idées, propositions, programmes, mémorandums, contributions
pages créées à l’occasion des élections du 9 juin 2024
Écocide, climat, environnement, biodiversité, santé
Voici VOS propositions pour prendre réellement en compte les urgences écologiques et climatiques :
Associations Collectifs Contributions individuelles
2024
Le rapport de Mario Draghi sur l'avenir de la compétitivité européenne sera-t-il suivi d'effets ? Car derrière celui-ci, c'est la désintégration européenne qui est visée. On ne peut imaginer une mort lente commune de l'Europe sans que des courants politiques antagonistes se manifestent. Et derrière cette désunion, c'est l'euro qui sera, un jour, en péril. Ce n'est pas un danger immédiat, mais il le deviendra si la désintégration des compétitivités européennes s'amplifie.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Bruno Colmant, docteur et professeur d'économie, membre de l'académie royale de Belgique. 88 livres à son actif. Il nous fait le plaisir de revenir sur notre chaîne pour nous partager son point de vue sur l'explosion des différents programmes d'I.A. disponible pour les citoyens et les entreprises. Il considère au vu de leurs rapides évolution qu'on es entrain de vivre une nouvelle révolution plus conséquente encore que la révolution industrielle de 1850. Nous abordons les enjeux humains et le lien inévitable avec l'écologie.
2023
Économiste et professeur à l’UCLouvain et à l’ULB, Bruno Colmant était l’invité du “Café sans filtre” de Maxime Binet ce lundi 30 octobre 2023 sur LN 24 et LN Radio.
Nous approchons du bicentenaire de la Belgique. C’est une étape majeure pour un Royaume qui a navigué à travers les siècles avec une stabilité constitutionnelle inébranlable.
Dans quelques dizaines d’années, le coût du vieillissement de la population représentera près du tiers du PIB. Si le système de pensions doit être changé, cela ne doit pas signifier qu’on gomme les fondements du système actuel. Au contraire : il faut les renforcer.
A l'initiative des Joyeux résistants, le projet "quelques bières avec..." poursuit l'objectif d'aborder le vaste domaine de la transition ou du basculement, ...
Profitons de l’été pour apprendre, lire, réfléchir. Longtemps et intensément. Lisons les changements sociétaux et sociaux. Engageons-nous.
Si l’été est le moment du recul et de la réflexion, je suis, en vérité, pétrifié. Nous sommes face à des défis environnementaux existentiels, dont les conséquences sociales, économiques, migratoires et militaires sont d’une envergure qui nous dépasse. Cette réalité se conjugue à une anxiété sociale, qui reflète la dualisation croissante de la société. Car, ne l’oublions pas, bon pays, mauvais pays développé, la part de la population qui est sous le seuil de pauvreté dépasse 25 %. Et c’est honteusement un problème de riches, puisque 10 % de la population mondiale vit dans l’extrême pauvreté.
Pourquoi la monnaie s'appelle-t-elle la monnaie? Et qu'est-elle devenue pour nous aujourd'hui? Petit cours de mythologie et d'histoire.
Nous pénétrons dans un monde où la volatilité sociétale s’amplifie à mesure que la mondialisation physique et informationnelle s’intensifie
L'avènement de l'IA est bien plus qu'une simple révolution technologique, c'est une menace pour la valeur même du travail et de la cognition humaine.
