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Mobile Fortify, ImmigrationOS, Palantir : autant de noms qui représentent la tuyauterie technologique de l’opération “d’expulsion massive” menée par l'ICE sur ordre de Donald Trump. Et ce n’est que l'un des aspects d’une administration qui mise de plus en plus sur la tech pour sa politique et de magnat de la Silicon Valley qui en profitent.
Avec la prolifération des drones sur les champs de bataille modernes, les armées du monde entier cherchent des moyens efficaces pour contrer cette menace agile, bon marché… et potentiellement mortelle. En France, une nouvelle arme se prépare à entrer en service, et elle promet de faire le ménage dans les airs : le Rapidfire Land, un système de défense anti-aérienne développé par Thales et KNDS France, qui s’attaque aux essaims de drones, aux hélicoptères, aux avions légers — et même aux roquettes et mortiers.
L’univers des technologies de pointe est en pleine ébullition. La Chine vient d’annoncer une avancée majeure : la production de masse des premières puces électroniques non binaires hybrides au monde. Derrière ce terme mystérieux se cache une innovation capable de transformer de nombreux secteurs, de l’aviation à la fabrication, en passant par l’intelligence artificielle.
La Commission européenne a présenté mercredi un nouveau dispositif facilitant les aides d'État des pays membres de l'UE pour développer les technologies bas carbone, y compris le nucléaire, face à la concurrence de la Chine et des États-Unis.
Et si l’ordinateur quantique que l’on vous promet depuis 30 ans devenait enfin une réalité ? C’est exactement ce qu’affirme IBM cette semaine, en annonçant une percée qui pourrait tout changer. Selon ses chercheurs, ils viennent de franchir un cap scientifique majeur : la résolution du plus gros goulot d’étranglement de l’informatique quantique, la gestion des erreurs.
La scène pourrait sortir d’un film de science-fiction : un robot à peine visible à l’œil nu, contrôlé à distance par un champ magnétique, qui fusionne ou découpe des gouttelettes de liquide avec une précision inouïe. Et pourtant, ce n’est pas une fiction. Des chercheurs chinois viennent de dévoiler un microrobot magnétique révolutionnaire capable de manipuler des fluides à l’échelle microscopique. Une avancée qui pourrait transformer la chimie, la médecine et les technologies de laboratoire.
En mai 2025, Pékin a dévoilé un plan d’action ambitieux pour révolutionner sa métrologie d’ici 2030, avec un objectif clair : devenir leader mondial dans ce domaine technique et discret, mais essentiel au fonctionnement de notre monde moderne.
Notre rapport à la « tech » a pris tous les codes d’une religion messianique, mêlant respect, fascination, légère crainte de l’avenir – ainsi des conséquences de l’intelligence artificielle – et promesse d’un monde meilleur, où l’abondance matérielle régnera. On trouve ainsi les lieux saints (Silicon Valley), les grands-messes où les adeptes se retrouvent avec excitation (Consumer Electronics Show de Las Vegas), les figures béatifiées ou canonisées (R.I.P. Steve Jobs), les gourous bien vivants dont chaque parole, délivrée sur réseaux sociaux, en interview ou en keynote devant un parterre d’« élus », est décortiquée, commentée, interprétée comme un oracle.
Des chercheurs ont développé une technique permettant de capturer le CO2 de l’air et de le convertir en oxalates métalliques, un ingrédient pouvant être utilisé en tant que précurseur pour la production de ciment, avec une quantité significativement réduite de plomb. Le procédé pourrait contribuer à la réduction des impacts environnementaux de l’industrie du ciment, tout en servant les objectifs de valorisation du carbone.
