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2024

Il y a 3 ans, la Belgique a lancé son plan pour la relance et la résilience soutenu financièrement par l’Europe. Parmi les projets, la construction et la rénovation plus écologique du parc immobilier. Le financement de certains bâtiments publics dépend désormais obligatoirement du respect de normes environnementales beaucoup plus strictes. Nous avons visité le chantier d’une des toutes premières constructions qui suit ces nouvelles normes à l’UMons.
Des scientifiques ont imaginé un plastique biodégradable et dépolluant qui fertilise en plus les sols au moment de sa décomposition.
Une étude propose de déshydrater intentionnellement une partie de l'atmosphère pour réduire l’effet de serre et le réchauffement climatique.
Des associations réclament le plafonnement du trafic aérien pour réduire les pollutions et les nuisances sonores qu’il cause. Elles se mobilisent en France ce 13 mars pour lutter contre cette « folle croissance ».
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a pas eu accès récemment aux salles de réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia (Sud) pour des raisons de "sécurité", a affirmé vendredi Moscou qui occupe le site depuis près de deux ans.Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer.

2023

Et si, en matière de tourisme on optait pour une une innovation audacieuse ? le passeport carbone, pourrait contribuer à réduire l'empreinte environnementale des voyages aériens et maritimes.
Au sixième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP28) à Dubaï, une soixantaine de pays, dont les États-Unis, le Canada et le Kenya, se sont engagés à réduire d’ici 2050 leurs émissions liées aux technologies de refroidissement. En parallèle, le Groupe de coordination arabe (ACG) a annoncé qu'il allouerait un peu plus de neuf milliards d'euros pour soutenir la transition énergétique jusqu'en 2030.
Malgré "leurs promesses", les gouvernements n'en font toujours pas assez pour contenir le réchauffement climatique, qui pourrait toujours dépasser largement les 2°C d'ici la fin du siècle, constate le projet "Climate Action Tracker" dont l'évaluation annuelle a été publiée mardi, alors que la COP28 bat son plein à Dubaï, aux Émirats arabes unis.
En novembre, le président de la Cop 28 à Dubaï, le Sultan Al Jaber, aussi patron d’une compagnie pétrolière, a tenu des propos choquants sur le climat.
Les projets d'expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l'ONU mercredi.
Les projets d’expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l’ONU mercredi.
Il ne nous reste que 6 ans pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, selon les nouvelles estimations de notre budget carbone restant.
Remettre la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre sur une trajectoire compatible avec un réchauffement contenu à 1,5°C «reste possible, mais très difficile». C’est ce qu’a annoncé, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport annuel, qui paraît ce mardi.
L’Agence internationale de l’énergie appelle à tripler la production d’énergie renouvelable et estime que les consommations de charbon, de pétrole et de gaz pourraient décliner dans les prochaines années.
Nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire pour respecter l’Accord de Paris et limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce n’est pas une surprise. Mais le rapport de synthèse du « bilan mondial », publié vendredi 8 septembre par la Convention des Nations unies pour le climat (UNFCCC), le souligne encore une fois.
L’empreinte écologique de l’humanité prend des formes diverses et interconnectées qui ne cessent de s’aggraver.
Même en respectant ce plafond, un demi-milliard de personnes seront confrontées aux ravages de la montée des eaux.
Limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C permettra d'éviter un emballement du changement climatique, mais pas des souffrances massives dans les pays en développement, a averti mercredi un consortium de 50 chercheurs.
Paris accueille à partir de ce lundi 29 mai et jusqu’à la fin de la semaine la deuxième session de négociations pour un Traité international sur les pollutions plastiques. Deux blocs s’opposent, l’un très ambitieux, soutenu par les scientifiques et les ONG, l’autre beaucoup moins allant, soutenu notamment par le lobby pétro-chimique. Sur le fond, il s'agit de savoir si le traité ne s'attaque qu'aux déchets ou aussi à la production plastique, et donc aux énergies fossiles.