Les EMMERDEMENTS COMMENCENT…
Un économiste orthodoxe bien médiatisé depuis toujours a fait (fin 2022) un virage à 180° : « Le capitalisme néolibéral n’est plus compatible avec le défi climatique. Chaque jour me rend plus inquiet, car nous sommes devant les silences qui précèdent les grands périls. Une planification étatique est indispensable. » On (il) en parle sur tous les médias. Un ex. parmi d’autres : https://www.lalibre.be/.../le-capitalisme-neoliberal.../ La conférence proprement dite (45 minutes), lors de notre AG annuelle le 18-03-23, commence à la 6ème minute, et est suivie d'un échange de Q/R. Bruno Colmant est Economiste, membre de l'Académie Royale de Belgique, professeur au sein de trois universités, ex- membre du Management Committee de la Bourse de New York (NYSE), ex-CEO de ING, ex-CEO de la Bourse de Bruxelles, ex-Chef de Cabinet du Min. des Finances, auteur de 87 ouvrages dont le dernier (en 2023) - Un brûlante inquiétude-, signe d’un virage important, appelle à des changements profonds de notre modèle économique. htt
𝐁𝐫𝐮𝐧𝐨 𝐂𝐨𝐥𝐦𝐚𝐧𝐭 n’est pas le premier venu : intellectuel de haut vol, doté d’une culture impressionnante, il est l’auteur de plus de 80 ouvrages et une myriade d’articles, économiques principalement. Pour son pedigree, trop long à développer ici, je vous renvoie vers votre moteur de recherche favori, sachez tout de même qu’il est économiste, fiscaliste, chargé de cours dans plusieurs universités, qu’il a travaillé pour plusieurs banques et a même présidé la bourse de Bruxelles (en plein crash de 2008). J’avoue que pendant longtemps, je ne me suis guère intéressé à sa pensée ...
Comme les températures sont « de saison », on parle moins d’écologie en Belgique, et on parle à peine de la France qui va devoir rationner l’eau.
Nous ne pouvons plus dissocier, ainsi que je l’ai erronément cru trop longtemps, l’économie et l’écologie, car l’âpreté de la consommation et de l’enrichissement entraîne un saccage de la nature. Ceci n’est pas encore intégré dans les marchés financiers dont les rendements exigés et l’horizon de temps semblent incompatibles avec les limites planétaires.
L’économie face au défi climatique. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires,...
L’économie de marché est ambivalente. Elle attire par sa capacité à générer le progrès et à démultiplier la richesse. Mais, en même temps, elle est effrayante, voire suffocante, à cause de son narcissisme.
Pour le titre de son livre, Bruno Comant s'est inspiré de l'Encyclique de Pie XI contre le nazisme en 1937 qui traduisait à l'époque une grande angoisse face à notre capacité de répondre aux enjeux majeurs du moment. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires, énergétiques et économiques sont les premières secousses de multiples chocs sociétaux d'une envergure titanesque. Tous les déséquilibres vont s'embraser et se conjuguer avec rapidité et violence. Il en résultera des conflagrations écologiques et socio-économiques dont les premières détonations sont aujourd'hui audibles. Face à ces défis stupéfiants, il faut immédiatement rebâtir l'efficacité stratégique des États européens tout en clôturant l'hégémonie du néolibéralisme anglo-saxon. S'il existe des périodes politiques, il faut désormais un temps étatique.
2022
Ils ne s’étaient jamais rencontrés. L’économiste Bruno Colmant, membre de l’Académie royale, écoute souvent François Gemenne, le climatologue expert en migrations devenu la coqueluche de nos voisins, sur France Inter. À la fin d’une journée glaciale, ils se sont installés à la rédaction de Moustique pour un débat qui n’a souffert d’aucun temps mort, dans […]
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Une carte blanche de Bruno Colmant, Docteur en Économie appliquée, Expert-comptable, Membre de l’Académie Royale de Belgique.
l'Académie Royale de Belgique a organisé un séminaire exceptionnel sur les cinquante ans du rapport Meadows. Les défis environnementaux (changement climatique, bouleversement des équilibres environnementaux, éradication des espèces, dévastation des espaces naturels, problèmes hydriques, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution par le plastique, etc.) sont, en effet, gigantesques, car l'écosphère est déstabilisée par nos modes de production, de consommation et de gaspillage.
