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2024

Moscou a mis en garde samedi l'Europe en affirmant que la décision de Washington de déployer en Allemagne des missiles américains à longue portée risquait avant tout d'exposer les populations du continent, dont les capitales deviennent en retour des cibles pour la Russie.
Si, à Washington, les grands de ce monde s’émeuvent du réarmement de la Russie lors du sommet de l’Otan, débuté le 9 juillet, ils oublient de dire que la totalité des huit autres puissances nucléaires se réarment également et modernisent leurs arsenaux nucléaires. La Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (Ican) estime que les neuf puissances nucléaires ont dépensé 84,2 milliards d’euros en 2023. Soit 10 milliards de plus qu’en 2022.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que la Russie devrait commencer à produire des missiles de courte et moyenne portée, auparavant interdits en vertu d’un traité avec les États-Unis qui n’est plus en vigueur.
Les Etats-Unis ont dénoncé jeudi l'"escalade nucléaire" de l'Iran et annoncé en réponse des sanctions visant à toucher le secteur pétrolier iranien, à la veille de l'élection présidentielle.Les Iraniens votent vendredi pour remplacer le président défunt Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d'hélicoptère en mai."Au cours du mois dernier, l'Iran a annoncé des mesures visant à étendre son programme nucléaire d'une manière qui n'a aucun objectif pacifique crédible", a affirmé le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, dans un communiqué.
Un pays a dépensé plus en armes nucléaires que tous les autres pays réunis l'année dernière. Saurez-vous deviner lequel ?
Les neuf États dotés de l'arme nucléaire ont modernisé leurs arsenaux nucléaires, constate l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, lundi. "Nous vivons actuellement l'une des périodes les plus dangereuses de l'histoire", alerte le directeur du Sipri.
Les puissances nucléaires modernisent leurs arsenaux face à l'augmentation des tensions géopolitiques dans le monde, avec une multiplication d'un tiers des dépenses dans ce domaine au cours des cinq dernières années, selon deux rapports publiés lundi.
L'Iran continue d'accroître ses capacités nucléaires, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), une semaine après que le conseil des gouverneurs de l'agence a adopté une résolution critiquant le manque de coopération de Téhéran.
La République islamique va étendre son parc de centrifugeuses, poursuivant son bras de fer avec l'AIEA après un nouveau rappel à l'ordre.
Devant la montée en puissance du programme nucléaire iranien, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté mercredi à Vienne une résolution rappelant formellement à l'ordre Téhéran.L'Iran, qui a promis de riposter, a jugé cette initiative "précipitée et déraisonnable", mettant en garde contre "un effet destructeur" sur le processus diplomatique.
“Timeless, masterful. . .A stomach-clenching, multi-perspective, ticking-clock, geopolitical thriller. Jacobsen expertly delivers a madman’s portrait of Armageddon, one made all the more impactful by the thought that it could literally occur at any moment. Almost novel-like in its presentation, Nuclear War: A Scenario represents the equivalent of an existential gut punch, a sickening and necessary reminder of how fragile every 21st century convenience becomes in the face of a blinding flash of light and near-instantaneous shockwave. Exhaustively researched and featuring interviews with professionals who truly understand just how close we continue to creep toward thermonuclear annihilation Nuclear War: A Scenario should be required reading for everyone alive today, especially for the politicians and policymakers who literally hold the precarious fate of our species in their hands.” — Forbes
Londres, Paris et Berlin ont soumis lundi soir une résolution condamnant l'escalade nucléaire de l'Iran au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a-t-on appris de sources diplomatiques.
L'armée russe a annoncé mardi avoir débuté près de l'Ukraine des exercices militaires sur l'utilisation d'armes nucléaires tactiques, ordonnés début mai par le président Vladimir Poutine, en assurant qu'il s'agissait d'une réponse aux "menaces" occidentales.
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné la tenue prochaine d’exercices nucléaires impliquant notamment des troupes positionnées près de la frontière ukrainienne, a annoncé ce lundi 6 mai le ministère de la Défense.
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé lundi l'organisation d'exercices militaires à proximité de l'Ukraine. Il a par ailleurs menacé de frapper "toute installation ou équipement militaire britannique sur le territoire ukrainien et au-delà", si Kiev utilisait des "armes britanniques" contre des cibles en Russie.
Dans un entretien publié samedi par les journaux de l'Est de la France, le président français a une nouvelle fois évoqué la perspective d'une défense européenne qui comprendrait l'arme nucléaire. "Mettons tout sur la table et regardons ce qui nous protège véritablement de manière crédible", a-t-il déclaré.
L’armée va utiliser la centrale EDF de Civaux afin de produire du tritium pour la dissuasion nucléaire. Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements, y voit un signe de « l’escalade guerrière » d’Emmanuel Macron.
Le ministère des Armées a annoncé lundi une "collaboration" avec EDF afin d'utiliser la puissance des deux réacteurs nucléaires de la centrale de Civaux pour produire avec le CEA du tritium, "un gaz rare indispensable aux armes de la dissuasion".Cette annonce, présentée comme un projet de long terme, fait suite à une visite du ministre de la Défense Sébastien Lecornu à Civaux, dans la Vienne.
Un rapport rappelle l'urgence de nettoyer les sites militaires abandonnés après la Guerre froide où se trouvent des déchets nucléaires.
Le New York Times a obtenu des informations de la Maison Blanche.
Le président russe Vladimir Poutine a entamé jeudi à 12H13 locales (10H13 en Belgique) son discours annuel à la Nation à Moscou, selon AFP, plus de deux ans après le lancement de son assaut contre l'Ukraine.
Des feux de forêts sur fond de record de chaleur ravagent le Texas aux Etats-Unis. Une usine d’armement nucléaire a dû arrêter ses activités face au risque des incendies.
Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, Téhéran a fortement augmenté ces derniers mois son stock d’uranium enrichi. Ses stocks s’élèvent désormais à plus de 27 fois la limite autorisée par l’accord international de Vienne.
Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a appelé vendredi à "une retenue militaire maximale" après une série de fortes explosions survenues ces derniers jours près de la centrale nucléaire ukrainienne sous contrôle russe de Zaporijjia, la plus grande d'Europe. Ce site, pris par les forces russes en mars 2022, dans la foulée du déclenchement le 24 février de l'invasion de l'Ukraine, se trouve dans une zone de combat et Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de compromettre sa sécurité.
Washington le suggère, Moscou dément et les analystes s'interrogent sur une perspective lointaine mais préoccupante dans un contexte géopolitique explosif.