Le chercheur Pierre Veltz et le consultant Grégory Richa rappellent, dans une tribune au « Monde », qu’il faut agir sur tous les fronts : conception, marketing, design ; fabrication, distribution et logistique ; fin de vie et recyclage ; modes d’usage et modèles économiques
Limiter les flux de marchandises, levier tabou de la transition ? - Une Tribune à découvrir sur Polytechnique Insights
Forêts, océans et zones humides sont de formidables puits de carbone qui aident à limiter le dérèglement climatique. Mais selon une étude, neuf types d'espèces animales pourraient également jouer un rôle-clé pour rester sous l'objectif de 1,5 degré de réchauffement.
Il y a un an, l'ONU s'était fixée l'objectif ambitieux que d'ici 2027, chaque personne sur Terre puisse être prévenue de l'imminence d'un événement météo extrême, un programme chiffré à 3,1 milliards de dollars. Nous avons montré que vous récupérez au moins dix fois l'argent quand vous investissez dans ces services" qui ne sont présents que "dans la moitié" des pays du monde, a insisté jeudi Petteri Taalas, patron de l'Organisation météo mondiale (OMM), qui s'est engagée à l'occasion de la conférence de l'ONU sur l'eau à accélérer la mise en oeuvre, en commençant par les désastres liés à l'eau.
Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a publié, lundi, sa très attendue synthèse du sixième rapport d'évaluation sur les changements climatiques. Un document d'une trentaine de pages qui souligne les dégâts déjà causés par le réchauffement de la planète et la difficulté d'atteindre l'objectif de limiter la hausse des températures. Mais les travaux des scientifiques démontrent aussi que l'effort en vaut la peine, y compris économiquement.
L'administration de Joe Biden a annoncé mercredi vouloir durcir les restrictions concernant les polluants que peuvent relâcher les centrales à charbon dans leurs eaux usées, et qui se retrouvent ensuite dans la nature. Ces normes avaient été assouplies en 2020 sous l'administration du président républicain Donald Trump.Selon l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), les nouvelles normes proposées permettraient d'éviter le rejet de près de 265.000 tonnes de polluants.
Les Pays-Bas veulent limiter les activités de l'aéroport de Schiphol pour des raisons climatiques. Une mesure qui suscite la colère de tout le secteur aérien.
Véritable bulldozer des fonds marin, la technique du chalutage constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins.
La transition environnementale créera davantage d’emplois qu’elle n’en détruira.

2022

Les ministres européens de l'Energie se sont entendus lundi pour durcir les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions de ce puissant gaz à effet de serre dans l'UE.Leur position, adoptée à la majorité et qui sera désormais négociée avec les eurodéputés, est jugée très édulcorée par les ONG et certains des 27 Etats-membres par rapport aux propositions de la Commission européenne.
Forêt pas se planter. À la manière de l’empreinte carbone, qui quantifie les émissions de CO2 liées à nos habitudes de consommation, l’empreinte forêt calcule la surface de forêt nécessaire pour subvenir à notre mode de vie. Savoir la mesurer, c’est aussi connaître les leviers pour la réduire.
Plus de 1 000 scientifiques d’une cinquantaine de pays ont créé le malaise en affirmant qu’il n’est « plus acceptable d’affirmer publiquement » qu’une telle limitation soit « toujours envisageable ».
« Continuer d’affirmer publiquement qu’il est toujours possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C n’est plus acceptable », affirment 1 000 scientifiques de 47 pays dans une lettre ouverte publiée le 27 octobre par le groupe d’action climatique Scientist Rebellion. Parmi les signataires de cette déclaration « historique » se trouvent certains des auteurs principaux des rapports du Giec, dont l’écologue Wolfgang Cramer et la spécialiste des systèmes alimentaires Marta Guadalupe Rivera Ferre. « Il est urgent que les experts disent clairement au grand public, aux politiciens et au mouvement écologiste qu’il n’y a plus de trajectoire crédible pour limiter le réchauffement planétaire en dessous de 1,5 °C », explique cette dernière dans le communiqué publié le même jour.