Programme Accueil par Didier Viviers, Secrétaire perpétuel Introduction par Isabelle Ferreras, Directrice de la Classe La commande du Rapport Meadows par le Club de Rome. Retour sur l'histoire par Daniel Janssen Le Rapport Meadows a 50 ans. Quels constats quant aux rapports entre science, technologie et société ? Intervenants : Bruno Colmant, Dominique Méda et Jean-Louis Migeot Présidente : Véronique Cabiaux
Il faut restaurer le culte de l’intérêt collectif. La troisième voie vers un projet sociétal ambitieux est peut-être de combiner une moindre croissance de capitalisme d’accumulation, une taxation du carbone et la promotion de la recherche.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Bruno Colmant, docteur en économie et membre de l'académie royale de Belgique. 87 livres à son actif. Comme il le dit, sa vie s'est orienté sur 3 axes : Travailler dans le secteur financier, donner cours dans les universités et écrire des livres. Il crie haut et fort aujourd'hui que le capitalisme néolibéral n'est pas compatible avec le défi climatique, il reconnaît humblement qu'il faisait fausse route.
Dans le 4ème épisode du PODCAST "Déclic – le Tournant", nous nous intéressons au néolibéralisme. A l’heure où de nombreux gouvernements dénoncent les dérives du marché énergétique, certains se demandent si le néolibéralisme tel qu’incarné politiquement depuis les années 80 n’est pas en train de mourir. Alors mythe ou réalité ?
Tous les jours, la presse publie des textes d'opinions de personnalités issues de la société civile. Certains ne recueillent que de l'indifférence, d'autres provoquent des vagues, parfois même des tsunamis.
Dès le début du 19e siècle, l’embrasement du capitalisme a été provoqué par la révolution industrielle, elle-même fondée sur la démultiplication de la force humaine par la machine. Depuis deux siècles, nous avons donc profondément transformé les ressources de la terre. Cette révolution industrielle a conduit, surtout depuis les années septante (car cela a coïncidé avec la croissance géométrique de la population humaine et de son développement) à engager les humains dans une course frénétique et narcissique à la croissance et à la possession. Le développement du capital a conduit à renforcer la monnaie comme substitut à la nature, tout en détruisant celle-ci. Et aujourd’hui, nous faisons face aux colères dans une saturation de l’individualisme.
Transposé dans le monde de l’économie, cela pourrait s’énoncer : « l’économie est un jeu simple : tous les économistes courent après leurs intuitions et, à la fin, c’est toujours John Maynard Keynes qui a raison ». Et, Bruno Colmant, professeur d’économie aux universités et ancien banquier, de retour au conseil stratégique global, est pétri d’intuitions. Le mot apparaît à nombre de reprises dans son dernier essai sur La monnaie fondante, La plus stupéfiante des révolutions financières, et dans les états d’âme fort sombres (les états, pas l’âme!) qu’il partage sur Twitter et sur LinkedIn.
Bruno Colmant était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL TVI. D'après le professeur d'économie à l'UCLouvain et l'ICHEC, nous risquons de passer par plusieurs années de crise économique.
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En 1916, l'économiste belgo-allemand Silvio Gesell imagina une théorie monétaire extraordinaire : la monnaie fondante. Selon lui, il fallait donner une date de péremption à la monnaie pour forcer sa circulation, puisqu’un billet thésaurisé perdrait irrémédiablement et progressivement sa valeur. La monnaie thésaurisée devait « rouiller », comme si elle subissait un pourcentage d’usure. Il préconisait un estampillage d’un millième par semaine, correspondant à un taux d’intérêt négatif de 5,2 % par an. Ce prélèvement aurait favorisé la rotation de l’économie et la mise à l’emploi. Sa théorie ne fut jamais déployée à large échelle et pourtant elle interpella les plus éminents économistes du XXe siècle, dont John Maynard Keynes qui qualifia Silvio Gesell de « prophète étrange et illégitimement négligé » et ajouta que « l'avenir apprendrait plus de Gesell que de Karl Marx ». Irving Fisher, l’économiste américain majeur de l’entre-deux-guerres, avança que « le système de circulation monétaire proposé par Silvio Ge
Le professeur de l'ULB et de l'UCLouvain table sur une inflation annuelle, minimale, de 4% des prix de l'énergie et des produits alimentaires durant plusieurs années.
Invité de l’émission "Il faut qu’on parle" sur DH Radio ce mardi, l’économiste Bruno Colmant estime que les prix de l’énergie vont encore augmenter.
