les Ressources Minières

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2022

Pour illustrer l’explosion du panier du consommateur en Hongrie, pays champion de l’inflation alimentaire en Europe, l’hebdomadaire “HVG” illustre sa une avec un œuf présenté comme un bijou.
Le temps de la pandémie, quand une chute de la demande et une production qui n'arrivait plus à trouver ses débouchés avaient fini par faire passer (brièvement) le prix du baril sous la drôle de barre des zéro dollar, semble loin: ainsi que l'explique Bloomberg, l'ère actuelle du pétrole cher est partie pour durer et, le cas échéant, vos pleins d'essence risquent de plomber de plus en plus lourdement votre budget.
Les collectifs "On ne paiera pas" et "Wij betalen niet" ont annoncé lundi le lancement d’une campagne nationale pour dénoncer la hausse des prix de l’énergie, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté. Ils demandent une baisse des montants sur les factures mais également que le secteur de l’énergie quitte les marchés privés.
Quelque 64% des Belges redoutent de ne pas arriver à payer leurs factures d'énergie, selon le Grand Baromètre Le Soir-RTL-Ipsos relayé par le quotidien lundi. C'est au sud du pays que cette peur est la plus prégnante puisque 73% des Wallons vivent dans cette crainte (pour 59% des Flamands et 70% des Bruxellois). Face à cette flambée des prix et la peur de ne pouvoir y faire financièrement face, une majorité de Belges disent toutefois avoir modifié certains comportements. Près de huit personnes interrogées sur dix disent ainsi utiliser "moins d'électricité, de gaz, d'eau ou de combustible de chauffage".
Facture d'électricité bientôt multipliée par dix: comme beaucoup d'entreprises, la fonderie Aluminium Sabart, dans l'Ariège, voit sa viabilité compromise, faute de pouvoir répercuter sur ses clients du secteur aéronautique la hausse du coût de production. "En 2001, ma facture d'électricité était de 25.000 euros par mois. Elle est passée à 50.000 euros en 2022, ça pique, mais ça passe. Maintenant, mon fournisseur m'annonce 600.000 à 800.000 euros par mois à partir du 1er janvier", déplore le directeur général de cette usine, Thierry Cavinato. "Je n'ai pas la marge dans mon chiffre d'affaire pour absorber l'augmentation et mes clients iront voir ailleurs si je répercute proportionnellement la hausse. Nos produits vont devenir invendables", souligne cet homme de 52 ans, précisant que "l'énergie représente déjà 25% du coût de production".
Plutôt ne rien planter que de ne pas pouvoir payer ses factures d’électricité : telle est aujourd’hui la situation à laquelle font face un grand nombre d’agriculteurs européens, constate le “Financial Times”. Si bien que les étals des supermarchés risquent d’être bien vides dans quelques mois.
La grande distribution, qui estime que sa facture d'énergie pourrait augmenter de 1,5 milliard d'euros par an, demande la mise en place d'un "d'un tarif réglementé d'urgence accessible aux entreprises, pour la durée de la crise", sur "2023 a minima", selon un communiqué mercredi. "Le coût actuel de l'énergie (1.600 EUR/MWh) aboutirait à une augmentation de la facture pour les distributeurs alimentaires de 1,5 milliard d'euros par an", assure la fédération Perifem, qui rassemble l'ensemble des acteurs de la distribution pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux. Les prix de gros de l'électricité sont redescendus des hauteurs atteintes en fin de semaine dernière, mais restent instables.
La flambée des prix de l'alimentation et de l'énergie dans le monde a fait plonger dans la pauvreté depuis mars et en seulement trois mois 71 millions de personnes vivant dans des pays à revenus faibles, indique un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) publié jeudi.
La région de Madrid a décidé de réduire le nombre de métros en circulation en raison de l'envolée des prix de l'électricité, qui pèse sur les coûts d'exploitation de la régie des transports, a-t-on appris jeudi auprès de cette dernière.
Pour ce groupe comme pour tous les fabricants d'engrais azotés, le prix du gaz est déterminant: à lui seul, il pèse pour près de 90% de leurs coûts de production. A un certain niveau de prix, il ne devient tout simplement plus rentable de produire.