Un porte-parole de la Maison Blanche a levé le voile, jeudi, sur la "grave menace pour la sécurité nationale" venue de Moscou et évoquée la veille. Il a affirmé qu'il s'agissait du développement d'une arme antisatellite, estimant qu'il s'agissait d'un élément "inquiétant" sans représenter "une menace immédiate".
Le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Mike Turner, n’a pas spécifié l’origine ni la nature du danger mais plusieurs chaînes américaines ont désigné la Russie.
D'après les services de renseignement américains, la Russie cherche à développer une arme nucléaire capable de détruire des satellites dans l'espace. "Une grave menace pour la sécurité nationale", a averti mercredi le Républicain Mike Turner, président de la Commission permanente sur le renseignement de la Chambre des représentants.
De hauts responsables américains ont annoncé mercredi que les Etats-Unis étaient confrontés à une nouvelle et "grave menace".
Le Bélarus se veut rassurant face à cette nouvelle doctrine promettant pourtant l’arrivée du nucléaire sur le sol biélorusse.
Pour protester contre les exercices militaires conjoints menés par la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis, Pyongyang a annoncé vendredi avoir testé un "système d'armement nucléaire sous-marin".

2023

Le pays a fait grimper sa production à environ neuf kilos par mois depuis la fin du mois de novembre. Selon l’AIEA, les stocks d’uranium enrichi iraniens dépassent vingt-deux fois la limite autorisée par l’accord de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran.
Un nouveau réacteur nucléaire en Corée du Nord semble être devenu opérationnel, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique, alors que Pyongyang intensifie ses menaces de recourir à l'arme nucléaire contre les Etats-Unis et leurs alliés.
Paul Blume Fin des années 70, début des années 80, les mouvements anti-missiles animent les débats sur les risques liés au déploiement d’armes nucléaire spécifiques, susceptibles d’être réellement …
Le président russe Vladimir Poutine a inauguré, lundi, deux nouveaux sous-marins à propulsion nucléaire. Ces submersibles seront affectés à la flotte du Pacifique, ce qui rappelle que les ambitions de Moscou ne s’arrêtent pas à l’Ukraine.
Les stocks d’uranium enrichi s’élèveraient à 4 486,8 kilos, soit plus de 22 fois la limite autorisée par l’accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran.
La Russie a annoncé dimanche avoir testé avec succès un missile balistique intercontinental capable de porter des ogives nucléaires, depuis un sous-marin nucléaire de 4e génération.
Ce membre du gouvernement chargé du patrimoine, élu d’extrême droite, a été suspendu «jusqu’à nouvel ordre» de toute réunion gouvernementale par Nétanyahou, selon la presse israélienne.
Un Un ministre ultranationaliste israélien a été sanctionné dimanche par le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu après avoir affirmé qu'un recours à la bombe nucléaire à Gaza, dans la guerre contre le Hamas palestinien, était "une option".ultranationaliste israélien a été sanctionné dimanche par le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu, après avoir affirmé qu'un recours par Israël à la bombe nucléaire contre la bande de Gaza dans la guerre en cours contre le Hamas palestinien était "une option".
Le président russe Vladimir Poutine a signé jeudi la loi sur la révocation de la ratification du Traité d'interdiction des essais nucléaires (TICEN), sur fond de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux.
Les Etats-Unis vont développer une nouvelle version de la bombe nucléaire tactique B61 destinée à être utilisée potentiellement contre des cibles militaires "plus durcies", a annoncé vendredi le Pentagone.
Alors que les sénateurs russes viennent d'approuver la sortie du pays du traité interdisant les essais nucléaires, le président Vladimir Poutine a supervisé, mercredi, des exercices militaires impliquant des tirs de missiles balistiques, visant à simuler une "frappe nucléaire massive".
Vladimir Poutine agite à nouveau la menace du bouton rouge. Le président russe a supervisé, mercredi 25 octobre, des tirs de missiles balistiques lors de manœuvres militaires visant à simuler une "frappe nucléaire massive", en réponse "à une frappe nucléaire ennemie", selon les mots du ministre de la Défense, Sergueï Choïgou.
Le président russe Vladimir Poutine a supervisé mercredi des tirs de missiles balistiques lors de manoeuvres militaires visant à simuler une "frappe nucléaire massive" de riposte par Moscou.
Et si la Russie bombardait… la Russie ? Et pas avec n’importe quelle arme, puisque la proposition suggère d’utiliser une bombe thermonucléaire au-dessus de la Sibérie. Elle a été émise lundi 2 octobre par Margarita Simonian, la reine de la propagande russe et patronne de la chaîne d’information RT. Une idée qui n’a pas manqué d’entraîner depuis lors des réactions plus que mitigées de Moscou à Novossibirsk, la plus importante ville de Sibérie.
En Polynésie française, de nombreuses personnes, notamment des militaires, des travailleurs civils et des locaux ont développé des cancers potentiellement liés aux essais nucléaires entre 1966 et 1996. Les victimes qui demandent une indemnisation doivent souvent s'armer de patience et de détermination pour obtenir gain de cause. À l'occasion de la Journée internationale contre les essais nucléaires célébrée chaque 29 août, France 24 se penche sur cette épineuse question.
The role of health professionals In January 2023, the science and security board of the Bulletin of the Atomic Scientists moved the hands of the doomsday clock forward to 90 seconds before midnight, reflecting the growing risk of nuclear war.1 In August 2022, the UN secretary general, António Guterres, warned that the world is now in “a time of nuclear danger not seen since the height of the Cold War.”2 The danger has been underlined by growing tensions between many nuclear armed states.13 As editors of health and medical journals worldwide, we call on health professionals to alert the public and our leaders to this major danger to public health and the essential life support systems of the planet—and urge action to prevent it. Current nuclear arms control and non-proliferation efforts are inadequate to protect the world’s population against the threat of nuclear war by design, error, or miscalculation. The Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons (NPT) commits each of the 190 participating nations
Selon une étude prépubliée le 20 juillet, le premier essai nucléaire américain, effectué dans le cadre du projet Manhattan en 1945, a touché 46 États, le Canada ainsi que le Mexique. Des conséquences qui pourraient permettre à de nouvelles personnes de se voir indemnisées par l’État fédéral américain.
La menace d’une guerre nucléaire n’a jamais été aussi forte depuis la fin de la guerre froide. Des scientifiques se sont penchés sur les conséquence d’un conflit provoquant l’utilisation de bombes atomiques.