2021
La monnaie est créée par les banques centrales, qui frappent les pièces et impriment les billets. Celle-ci n'est pourtant qu'une partie modique de la masse monétaire globale. La monnaie est essentiellement générée par les banques commerciales grâce au « multiplicateur du crédit bancaire ».
Riche de la multidisciplinarité de ses membres, l’Académie royale de Belgique a organisé en 2020 une séance commune de ses Classes autour de « La transition vers un futur souhaitable ». Face à la multitude des défis majeurs auxquels nos sociétés humaines sont confrontées, un membre de chaque Classe a apporté une contribution sur ce sujet complexe dont les composantes touchent des domaines très divers. En effet, cette « Grande Transition » sera environnementale, sociale, culturelle, technologique, économique, financière, éthique, politique…
2020
Dans le contexte de la crise du Covid-19, un événement est un peu passé inaperçu : la publication le mois dernier par la Banque centrale européenne (BCE) d’un rapport sur la création d’un euro numérique (ou euro digital). Poussée dans le dos par diverses initiatives numériques privées (comme le bitcoin ou le libra de Facebook) mais aussi par les projets numériques d’autres banques centrales, la BCE se prépare au lancement éventuel d’un tel euro digital.
La sphère marchande, désormais mondialisée et digitalisée, entre en violente collision avec les politiques de nombreux pays européens. En effet, le néo-libéralisme américain apporte une incontestable croissance économique et une extraordinaire élévation du niveau de vie. Il exige cependant une mobilité parfaite et une individualisation du travail. En revanche, les États-providences européens furent bâtis, à l’opposé du néo-libéralisme, sur la stabilité et la solidarité du travail. L’euro lui-même est fondé sur ce même postulat, non encore vérifié, de l’amplification de la mobilité du travail.
Le jour, Bruno Colmant dirige la banque privée Degroof Petercam. La nuit, il lit et il écrit. À intervalles réguliers, l’économiste accouche d’une nouvelle production. Plutôt technicien à l’origine (fiscalité, finance), il a la plume de plus en plus sociopolitique. À 58 ans, ce touche-à-tout prolifique nous revient avec un nouvel essai: "Hypercapitalisme: Le coup d’éclat permanent" (Renaissance du Livre), en librairie à partir du 9 juin. Comme on va vite s’en rendre compte, c’est le membre de l’Académie royale qui s’exprime ici, pas le banquier privé.
2019
En moins de 40 ans, le capitalisme anglo-saxon s'est engouffré dans nos communautés européennes.Chaque jour, la mondialisation et la révolution de la digitalisation amplifient la prédominance de cette sphère marchande. C'est un choc socialement insoutenable pour des pays imprégnés des équilibres d'après-guerre. Aujourd'hui, les États européens sont écartelés entre des engagements sociaux impayables et des marchés qui leur échappent.
2018
Et si la crise de 2008 n?avait été que l?annonce de chocs sociétaux titanesques ? Le capitalisme anglo-saxon contribue-t-il à créer une société illibérale dans un monde désordonné ? Comment rendre à l?État son autorité sans qu?il devienne autoritaire ou liberticide ?
2014
Quelque chose s'est fissuré dans l'économie. Plusieurs crises - économique, financière, environnementale - se combinent en une seule, de taille gigantesque. De profondes tensions sociales se cachent derrière l'immense dette publique. Le chômage des jeunes atteint des niveaux insoutenables alors que l'emploi est confisqué par des ordinateurs et des robots. L'euro n'est plus un projet fédérateur : en déconnexion avec les réalités de l'économie, ses erreurs de conception apparaissent au grand jour. Pourtant, il ne tient qu'à nous de transformer cette crise en une véritable opportunité de changement. Des solutions radicales mais porteuses d'espoir existent. Paul Jorion, qui avait prévu la crise des subprimes aux États-Unis, jette depuis plusieurs années un regard décalé sur l'économie. Bruno Colmant, exbanquier et ancien directeur d'une Bourse de valeurs, est plutôt catalogué à droite. Ces deux experts que tout oppose nous démontrent, dans un dialogue clair et sans concession, que l'on peut penser l'