Les réassureurs s'intéressent de près aux moyens de limiter le réchauffement climatique, la facture pour les inondations, canicules, incendies ou tempêtes de grêle leur coûtant de plus en plus cher.
Cela ne plaira pas aux compagnies aériennes. Mais les progrès techniques des avions ne suffiront pas pour qu’ils cessent de polluer. Il faudra moins les utiliser, révèle une étude de l’Ademe. La limitation du nombre de vols par aéroport est une des pistes possibles de modération du trafic aérien, meilleur moyen, selon l’Ademe, de réduire les émissions de CO2 de l’aviation civile.
En France, 45% de la consommation d’eau annuelle est du fait des agriculteurs. Alors que la ressource se raréfie en raison du réchauffement climatique, l’agriculture intensive continue de dépenser sans compter. Mais ce modèle qui dépend en grande partie de l’or bleu n’est plus viable, et des solutions pour en limiter la consommation existent.
Le ministre de l'Economie anticipe "un hiver difficile" face à l'explosion des prix de l'énergie et à la dégradation de l'approvisionnement, du fait de la guerre en Ukraine.
Jour et nuit, Komlatsè Koto veille avec un comité de vigilance sur la forêt de leur village du sud du Togo, pour éviter qu'un jour elle ne se transforme en une immense clairière ou ne disparaisse totalement. Car pendant des années, les habitants du village d'Ando-Kpomey, à 65 km au nord de Lomé, ont coupé anarchiquement les arbres de cette sylve équatoriale de plus de 105 hectares, pour le bois de chauffage et la fabrication de charbon de bois.
Le gouvernement espagnol a adopté lundi des limites pour la climatisation et le chauffage dans les commerces, les lieux culturels et de transports, dans le sillage du récent plan de l'Union européenne pour limiter les importations de gaz russe. Dans ces lieux, "le chauffage devra être maintenu à 19 degrés maximum en hiver, et à 27 degrés minimum en été", a annoncé la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire. Ces mesures s'appliqueront "aux espaces commerciaux et culturels, aux grands entrepôts (...) et aux infrastructures de transports, comme les aéroports ou les gares", a-t-elle précisé.
Afin de mieux résister à la baisse drastique des approvisionnements russes, voire leur possible arrêt, Bruxelles recense à l'intention des Vingt-Sept les mesures permettant de réduire la consommation européenne de l'ordre de 25 à 60 milliards de m³.
Dans deux livres parus presque simultanément, le chercheur en psychologie cognitive Thierry Ripoll et le neurobiologiste Sébastien Bohler avancent une même thèse : l’insatiable soif de croissance de l’humanité et la crise globale qui en découle seraient la conséquence de notre « câblage » cérébral. Entretien croisé.
Il faut changer radicalement de modèle agricole et « reprendre la terre aux machines », plaide Nicolas Mirouze, ancien élève d’AgroParisTech devenu viticulteur, et qui a « bifurqué » vers l’agroécologie, dans une tribune au « Monde ».
Les entreprises pétrolières sont tenues de respecter certains engagements dans le cadre des Accords de Paris. Une récente étude collaborative montre que ce n’est pas du tout le cas. Comme les constructeurs automobiles, les compagnies pétrolières peinent à respecter leurs engagements écologiques. C’est ce que montre l’étude Big Oil Reality Check, en référence au nom américain du lobby pétrolier. Pour cela, Oil Change International a ainsi travaillé avec 35 entreprises mondiales.
Deux instituts d'études spécialisés ont appelé vendredi les pays du G20 à renforcer rapidement leurs engagements climatiques pour tenter de respecter les objectifs de l'accord de Paris comme ils l'ont promis lors de la dernière conférence climat COP26. "Aucun des pays du G20 n'en fait assez pour maintenir l'espoir de limiter le réchauffement à 1,5°C" par rapport à l'ère pré-industrielle, a déclaré dans un communiqué Tom Evans, de l'institut E3G qui publie une analyse des derniers engagements de ces pays conjointement avec le Energy and Climate Intelligence Unit.