Faut-il montrer sa capacité nucléaire ? Et comment ! répond Dimitri Trenine. • Une nouvelle intervention du débat en cours en Russie sur l’emploi du nucléaire, –en Ukraine et ailleurs. • Ce débat s’impose parce que s’impose le constat que la dissuasion est morte et que pour que l’arme nucléaire soit efficace, il faut la montrer et il faut montrer qu’on est prêt à s’en servir dès qu’on jugera nécessaire de le faire. • La guerre en Ukraine est une effrayante leçon de travaux pratiques sur la plus terrible des armes de destruction massive.
Un texte russe, présenté avec toute la solennité qui importe pour lui donner sa signification, qui envisage l’emploi du nucléaire par la Russie. • On le prendra notamment comme un avertissement solennel aux élites occidentales, écrit d’ailleurs sur un ton pessimiste qui indique bien le peu d’espoir qu’il soit entendu. • L’hypothèse est d’ailleurs présentée non pas comme conditionnelle, mais comme une fatalité nécessaire et inévitable, et comme un cas permettant, avec un peu de nucléaire, d’éviter la guerre totale. • Le texte est du professeur Karaganov.
“Nous avons reçu des missiles et des bombes de la Russie”. Une phrase qui a de quoi glacer le sang, prononcée par le président du Bélarus sur une chaîne publique russe. Pire encore : “Ces armes sont trois fois plus puissantes que celles lancées sur Hiroshima et Nagasaki”, a-t-il fièrement ajouté.
Sergej Karaganov veut faire une attaque nucléaire sur l’Occident.
Des scientifiques chinois tiennent les essais nucléaires américains réalisés dans les îles Marshall durant la guerre froide pour responsables de la radioactivité dans les sédiments prélevés en mer de Chine méridionale, rapporte le “South China Morning Post”.
Les arsenaux nucléaires de plusieurs pays, et de la Chine en particulier, ont augmenté l'an dernier tandis que d'autres puissances nucléaires ont elles continué à moderniser leurs outils, dans un contexte de tensions géopolitiques accrues, ont alerté des chercheurs lundi.
Les arsenaux nucléaires de plusieurs pays, et de la Chine en particulier, ont augmenté l'an dernier tandis que d'autres puissances nucléaires ont elles continué à moderniser leurs outils, dans un contexte de tensions géopolitiques accrues, ont alerté des chercheurs lundi. "Nous approchons, ou peut-être avons-nous déjà atteint, la fin d'une longue période de déclin du nombre d'armes nucléaires à travers le monde", a déploré auprès de l'AFP Dan Smith, Directeur de l'Institut international de recherche sur la paix à Stockholm (SIPRI).
L'Iran a nettement accru ces derniers mois son stock d'uranium enrichi, poursuivant son escalade nucléaire, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui note cependant des "progrès" dans la coopération.Dans deux rapports confidentiels consultés mercredi par l'AFP, à quelques jours d'une réunion du Conseil des gouverneurs, l'instance onusienne fait état de plusieurs avancées.
Les autorités russes ont signalé, lundi, l’« entrée d’un groupe de sabotage et de reconnaissance de l’armée ukrainienne dans le district de Graïvoron » et ont évacué le site de stockage d’armements nucléaires de Belgorod-22. Kiev nie toute implication.
Déclaration conjointe de la présidente du Comité international de la Croix-Rouge, Mirjana Spoljaric, et du président de la Société de la Croix-Rouge du Japon, Atsushi Seike, en amont du Sommet du G7 qui se tiendra à Hiroshima du 19 au 21 mai 2023
M. Grossi assure avoir constaté en première ligne "des indications claires de préparatifs militaires" autour de la centrale, qui est la plus large d'Europe, lors de sa visite il y a trois semaines.
La flotte russe du Pacifique sera bientôt équipée de sous-marins spécialement conçue pour lancer les torpilles Poséidon.
La Russie a pris le Bélarus en "otage nucléaire", a estimé dimanche l'Ukraine à la suite de l'annonce par le président Vladimir Poutine d'un déploiement d'armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié."Le Kremlin a pris le Bélarus comme otage nucléaire", a écrit sur Twitter le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien Oleksiï Danilov, ajoutant que cette décision est un "pas vers la déstabilisation interne du pays".
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé samedi le déploiement d’ogives nucléaires “tactiques” en Biélorussie. C’est la première fois depuis les années 90 que la Russie va entreposer des armes nucléaires hors de ses frontières.
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié, le Bélarus, un pays situé aux portes de l'Union européenne.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est attendu vendredi soir à Téhéran pour des discussions sur le programme nucléaire iranien, une visite qui intervient après la découverte de particules d'uranium enrichi proches du niveau pour fabriquer une bombe atomique.M. Grossi doit s'entretenir samedi avec plusieurs responsables iraniens, notamment le président Ebrahim Raïssi, selon des sources diplomatiques à Vienne, où siège l'agence spécialisée de l'ONU.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, a entamé, vendredi, une série de rencontres avec de hauts responsables iraniens à Téhéran. Cette visite en urgence intervient quelques jours après la découverte en Iran de particules d'uranium enrichies à un seuil proche de la quantité nécessaire pour produire une bombe atomique.
La France a dénoncé jeudi la "trajectoire très préoccupante" de la politique nucléaire de l'Iran après un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) évoquant des particules d'uranium enrichi à plus de 80%. "Ce rapport fait état d'une trajectoire très préoccupante de l'Iran qui n'a aucune justification", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, évoquant "un développement sans précédent et extrêmement grave".
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a demandé des “clarifications” à Téhéran, après la découverte de particules d’uranium enrichi à près de 84 %, frisant le seuil permettant de fabriquer une bombe atomique.
L'AIEA a détecté en Iran des particules d'uranium enrichi à 83,7%, soit juste en deçà des 90% nécessaires pour produire une bombe atomique, sans pouvoir dire à ce stade si ce seuil a été atteint accidentellement ou volontairement.Ces particules ont été découvertes à la suite de la collecte d'échantillons en janvier dans l'usine souterraine de Fordo, a précisé l'instance onusienne dans un rapport consulté mardi par l'AFP, qui confirme ainsi des informations données par des sources diplomatiques.
Les Etats-Unis ont qualifié la décision russe de « très décevante et irresponsable ». Le traité signé en 2010 est le dernier accord bilatéral du genre liant Moscou et Washington.
Dans son discours du 21 février, le président russe a annoncé que Moscou interromprait sa participation au dernier accord majeur sur les armes atomiques avec Washington. Entamée il y a cinquante ans, l’ère de la limitation des armes nucléaires “touche peut-être à sa fin”.
Le président Poutine a annoncé dans un discours, ce mardi, suspendre la participation de la Russie au traité de désarmement nucléaire New Start. De quoi s’agit-il ?
