Nucléaire militaire

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2024

Les Etats-Unis ont dénoncé jeudi l'"escalade nucléaire" de l'Iran et annoncé en réponse des sanctions visant à toucher le secteur pétrolier iranien, à la veille de l'élection présidentielle.Les Iraniens votent vendredi pour remplacer le président défunt Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d'hélicoptère en mai."Au cours du mois dernier, l'Iran a annoncé des mesures visant à étendre son programme nucléaire d'une manière qui n'a aucun objectif pacifique crédible", a affirmé le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, dans un communiqué.
L'Iran continue d'accroître ses capacités nucléaires, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), une semaine après que le conseil des gouverneurs de l'agence a adopté une résolution critiquant le manque de coopération de Téhéran.
La République islamique va étendre son parc de centrifugeuses, poursuivant son bras de fer avec l'AIEA après un nouveau rappel à l'ordre.
Devant la montée en puissance du programme nucléaire iranien, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté mercredi à Vienne une résolution rappelant formellement à l'ordre Téhéran.L'Iran, qui a promis de riposter, a jugé cette initiative "précipitée et déraisonnable", mettant en garde contre "un effet destructeur" sur le processus diplomatique.
Londres, Paris et Berlin ont soumis lundi soir une résolution condamnant l'escalade nucléaire de l'Iran au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a-t-on appris de sources diplomatiques.
Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, Téhéran a fortement augmenté ces derniers mois son stock d’uranium enrichi. Ses stocks s’élèvent désormais à plus de 27 fois la limite autorisée par l’accord international de Vienne.

2023

Le pays a fait grimper sa production à environ neuf kilos par mois depuis la fin du mois de novembre. Selon l’AIEA, les stocks d’uranium enrichi iraniens dépassent vingt-deux fois la limite autorisée par l’accord de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran.
Les stocks d’uranium enrichi s’élèveraient à 4 486,8 kilos, soit plus de 22 fois la limite autorisée par l’accord international de 2015 encadrant les activités atomiques de Téhéran.
L'Iran a nettement accru ces derniers mois son stock d'uranium enrichi, poursuivant son escalade nucléaire, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui note cependant des "progrès" dans la coopération.Dans deux rapports confidentiels consultés mercredi par l'AFP, à quelques jours d'une réunion du Conseil des gouverneurs, l'instance onusienne fait état de plusieurs avancées.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est attendu vendredi soir à Téhéran pour des discussions sur le programme nucléaire iranien, une visite qui intervient après la découverte de particules d'uranium enrichi proches du niveau pour fabriquer une bombe atomique.M. Grossi doit s'entretenir samedi avec plusieurs responsables iraniens, notamment le président Ebrahim Raïssi, selon des sources diplomatiques à Vienne, où siège l'agence spécialisée de l'ONU.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, a entamé, vendredi, une série de rencontres avec de hauts responsables iraniens à Téhéran. Cette visite en urgence intervient quelques jours après la découverte en Iran de particules d'uranium enrichies à un seuil proche de la quantité nécessaire pour produire une bombe atomique.
La France a dénoncé jeudi la "trajectoire très préoccupante" de la politique nucléaire de l'Iran après un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) évoquant des particules d'uranium enrichi à plus de 80%. "Ce rapport fait état d'une trajectoire très préoccupante de l'Iran qui n'a aucune justification", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, évoquant "un développement sans précédent et extrêmement grave".
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a demandé des “clarifications” à Téhéran, après la découverte de particules d’uranium enrichi à près de 84 %, frisant le seuil permettant de fabriquer une bombe atomique.
L'AIEA a détecté en Iran des particules d'uranium enrichi à 83,7%, soit juste en deçà des 90% nécessaires pour produire une bombe atomique, sans pouvoir dire à ce stade si ce seuil a été atteint accidentellement ou volontairement.Ces particules ont été découvertes à la suite de la collecte d'échantillons en janvier dans l'usine souterraine de Fordo, a précisé l'instance onusienne dans un rapport consulté mardi par l'AFP, qui confirme ainsi des informations données par des sources diplomatiques.