"La voie du tout-technologique est une impasse. Ses implications “extractivistes” finiront par nous rattraper collectivement." Philippe Bihouix Fascinés, nous assistons aux progrès technologiques qui s’enchaînent dans tous les domaines. Notre rapport à la "tech" a collectivement adopté tous les codes d’une religion messianique, mêlant légère crainte de l’avenir – ainsi des conséquences de l’intelligence artificielle – et promesse d’un monde meilleur, où l’abondance matérielle régnera et où le climat et la planète pourront être '"réparés". Mais avons-nous les moyens matériels des innovations à venir, les ressources pour nourrir cette future croissance "verte" ? Rien n’est moins sûr. Quelle autre voie suivre que celle promise par les techno-illusionnistes ?
(Yorktown Heights) IBM a présenté mardi de nouvelles avancées techniques qui doivent lui permettre de mettre au point, d’ici 2029, le premier ordinateur quantique commercial, machine à la puissance de calcul inédite utilisable pour des applications concrètes.
Dans l’ombre des conflits modernes, une nouvelle révolution technologique se prépare. L’US Air Force, via son laboratoire de recherche (AFRL), vient d’attribuer un contrat de près de 100 millions de dollars à General Atomics pour développer un drone militaire d’un genre nouveau. Son nom : GHOST. Un acronyme mystérieux pour une machine tout aussi énigmatique, conçue pour être furtive, endurante et redoutablement efficace.
Et si on produisait de l’essence sans pétrole, ni forage, ni pollution ? Une startup américaine affirme avoir relevé le défi. Dans une démonstration aussi discrète que révolutionnaire, Aircela a présenté une machine capable de fabriquer de l’essence directement à partir de l’air ambiant. Oui, littéralement. Et ce n’est pas une promesse futuriste : la technologie fonctionne déjà, sans infrastructures complexes, sans moteurs à modifier… et sans une goutte d’or noir.
Imaginez une voiture électrique que vous rechargez pendant votre pause café… et qui roule ensuite pendant des centaines de kilomètres. Ce rêve, longtemps réservé aux prospectives futuristes, est peut-être en passe de devenir réalité. Une entreprise serbe, ElevenEs, vient de présenter une nouvelle génération de batterie lithium fer phosphate (LFP) qui pourrait bien transformer en profondeur le monde de la mobilité électrique.
Le monde de l’artillerie vient de franchir un cap décisif. À l’occasion de la Future Artillery Conference à Londres, la jeune entreprise anglo-américaine Tiberius Aerospace a dévoilé une innovation qui pourrait transformer durablement la manière dont les armées opèrent à distance : le Sceptre TRBM 155HG, premier obus supersonique de 155 mm jamais conçu.
Afin de débarrasser l’atmosphère terrestre du CO₂ accumulé sous l’effet de l’action humaine, experts et entreprises veulent augmenter les capacités d’absorption de l’océan. Les océanographes, réunis en amont de la Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC), qui se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin, restent très méfiants.
Sur le front, les militaires ukrainiens constatent les premières frappes menées par des munitions rôdeuses de longue portée, parfois guidées par une intelligence artificielle. Ces armes risquent d’être bientôt utilisées en très grande quantité, constituant une grave menace pour la logistique ukrainienne.
Entreprises, gouvernements... Beaucoup comptent sur l’océan pour absorber le CO2, en rendant l’eau moins acide notamment. Des scientifiques mettent en garde contre les « industriels fous » et des technologies « miraculeuses ».
Depuis quelques mois, ce jeune mouvement technocritique « révolutionnaire » se fait de plus en plus remarquer. Son discours radical, qui fait fi des questions de justice sociale au point d’être parfois qualifié de « réactionnaire », l’isole toutefois des autres collectifs écologistes dénonçant la fuite en avant technologique. Portrait d’un mouvement farouchement à contre-courant.
Imaginez un laser si puissant qu’il peut délivrer en un éclair une énergie cent fois supérieure à la consommation électrique mondiale. C’est exactement ce que vient de réaliser l’Université du Michigan avec son installation ZEUS, un système laser d’exception capable de produire des impulsions lumineuses atteignant 2 pétawatts (soit 2 millions de milliards de watts). Même si cet exploit ne dure qu’un instant incroyablement bref — 25 quintillionièmes de seconde — il ouvre des portes inédites à la recherche scientifique.