A l'occasion du première anniversaire de la guerre en Ukraine, le chercheur Nicolas Gosset fait le point sur le conflit auprès de l'agence Belga.
Le constat n’est pas récent, mais le 24 février 2022 lui a donné une tournure nouvelle : nous ne vivons pas la guerre, mais nous ne sommes pas en paix. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a déclenché, ici à l’Ouest de l’Europe, un intense enchevêtrement d’affects : choc et sidération face à une guerre qui éclate sur le continent européen ; peur devant la possibilité d’une escalade ; sentiments de solidarité envers les Ukrainiens ; angoisse sourde suscitée par la réapparition de la menace d’une guerre nucléaire sur notre scène géopolitique. Aux premières semaines de la guerre, une grande excitation était également palpable, une atmosphère de survoltage, rythmée par l’emballement médiatique et les appels politiques à la mobilisation. Dans le même temps, nous n’en demeurons pas moins à une certaine distance de la guerre, physiquement et affectivement, à l’abri de ses violences, et priant pour le rester.
Tic, tac, tic, tac, … En ce début d’année 2023, les aiguilles de l’horloge de l’apocalypse (Doomsday Clock)...
Humanity is now a ‘geological superpower’ and declaring a new epoch is critical to tackling its impact, scientists say

2022

Menaces de recourir à l'arme nucléaire, catastrophe climatique: l'année 2022 aura été celle où la perspective d'un "Armageddon" s'est faite soudainement plus réelle.
Téhéran se rapproche ainsi des 90 % nécessaires à la confection d’une bombe atomique, contrariant l’accord international de 2015 sur son programme nucléaire.
L'Iran a commencé à produire de l'uranium enrichi à 60% dans son usine de Fordo, dans une nouvelle entorse à ses engagements pris auprès des grandes puissances, décidée après une résolution critique adoptée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Déjà, l'an dernier, l'Iran avait annoncé avoir commencé à produire de l'uranium enrichi à 60% sur le site de Natanz (centre), se rapprochant des 90% nécessaires pour produire une bombe atomique.
Depuis le début du conflit en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a régulièrement brandi la menace nucléaire, et plus particulièrement ces dernières semaines. Cette situation donne l’occasion de rappeler quels pays disposent de l’arme nucléaire et lesquels présentent le plus grand arsenal.
Il y a soixante ans lors de la crise des missiles à Cuba, le monde a cru frôler la catastrophe nucléaire. A l'heure où le président russe Vladimir Poutine laisse planer la menace d'un recours à l'arme atomique dans la guerre qu'il mène à l'Ukraine, retour sur certains de ces potentiels moments de bascule.
Steadfast Noon, c’est le nom d’une opération militaire qui a lieu en ce moment dans notre ciel. Les forces aériennes chargées de missions nucléaires entamaient ce lundi, au départ de la base aérienne de Kleine-Brogel (Limbourg), cet exercice "de dissuasion" de routine impliquant une soixantaine d’avions de divers types, dont des bombardiers stratégiques B-52 Stratofortress américains.
L’essai souligne la progression du pays, l’un des plus grands importateurs d’armes au monde, vers la fabrication de son propre matériel militaire.
Toute attaque nucléaire de la Russie contre l'Ukraine entraînera une réponse militaire des occidentaux "si puissante que l'armée russe sera anéantie", a affirmé jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
L’évocation d’un possible recours à l’arme atomique, menace régulièrement brandie par Vladimir Poutine, ne saurait être réduite à un outil de guerre comme un autre. Une telle banalisation aurait en outre des effets dévastateurs en matière de prolifération.
Alors que la menace d’utilisation d’armes nucléaires grandit, que ce soit du côté de la Russie ou de la Corée du Nord, la discussion tourne essentiellement autour du recours aux bombes dites "tactiques". Une famille d’armes nucléaires présentées comme "moins puissantes". Au risque de rendre plus acceptable l'utilisation d'armes de destruction massive ?
Certains pensent que les armes nucléaires créent une stabilité géopolitique internationale par le risque de destruction mutuelle assurée. D’autres, exactement l’inverse : que cette apparence de sécurité est une illusion catastrophique.
"Nous n'avons pas de raison d'ajuster notre propre posture nucléaire stratégique, pas plus que nous n'avons d'indications que la Russie se prépare à utiliser de manière imminente des armes nucléaires", a dit vendredi la porte-parole de la Maison Blanche.
Le président américain a déclaré qu'il existait bien, "pour la première fois depuis la crise des missiles cubains, une menace directe d'utilisation d'armes nucléaire"
Faut-il prendre au sérieux les menaces plus ou moins explicites de guerre nucléaires brandies par Vladimir Poutine ? Par-delà la propagande et la communication de guerre, Jean-Marc Royer s’attelle à démontrer qu’il s’agit d’une hypothèse à prendre très au sérieux. En scrutant les déclarations, traités d’armements et mouvements des deux blocs russes et états-uniens, cette analyse rigoureuse et fortement documentée dessine la possibilité d’une escalade aux conséquences redoutables.
L'ancien directeur de la CIA et général de l'armée à la retraite déclare que le président russe est "désespéré" et que la réalité du champ de bataille auquel il est confronté est "irréversible".
Les Etats-Unis seraient très probablement au courant de préparatifs russes pour une attaque nucléaire contre l'Ukraine, et Moscou pourrait aussi vouloir que cela se sache, estiment des experts.
Les États-Unis ont demandé via des canaux privés à la Russie de mettre fin à son discours agitant la menace nucléaire dans la guerre en Ukraine, une arme dont l'utilisation aurait, prévient Washington, des conséquences "catastrophiques".
Conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, Jake Sullivan a déclaré dimanche 25 septembre que “les États-Unis [avaient] prévenu la Russie qu’il y aura [it] ‘des conséquences catastrophiques’ si elle utilis[ait] des armes nucléaires en Ukraine”, rapporte The Wall Street Journal.
Dans son allocution de ce mercredi matin annonçant une «mobilisation militaire partielle», Vladimir Poutine ne parle plus de l’Ukraine comme ennemi, mais de «l’Occident collectif». Un aveu d’échec devant l’avancée de la contre-offensive ukrainienne.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a affirmé mercredi "ne pas être en position de garantir que le programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique", du fait de l'absence de réponses de Téhéran sur la question des sites non déclarés. Dans un rapport publié avant le Conseil des gouverneurs de la semaine prochaine, le directeur général de l'instance onusienne Rafael Grossi, se dit "de plus en plus inquiet" alors qu'"aucun progrès n'a été fait pour résoudre" le dossier des traces d'uranium enrichi retrouvées par le passé en divers endroits. Il appelle la République islamique "à répondre à ses obligations légales" et à coopérer au plus vite.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a haussé le ton mercredi face à l'Iran, disant "ne pas être en position de garantir que le programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique". En cause, "l'absence de progrès" sur la question de trois sites non déclarés, où des traces d'uranium ont été découvertes par le passé, selon un rapport confidentiel consulté par l'AFP.
