les Ressources Minières

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Les Ressources minérales (*)

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Geneviève

2024

Nous publions les bonnes feuilles du dernier livre de Geneviève Azam, « Il était une fois l’A69 », dans lequel la chercheuse décortique les origines historiques du projet et appelle au « soulèvement des enclavé⋅es ». Cet article est une copublication avec la revue Terrestres dont Geneviève Azam est membre de la rédaction. Après la Seconde Guerre mondiale, au nom de la modernisation capitaliste, l’État a imposé un violent et destructeur remembrement des campagnes. Depuis une vingtaine d’années, c’est le (...)
La transition écologique peut parfois se faire au détriment des communautés marginalisées. Toute démarche d’action climatique doit donc prendre en compte les enjeux d’équité et de justice.
La Cour des comptes met en garde contre une hausse de la dette publique alors que les finances publiques risquent d’être secouées par les phénomènes climatiques qui auront un coût.

2023

Les plans de sauvetage ne manquent pas de surgir face à l'emballement des catastrophes et des inégalités. S'ensuit une renaissance de l'idée de « planification » pour piloter les sociétés industrielles dans un monde globalement instable. En retraçant l'histoire de cette idée, Geneviève Azam nous rappelle ici qu'aucune planification écologique ne pourra s’extraire de notre condition terrestre, de ses limites et de ses multiples interdépendances.

2022

Quelque 5 000 m2 de sols sont artificialisés chaque jour au Luxembourg, soit 240 terrains de football par an, dont la moitié est imperméabilisée, ce qui augmente le risque d’inondation et de pénurie d’eau.
Geneviève Pruvost est sociologue du travail et du genre au Centre d’étude des mouvements sociaux (EHESS). Auprès de Vert, la chercheuse défend la prise en charge par chacun·e d’une partie des tâches du quotidien, aujourd'hui « déléguées aux machines et aux pauvres », pour faire advenir une société écologique.
G. Pruvost nous donne un aperçu de l'évolution de nos sociétés avec la disparition des sociétés paysannes (paysans / artisans) organisées en maisonnées autonomes produisant les biens de leur subsistance, au profit de sociétés composées de cellules familiales nucléaires où chacun est transformé en consommateur, éloigné du lieu et des personnes produisant les biens du quotidien. Il existe des alternatives (dont certains mouvements ont émergé dans les années 70) qui se caractérisent par la volonté de reproduire la mise en commun des savoir-faire et des connaissances. La réussite des projets reste cependant liée à une forte motivation, une indispensable mise en commun d’objectifs et de comportements. La difficulté principale est aussi la disponibilité des terres agricoles. L'éco-féminisme est présenté aussi comme un possible chemin à suivre pour faire face à notre perte d'autonomie.
Et s’il fallait partir de l’espace domestique, du quotidien et de la maisonnée pour (re)penser toutes les dimensions de la catastrophe écologique ? Plusieurs mouvements féministes des années 1960 ont insisté sur la nécessité de considérer le privé et le personnel comme politique. Geneviève Pruvost renouvelle ce champ d’interrogations en articulant perspectives féministes, subsistance et reprises de terres.?

2021

Une innovation low-tech ? Quel est cet étrange oxymore ? Faut-il retourner à la bougie ou à l’âge des cavernes au lieu de miser sur le progrès technologique ? Certes, le low-tech ne fait pas rêver comme le high-tech et ses applications futuristes. Et pourtant, si c’était là que se situait la vraie modernité et le courage d’innover ?
Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant... Ces phénomènes divers que l'on apprend aujourd'hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C'est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu'aux leçons existentielles et politiques qu'il convient d'en tirer, qu'est consacré cet ouvrage. L'auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur.