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déni politique
« Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation » déplorait récemment Dominique Bourg. En cette rentrée, le philosophe spécialiste des questions environnementales publie Dévastation – La question du mal aujourd’hui (PUF), un ouvrage consacré à l'anatomie du mal dans lequel il montre que la destruction de l'habitabilité de la planète constitue le crime absolu.
Non seulement on se détourne des avertissements provenant de scientifiques, mais encore on accuse les écologistes des malheurs climatiques qui seraient la cause des destructions qu’ils annoncent s’inquiètent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg et le mathématicien Nicolas Bouleau.
Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation. Pour le premier parti de France, le Rassemblement national, le « GIEC exagère », alors même que, depuis mai, des vagues de chaleur, des inondations record, et de feux de forêt n’ont cessé d’affecter nombre de régions de l’hémisphère Nord...
L’absence de prise en compte des questions liées aux dérèglements climatiques et à la perte générale de la biodiversité lors des élections en Belgique et en Europe nous amène à la question du déni quasi généralisé de l’urgence qu’il y a à agir si l’on veut éviter le pire. Le déni serait-il le symbole d’une évolution mortifère de notre société et le socle sur lequel se sont construites les dérives vers les politiques d’extrême droite ?
Dans un amer journal « éco-philosophique » rassemblant chroniques et réflexions sur la structuration d’un courant politique « climatocynique », le philosophe Dominique Bourg trace une voie étroite pour la construction de démocraties vertes.
Nouriel Roubini : Professeur d’économie à la Stern School of Business et conférencier
Le monde politique doit sortir d’urgence du déni et de l’irresponsabilité climatique. S’il met en doute les conclusions du Giec, qu’il l’assume publiquement ; sinon, qu’il œuvre sans relâche ! Aucun groupe politique n’a le monopole de l’urgence écologique.
La ministre fédérale du Climat se montre discrète, alors que les signes du réchauffement climatique sont tangibles. Elle assume, afin de préserver l’efficacité d’un travail de fond transversal, dit-elle. Car au sein du gouvernement, le climat, c’est l’affaire de tous.
Nucléaire « inacceptable », « catastrophe industrielle » des EPR, la France et sa « la folie des grandeurs »... Pilier de la lutte contre l’atome, l’ingénieur Bernard Laponche alerte sur les dangers de cette technologie.
Quel est l’impact des rapports du Giec ? La société, les médias et les politiques s’en saisissent-ils assez ? La voix des climatosceptiques porte-t-elle toujours autant ? Analyse avec Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail I du Giec, centré sur les constats physiques de l’évolution du climat.
L'écocide est aussi un homicide. Mais malgré les discours, les actes ne suivent pas. Et que faisons-nous, à la place ? Nous nous confortons dans différentes pensées magiques, comme les écogestes, la technologie et la croissance verte salvatrices, voire le déni et le repli dans sa sphère privée. Or, nous devons hurler et marteler l’urgence écologique, de plus en plus fort. Sinon nous serons responsables de l'extermination de notre espèce. Dans dix ans, il est déjà trop tard.
Dans la sidération et la rage, les Australiens découvrent –trop tard– que leur Premier Ministre, Scott Morrison, un climatosceptique pro-charbon qu’ils ont reconduit au pouvoir contre toute attente en mai 2019, s’enfonce dans le déni et démontre sa totale incompétence. Abandonnés par l’Etat, la population et les volontaires des services de secours tentent d’éviter le pire avec les faibles moyens que les restrictions budgétaires leur ont laissés. Chez nous, le malaise est palpable dans les familles : comment l’Australie démocratique et éduquée, connue pour sa nature splendide et sa qualité de vie, peut-elle tomber aussi rapidement dans un tel état d’urgence climatique ?
Tout se passe en effet comme si une partie importante des classes dirigeantes était arrivée à la conclusion qu'il n'y aurait plus assez de place sur terre pour elles et pour le reste de ses habitants. C'est ce qui expliquerait l'explosion des inégalités, l'étendue des dérégulations, la critique de la mondialisation, et, surtout, le désir panique de revenir aux anciennes protections de l'État national.