La Russie a empêché vendredi l'adoption d'une déclaration commune à l'issue des quatre semaines de la conférence d'examen à l'ONU du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), dénonçant des termes "politiques".
Une référence à Zaporijjia pousse la Russie à bloquer l’adoption d’un texte de l’ONU sur la non-prolifération La délégation russe a affirmé que le document présenté par la 10e Conférence des parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires favorisait Kiev. Elle a rejeté la responsabilité de l’échec des négociations sur “les protecteurs” de l’Ukraine.
Atmospheric soot loadings from nuclear weapon detonation would cause disruptions to the Earth’s climate, limiting terrestrial and aquatic food production. Here, we use climate, crop and fishery models to estimate the impacts arising from six scenarios of stratospheric soot injection, predicting the total food calories available in each nation post-war after stored food is consumed. In quantifying impacts away from target areas, we demonstrate that soot injections larger than 5 Tg would lead to mass food shortages, and livestock and aquatic food production would be unable to compensate for reduced crop output, in almost all countries. Adaptation measures such as food waste reduction would have limited impact on increasing available calories. We estimate more than 2 billion people could die from nuclear war between India and Pakistan, and more than 5 billion could die from a war between the United States and Russia—underlining the importance of global cooperation in preventing nuclear war.
Au-delà des pertes humaines directes innombrables, le développement d’une guerre nucléaire à l’échelle mondiale pourrait bouleverser totalement le climat. Au point d’entraîner une famine mondiale et la mort de plus de 5 milliards de personnes, selon une étude publiée dans Nature Food lundi 15 août.
Carte interactive
Des travaux de recherche, indépendants du contexte géopolitique actuel, passent en revue six scénarios de guerre nucléaire. Dans le pire des cas, 5 milliards de personnes risquent de mourir de faim. Sans compter celles qui périront des suites des explosions.
La diplomatie russe a annoncé, lundi, la suspension des inspections américaines prévues sur les sites militaires russes dans le cadre du traité New Start. Sont notamment concernées par cette décision des bases de lancement de missiles, ainsi que des bases aériennes et navales où sont déployés des missiles nucléaires russes.
« L’utilisation d’armes nucléaires n’est pas une peur sans fondement, mais une crise réelle et actuelle », a alerté l’édile, lors de la commémoration du 77e anniversaire du bombardement atomique qui a ravagé cette ville du Japon, le 9 août 1945.
Les Etats-Unis ont appelé lundi la Russie à cesser toute activité militaire dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine dont celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et tenue par l'armée russe. "Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, lors d'un point presse à bord d'Air Force One. "Combattre autour d'une centrale nucléaire est dangereux", a-t-elle dit tout en soulignant que, selon les données recueillies, "heureusement, nous n'avons aucune indication d'une augmentation anormale des niveaux de radioactivité".
As the world remembers Hiroshima, it must also recommit to the increasingly fragile non-proliferation treaty. The alternative is unthinkable
L'humanité "joue avec un pistolet chargé" dans le contexte des crises actuelles à connotation nucléaire, a averti le secrétaire général de l'ONU à Hiroshima à l'occasion du 77e anniversaire samedi du bombardement atomique américain sur le Japon.
77 ans après les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, les puissances nucléaires continuent à se doter d’armes nucléaires. Une mise en danger de l’humanité que cette prolifération prolonge.
L'humanité n'est qu'à "un malentendu" ou "une erreur de jugement" de l'"anéantissement nucléaire", a mis en garde lundi le secrétaire général de l'ONU, estimant qu'un tel "danger nucléaire n'(avait) pas été connu depuis l'apogée de la guerre froide".
En ouverture d’une conférence des 191 pays signataires du traité de non-prolifération nucléaire (TNP), Antonio Guterres s’est montré très inquiet, lundi 1er août, parlant d’un «danger» qui «n’a pas été connu depuis l’apogée de la guerre froide».
L'Iran "a les capacités techniques de fabriquer une bombe nucléaire", a déclaré dimanche Kamal Kharrazi, président du Conseil stratégique des relations internationales, qui dépend du ministère des Affaires étrangères iranien, assurant toutefois que Téhéran n'avait pas pris la décision de le faire. Dans des déclarations à Al-Jazeera publiées sur le site de la chaîne du Qatar, il a ajouté que l'Iran avait mené de "vastes manoeuvres pour pouvoir frapper Israël en profondeur si ses installations sensibles sont prises pour cibles".
L'Iran a fait état ce week-end de nouvelles avancées techniques concernant l'enrichissement d'uranium, poursuivant le développement de son programme nucléaire en plein blocage des pourparlers pour relancer l'accord de 2015. Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) aux Etats membres, la République islamique a commencé à "alimenter la cascade de centrifugeuses" avancées à l'usine de Fordo, qui avait été récemment modifiée en vue d'une plus grande efficacité. Cette amélioration technique permet de "changer la configuration de la cascade plus facilement" et de passer rapidement d'un niveau d'enrichissement à l'autre, avait expliqué l'AIEA dans un précédent rapport en mai. L'usine de Fordo est située dans les profondeurs des montagnes à environ 180 km au sud de Téhéran.
On a donc laissé grandir une bête monstrueuse depuis 20 ans et on n’arrive plus à la maîtriser. Tous les scénarios sont (déjà) perdants pour les démocrates, partout dans le monde et pour longtemps. La démocratie elle-même est menacée. La marge de manœuvre semble se résumer à devoir évaluer le sacrifice d’un bien existentiel (la démocratie et la liberté d’autodétermination ukrainienne) pour en sauver un autre (au mieux la vie de plusieurs millions de citoyens membres de l’Union européenne, au pire la vie humaine sur Terre en cas de guerre nucléaire mondiale, les scorpions survivront).
La Russie va livrer "dans les prochains mois" au Bélarus des missiles capables de transporter des charges nucléaires, a annoncé samedi Vladimir Poutine en recevant le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko, en pleines tensions entre leurs pays et l'Occident autour de l'Ukraine.
Les dépenses des puissances nucléaires pour moderniser leur arsenal atomique ont augmenté de près de 9% en 2021 pour atteindre 82,4 milliards de dollars, selon un rapport de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN).
Après 35 ans de déclin, le nombre d'armes nucléaires dans le monde devrait repartir à la hausse dans la décennie à venir, selon un rapport de référence publié lundi.
