idées, propositions, programmes, mémorandums, contributions
pages créées à l’occasion des élections du 9 juin 2024
Écocide, climat, environnement, biodiversité, santé
Voici VOS propositions pour prendre réellement en compte les urgences écologiques et climatiques :
Associations Collectifs Contributions individuelles
2024
"Les solutions souvent prônées face au changement climatique - qu’il s’agisse des solutions technologiques, des changements de comportement, des imaginaires - sont souvent assez ignorantes des savoirs qu'on a sur le social. (...) Ne pas prendre la mesure de ces dimensions sociales, c’est prendre le risque fort de l'inaction".
2023
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Vendredi, TotalEnergies s’est retrouvée une nouvelle fois sous le feu des critiques concernant sa stratégie climatique - et donc sa stratégie d’entreprise tout court - à l’occasion de son assemblée générale (AG) annuelle. Une première chose mérite d’être soulignée pour commencer.
Cette semaine il s’est passé une chose dans l’actualité climatique française qui mérite de s’y attarder, au vu des incompréhensions et des controverses suscitées. L’info en question : la stratégie d’adaptation au changement climatique de la France va désormais s’appuyer aussi sur l’hypothèse d’un réchauffement de + 4°C (semble-t-il en France même si cela n’a pas été précisé) d'ici la fin du siècle... ce qui correspondrait à un
Cette semaine il s’est passé une chose dans l’actualité climatique française qui mérite de s’y attarder, au vu des incompréhensions et des controverses suscitées. L’info en question : la stratégie d’adaptation au changement climatique de la France va désormais s’appuyer aussi sur l’hypothèse d’un réchauffement de + 4°C (semble-t-il en France même si cela n’a pas été précisé) d'ici la fin du siècle... ce qui correspondrait à un
2022
Avant l’été, je suis intervenu pour une émission sur les fake news liées au changement climatique. Entre autres choses (voir ici un résumé et ici des compléments) j’expliquais qu’aujourd’hui les fake news, plutôt que nier frontalement la réalité du phénomène climatique, tendent surtout à relativiser ses conséquences ou alimenter les controverses sur des pistes d’actions. Je citais en exemple l’éternel « débat », si français, entre « énergies renouvelables et nucléaire » qui cristallise les affirmations mensongères, inexactes, ou trompeuses (cf le numéro sur l’éolien).
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Demain, avant la malbouffe, avant peut-être le malamour chanté par Barbara Pravi, se glissera probablement le terme de maladaptation dans nos dictionnaires.
2021
deux questions : 1/ Le changement climatique a-t-il sur eux des incidences émotionnelles, si oui lesquelles, et celles-ci ont-elles évolué dans le temps ? ; 2/ Comment perçoivent-ils le sujet de l’écoanxiété (l’angoisse liée au changement climatique et aux dégradations écologiques, qui fait de plus en plus parler, s’agissant des jeunes générations mais pas seulement), et estiment-ils avoir un rôle à jouer sur ce sujet en tant que climatologues ?
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S’attaquer au défi climatique implique de remettre en cause les stéréotypes de genre, qui s’incarnent notamment dans l’alimentation. « Au même titre que le féminisme, le végétarisme est perçu comme un perturbateur social qui déstabiliserait une "identité nationale" primitive largement fantasmée et menacerait donc la masculinité hégémonique ; ce qui est vrai, concernant cette dernière, la viande étant le symbole ultime de la domination de l'être humain, et de l'homme en particulier, sur la nature : je te mange, donc je suis le plus fort.
il est urgent de se doter d'une vision plus globale que la seule question du carbone. L'enjeu du siècle sera le triptyque eau – alimentation – énergie. Il est essentiel, y compris pour nous en France, de regarder ce qui se passe aujourd’hui en Californie. On se retrouve avec des sécheresses qu’on n’a jamais connu.
Les éoliennes n’avaient déjà pas bonne presse depuis quelques années mais une nouvelle étape a été franchie, avec une recrudescence d’arguments faux ou malhonnêtes diffusés dans certains grands médias, presse écrite comme télévision. Dans ce contexte, il devient crucial de mettre en avant des analyses plus rigoureuses, dépassionnées, qui évitent le double écueil habituel : d’une part, l’outrance et la caricature dans la critique portée aux éoliennes ; d’autre part, la béatitude face à un système aux limites et revers incontestables.
On y inclut « toutes les formes de prélèvements sur la nature » : agriculture industrielle et monocultures forestières « qui dépouillent les sols de leurs nutriments, les exposent à l’érosion et les détruisent » ; pêche intensive « qui vide les océans » ; grands barrages hydroélectriques « qui privent d’eau ou au contraire inondent des terres fertiles et anéantissent la biodiversité » ; industrie des boissons « qui pille les nappes phréatiques et accapare les sources d’eau » ; etc.
2020
Le découplage est l’idée que l’économie peut croître sans aggraver dans les mêmes proportions son impact sur l’environnement – c’est alors un découplage relatif – ou en réussissant à diminuer cet impact de façon absolue – on parle alors de découplage absolu. Deux types de découplage sont souvent distingués : l’un se concentre sur l’usage de ressources, l’autre sur les « impacts environnementaux » ...
Il y a trois semaines, la Chine a surpris en s’engageant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060. La Chine joue un rôle central dans la lutte contre le changement climatique, étant aujourd’hui le plus grand émetteur de CO2 au monde (environ 29% du total) – et de loin. Des raisons d’être sceptique ? ..Un tournant géopolitique ?
Le texte suivant est paru dans la revue de Télécom Paris Alumni du mois d’avril. Je le publie ici en accès libre. L’idée de cette tribune n’est pas de dire que la technologie n’a pas sa place dans la transition écologique, mais qu’il ne faut pas compter dessus pour échapper à l’impératif de sobriété (et ce d’autant plus au vu des limites de la “croissance verte”, que je ne re-cite pas toutes ici).
En février 2020, quelques semaines avant l’éclatement de la crise sanitaire en France, une grande étude intitulée « Vers la résilience alimentaire » (réalisée par l’association « Les Greniers d’Abondance » en lien avec des scientifiques et acteurs de terrain) dressait un panorama des menaces pesant sur le système alimentaire français, ainsi que des voies de résilience.
Depuis le début des incendies en Australie il y a quatre mois, -l’équivalent de la superficie des Pays-Bas a été brûlé ; -près d’un demi-milliard d’animaux auraient été tués (cf notamment cette photo terrible d’un kangourou brûlé pendant qu’il tentait de fuir) -dans certaines zones de Sydney, respirer l’air équivaut à fumer plus d’un paquet de cigarettes. Canberra (la capitale) est devenue la ville la plus polluée du monde : la qualité de l’air est actuellement deux fois plus mauvaise qu’à Dehli ! ;
2019
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