent à partir de ce vendredi pour réclamer un moratoire, mais craignent des débordements alors qu’un lourd dispositif de forces de l’ordre est prévu.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet, un convoi de cyclistes roulant vers les Deux-Sèvres, où se tient un rassemblement antimégabassines, a été violemment attaqué. Bilan : 2 blessés, des vélos et tentes volés et des pneus crevés. Dans la nuit de mardi 16 à mercredi 17 juillet, un convoi de cyclistes roulant vers le Village de l’eau à Melle (Deux-Sèvres) a été violemment attaqué. Venu de Bordeaux, le groupe faisait étape sur le terrain d’un pépiniériste, dans le village de Saint-Loup (Charente-Maritime), lorsque (...)
Plus de 3 000 policiers et gendarmes seront mobilisés a annoncé le ministère de l’intérieur, qui prévoit « entre 6 000 et 8 000 » personnes, « dont un millier qu’on pourrait qualifier de dangereuses, violentes ou radicalisées ».
Alors qu’un grand rassemblement contre les mégabassines est en cours, un débat a réuni des opposants et un partisan de ces retenues d’eau. Ce dernier, membre d’un syndicat proche de l’extrême droite, s’est montré agressif. Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne), reportage Pour la première fois sans doute, un débat direct a eu lieu entre un opposant aux mégabassines et un partisan de cette technique de stockage d’eau. L’événement a eu lieu à Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne), lors du Festival (...)
Une décision inédite du tribunal administratif de Poitiers réduit grandement le volume d’eau pompable pour remplir les mégabassines du Marais poitevin. Un camouflet pour les administrations locales, bien plus généreuses. La Rochelle, correspondance Le tribunal administratif de Poitiers vient de mettre les mégabassines du Poitou au régime sec. Mardi 9 juillet, les juges ont annulé l’autorisation unique pluriannuelle de prélèvement (AUPP), délivrée fin 2021 par les préfets. Résultat : les volumes (...)
Les prélèvements autorisés pour l’usage agricole jusqu’en 2026, jugés trop importants notamment en raison de la création des réserves de substitution, ont été retoqués par la justice.
Près de Clermont-Ferrand, 36 agriculteurs projettent de construire deux immenses retenues d’eau, les plus grosses de France connues à ce jour – hors barrages. Une solution à court-terme pour maintenir leur modèle agricole, mais pas le remède miracle à la crise de l’eau. Vert a mené l’enquête sur ce cas d’école.
Vingt-et-un projets de mégabassines ont été réautorisés le 28 mai en Charente-Maritime. Une décision inédite qui pourrait faire jurisprudence, craignent des associations. C’est un rebondissement inattendu dans l’un des nombreux dossiers juridiques concernant des mégabassines. La cour administrative d’appel de Bordeaux a validé, dans une décision du 28 mai dernier, la construction de vingt-et-une mégabassines en Charente-Maritime. « C’est une décision dangereuse », réagit Marie Bomare, responsable (...)
Dans le Puy de Dôme, 6000 manifestants ont semé des milliers de graines le long de l’emplacement de deux méga-bassines.
Entre 4 000 militants, selon la préfecture, et 6 500, d’après les organisateurs, sont mobilisés samedi pour dénoncer la construction de deux réserves d’eau destinées à irriguer 800 hectares dans la plaine de la Limagne.
Les deux plus grandes méga-bassines de France sont en projet dans le Puy-de-Dôme. 36 agriculteurs en bénéficieraient, pour la plupart adhérents de Limagrain, quatrième groupe semencier mondial. Une mobilisation est prévue le 11 mai.
Le Marais poitevin est l’une des premières victimes de l’agriculture intensive dans la région. Découverte de ce milieu unique et fragile avec Julien Le Guet, porte-voix de la lutte contre les mégabassines.
Le collectif Bassines non merci, opposé à ces retenues d’eau de grande ampleur, a dévoilé son intention de porter plainte contre le ministre de l’Intérieur pour avoir «menti sous serment» devant une commission d’enquête parlementaire.
Le collectif Bassines non merci et les Soulèvements de la Terre organisent plusieurs actions autour de Sainte-Soline du 22 au 31 mars, un an après les violents affrontements entre gendarmes et opposants aux mégabassines.
Une répression d’une ampleur démesurée, des centaines de blessés et traumatisés... Le documentaire « Sainte-Soline, autopsie d’un carnage », coproduit par Off Investigation et Reporterre, est désormais en accès libre.
Les agriculteurs sont loin d’être unanimes quant aux bienfaits des mégabassines. Ceux qui adhérent à la Coop de l’eau, dans les Deux-Sèvres, se plaignent de coûts élevés sans l’assurance de pouvoir irriguer.