2022

Téhéran se rapproche ainsi des 90 % nécessaires à la confection d’une bombe atomique, contrariant l’accord international de 2015 sur son programme nucléaire.
L'Iran a commencé à produire de l'uranium enrichi à 60% dans son usine de Fordo, dans une nouvelle entorse à ses engagements pris auprès des grandes puissances, décidée après une résolution critique adoptée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Déjà, l'an dernier, l'Iran avait annoncé avoir commencé à produire de l'uranium enrichi à 60% sur le site de Natanz (centre), se rapprochant des 90% nécessaires pour produire une bombe atomique.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a affirmé mercredi "ne pas être en position de garantir que le programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique", du fait de l'absence de réponses de Téhéran sur la question des sites non déclarés. Dans un rapport publié avant le Conseil des gouverneurs de la semaine prochaine, le directeur général de l'instance onusienne Rafael Grossi, se dit "de plus en plus inquiet" alors qu'"aucun progrès n'a été fait pour résoudre" le dossier des traces d'uranium enrichi retrouvées par le passé en divers endroits. Il appelle la République islamique "à répondre à ses obligations légales" et à coopérer au plus vite.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a haussé le ton mercredi face à l'Iran, disant "ne pas être en position de garantir que le programme nucléaire iranien est exclusivement pacifique". En cause, "l'absence de progrès" sur la question de trois sites non déclarés, où des traces d'uranium ont été découvertes par le passé, selon un rapport confidentiel consulté par l'AFP.
L'Iran "a les capacités techniques de fabriquer une bombe nucléaire", a déclaré dimanche Kamal Kharrazi, président du Conseil stratégique des relations internationales, qui dépend du ministère des Affaires étrangères iranien, assurant toutefois que Téhéran n'avait pas pris la décision de le faire. Dans des déclarations à Al-Jazeera publiées sur le site de la chaîne du Qatar, il a ajouté que l'Iran avait mené de "vastes manoeuvres pour pouvoir frapper Israël en profondeur si ses installations sensibles sont prises pour cibles".
L'Iran a fait état ce week-end de nouvelles avancées techniques concernant l'enrichissement d'uranium, poursuivant le développement de son programme nucléaire en plein blocage des pourparlers pour relancer l'accord de 2015. Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) aux Etats membres, la République islamique a commencé à "alimenter la cascade de centrifugeuses" avancées à l'usine de Fordo, qui avait été récemment modifiée en vue d'une plus grande efficacité. Cette amélioration technique permet de "changer la configuration de la cascade plus facilement" et de passer rapidement d'un niveau d'enrichissement à l'autre, avait expliqué l'AIEA dans un précédent rapport en mai. L'usine de Fordo est située dans les profondeurs des montagnes à environ 180 km au sud de Téhéran.
L'Allemagne, le Royaume-Uni et la France ont réclamé à l'Iran, jeudi, d'accepter l'accord sur le nucléaire sur la table depuis mars, alors que Téhéran a informé un peu plus tôt l'Agence internationale de l'énergie atomique du "retrait de 27 caméras" de surveillance de ses activités nucléaires.
Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté mercredi soir à Vienne à une large majorité une résolution rappelant formellement à l'ordre l'Iran pour son manque de coopération, ont indiqué à l'AFP des sources diplomatiques.
Les États-Unis et les trois pays européens parties à l'accord sur le nucléaire iranien (Royaume-Uni, France et Allemagne) ont déposé auprès de l'AIEA une résolution admonestant Téhéran pour son manque de coopération, a-t-on appris mardi de sources diplomatiques.
En riposte au retrait américain de l'accord sur le nucléaire en 2018, Téhéran a accéléré ses activités nucléaires ces dernières années. En 2021, la République islamique a franchi plusieurs étapes, parvenant à porter le taux d'enrichissement d'uranium au seuil inédit de 60 %. L'Iran se rapproche ainsi de la barre des 85 % nécessaires à la confection d'une bombe, même si de nombreuses étapes sont encore requises avant de disposer de missiles équipés d’une ogive nucléaire.
Les cinq pays membres du Conseil de sécurité (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni et France) de l'Onu se sont engagés à "prévenir la poursuite de la dissémination" des armes nucléaires, dans une déclaration commune avant une conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération (TNP).

2021

Téhéran a franchi un nouveau seuil en augmentant à plus de 120 kilos son stock d’uranium enrichi à 20 %, a annoncé, samedi 9 octobre au soir, Mohammad Eslami, le chef de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran.
Le programme nucléaire iranien sera un des sujets de discussion cette semaine à New York, où les différents protagonistes du dossier doivent se rencontrer lors de l'Assemblée générale des Nations Unies. Le sujet sera aussi sur toutes les lèvres à la Conférence générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le gendarme onusien du nucléaire, qui s'est ouverte lundi à Vienne. Si Téhéran insiste sur le caractère pacifique de ses activités, leur récente montée en puissance inquiète les experts, au moment où les pourparlers diplomatiques sont à l'arrêt.
L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait savoir, dans un rapport consulté par l’Agence France-Presse (AFP), que l’Iran comptait « produire de l’uranium, métal avec un taux d’enrichissement de 20 % », en violation de ses engagements internationaux.