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banquise arctique

2024

Ce 19 mars, l’organisme dépendant des Nations unies publie son panorama annuel sur l’état du climat. Des données inédites révèlent que la température moyenne de la Terre s’est hissée 1,45°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle.
L'Arctique pourrait devenir pour la première fois « libre de glace » en 2030, quel que soit le scénario d’émissions de gaz à effet de serre.

2023

La banquise de l'Antarctique a atteint sa surface maximale pour l'année, soit 16,96 millions de km². Mais celle-ci n'a jamais été aussi petite depuis le début des relevés scientifiques en 1979, a annoncé lundi l'observatoire américain de référence.
Les glaces du continent austral sont parvenues à leur étendue maximale annuelle, le 10 septembre dernier, à 16,96 millions de km2. Cette surface n’a jamais été aussi petite depuis le début des relevés du NSIDC.
La banquise de l'Antarctique a atteint sa surface maximale pour l'année, et celle-ci n'a jamais été aussi petite depuis le début des relevés scientifiques, a annoncé lundi l'observatoire américain de référence.
L’étendue maximale atteinte cette année est de 1,03 million de kilomètres carrés inférieure à la plus faible précédemment enregistrée, soit près de deux fois la superficie de la France.
L’instabilité de l’Antarctique pourrait avoir des conséquences pour le reste de la planète Terre
A partir de ce lundi, des chercheurs se réunissent en Australie pour évoquer la diminution rapide voire irréversible de la superficie de la banquise. Jamais, depuis le début des relevés, une surface aussi petite qu’en 2023 n’avait été mesurée. Ce phénomène pourrait créer une spirale infernale accélérant le réchauffement climatique et la montée du niveau des mers.
Le retour de l’hiver austral permet à la banquise de se reconstituer. Mais avec un retard inédit. Il manque en étendue de glace l’équivalent de 4,5 fois la taille de la France. Avec de potentiels effets néfastes en chaîne.
Le phénomène pourrait accélérer le réchauffement climatique.
En Antarctique, la banquise se reforme à un rythme inhabituellement lent, après avoir atteint une superficie "extraordinairement faible" en février. Selon l'observatoire européen Copernicus, le déficit de banquise en Antarctique est équivalent à cinq fois la France métropolitaine.
Une équipe de scientifiques a annoncé que l’Arctique pourrait être privé de glace de mer en été dès les années 2030, soit une dizaine d’années plus tôt que prévu. Dans le même temps, la moitié des glaciers sont condamnés et ceux de l'Himalaya fondent également à un rythme très rapide. Pour Novethic, Heïdi Sevestre, glaciologue française et auteure de "Sentinelle du climat"*, explique pourquoi il s’agit d’une très mauvaise nouvelle pour la planète, mais aussi pour l’Homme.
Après des décennies à alerter, une équipe de scientifiques vient d’estimer que l’Arctique pourrait être privé de glace de mer (banquise) en été dès les années 2030. “C’est environ une décennie plus tôt que les récentes projections du Giec”, souligne Seung-Ki Min, co-auteur de l’article. Cela serait même le cas dans un scénario de faibles émissions de gaz à effet de serre.
Dans un article publié mardi, des chercheurs internationaux s'inquiètent de voir l'Arctique privé de sa glace de mer en été dès les années 2030. Une conséquence directe des émissions de gaz à effet de serre qui viendrait accélérer encore le réchauffement de la région.
Ice-free summers inevitable even with sharp emissions cuts and likely to result in more extreme heatwaves and floods
Seafloor landforms reveal that ice sheets can collapse at 600 metres per day.
Le monde a connu son deuxième mois de mars le plus chaud.
Malgré les modèles déjà pessimistes du Giec, l’océan se réchauffe plus rapidement que les scientifiques ne le pensaient, selon deux études parues ce mardi. Les conséquences pourraient être terribles pour la planète, selon la climatologue Céline Heuzé.
Les nouvelles ne sont pas bonnes sur le plan climatique.
With the continent holding enough ice to raise sea levels by many metres if it was to melt, polar scientists are scrambling for answers
Le glacier Thwaites est l'un des plus gros blocs de glace en Antarctique. Il est particulièrement sensible aux changements climatiques et son effondrement contribuerait significativement à l'élévation du niveau de la mer. Des scientifiques révèlent que sa fonte est moins importante que prévu sous la banquise, mais beaucoup plus élevée dans des fissures et des crevasses.
L’étendue de la banquise en Antarctique a atteint fin février un niveau plus bas, marquant un record de fonte depuis le début des mesures satellites il y a 45 ans. Elle a probablement atteint son étendue minimum pour l’année.
En janvier 2023, l’étendue de la glace était inférieure de 31 % à la moyenne, alerte l’observatoire du changement climatique Copernicus. Une fonte causée par les chaleurs de l’année 2022 et qui accélère le réchauffement de la planète.
Un immense iceberg d’une taille équivalent à plus de 15 fois la superficie de Paris s’est détaché dimanche de...