L’histoire de Serge, de Mickaël, d’Alix, d’Olivier aucune chaine de télé n’a osé la raconter. Or, étouffer les voix de celles et ceux qui ont vécu Sainte-Soline dans leur chair, c’est les écraser une deuxième fois. Grâce à la co-production de Reporterre et OFF investigation, nous pouvons vous mettre ce documentaire en accès libre.
Aucun recensement officiel ne donne le nombre exact de mégabassines en projet en France. Malgré l’opacité autour de la construction de ces ouvrages agricoles contestés, les associations d’opposants dénombrent environ 300 projets.
Synopsis : Entre Niort et La Rochelle, s'étend sur 100 000 hectares le parc naturel du Marais poitevin, deuxième zone humide de France. Depuis quelques années, il est asséché et pollué par des cultures intensives de céréales irriguées par des "mégabassines" massivement subventionnées par les pouvoirs publics. Pour Off investigation et Reporterre, la réalisatrice Clarisse Feletin a rencontré les principaux acteurs de cette guerre de l'eau et confronté les pouvoirs publics à leurs responsabilités. Elle en a tiré ce documentaire de 55 minutes, second épisode de la saison 2 de notre série "Emmanuel, un homme d'affaires à l'Élysée".
Gros intérêts financiers, soutien sans faille de l’État... Le documentaire « Mégabassines, histoire secrète d’un mensonge d’État » coproduit par Off Investigation et Reporterre est désormais en accès libre.

2023

Réforme des retraites, feux de forêt, dissolution avortée des Soulèvements de la Terre, COP28 aux émirats du pétrole... Reporterre revient sur tous les événements marquants de cette année 2023. Que retenir de 2023 ? Une année marquée par une vigoureuse contestation écologique, notamment contre les mégabassines, qui a été fortement réprimée. Une année où se sont multipliés les incendies, les sécheresses, les canicules. Une année où l’inaction des pouvoirs publics n’aura jamais été aussi insupportable. Reporterre rembobine les douze derniers mois.
Plus d’un an après la première manifestation de Sainte-Soline, un rapport pointe les engagements «peu ambitieux» des agriculteurs tandis que les tentatives de dialogue n’ont entraîné que peu d’avancées concrètes.
Le CNPN a rendu son avis : les mégabassines à Ste Soline sont contraires à la protection de l'outarde canepetière, en voie d’extinction.
Contre les mégabassines, la députée LFI Clémence Guetté défendra dès le 21 novembre un moratoire contre ces retenues d’eau. Une question « vitale », explique-t-elle.
C’est un coup de pression du ministère de l’Agriculture après un article qui a déplu. Le 8 novembre, Reporterre rapportait les propos d’un conseiller du ministre Marc Fesneau prononcés lors d’une conférence de presse en ligne sur la déclinaison du plan eau au niveau agricole. Le conseiller avait assuré que les mégabassines illégales devaient être détruites. Ses propos étaient parfaitement clairs. « Les retenues illégales seront vidées et démontées. Les retenues autorisées seront mises en service » , avait-il assuré. Un échange qui serait en théorie facile à vérifier, le ministère ayant annoncé que la conférence serait enregistrée pour les journalistes qui ne peuvent pas y participer ou y rester jusqu’au bout.
Selon le cabinet du ministre de l’Agriculture, les mégabassines illégales vont être détruites, même celles déjà en fonctionnement. Une annonce inédite alors que les recours contre ces retenues d’eau agricoles se multiplient.
Sur fond de conflit d’intérêts, le chantier de la mégabassine de Priaires, dans les Deux-Sèvres, devait être fixé sur son sort le 24 octobre. Le tribunal de Poitiers a renvoyé sa décision au 30 octobre.
Les réserves, d’une capacité totale d’environ 3 millions de mètres cubes, devaient être installées dans la Charente, la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres ainsi que la Vienne, où le tribunal administratif a pointé que « le projet n’est pas associé à de réelles mesures d’économie d’eau ».
Le tribunal administratif de Poitiers a annulé ce mardi 3 octobre deux projets vivement contestés de retenues d’eau en Poitou-Charentes. L’instance pointe leur inadaptation face au changement climatique.
Les mégabassines, dont les premiers déploiements suscitent débats et violences, ne peuvent être la seule réponse au stress hydrique. Pour l’écologue Vincent Bretagnolle, il est urgent de ralentir le cycle de l’eau. En clair, la retenir dans les sols en restaurant les écosystèmes, au lieu de précipiter son évacuation vers l’océan.
Le convoi de vélos et tracteurs a rallié Orléans puis Paris depuis un village proche de Sainte-Soline. L'objectif : obtenir un moratoire sur les projets de méga-bassines mais aussi alerter sur les autres atteintes à la ressource en eau.
Déviant de son itinéraire initial, le Convoi de l’eau est arrivé à Orléans plus tôt que prévu, jeudi 24 août. Les militants ont décidé de passer la nuit devant l’Agence de l’eau pour se faire entendre.
