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OA - Liste
idées, propositions, programmes, mémorandums, contributions
pages créées à l’occasion des élections du 9 juin 2024


Écocide, climat, environnement, biodiversité, santé

Voici VOS propositions pour prendre réellement en compte les urgences écologiques et climatiques :

Associations Collectifs Contributions individuelles

2023

l’ouvrage rassemble un ensemble d’analyses portant sur des États (Brésil, Colombie, France, République démocratique du Congo, Tunisie…) et sur les grands domaines de la vie sociale (reconstruction de la société après la guerre, résistance aux violences policières, entrée de l’entreprise capitaliste dans la démocratie, lutte pour l’accès aux droits fondamentaux, impératif écologique…) pour les envisager de manière dynamique et ainsi éclairer la question vitale de notre temps : comment envisager la transition actuelle de nos démocraties face au défi écologique sans plonger dans un cycle de violence sans fin ?

2022

Interrogée dans le cadre de la série de PODCAST "Déclic – Le Tournant", la sociologue Isabelle Ferreras revient sur l’enjeu de la croissance et des limites de notre vie sur terre. Pour elle, il est urgent de développer d’autres indicateurs que ceux de la croissance économique, elle évoque notamment la notion de prospérité.
Et si l’on donnait aux 27 millions d’actifs en France la possibilité de peser dans les décisions de leur entreprise, au même titre que les investisseurs en capital ? C’est le modèle développé par la sociologue et politologue belge Isabelle Ferreras, professeure à l’Université de Louvain et chercheuse sénior associée à Harvard, dans le livre Democratize Work, The Case for Reorganizing the Economy, sorti le 16 mai dernier (Ed. University of Chicago Press).

2021

Démocratiser l’entreprise, voici le leitmotiv qui traverse les travaux d’Isabelle Ferreras. Professeure de sociologie à l’Université catholique de Louvain et présidente de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, elle réfléchit depuis le début des années 2000 aux principes de gouvernement des entreprises en interrogeant la place qu’y occupent les travailleurs et travailleuses.
Les défis auxquels nous sommes confrontés sont d’une ampleur telle que toutes les sciences doivent contribuer aux diagnostics. Pour cette raison, l’Académie royale de Belgique et la Koninklijke Vlaamse Academie van België unissent leurs forces.

2019

La relation au sein de l’entreprise est despotique. Or l’entreprise est le siège du rapport capital/travail, la pierre d’angle du capitalisme et par là un lieu hautement politique. Défendre une démocratie qui s’étende à l’entreprise est un moyen de provoquer une mutation structurelle de nos sociétés. Un outil de cette évolution pourrait être le bicamérisme économique.

2018

Chapître V. De la potentialité démocratique du travail à la démocratisation de l’entreprise - Isabelle Ferreras - Ce chapitre cherchera à identifier, de manière empiriquement fondée, ce que signifie travailler dans le contexte contemporain de l’économie de services des démocraties capitalistes, afin de réfléchir ensuite aux conséquences organisationnelles et institutionnelles de cette réalité.

2012

Le travail salarié ne connaît pas la démocratie. Une fois franchi le seuil de l’entreprise, le citoyen devient un « facteur travail » soumis aux décisions des seuls apporteurs en capital. Pourtant, l’histoire occidentale nous a appris les bases institutionnelles du processus de démocratisation : le système bicaméral. Innovation majeure, il a rendu le gouvernement légitime, raisonnable et intelligent sous la responsabilité conjointe des deux Chambres. Gouverner le capitalisme commencerait donc par mettre en place un « bicamérisme économique » : une Chambre des représentants des apporteurs en capital, une Chambre des représentants des investisseurs en travail, un gouvernement responsable devant les deux Chambres.

2007

Pourquoi travaille-t-on ? Pour le salaire mais pas seulement. À partir d'une enquête ethnographique réalisée auprès des caissières de supermarchés en Belgique, Isabelle Ferreras montre que le travail inscrit les travailleurs dans un espace public, et combien il est animé par une aspiration à la justice. Contrairement à ce que l'on ne cesse de répéter sur la fin du travail et la dépolitisation des travailleurs, elle démontre que le travail, à l'heure de la flexibilité, est source de sens et d'engagement. Il est une expérience de nature proprement politique.


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