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2024

Pour les autorités sanitaires, l’évaluation du risque pour la population américaine reste toutefois «faible».
Une revue de près de 1 000 études, parue ce mercredi 8 mai, montre que les activités humaines augmentent le risque infectieux touchant les plantes, les animaux et les individus.
L’Organisation mondiale de la santé a fait part ce jeudi 18 avril de sa crainte face à la propagation croissante de la souche H5N1, au «taux de mortalité extraordinairement élevé», à de nouvelles espèces, y compris les humains.
Vendredi dernier, les CDC ont émis une alerte concernant le premier cas aux États-Unis de transmission à l'Homme du virus H5N1 par un mammifère (bovin).

2023

Les élevages sont sous haute surveillance pour freiner le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques. Mais les organisations internationales se heurtent à l’explosion du modèle d’élevage industriel.
Dans l’est de la RDC, à la lisière d’un parc naturel dévasté par le braconnage et la déforestation, médecins, vétérinaires et environnementalistes s’allient pour prévenir le risque de voir émerger un nouveau pathogène de la faune sauvage, sur le mode du Covid-19. Médecins du Monde et Vétérinaires sans frontières, deux ONGs belges et leurs partenaires congolais, misent sur la formule “Une seule santé” pour éviter l’émergence d’une telle pandémie. Reportage.
Les pangolins indonésiens sont très prisés en Chine, alerte la version indonésienne de “The Conversation”. Depuis la pandémie de Covid-19, Pékin a pourtant interdit l’utilisation des écailles et de la viande de ce petit mammifère pour concocter des remèdes de médecine traditionnelle.
Selon l’OMS, un variant de ce type de virus a entraîné depuis 2020 un nombre sans précédent de morts d’oiseaux sauvages et de volailles dans de nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe.
Les conditions restent propices à l’émergence de nouveaux pathogènes capables de causer des pandémies. La dégradation environnementale et l’accélération des mouvements de personnes et de marchandises s’ajoutent à l’extraordinaire capacité d’adaptation des bactéries, virus et champignons.
L’élevage industriel et le commerce d’animaux aux États-Unis représentent un « risque sérieux de [déclencher de] futures pandémies, et le gouvernement américain n’a pas de stratégie globale pour faire face à ces menaces ». C’est le message d’alerte lancé par un rapport, publié le 6 juillet par des chercheurs étasuniens de la Harvard Law School et de l’université de New York.
Variole du singe, Sras, Mers, Ebola, grippe aviaire, zika, VIH et sans doute Covid-19... Les zoonoses, maladies transmises à l'homme par des animaux, se sont multipliées ces dernières années, laissant craindre de...
En Espagne, un élevage de visons a été contaminé par la grippe aviaire. Un événement très inquiétant, car cette espèce est très proche de l’humain, et que le virus circule de plus en plus. Pneumonie, museau en sang, tremblements, élévation brutale de la mortalité. De drôles de symptômes ont touché les visons d’une exploitation intensive de production de fourrure, début octobre 2022, dans la province espagnole de Galice. Le principal suspect, le Covid-19, a été écarté. C’est un virus bien plus dangereux qui a (...)
Depuis plus d’un an, la grippe aviaire décime les élevages et les oiseaux européens. Les experts craignent qu’une série de mutations déclenche une pandémie chez l’humain. L’épidémie de grippe aviaire progresse. Depuis un an, les annonces de foyers d’infection pleuvent. Les élevages français, anglais, hongrois sont décimés. Les oiseaux sauvages aussi. Les autorités sanitaires procèdent à des abattages massifs d’élevages infectés, en vain. Alors que l’épidémie persiste, l’humain est-il le prochain sur la liste (...)

2022

Alors que les épidémies de variole du singe et de coronavirus continuent leur progression, un nouveau virus a récemment été détecté en Chine. Selon la revue médicale "The New England Journal of Medicine", une nouvelle zoonose, une maladie infectieuse se transmettant de l'animal à l'homme, a été observée dans les provinces chinoises de Shandong et Henan. Plus précisément, il s'agit d'un nouveau henipavirus, dont les formes les plus connues sont le Nipahvirus et le Hendravirus. Le premier est particulièrement létal, avec un taux de mortalité oscillant entre 40 et 75%, selon l'OMS. Trente-cinq cas de ce nouveau virus, dénommé "Langya" par les experts, ont pour l'heure été enregistrés. Les patients atteints de Langya ont développé différentes sortes de symptômes, dont la fièvre (100 % des patients), la fatigue (54 %), la toux (50 %), la perte d'appétit (50 %), les douleurs musculaires (46 %), les nausées (38 %), les maux de tête (35 %) et les vomissements (35 %).
Une analyse de l’ensemble des études publiées sur le sujet est parue le 8 août dans la revue « Nature Climate Change ».
Deux études publiées mardi dans la prestigieuse revue Science concluent que la pandémie de Covid-19 a commencé sur le marché de la ville de Wuhan, en Chine, pointant ainsi vers une très probable origine animale du virus.
Près d’une centaine de cas de variole du singe dans douze pays hors des foyers traditionnels de la maladie ont été confirmés, samedi, par l’Organisation mondiale de la Santé. Les autorités et les scientifiques rappellent que le risque de propagation de ce virus est faible, mais reconnaissent que la chaîne de transmission est très inhabituelle.
Une étude américaine récente montre que le dérèglement climatique contraindra de nombreuses espèces animales à migrer vers des écosystèmes plus accueillants. Or, cela devrait augmenter les risques de transmission virale entre espèces et du même coup les risques concernant les humains.
"Les décennies à venir seront non seulement plus chaudes mais plus malades". Dans une nouvelle étude, des chercheurs affirment que le réchauffement climatique va entraîner la propagation de milliers de nouveaux virus entre espèces d'ici 2070 et créer ainsi des pandémies. L'Afrique et l'Asie sont particulièrement concernées mais à mesure que la planète se réchauffe, les zones à risque se multiplient, notamment en Europe.
Les changements climatiques devraient accélérer les transmissions virales entre les espèces animales, selon une étude publiée la semaine passée dans la revue Nature. Au moins 15 000 nouvelles transmissions pourraient être comptabilisées d’ici à 2070, ce qui nécessitera à terme la mise en place de protocoles de surveillance.
Une vague de grippe aviaire sans précédent touche actuellement la France. Dans le Grand Ouest, 20 à 30 millions d’animaux contaminés ou susceptibles de l’être ont déjà été tués, dont 5 millions en Vendée. Plus de 500 clusters y ont été détectés en quelques semaines. Le gouvernement est débordé. Les associations alertent sur des risques sanitaires et environnementaux de long terme.