À quel point va-t-on manquer d’eau ? Alors qu’en 1974 déjà, René Dumont, candidat à la présidentielle, nous alertait. La question est plus que jamais d’actualité. Les années se suivent et commencent dangereusement à se ressembler. Les températures atteignent des records historiques pour la saison et la sécheresse sévit en France depuis des mois. Début mai, 15 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau face à la sécheresse. Les spécialistes alertent sur le fait que nous allons commencer l’été avec des réserves d’eau très basses. Alors comment s’adapter face au manque d’eau ? Comment préparer l’été alors que les scientifiques et les agriculteurs craignent le pire ? Quelles solutions s’offrent à nous pour limiter les dégâts, préserver notre sécurité alimentaire et tenter d’inverser la tendance ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Emma Haziza, hydrologue.
"Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport. Le monde pourrait compter 4 000 milliards de dollars de ces actifs, précisent les experts. Sans surprise, le Giec indique que le secteur du charbon sera touché en premier, avant 2030.
Partout dans le monde, les tourbières sont menacées et leur destruction contribue aux changements climatiques. Les tourbières dégradées sont responsables d’approximativement 5 % des émissions globales de gaz à effet de serre.
La sécheresse qui touche l’Ouest américain force les autorités à prendre des mesures pour limiter la consommation d’eau. Le gazon, symbolique mais peu utile, pourrait devenir «hors-la-loi».
« Tout est sous nos yeux depuis plus de 40 ans, et nous n’avons pas voulu le voir ». Voilà comment Michael Mann, le célèbre climatologue et géophysicien américain de l’Université de Pennsylvanie, décrit le gâchis de ces dernières décennies. Le gâchis de l’inaction des dirigeants politiques de la planète face aux bouleversements que l’humanité a infligé à son climat. Mais aussi le gâchis généré par les faux discours sur le climat, les dénis, voire la propagande des climatosceptiques dictée par les intérêts des lobbies gaziers, pétroliers, et même politiques.
Les auteurs estiment que le réchauffement climatique peut atteindre 1,9 à 2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle si l’ensemble de ces engagements est mis en œuvre sans tarder. Il est en revanche peu probable que les promesses des États parviennent à limiter le changement climatique à 1,5 °C. Si des mesures d’atténuation plus ambitieuses ne sont pas prises d’ici la fin de la décennie, les scientifiques estiment qu’il n’y aurait qu’entre 6 et 10 % de chances de rester sous ce seuil critique du degré et demi de hausse des températures.
Le Sri Lanka, en défaut de paiement, a annoncé vendredi imposer des restrictions sur le carburant, au moment où son président est confronté à une vive contestation populaire dûe à la pire crise économique de l'histoire de l'île. L'entreprise publique Ceylon Petroleum Corporation (CPC), qui représente les deux tiers du marché de détail du carburant au Sri Lanka, a annoncé qu'elle allait limiter les quantités que les automobilistes peuvent acheter et interdire aux particuliers le remplissage de bidons à des fins de stockage.
L’obsession des conservateurs pour le nucléaire repousse le débat sur la sobriété. C’est pourtant le meilleur moyen pour limiter le réchauffement climatique. Mais elle suppose une baisse des inégalités, une nécessité ignorée par les nucléaristes. [Enquête 5/5]
Dans ce troisième volet du 6e rapport d’évaluation dédié à l’atténuation du changement climatique, les experts du GIEC plaident pour une réduction immédiate des émissions dans tous les secteurs et proposent des solutions et actions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C... ou au moins à 2,0 degrés par rapport à l'ère préindustrielle (1850).
Réduire de près de moitié les émissions de gaz à effet de serre en huit ans: ce scénario nécessaire pour limiter le réchauffement à +1,5C° est possible avec des outils déjà disponibles et abordables dans de nombreux secteurs, selon les experts climat de l'ONU. Le dernier rapport des experts du Giec publié lundi est sans appel. Pour ne pas dépasser le seuil de +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, il faut que les émissions atteignent leur pic avant 2025 et diminuent de 43% d'ici 2030 par rapport à 2019. Si le délai semble très court, les calculs des options disponibles par secteur montrent que "le potentiel total de réduction d'émissions d'ici 2030" est "suffisant" pour les réduire à la moitié du niveau actuel "ou moins", assure le texte.
