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La pièce maîtresse du programme économique et sécuritaire du président américain pourrait être votée ce lundi 30 juin au Sénat, avec à la clé un désastre social et climatique.
Mobile Fortify, ImmigrationOS, Palantir : autant de noms qui représentent la tuyauterie technologique de l’opération “d’expulsion massive” menée par l'ICE sur ordre de Donald Trump. Et ce n’est que l'un des aspects d’une administration qui mise de plus en plus sur la tech pour sa politique et de magnat de la Silicon Valley qui en profitent.
Dans trente jours, tous les enfants nés sur le sol américain n’auront plus automatiquement la nationalité américaine, contrairement à la promesse que leur fait la Constitution des Etats-Unis depuis plus de cent cinquante-cinq ans. Tel est le résultat de la décision de la Cour suprême, annoncée vendredi 27 juin, au dernier jour de sa session annuelle.
Malgré l’insécurité persistante liée à la présence de gangs violents en Haïti, Washington justifie la fin de ce dispositif par une amélioration des conditions sur place.
L’administration Trump a lancé une opération à grande échelle contre les migrants en situation irrégulière, en Californie et ailleurs, de préférence dans les États et comtés démocrates. Face au tollé, notamment, des employeurs de ces sans-papiers qui travaillent et paient des impôts, le pouvoir a légèrement reculé, mais sans changer son fusil d’épaule. Ses rodomontades, couplées à des décisions symboliques maladroites, comme la parade militaire organisée à grands frais, le 14 juin dernier, provoquent des contestations de plus en plus véhémentes.
De temps en temps cela vaut la peine de s'arrêter un peu sur ce que nous sommes en train de vivre pour mesurer les bascules, les tournants qui sont à l'œuvre. Et, à ce niveau, l’enchaînement des événements en cours à Los Angeles a de quoi faire frissonner.
Les agents d'ICE (Immigration and Customs Enforcement) sont en première ligne dans les opérations d'expulsions de sans-papiers du gouvernement Trump. Comme le montre la situation à Los Angeles, leurs méthodes suscitent peur et colère. De notre correspondant à New York, Alexis Buisson
Le déploiement de la Garde nationale ordonné par Donald Trump pour faire face aux manifestations à Los Angeles était illégal, a décidé jeudi un juge fédéral, dans un nouveau revers sur le front judiciaire pour le président américain.
À Los Angeles, les descentes musclées de l’agence fédérale de contrôle de l’immigration (ICE) contre des sans-papiers en pleine rue ou sur leur lieu de travail suscitent toujours l’indignation. Tandis que certains dénoncent une mise en scène destinée à provoquer des tensions, l’envoi de troupes de la Garde nationale et des Marines alimente la colère et fait craindre une montée en puissance des expulsions.
Le chef adjoint de cabinet du président américain, fidèle parmi les fidèles, est l’un des artisans de la politique d’expulsion massive qui suscite des manifestations à Los Angeles et dans le reste du pays. Et l’un des plus influents penseurs du trumpisme et de sa contre-révolution réactionnaire.
La décision du président américain d’envoyer la garde nationale et des marines dans la mégalopole californienne, court-circuitant les autorités locales, s’inscrit dans une logique de tension souhaitée et assumée.
La situation restait tendue dans la nuit de dimanche à lundi à Los Angeles après trois jours d'affrontements entre forces de l'ordre et manifestants contre la politique migratoire de Donald Trump, qui affirme que la situation ne cesse de se détériorer dans la mégalopole démocrate et demande l'envoi des troupes.
Pour les démocrates, la situation ne fait que refléter un" abus de pouvoir alarmant". Les gouverneurs ont publié un communiqué commun, affirmant : "La décision du président Trump de déployer la Garde nationale en Californie est un abus de pouvoir alarmant". Kamala Harris s'est exprimée sur X, déclarant : "Los Angeles est ma ville. Et comme tant d'Américains, je suis consternée par ce que nous voyons dans les rues de notre ville. Le déploiement de la Garde nationale est une escalade dangereuse destinée à semer le chaos. Outre les récentes opérations de l'ICE en Californie du Sud et dans tout le pays, cela fait partie du programme cruel et calculé de l'administration Trump visant à semer la panique et la division.
Plusieurs centaines de militaires des Marines, un corps d'active de l'armée américaine, "vont être déployés à Los Angeles", a indiqué à l'AFP un haut responsable américain, marquant un nouveau durcissement de la réponse fédérale aux heurts survenus dans la grande ville californienne.
En déployant samedi 7 juin au soir la garde nationale à Los Angeles, le président américain durcit sa croisade contre l’Etat progressiste, cosmopolite et multilingue, qui incarne la résistance acharnée à sa vision de l’Amérique.
Le président américain a ordonné le déploiement de la garde nationale à Los Angeles, contre l’avis du gouverneur, le démocrate Gavin Newsom, qui dénonce « le fantasme fou d’un président dictatorial ». Plus largement, le gouvernement fédéral est engagé dans un bras de fer contre cet « Etat sanctuaire » protégeant les migrants.
Alors que la tension monte à Los Angeles, où la police de l'immigration a mené des raids samedi, le président américain Donald Trump, jugeant que les autorités locales laissaient prospérer l'"anarchie", a déployé 2 000 membres de la Garde nationale. Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, dénonce une décision "volontairement incendiaire".
La Maison Blanche a autorisé l’envoi de 2 000 soldats. Un « spectacle », selon le gouverneur démocrate de l’Etat californien, Gavin Newsom, qui n’a pas demandé de renforts pour rétablir l’ordre dans la ville.
Sous pression de l’extrême droite, le gouvernement travailliste de Keir Starmer a présenté ce lundi 12 mai une feuille de route aux «mesures radicales» pour réduire l’immigration au Royaume-Uni, avec pour objectif brandi de «reprendre le contrôle des frontières». Preuve de l’enjeu, le Premier ministre lui-même a pris la parole ce lundi matin lors d’une conférence de presse, peu avant que sa ministre de l’Intérieur Yvette Cooper ne dévoile la feuille de route devant le Parlement.
Le président américain mène depuis sa prise du pouvoir une politique très agressive contre les flux migratoires. L’affrontement avec les juges sur les expulsions extra-judiciaires masque le bouleversement survenu dans la politique migratoire des Etats-Unis. En cent jours, Donald Trump a pris 140 décrets sur l’immigration, selon la Maison Blanche. Le Migration Policy Centre, un institut d’études indépendant, compte 175 décrets et mesures sur la question, soit six fois plus que pendant la même période de son premier mandat.