les Ressources Minières

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Les Ressources minérales (*)

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terres rares

2024

Pékin a dévoilé samedi 29 juin une liste de réglementations sur ces ressources hautement stratégiques et dont elle est le premier producteur mondial. Ce nouveau signe de durcissement chinois met au défi l’Europe de rendre plus vite compétitive sa production locale tout en polluant le moins possible, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
En Norvège, une compagnie minière affirme avoir découvert ce qui pourrait être le plus vaste gisement de terres rares d'Europe.
La compagnie Rare Earths Norway annonce avoir identifié dans le sud-est de la Norvège un gisement de terres rares estimé à près de 10 millions de tonnes de ces métaux indispensables à la transition écologique. L’exploitation du site pourrait débuter d’ici à 2030, rapporte la chaîne “NRK”.
Une mine de terres rares est creusée dans le flanc d’une montagne à Pangwa, dans l’Etat Kachin (Birmanie), en 2022. Ah Brang, un travailleur birman (son prénom a été modifié), traîne des sacs d’acide oxalique jusqu’au bassin de collecte d’une mine située dans l’Etat Kachin, dans le nord de la Birmanie. Il mélange ensuite ce produit chimique à de l’eau avec un bâton, protégé uniquement par un imperméable et des gants. « Même si vous portez un masque, votre gorge vous brûle et vous toussez beaucoup. C’est comme si vous mangiez [ce produit], ça a un goût aigre et piquant », décrit-il.
Pour son gisement de terres rares,le Chili veut mettre en place une approche durable. Cette initiative pourrait révolutionner non seulement son économie mais aussi la production mondiale de ces minéraux critiques.

2023

La découverte d’un gisement de terres rares dans l’extrême nord de la Suède a été saluée par les dirigeants européens, qui entendent moins dépendre de la Chine pour mener à bien la transition écologique. Le géant chinois continue en effet de dominer de façon écrasante le marché mondial.
"Le plus grand gisement connu" de terres rares d’Europe, qui recèlerait plus d’un million de tonnes de métaux, vient d’être découvert en Laponie suédoise. Une bonne nouvelle pour l’Union européenne qui, avec la transition verte, a un besoin grandissant de métaux stratégiques contenus dans les terres rares. Cette découverte pourrait aider l'Europe à s'affranchir de sa dépendance à la Chine.
Dysprosium, néodyme, cérium... les terres rares, dont un important gisement vient d'être découvert en Suède, sont des métaux stratégiques car indispensables à l'économie de demain, en particulier pour les grandes technologies de la transition énergétique. D'où viennent ces métaux ? Les terres rares sont composées de 17 matières premières, découvertes à la fin du XVIIIe siècle en Suède, et possédant chacune des propriétés différentes. Ces éléments ont été regroupés sous une même appellation, car souvent présents dans les mêmes sols.
Si la découverte était bel et bien confirmée, il faudrait toutefois encore attendre "entre 10 et 15 ans" avant de pouvoir exploiter le site.
Un groupe minier suédois annonce ce jeudi avoir découvert un gisement de plus d’un million de tonnes de terres rares, indispensables pour la transition énergétique. L’exploitation de la mine ne devrait pas commencer avant dix ou quinze ans.

2022

Le sous-sol de la plus grande île au monde regorge de métaux utilisés dans l’armement et la transition énergétique, suscitant l’appétit des investisseurs de la planète. Pour le territoire, l’enjeu est à la fois géopolitique et environnemental.
Un récent rapport de l’AIE prévoit que la transition énergétique va multiplier par six d’ici 2050, la demande mondiale de métaux (https://www.iea.org/reports/the-role-of-critical-minerals-in-clean-energy-transitions). Il s’agit d’une moyenne : l’AIE estime que la multiplication de la demande variera de 20 à 40 pour le lithium, le graphite, le cobalt (voir à ce sujet, le dernier documentaire de Thierry Michel sur les guerres au Congo) et le nickel. Il sera de 7 pour les terres rares, dont l’approvisionnement est déjà critique. On va donc passer d’un système énergétique dépendant des fossiles à un autre dépendant des ressources naturelles.
Dans le rapport ci-après publié le 25 avril dernier, Eurométaux (association européenne des producteurs de métaux) estime que l'Europe aura en particulier besoin, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, de 35 fois plus de lithium à l'horizon 2050 (près de 800 000 tonnes par an) qu'à l'heure actuelle, mais aussi de 2 fois plus de nickel (400 000 tonnes en 2050) ou encore de 35% de plus de cuivre (1,5 million de tonnes en 2050). Ledit rapport, rédigé par des chercheurs de l'Université belge KU Leuven, avertit ainsi que « l'Europe pourrait être confrontée à des problèmes de pénurie vers 2030 pour son approvisionnement en lithium, cobalt, nickel, terres rares et cuivre »(1). Les chercheurs associent à leur alerte une « bonne nouvelle » : 40 à 75% des besoins de métaux pourraient être couverts par le recyclage à l'horizon 2050 si l'Europe investit rapidement dans les infrastructures et relève entre autres ses taux de recyclage obligatoires.
Un nouveau rapport publié par Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, alerte sur le fait que l’Union européenne pourrait se retrouver en risque sur sa transition énergétique d’ici 2030. À cet horizon, plusieurs matériaux risquent de faire l’objet d’une pénurie mondiale en raison de l’essor mondial des énergies renouvelables et des véhicules électriques. L’UE doit rapidement organiser son approvisionnement afin d’atteindre ses objectifs climatiques.
Le groupe Renault, Valeo et sa coentreprise Valeo Siemens eAutomotive ont annoncé jeudi avoir signé un accord pour concevoir, développer et produire en France un moteur électrique de nouvelle génération "permettant d'éliminer les terres rares". Renault développera et produira le rotor, "sans utilisation de terres rares" pour "gagner en rendement énergétique", tandis que Valeo et Valeo Siemens eAutomotive développeront et produiront le stator, ont indiqué les groupes dans un communiqué commun. Les trois entreprises se félicitent dans le texte de devenir ainsi "les premiers acteurs à produire à grande échelle un moteur électrique de 200kW conçu sans terres rares et ce, dès 2027". Ces moteurs seront plus puissants que ceux qui équipent actuellement les Mégane électriques commercialisées par Renault (160kWh).