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Vincent Rondreux
Ce blog a pour objectif de montrer l’impact de la finance sur la société et de montrer que des changements positifs du système financier sont à portée de main.
Prévision scientifique: le réchauffement planétaire atteindra 1,5°C en moyenne annuelle mondiale dans les prochaines années. Volonté dans les COP: « keeping 1.5 alive »… Maintenir « en vie » l’objectif de l’Accord de Paris le plus longtemps possible. Sur le papier. Jusqu’à quand ? Décryptage.
Alors que le réchauffement planétaire se rapproche dangereusement du seuil critique de 1,5°C, la COP28 se mobilise pour maintenir cet objectif vital. Ce défi majeur a des implications aussi bien scientifiques, politiques que technologiques.
Le Printemps des Terres achète des parcelles forestières, naturelles ou encore agricoles dans le but de les restaurer. Tout en en vivant. Une nouvelle initiative unique qui s'est fait connaître à ChangeNow.
Changer la gouvernance territoriale, renoncer aux grands projets, envisager des crises majeures dues à la chaleur, impliquer les plus riches, se doter d'une vision à 2050: tels sont les défis posés par The Shift Project aux grandes villes pour leur transition. Une rencontre du sommet ChangeNow.
Plus de 200 organisations demandent au GIEC de préciser, dans le résumé de ses derniers travaux qu'il publiera le 20 mars, les "risques, implications et dangers" de la géo-ingénierie, de plus en plus en vue dans le monde économique et politique. Et militent pour "les solutions réelles et le changement de système".
La coupe du monde de football organisée au Qatar pourrait générer
6 millions de tonnes équivalent co2. on est loin des 3,6 millions
de tonnes annoncées. Et encore, depuis 2010, le bond des émissions carbone du pays, avec la construction des nouvelles infrastructures, est six fois plus important ! Un bilan écologique et humain désastreux !
Système mondial d’alerte pour les fuites de méthane, initiative pour refondre le système financier mondial, « bouclier assurantiel » pour les pays vulnérables, accords internationaux pour la transition énergétique de pays producteurs de charbon… Les annonces de la COP27 restent maigres en attendant son texte final.
Les dernières péripéties de la COP27 sont révélatrices du fonctionnement des COP, basé sur des négociations entre pays, avec de lentes avancées. Le réchauffement planétaire, lui, progresse vite. Sans rien négocier.
La guerre en Ukraine place l’Europe « à un tournant » de sa politique énergétique et climatique selon Climate Action Tracker : soit remplacer sa dépendance à la Russie par de nouvelles dépendances, soit « accélerer le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ». D’urgence et massivement.
Élimination technologique du CO2 atmosphérique, injection de particules dans la stratosphère pour bloquer les rayons solaires… Les projets de géo-ingénierie attirent la COP27 pour « réduire les risques du dépassement » de 1,5 °C de réchauffement.
Maintien de l’objectif +1,5 °C, contributions des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, financements Nord-Sud… Alors que les négociations rentrent dans leur dernière ligne droite, les problèmes restent épineux dans tous les principaux chapitres. Le point.
Les Nations-Unies ont annoncé la création d’un système mondial de surveillance par satellite des fuites de méthane, à la hausse et sous-estimées chez les pétroliers et gaziers. Enfin une bonne nouvelle de la COP27 pour ce puissant et vicieux gaz à effet de serre.
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États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France et Union européenne veulent stimuler la mise en place d’un plan de sortie du charbon en Afrique du Sud… Mais cette année, les exportations de charbon sud-africain vers l’Europe, et la France en particulier, explosent.
Avec une COP27 en Egypte, où le gaz est considéré comme une “énergie de transition”, puis une COP28, l’an prochain, à Dubaï, capitale des Émirats arabes unis, le sommet climat annuel des Nations-Unies glisse sur la voie des paradoxes…
Le premier “brouillon” de la décision finale de la COP26 ne mentionne pas les énergies fossiles et leur responsabilité évidente dans le réchauffement. Un “oubli flagrant” dénonce Greenpeace tandis que le pétrole, le charbon et le gaz ont pléthore de “négociateurs” infiltrés à Glasgow, selon Global Witness.
Températures, gaz à effet de serre, précipitations, fonte des glaces, hausse du niveau de la mer, acidification des océans, famine… Le rapport provisoire de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l’état du climat en 2021 dresse un nouveau panorama alarmant de la situation climatique actuelle. Avec un réchauffement de “seulement” 1,09 °C environ.
SI les scénarios mêlant climat, énergie et économie se montrent très complexes, les perspectives qu’ils offrent dépendent en partie de données dites « exogènes », c’est-à-dire de données que les scientifiques introduisent dans leurs machines avant que leurs modèles ne moulinent. C’est notamment le cas du progrès technologique et de la croissance économique qui à long terme est toujours envisagée comme inéluctable. Pourtant, pic pétrolier oblige, cela n’est en rien démontré, bien au contraire.
Comme tous les ans depuis plus de 60 ans, la concentration de CO2 dans l’atmosphère bat en 2021 un nouveau record en franchissant certaines journées la barre de 420 parties par million (ppm). Selon l’agence américaine NOAA, il faut remonter à il y a 3,6 millions d’années pour trouver une concentration comparable. La température moyenne du globe était alors de 2 degrés plus chaude, le niveau de la mer était plus haut de 24 m, des forêts recouvraient l’Arctique,