2022

Les dépressions extratropicales de l’Arctique, aussi appelées cyclones arctiques, devraient gagner en intensité à mesure que le climat continuera à se réchauffer. Or, en amenant une quantité croissante de chaleur et d’humidité vers le nord, elles accentueront aussi le retrait de la banquise selon une dynamique de cercle vicieux. C’est du moins ce qu’avance une étude parue dans la revue scientifique Nature Communications le 9 novembre dernier.
Tel un organisme qui respire, une partie des glaces qui recouvre le pôle Nord fond chaque printemps, avant de se reconstituer en hiver. Un phénomène saisonnier qui fluctue habituellement au cours du temps, avec des années où la fonte reste limitée, et d’autres où elle est plus importante. Néanmoins, ces dernières décennies, la superficie de glace de mer (la banquise) demeurant à la fin de l’été tend à se réduire de plus en plus. Les modèles de projections climatiques estiment ainsi que, dès 2050, la banquise disparaîtra totalement durant la saison chaude.
Si elle se poursuit au rythme actuel, la fonte de la banquise arctique risque d’augmenter la fréquence des évènements El Niño de forte intensité. C’est du moins ce qu’avance une étude récemment publiée dans la revue scientifique Nature Communications.
Selon le rapport du Copernicus Climate Change Service (C3S), la banquise qui ceinture le continent antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais observé pour un mois de juillet. Le bulletin complet est accessible sur le site de l’agence.
Les températures extrêmes et la sécheresse enregistrées ces dernières semaines ont également un impact sur la banquise.
Avec son projet Mission Blue, Sylvia Earle crée des ‘lieux d’espoir’ dans l’océan. Les membres de l’expédition Under The Pole ont vu fondre la banquise arctique. Quant à Luiz Rocha, il étudie les coraux profonds et la façon dont ils peuvent aider à sauver les coraux peu profonds. Des personnes d’exception œuvrent à un monde meilleur, depuis les profondeurs océaniques.
Des chercheurs ont récemment mis en lumière un mécanisme par lequel les changements de banquise en Arctique parviennent à influencer le climat de régions situées bien au-delà du cercle polaire. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 19 avril dernier.
Pour la première fois depuis le début des relevés, en 1978, l’étendue de la glace qui flotte autour du continent blanc est passée sous la barre des 2 millions de km2.
La banquise en Antarctique a fondu comme jamais depuis 44 ans, alerte une étude publiée dans la revue "Advances in Atmospheric Sciences".
La banquise antarctique a atteint à la fin de l’été austral, en février, son niveau le plus bas depuis 44 ans, selon une étude publiée mardi, alors que l’Antarctique semblait jusqu’à présent mieux résister au changement climatique que l’Arctique.
C'est une fonte inédite que subit l'Antarctique. Jusqu'ici plutôt épargnée par le changement climatique contrairement à l'Arctique, la banquise antarctique est passée sous la barre des 2 millions de kilomètres carrés. Un record depuis le début des relevés il y a 44 ans et un signe de l'impact croissant du changement climatique.
Un grand fragment de banquise s’est détaché mi -mars de l’Antarctique – Est. Jusqu’ici, elle avait été épargnée par la fonte. Le mois de mars a apporté des températures anormalement élevés, de 40 degrés au-dessus des normes antarctiques. Ces températures élevées sont causées par des flux atmosphériques imprévus. Une rivière atmosphérique a piégé la chaleur au dessus de l’Antarctique. La plateforme de glace Conger, qui se réduisait depuis les années 2000, s’est détachée à la mi-mars.
Appelée «Conger», cette plateforme de glace s’est effondrée mi-mars, alors que les températures du pôle Sud atteignaient des records de chaleur. Cette fonte est l’un des évènement les plus significatifs en Antarctique depuis 20 ans.
Le continent glacé du sud du globe est confronté à une douceur hivernale record et intervient à un moment où la banquise atteint sa plus petite surface jamais enregistrée.
Même si l’océan arctique devenait libre de glace durant l’été et induisait une absorption croissante de rayonnement solaire par l’océan, la banquise continuerait tout de même à se reformer durant l’hiver pendant un certain temps. Aussi, on ne s’attend pas à une disparition complète des glaces arctiques durant ce siècle, même dans le cas d’un réchauffement marqué (IPCC, 2021, J. Screen, 2021). Comment expliquer ce phénomène ?