C’est l’autre actualité dramatique, celle dont-on parle peut-être moins fréquemment ces dernières semaines, bien qu’elle touche toutes les générations vivantes et à venir. Le dernier rapport du GIEC a été rendu public hier, il n’est pas réconfortant, mais permet un peu d’optimisme. Nous avons atteint un point de non-retour, mais nous pouvons encore nous adapter, pour limiter les dégâts, et les victimes.
Des actifs dans les hydrocarbures équivalant aujourd'hui à des fortunes risquent de perdre rapidement toute valeur en raison de la lutte contre le réchauffement climatique, selon des spécialistes qui appellent entreprises et pays producteurs à accélérer leur transition énergétique. "Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport paru lundi. L'impact économique pourrait se chiffrer en "milliers de milliards de dollars", soulignent-ils.
Les rapports s’enchaînent et les conclusions confirment toujours les précédents travaux scientifiques. La décennie 2020-2030 était présentée comme une décennie cruciale pour atténuer le réchauffement climatique, le dernier rapport du GIEC vient de le souligner. Il liste toutes les solutions à mettre en œuvre pour atténuer le réchauffement climatique avec un message fort : nous vivons les derniers instants possibles pour limiter les dégâts. Nous avons déjà tous les outils nécessaires, ne manque plus que la volonté politique.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Le dernier volet du rapport du GIEC vient de paraître. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il incite à une action urgente. Car il reste trois ans maximum pour inverser la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre si l’on veut espérer limiter le changement climatique sous la barre des 1,5°C, mais aussi des 2°C.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Jusque là écartée par les experts du climat, la captation du carbone dans l'air apparait maintenant comme l'une des solutions pour limiter nos émissions de CO2.
Ce dernier volet du sixième rapport du Giec, publié lundi, s'intéresse aux moyens de limiter nos émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.
La réduction des émissions des gaz à effet de serre ne peut à elle seule sauver le monde des pires ravages du changement climatique, devrait souligner un rapport des experts de l'ONU publié lundi. Il faudra en plus recourir à des techniques d'"élimination" du CO2. Faute d'effort jusqu'à présent, il faut réduire les émissions mondiales de 5 ou 6% par an pour espérer respecter l'objectif de l'accord de Paris de limiter le réchauffement de la planète "bien en dessous" de 2°C par rapport au niveau pré-industriel, encore plus pour 1,5°C. Pour se faire un ordre d'idée, pendant l'arrêt de l'économie mondiale lié au Covid-19 en 2020, la baisse des émissions de CO2 a atteint "seulement" 5,6%, avant de repartir à la hausse. D'où le besoin de recourir à des techniques d'élimination du dioxyde de carbone (EDC), ou "émissions négatives". "Pour que l'EDC fonctionne, il faut (déjà) réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 ou 90%", estime Glen Peters, du Centre international de recherche sur
Le monde marche "les yeux fermés vers la catastrophe climatique", a alerté lundi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, déplorant qu'en dépit de "l'aggravation" de la situation, les grandes économies continuent de laisser leurs émissions de gaz à effet de serre augmenter. L'objectif de limitation de la hausse des températures à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, est en "soins critiques", a-t-il déclaré lors d'une conférence sur le développement durable organisée par The Economist à Londres. Selon l'ONU, il faudrait réduire de 45% les émissions d'ici 2030 pour espérer limiter la hausse des températures à +1,5°C. Mais les émissions sont toujours en hausse et la planète a gagné en moyenne environ +1,1°C depuis l'ère pré-industrielle, multipliant canicules, sécheresses, tempêtes ou inondations catastrophiques.