L'Allemagne, le Royaume-Uni et la France ont réclamé à l'Iran, jeudi, d'accepter l'accord sur le nucléaire sur la table depuis mars, alors que Téhéran a informé un peu plus tôt l'Agence internationale de l'énergie atomique du "retrait de 27 caméras" de surveillance de ses activités nucléaires.
Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté mercredi soir à Vienne à une large majorité une résolution rappelant formellement à l'ordre l'Iran pour son manque de coopération, ont indiqué à l'AFP des sources diplomatiques.
Les États-Unis et les trois pays européens parties à l'accord sur le nucléaire iranien (Royaume-Uni, France et Allemagne) ont déposé auprès de l'AIEA une résolution admonestant Téhéran pour son manque de coopération, a-t-on appris mardi de sources diplomatiques.
Un ancien électronicien de la base de l’Ile-Longue avait développé une myélodysplasie, une forme de leucémie, après avoir été exposé durant son activité professionnelle, entre 1980 et 2011, aux rayonnements des têtes nucléaires de sous-marins.
Selon un rapport du South China Morning Post, les autorités nucléaires chinoises ont découvert de riches gisements d’uranium à de faibles profondeurs sous la terre.
Boris Johnson est le premier dirigeant occidental à entériner un soutien militaire à la Finlande et à la Suède en cas d’agression russe, en signant un pacte de défense mutuelle lors d’une visite dans la région, le 11 mai. Selon The Times, le Premier ministre britannique a déclaré que la Grande-Bretagne envisagerait “très sérieusement” de déployer des armes nucléaires pour protéger la souveraineté des deux pays au moment ils sont sur le point de rejoindre l’Otan après des années de non-alignement.
Dans un éditorial pour la journée du 9 mai, célébrée en Russie comme celle de la «Grande Victoire» contre le nazisme, Kirill Martynov, rédacteur en chef du journal Novaya Gazeta Europe, avec lequel «Libération» s’associe, s’interroge sur ce qu’est devenu son pays, aux mains d’un «sauvage» qui erre dans les «ruines d’une kleptocratie militarisée, une mallette nucléaire à la main».
Le ministère russe des Affaires étrangères a exclu vendredi l'utilisation d'armes nucléaires en Ukraine. Elles ne sont d'aucune utilité pour "l'opération militaire spéciale", a-t-il déclaré, désignant ainsi l'invasion du pays voisin.
Une infographie diffusée par la télévision d’Etat russe affirme que la capitale française pourrait être touchée en 200 secondes par une tête nucléaire de dernière génération. Ce chiffre est faux, et le Satan 2 est encore en phase de test.
Les générations actuelles n’ont pas connu Hiroshima et Nagasaki. Pour beaucoup, les armes nucléaires sont des engins de science-fiction. La réalité est tout autre.
Fearful that the Able Archer 83 exercise was a cover for a NATO nuclear strike, the U.S.S.R. readied its own weapons for launch
Après le missile Kinjal, utilisé un mois plus tôt par Moscou lors de la destruction d’un entrepôt souterrain d’armements dans l’ouest de l’Ukraine, une autre arme de type hypersonique est au centre de l’attention depuis ce mercredi : le missile Sarmat, également appelé «Satan 2».
Selon le très respecté Bulletin of the Atomic Scientists, la Russie est équipée de "1.588 têtes nucléaires russes déployées", dont 812 sur des missiles installés à terre, 576 sur des sous-marins et 200 sur des bombardiers.
Des centrales ont été attaquées. La guerre en Ukraine nous impose de nous interroger avec lucidité sur les risques nucléaires, assurent les auteurs de cette tribune. Las, aucun responsable politique n’en parle.
Le chef de l'AIEA se trouve en Ukraine "pour des discussions avec des responsables du gouvernement" afin de fournir "une assistance technique" garantissant la sécurité des installations nucléaires, a annoncé l'instance onusienne mardi. "Le conflit militaire pose un danger sans précédent pour les centrales et autres sites du pays. Nous devons prendre des mesures urgentes pour nous assurer qu'elles continuent à fonctionner en toute sûreté et réduire le risque d'un accident", a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, cité dans un communiqué de l'AIEA.
L’idée diffusée depuis 70 ans qu’il existe un nucléaire civil et pacifique s’écroule avec l’invasion de l’Ukraine. Historiquement liées au militaire, les installations nucléaires sont de fait des cibles militaires très dangereuses.
La France vient de rehausser son niveau d'alerte en matière de dissuasion nucléaire. Désormais, trois des sous-marins dotés de cette arme sont en mer, une situation inédite.
Comment réagir si Vladimir Poutine lance une attaque chimique ou nucléaire ? C'est la question au centre des travaux de la Tiger Team, cette équipe montée par Joe Biden.
A Russian former foreign minister has joined a call for all sides in the Ukrainian war to return to diplomacy and so reduce “the dramatically elevated risk” of a nuclear conflict. The appeal co-authored by Prof Igor Ivanov, now the president of the Russian International Affairs Council, may be a sign that some in the Russian foreign policy establishment believe that pursuing a purely military solution in Ukraine is a strategic mistake.
La Corée du Nord, prétendant mener un programme de satellites, a mis au point un "missile monstre" qu'elle pourrait essayer en avril, ce qui modifiera l'équilibre des forces dans la région et éprouvera la fermeté du nouveau président sud-coréen, prédisent les analystes.
Le président russe Vladimir Poutine exerce un "chantage" nucléaire pour empêcher le monde d'aider l'Ukraine, un exercice "extrêmement dangereux", a dénoncé mardi la responsable d'ICAN, récompensée du prix Nobel de la Paix en 2017.
Les armes nucléaires d’aujourd’hui sont beaucoup plus petites, plus précises et plus puissantes que celles utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale. Une guerre nucléaire serait donc dévastatrice bien au-delà des frontières ukrainiennes.
La nouvelle base devrait également accueillir régulièrement des sous-marins nucléaires américains et britanniques, a poursuivi le Premier ministre australien. L'année dernière, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie ont annoncé une nouvelle "alliance de sécurité". Baptisée Aukus, en référence aux abréviations anglaises des pays participants, l'alliance cible clairement la menace militaire chinoise dans le Pacifique, selon des experts en sécurité.
Depuis plu­sieurs décen­nies, les tra­vaux du lin­guiste éta­su­nien Noam Chomsky ali­mentent les luttes, les ana­lyses et les débats du mou­ve­ment anti­ca­pi­ta­liste inter­na­tio­nal. Celui qui figu­ra sur la « mas­ter list » des oppo­sants à Nixon et milite pour l’a­bo­li­tion des armes nucléaires s’in­té­resse depuis de nom­breuses années à l’Ukraine, en guerre depuis 2014.