Les “mégabassines” sont un exemple de maladaptation au réchauffement climatique et à la raréfaction de l’eau, selon des hydrologues. À leurs yeux, il faudrait plutôt opter pour d’autres pratiques agricoles et des cultures qui permettent de réduire la dépendance à la ressource hydrique.
Parti des Deux-Sèvres vendredi 18 août, le Convoi de l’eau poursuit la mobilisation commencée à Sainte-Soline contre les mégabassines. Mais à peine la manifestation commencée, certains participants ont été accusés de dégradations contre un golf.
Plusieurs centaines de cyclistes sont partis vendredi dans les Deux-Sèvres, tout près d’une réserve controversée d’irrigation agricole, pour un périple vers Paris en passant par cinq départements pour dénoncer « l’accaparement de l’eau ».
Dans un « esprit d’apaisement », un convoi pour un juste partage de l’eau s’élance depuis Sainte-Soline pour rejoindre Paris. Objectif : ouvrir le dialogue et obtenir un moratoire sur les mégabassines.
Plusieurs centaines d'opposants au projet de mégabassines ont rejoint les Deux-Sèvres pour une manifestation à vélo, vendredi, qui s'élance du chantier controversé jusqu'à Paris.
Près de Clermont-Ferrand, deux projets de mégabassines attisent les oppositions, dans le sillage des Soulèvements de la Terre. Elles révèlent aussi l’emprise des industriels sur le monde agricole.
La responsabilité des pouvoirs publics est "engagée" lors de la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, contre les "mégabassines", conclut un rapport d'observateurs de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) publié lundi. Le document pointe une "volonté délibérée de ne pas porter secours au plus vite".
Armes de guerre, volonté délibérée de ne pas aider les blessés... Dans un rapport accablant publié le 10 juillet, la Ligue des droits de l’Homme dénonce la version des autorités sur la manifestation à Sainte-Soline contre les mégabassines.
Est-ce un début de sortie de crise dans la bataille des mégabassines ? Le 4 juillet dernier, le comité de bassin Loire-Bretagne, le « parlement local de l’eau » a voté une motion qui incite à remettre à plat l’ensemble de ce dossier explosif. Par 137 voix et 1 abstention, les membres de cette instance – qui réunit 190 acteurs (État, collectivités locales, secteurs économiques et agricoles, associations) – ont approuvé le texte, demandant notamment que « chaque projet de retenue de substitution soit adossé à des engagements individuels et collectifs, pris par les exploitants agricoles irrigants, favorables à la transition agroécologique, avec obligation de résultat ».
Sur le bassin du Clain, la rivière qui traverse, entre autres, Poitiers, pas moins d’une trentaine de mégabassines sont en projet. Elles avaient été actées en novembre 2022 lors de la signature du protocole du bassin de Clain par le préfet et les agriculteurs irrigants futurs bénéficiaires. Or, le préfet s’était engagé à cette occasion à prendre en compte, avant tout démarrage de construction de bassine, les conclusions d’une étude à venir sur l’état des réserves en eau, dite étude HMUC (hydrologie, milieux, usages, climat).
Voici une histoire incroyable. Elle se passe dans un pays dont les réserves d'eau sont anormalement basses au début de l'année. On décide de construire d'énormes bassines en béton, qui viennent pomper l'eau directement dans la nappe phréatique pour alimenter de grandes monocultures agro-industrielles. En réaction, des milliers de personnes prennent leur courage à deux mains et vont devant ces grandes bassines pour protester. Et là, au beau milieu des champs, 3.200 gendarmes débarquent avec deux blindés, des dizaines de camions, des quads, des motocross et leur tirent dessus avec des armes de guerre. Cette histoire s'est passée en mars dernier et ce pays... c'est la France. En 2023, alors que les urgences écologique et sociale n'ont jamais été aussi tangibles, alors que les signes du dérèglement climatique n'ont jamais été aussi visibles, la violence avec laquelle l’Etat français réprime les manifestations arrive à un stade inquiétant. Retour sur le mouvement des Soulèvements de la terre, à Sainte-Soli
Tandis que l'étau de la répression se resserre sur les Soulèvements de la Terre, la priorité est à la solidarité, à la riposte juridique, et au soin des blessé·es. La question de savoir comment ne pas reproduire une telle hécatombe paraît néanmoins urgente. Ce qui suit est une série de propositions afin de continuer à se renforcer mutuellement et faire de la place à tou·tes en contexte d'actions de masse.
Selon les hydrologues, le déficit hydrique de la France est d’environ 14% depuis les années 90. De plus cet hiver 2022- 2023 montre des signes alarmants d’une sécheresse inédite. Dans ce contexte la construction de superbassines pour remédier au manque d’eau a suscité des levées de bouclier.