2021

Le virus H5N1 touche de manière dramatique ces oiseaux qui font halte chaque hiver dans la réserve naturelle du lac Hula, lors de leur périple migratoire.
Des centaines d’animaux en cage entassés les uns sur les autres, c’était l’image tristement banale d’un marché d’animaux sauvages comme il en existe beaucoup dans le monde. Mais celui de Wuhan, en 2020, a jeté un tout nouveau regard sur les conditions sanitaires de ces lieux de promiscuité.
At least eight types of bird flu, all of which can kill humans, are circulating around the world’s factory farms – and they could be worse than Covid-19
Zoonoses, pandémies, tout semble indiquer que la fréquence des catastrophes sanitaires provoquées par la modernité industrielle va s'accélérer au cours des prochaines décennies. Faut-il alors parler de Pathocène pour désigner notre temps?
Le virus Ebola est identifié pour la première fois en 1976 en République démocratique du Congo (RDC, à l'époque Zaïre). Ce virus de la famille des filoviridae (filovirus) doit son nom à une rivière du Nord du pays, près de laquelle la première épidémie a éclaté.
Et si la protection de la biodiversité était le meilleur antidote aux épidémies virales ? C’est l’objet de l’enquête menée par Marie-Monique Robin auprès de soixante-deux scientifiques pour son ouvrage La Fabrique des pandémies. La journaliste d’investigation y décortique les liens entre biodiversité et santé. Elle appelle ainsi à repenser notre rapport à la nature pour éviter une « épidémie de pandémies ».
La santé des humains et celle des écosystèmes sont directement liées et les pandémies sont une conséquence de la destruction des milieux naturels, selon le dernier rapport de l’IPBES. Le congrès de l’UICN est donc l’occasion de convaincre de nouveaux pays d’adhérer à l’alliance internationale sur les zoonoses créée par la France en janvier dernier.
Le Sénat a rejeté une proposition de loi visant à améliorer le bien-être animal dans l’agriculture : les bêtes s’entassent et s’entasseront toujours. Balayée, l’éthique. Oubliées, les pandémies causées par les élevages industriels. La recherche de profits est la plus forte.
The root cause of pandemics – the destruction of nature – is being ignored, scientists have warned. The focus of world leaders on responding to future outbreaks overlooks the far cheaper and more effective strategy of stopping the spillover of disease from animals to humans in the first place, they have said. The razing of forests and hunting of wildlife is increasingly bringing animals and the microbes they harbour into contact with people and livestock. About 70% of new infectious diseases have come from animals, including Covid-19, Sars, bird flu, Ebola and HIV.
La Chine a rapporté ce mardi un premier cas mondial chez l’être humain de grippe aviaire H10N3, un virus de la famille influenza frappant les oiseaux sauvages. Les autorités chinoises assurent que le risque d’une épidémie est "extrêmement faible".
C’est un fait désormais connu : le Covid passe de l’humain à l’animal, et vice versa. Grands singes, chats, chiens, belettes, hamsters... Le virus pourrait menacer de très nombreuses espèces et bouleverser les milieux naturels. Car exposer la faune sauvage à des pathogènes inédits n’a rien d’anodin.
C’est l’une des théories privilégiées des experts mandatés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS): le coronavirus, qui a fait plus de 2,93 millions de morts selon un décompte de l'AFP arrêté lundi, aurait été transmis à l’homme par un animal sauvage.
Cela pourrait paraître contre-intuitif, mais de plus en plus de preuves suggèrent que la perte de biodiversité augmente notre exposition aux pathogènes zoonotiques nouveaux et établis. C’est en tout cas la conclusion d’un nouveau document qui synthétise les connaissances actuelles sur la façon dont la biodiversité affecte la santé humaine.
« Pandémies, une production industrielle », de Lucile Leclair, est une enquête sur les dangers sanitaires que fait peser sur la société la viande industrielle. A cause de cet élevage, toute nouvelle souche virulente trouve maintenant des conditions écologiques optimales pour se répandre à travers la planète.
La pandémie actuelle et ses impacts économiques pourraient avoir accéléré la déforestation dans de nombreuses zones tropicales. Une déforestation accrue augmente les interactions entre faune sauvage et activités humaines, et donc les risques d’émergence de nouvelles épidémies. Des chercheurs met en garde contre le cercle vicieux qui pourrait sinstaller. Les maladies zoonotiques, la santé publique, l'économie, l'agriculture et la gestion des forêts y apparaissent tous intrinsèquement liées.

2020

Entretien avec l’écologue Serge Morand, auteur du livre L’homme, la faune sauvage et la peste (Fayard, 2020), autour des risques épidémiques et de leurs origines.