Dès le début de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a brandi la menace nucléaire. Présentée habituellement comme une arme de dissuasion, son utilisation aurait des conséquences désastreuses.
On Sunday, Vladimir Putin ordered his nuclear deterrent forces to be placed on a “special regime of combat duty”. The Russian defence minister, Sergei Shoigu, has now clarified what this meant: the increased manpower devoted to Russia’s strategic nuclear triad: land-based strategic nuclear rocket forces, sea-based nuclear deterrents in the northern and Pacific fleets and its fleet of long-range strategic bomber aircraft that can carry nuclear weapons.
Plus de 65 % de la population de cette ex-république soviétique, proche du pouvoir russe, a voté dimanche en faveur des amendements à la Constitution, qui octroient notamment une immunité judiciaire à vie pour les anciens présidents.
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé dimanche mettre en alerte la "force de dissuasion" de l'armée russe, qui peut comprendre une composante nucléaire, au quatrième jour de l'invasion de l'Ukraine par Moscou.
C’est une interview de Joe Biden à un blogueur qui aurait poussé Vladimir Poutine à déclencher l’état d’alerte spéciale, justifie un général russe dans le quotidien Komsomolskaïa Pravda. C’est aussi une excellente occasion de rappeler à l’Otan que les termes de la dissuasion nucléaire ont changé.
Rapprochement économique, alliance militaire, "complicité" dans l'invasion de l'Ukraine... La Biélorussie, devenu un état vassal de la Russie, multiplie les signes d'allégeance envers Moscou et pourrait même accueillir une partie de l'arsenal nucléaire russe à la faveur d'une modification de la constitution prévue dimanche.
En riposte au retrait américain de l'accord sur le nucléaire en 2018, Téhéran a accéléré ses activités nucléaires ces dernières années. En 2021, la République islamique a franchi plusieurs étapes, parvenant à porter le taux d'enrichissement d'uranium au seuil inédit de 60 %. L'Iran se rapproche ainsi de la barre des 85 % nécessaires à la confection d'une bombe, même si de nombreuses étapes sont encore requises avant de disposer de missiles équipés d’une ogive nucléaire.
Les risques posés par la prolifération nucléaire, le changement climatique et la pandémie, notamment, ont cette année été exacerbés par « un écosystème de l’information dysfonctionnel qui sape la prise de décision rationnelle », note l’organisation qui, depuis la Guerre froide, détermine cette allégorie de notre exposition aux dangers mondiaux.
Pour garantir l’accès aux informations qui font défaut sur le sujet du démantèlement des installations, une « implication parlementaire » est indispensable, estiment le directeur de l’Observatoire des armements, Patrice Bouveret, et le porte-parole d’ICAN France, Jean-Marie Collin, dans une tribune au « Monde ».
Dans une note politique, la Coalition belge contre les armes nucléaires formule un certain nombre de recommandations politiques pour restaurer la crédibilité du pays et jouer un rôle de premier plan dans le désarmement nucléaire international.
Que s'est-il passé entre un bateau britannique (le HMS Northumberland) et un sous-marin russe (hunter-killer)? Plusieurs médias anglais, dont le Mirror et le Sun, ont rapporté une collision entre les deux navires. Un incident qui ne serait pas arrivé depuis la guerre froide, selon le Mirror.
Benoît Pelopidas - In a democracy it is essential that nuclear choices are based on the open discussion of coherent alternatives. This book intends to provide citizens, elected representatives, military personnel, and teachers with the means to make
Les cinq pays membres du Conseil de sécurité (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni et France) de l'Onu se sont engagés à "prévenir la poursuite de la dissémination" des armes nucléaires, dans une déclaration commune avant une conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération (TNP).

2021

Moins connu que le nucléaire civil, le nucléaire militaire produit une quantité importante de déchets radioactifs, selon un rapport. Les risques vont croître car l’État poursuit sa politique de dissuasion nucléaire.
L'Administration nationale de sécurité nucléaire (NNSA) américaine a terminé "avec succès" la première unité de production (FPU) du programme de prolongation de la durée de vie de la bombe atomique B61-12, appelée notamment à remplacer les engins actuellement déployés en Europe, a annoncé le département de l'Energie.
Cette manœuvre montre que les capacités de la Chine sont supérieures à ce qui était connu jusqu'ici, a ajouté le Wall Street Journal, citant des responsables américains non identifiés.
While 32 countries generate atomic energy, nine have nuclear weapons and seven countries have both.
Land-based nuclear weapons are world-ending accident waiting to happen, and completely superfluous to a reliable deterrent.
Téhéran a franchi un nouveau seuil en augmentant à plus de 120 kilos son stock d’uranium enrichi à 20 %, a annoncé, samedi 9 octobre au soir, Mohammad Eslami, le chef de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran.
En publiant les chiffres de l’arsenal nucléaire américain, l’administration de Joe Biden brise la décision de Donald Trump de garder secrètes de telles informations.
The U.S. nuclear power regulator last month suspended the shipment of radioactive materials and a hydrogen isotope used in reactors to China's largest state-owned nuclear company, CGN, reflecting Washington's concerns about the country's buildup of atomic weapons.
La Russie a annoncé lundi avoir expérimenté avec succès un tir de missile de croisière hypersonique Zircon depuis un sous-marin, arme d'un nouveau type que Moscou juge invincible et qui inquiète Washington.
Ce 21 septembre, Journée internationale pour la paix, 112 villes et communes belges arborent le drapeau de la paix contre les armes nucléaires, à l’initiative de la CNAPD, Coordination nationale d’action pour la paix et la démocratie, et la coalition belge contre les armes nucléaires.
Le programme nucléaire iranien sera un des sujets de discussion cette semaine à New York, où les différents protagonistes du dossier doivent se rencontrer lors de l'Assemblée générale des Nations Unies. Le sujet sera aussi sur toutes les lèvres à la Conférence générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le gendarme onusien du nucléaire, qui s'est ouverte lundi à Vienne. Si Téhéran insiste sur le caractère pacifique de ses activités, leur récente montée en puissance inquiète les experts, au moment où les pourparlers diplomatiques sont à l'arrêt.
La France proposait des sous-marin au diesel, les Américains ont vu plus grand avec des unités au nucléaire. Un comble pour la France nucléaire! Sans tenir compte des considérations géopolitiques avec le nouvel "OTAN du Pacifique" entre Londres, Cambera, Washington, quelles sont les différences entre les deux types de sous-marins ?