Les trois grandes agences de notation classent la dette publique russe en catégorie « C », dernière étape avant le défaut. Le 16 mars prochain, la Russie doit verser 117 millions de dollars de coupons sur des obligations en dollars. Mais la banque centrale contrôle les capitaux pour limiter les sorties de devises. Et Vladimir Poutine a signé un décret autorisant à rembourser les créanciers étrangers en roubles.
Membres éminents de la biodiversité de notre planète, les grands animaux seraient aussi des alliés de poids face au réchauffement climatique.
Cet accord de 2015 vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Une nouvelle étude suggère que les pires scénarios tablant sur un réchauffement de 4 à 5°C ne sont plus plausibles si l’on prend en compte les observations et les projections de l’Agence Internationale de l’Energie. Toutefois, les scénarios jugés plausibles indiquent également que le monde n’est toujours pas en mesure de limiter le réchauffement du XXIe siècle à 1,5 °C ou à moins de 2 °C.
Nous sommes actuellement à +1°C de réchauffement moyen, et ressentons un peu plus chaque année les conséquences d’un dixième de degré d'écart. Limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à +2°C peut donc faire une différence énorme.
La Commission européenne a déploré jeudi le blocage par des États membres (Conseil) de sa proposition visant à limiter l'utilisation du pesticide Sulfoxaflor aux serres permanentes, afin de protéger les insectes pollinisateurs. La Belgique fait partie des pays qui bloquent. La Commission "réitère sa demande aux États membres" de soutenir cette proposition, dans le cadre de ses stratégies agroalimentaires ("De la ferme à la table") et de biodiversité.
Est-ce qu’il est trop tard pour agir sur le climat ? Emmanuel Guérin, directeur des affaires internationales à la Fondation européenne pour le climat raconte qu’il est «tombé» sur une archive de 1968 qui déjà parle «déjà» des effets néfastes du charbon, du pétrole et du gaz et qu’il «part de là pour montrer qu’on a déjà perdu beaucoup de temps» pour réduire les émissions jusqu’en 2050, date fixée par les travaux du Giec pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré.
Selon 60 experts et scientifiques, le procédé pourrait effectivement permettre de renvoyer une partie des rayons du soleil, mais avec des effets secondaires supérieurs aux bénéfices
Selon les Nations Unies, les engagements pris par les parties lors de la COP26 à Glasgow aboutiraient à une hausse de températures de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100. Des nouveaux engagements en 2022 seront essentiels pour garder en vie l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C et les pays sont encouragés à accroître l'ambition de leurs engagements avant la COP27 qui se tiendra en Égypte du 7 au 18 novembre.
Le gouvernement français a préparé un décret qui permettra, d’ici fin janvier, aux deux centrales à charbon encore en activité sur le territoire de produire au-delà du seuil qui avait été fixé pour limiter les émissions polluantes.
Face à l’impératif de décarboner l’économie, beaucoup d’espoirs reposent sur l’électricité décarbonée. Dans quelle mesure celle-ci peut-elle répondre à l’enjeu climatique ?

2021

Jean-Marc Jancovici est ingénieur et président de The Shift Project, une association qui oeuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Nous revenons avec lui sur les enjeux liés à la transition écologique : comment élaborer un nouveau modèle économique et social pour limiter le réchauffement de la planète et la sixième extinction en cours.
Dans la note ci-après publiée le 24 novembre par le think tank Terra Nova(1), François Kirstetter (haut fonctionnaire) « soutient l’hypothèse que cette flambée des prix constitue surtout le signal avant-coureur des obstacles qu’il faudra surmonter pour réaliser la nécessaire transition du système énergétique vers un monde bas carbone ».
De nombreuses ONG ont exprimé leur déception à l'issue de la COP26 de Glasgow, samedi soir, jugeant l'accord décevant même s'il laisse une étroite fenêtre pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, comme le prévoit l'accord de Paris.
Les 196 pays de la COP26 ont adopté samedi 13 novembre un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Mais sans garantir le respect des objectifs de l’accord de Paris visant à limiter le réchauffement en deçà de 2 °C, ni répondre aux demandes d’aide des pays pauvres.
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l’utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, publié par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est édulcorée par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".