2021

Le recul des glaces de mer en Arctique apporte des conditions de plus en plus favorables à la survenue d’incendies de forêt dans l’ouest des États-Unis. C’est du moins ce que révèlent de récents travaux publiés dans la revue scientifique Nature Communications.
Avec le recul de la banquise provoqué par le réchauffement climatique accéléré dans l’océan Arctique, les orques passent de plus en plus de temps dans ses eaux, élargissant leur zone de chasse de plus en plus au nord, selon des scientifiques.
Dès 1989, la Chine a, pourtant, misé sur la science pour commencer à peser sur la diplomatie de l’Arctique. Elle a créé l’Institut chinois de recherches polaires à Shanghai. Le but affiché : étudier le réchauffement climatique en Arctique. Ce réchauffement climatique change la donne dans la région. La fonte de la banquise permettrait d’offrir une nouvelle route à Pékin pour approvisionner plus rapidement les pays européens de ses marchandises. La Chine s’est, ainsi, dotée d’un brise-glace : le Xue Long.
"Seule l’évaluation des prochaines années permettra de déterminer si nous pouvons encore sauver la banquise arctique présente toute l’année grâce à une protection cohérente du climat, ou si nous avons déjà franchi cet important point de basculement du système climatique", a souligné Markus Rex à Berlin, huit mois après le retour de la mission internationale menée pendant un an en Arctique.
Le déclin de la banquise située sur les côtes de l'Arctique est plus rapide que ce que les modèles prévoyaient, selon une étude de l'University College London (UCL) qui s'est appuyée sur une mise à jour des calculs et sur des technologies plus récentes offertes par les satellites de l'Agence spatiale européenne.
La banquise située sur les côtes de l'Arctique fond jusqu'à deux fois plus vite qu'estimé jusqu'ici, selon une étude, rendue publique vendredi par l'University College London (UCL), aux implications inquiétantes pour le réchauffement climatique.
Des travaux tirant parti des méthodes de paléo-climatologie permettent de mieux comprendre pourquoi la glace de mer a gagné du terrain à l’est de l’Antarctique ces dernières décennies. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 22 février.
océan Austral, aussi appelé océan Antarctique, ne ressemble à aucun autre. Les océans du monde entier captent en effet plus de 90 % de la chaleur excédentaire générée par l’utilisation de combustibles fossiles et un tiers des rejets de CO2 qui en résultent.Le cycle annuel de formation et de fonte des glaces de mer autour de l’Antarctique fait partie des phénomènes déterminants pour la planète
Selon de nouveaux travaux, les arches de glace qui maintiennent en place l’épaisse banquise présente au nord du Groenland et de l’île d’Ellesmere sont de plus en plus instables. Cette banquise qui serait, pensait-on, la dernière à disparaître de l’Arctique paraît ainsi plus fragile qu’attendu. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature communications ce 4 janvier.

2020

En Arctique, la banquise fond plus vite que les modélisations actuelles le prédisent, ont averti mardi des chercheurs de l'Université de Copenhague. "Nos analyses des conditions dans l'océan Arctique montrent que nous avons clairement sous-estimé le taux d'augmentation de la température dans l'atmosphère au plus proche du niveau de la mer, laquelle a finalement fait fondre la banquise plus rapidement que nous l'avions prévu",...