"La première grande initiative de (ce nouveau pacte appelé) +AUKUS+ sera de livrer une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à l'Australie", a dit le Premier ministre australien Scott Morrison, apparaissant en visioconférence, ainsi que son homologue britannique Boris Johnson, lors d'un événement présidé par Joe Biden à la Maison Blanche.
Scientists are hopeful that the National Ignition Facility’s recent success will advance understanding of thermonuclear reactions.
Pour l’autrice de cette tribune, le désarmement nucléaire est essentiel à la préservation de l’environnement. Mais si les traités internationaux font avancer cette question, la France, qui tient à sa coûteuse force de dissuasion, est à la traîne.
Les bombes atomiques larguées par les États-Unis sur les villes d’Hiroshima et de Nagazaki, les 6 et 9 août 1945, firent entrer le monde dans le premier âge nucléaire. Puis, l’Union soviétique se dota à son tour de telles armes, ce qui permit d’établir un « équilibre de la terreur » entre les deux puissances rivales d’alors. D’autres pays s’engagèrent sur cette voie. Tel fut le cas de la Grande Bretagne, de la France et de la Chine.
Deux tendances s’affrontent aujourd’hui : la conviction d’être arrivés à la fin des guerres majeures et la conviction d’être un jour confrontés à une guerre totale.
Entre 1960 et 1966, l'armée française a en effet procédé à 17 essais nucléaires dans le Sahara algérien. En Algérie, la France est accusée de ne pas agir suffisamment pour identifier et décontaminer les lieux d'enfouissement des déchets nucléaires.
"La nation a une dette à l'égard de la Polynésie française. Cette dette est le fait d'avoir abrité ces essais en particulier ceux entre 1966 et 1974, dont on ne peut absolument pas dire qu'ils étaient propres"
Lors du déplacement d'Emmanuel Macron, les Polynésiens attendent des annonces sur la question sensible des essais nucléaires menés par la France dans l'archipel, de 1966 à 1996. Nombre d'entre eux estiment que ces essais ont provoqué une hausse des cancers dans la population et réclament reconnaissance et indemnisations.
Lorsque la bombe nucléaire Starfish Prime, 500 fois plus puissante que celle lâchée sur Hiroshima, a explosé, elle a généré une aurore artificielle visible jusqu’en Nouvelle-Zélande.
L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait savoir, dans un rapport consulté par l’Agence France-Presse (AFP), que l’Iran comptait « produire de l’uranium, métal avec un taux d’enrichissement de 20 % », en violation de ses engagements internationaux.
Au terme de deux jours d’une table ronde sur les conséquences des 193 essais nucléaires en Polynésie française, Macron et trois ministres se sont engagés à la vérité et la justice, mais pas à demander pardon.
En février 1960, la France réalisait son premier essai atomique sous le nom de code "Gerboise bleue". Suivirent, jusqu'en 1966, trois autres essais atmosphériques et 13 essais souterrains dans le Hoggar, avec des conséquences sur l'homme et l'environnement désastreuses. Plus de 60 ans après, les séquelles sont toujours visibles et les victimes ont du mal à se faire entendre.
« L’ultime finalité du capitalisme, c’est de faire de chaque pan de la nature et de tous les êtres vivants des variables d’ajustement incluses dans son économie politique, quitte à mettre en cause la vie sur Terre jusqu’à la dernière seconde. »
Le Premier ministre Boris Johnson annoncera mardi que le Royaume-Uni relèvera de "plus de 40%" le plafond des ogives nucléaires qu'il est autorisé à stocker, ont révélé lundi soir deux médias britanniques.  Downing street a annoncé dans un communiqué que M. Johnson délivrerait mardi devant le Parlement les conclusions d'un rapport sur la défense, la sécurité et la politique étrangère du pays, qui déterminera la ligne du gouvernement pour la décennie à venir.
L'île Runit est l'une des 40 îles d'Eniwetok des Îles Marshall dans l'océan Pacifique. L'île est le site d'un dépôt de déchets radioactifs laissé par les États-Unis après avoir effectué une série d'essais nucléaires sur l'atoll d'Enewetak entre 1946 et 1958. Des inquiétudes persistent quant à la détérioration du site de déchets et à un éventuel déversement radioactif.
Outre une baisse du rayonnement solaire et un refroidissement brutal du climat, un conflit armé de grande échelle déclencherait l’apparition d’un phénomène baptisé El Niño nucléaire. C’est en tout cas ce que détaille une étude menée par des chercheurs de l’Université Rutgers (New Jersey, États-Unis). Les résultats ont été publiés dans la revue Communications Earth & Environment.
Le traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN) entre en vigueur ce vendredi. Signé à ce jour par 86 pays dont trois des membres de l’Union européenne qui ne font pas partie de l’OTAN - l'Autriche, l'Irlande et Malte – il interdit l'utilisation, la menace d'utilisation, la production, l'acquisition, le stockage et le transfert d'armes nucléaires.
Les Pays-Bas ont autorisé durant la Guerre froide les Etats-Unis à stocker sur leur territoire des armes nucléaires pour équiper les intercepteurs américains stationnés sur la base aérienne de Soesterberg (centre), rapporte samedi le journal 'De Volkskrant', en citant des documents confidentiels découverts par un chercheur.
La fuite en avant du président américain et la question de son incompétence sur fond de destitution pourraient aboutir à un usage incontrôlé des armes nucléaires. Suivons la mallette appelée "zero Halliburton" - et son mode d'emploi - qui accompagne partout le Président.

2020

Rolls-Royce accélère le développement de mini-réacteurs nucléaires pour alimenter les villes moyennes en électricité décarbonée et aussi et surtout pour produitre des carburants synthétiques «propres» pour faire fonctionner les moteurs d’avions dont il est un grand spécialiste. Avec la crise majeure qui frappe le transport aérien depuis le début de la pandémie, cette diversification est devenue un enjeu majeur pour le groupe industriel britannique.
Un tribunal d’Hiroshima, au Japon, a étendu la définition des survivants de l’explosion de la bombe atomique en 1945. Les victimes de la « pluie noire » radioactive survenue après l’attaque nucléaire américaine contre le Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale sont désormais officiellement reconnues. Mais qu’est-ce que cette pluie noire ?
Ce texte émane de l'Association Médicale pour la Prévention de la Guerre Nucléaire, ... Son but est de faire connaître au public, aux politiciens et aux membres des professions médicales et paramédicales les effets catastrophiques qui découleraient de l'utilisation de telles armes et l'impossibilité d'y faire face par des plans sanitaires d'urgence ou des mesures de protection civile.