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sobriété
2024
150 000 hectares d’espaces naturels devraient être détruits d'ici à 2050 par l’industrie photovoltaïque, dénoncent dans cette tribune plus de 60 scientifiques, politiques et personnalités. Pourtant, les alternatives existent.
L’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis aura probablement un impact déterminant sur l’évolution de la lutte mondiale contre le changement climatique. Celui-ci ne cache pas en effet son ambition de libéraliser et développer le secteur des énergies fossiles, à rebours des recommandations des experts sur le climat....
Robin Greenfield cite Gandhi, se compare à Michael Jordan, flirte avec le conspirationnisme, mais sait parfaitement mettre en scène la radicalité de ses coups d’éclat, censés promouvoir les vertus de la sobriété. Rencontre à Los Angeles avec ce franc-tireur du militantisme, qui entend bien devenir un « leader global » de la cause écologique. Un article extrait du nouveau magazine d’Usbek & Rica, disponible en librairies, en Relay et sur abonnement.
A en croire les milliardaires de la Silicon Valley, notre destin passe inéluctablement par les métavers, l'intelligence artificielle, les robots autonomes et la conquête de l'espace, tandis que les énergies renouvelables et les voitures électriques nous permettraient de garder notre niveau de vie tout en poursuivant la croissance économique et en sauvant la planète au passage.
En juin 2022, le gouvernement a appelé les Français à multiplier « les petits gestes du quotidien » dans le cadre du Plan « sobriété énergétique », remettant cette démarche au premier plan.DéfinitionLa sobriété peut être définie comme la « limitation des biens et services produits et consommés à un niveau « suffisant » et non superflu », selon les termes de l'Ademe(1) (qui note toutefois qu'il « n'existe pas de définition précise et consensuelle » de la sobriété).
Le philosophe Pierre Charbonnier et la chercheuse Yamina Saheb échangent, pour « Le Monde », autour de cette notion qui prend un sens particulier en français. Elle sera au cœur de plusieurs discussions et conférences de La Nuit de l’énergie, organisée par l’Ecole normale supérieure le 20 septembre.
Les intelligences artificielles peuvent-elles voler au secours de la transition écologique ?
Les Français plébiscitent une production durable et une consommation responsable, et appellent à changer de système économique.
Des modèles d'innovation plus sobres, plus résilients, plus justes sont nécessaires pour l'économie de demain, selon Franck Aggeri.
Monsieur le président, Mesdames, Messieurs les députés, En ce jour des résultats du bac, une des portes d’entrée vers le monde professionnel, nous vous interpellons. Le monde que vous construisez aujourd’hui sera le nôtre demain, mais ce n’est pas celui dont nous voulons. Nous refusons. Nous refusons que le modèle économique dominant nous oblige à faire l’impasse sur tout débat à l’heure du dérèglement climatique. Nous refusons un modèle énergétique nucléaire fondé sur le risque. Le risque de ne plus disposer d’assez d’eau dans nos rivières pour refroidir les réacteurs. Le risque d’enfouir des déchets qui, dans 150 000 ans, seront peut-être redécouverts par des êtres humains ou non humains, malgré tous les signes affichant « danger » qui ne seront alors pas forcément compris.
La sobriété est un sujet qui requestionne notre rapport à la consommation et à nos besoins. Dans un contexte où les limites planétaires sont dépassées, la sobriété est une démarche indispensable consistant à questionner les besoins individuels et collectifs pour y répondre en respectant le vivant et les ressources finies. Il s’agit de réduire les consommations d’énergie, de matière et les émissions de gaz à effet de serre, tout en gardant un objectif d’équité et d’intérêt général. Pour cela, il est nécessaire d’opérer des changements de politiques publiques, d’organisation, des modes de production et de consommation et plus globalement des modes de vie. La sobriété des collectivités territoriales est un enjeu majeur pour la transition écologique des territoires en France. Note : La sobriété est complémentaire à une démarche d’efficacité (qui s’appuie essentiellement sur la performance technologique pour réduire les impacts) qui ne peut répondre à elle seule aux enjeux cités.
Et si, plutôt qu’une corne d’abondance, le numérique était un espace de choix pour expérimenter autour de la notion de limites ? La communauté du « permacomputing » fait le pari de réensauvager Internet grâce aux principes de la permaculture.
Et pourtant, l’habitabilité de notre planète en dépend. Le 6e rapport du GIEC est clair sur ce point : “Une politique climatique efficace doit s’appuyer sur la sobriété et l’équité”.
Yamina Saheb, experte du Giec et membre de l’association Négawatt, souhaite créer un laboratoire mondial de la sobriété. Une notion qui demeure peu définie et rarement appropriée par les pouvoirs publics.
Experte au sein du GIEC, la chercheuse Yamina Saheb vient de créer le Laboratoire mondial de la sobriété à Paris.
Cédric Philibert consacre son dernier ouvrage à la défense des voitures électriques. Il défend leur intérêt face à l'urgence climatique.
L'Ademe, en partenariat avec l'Obsoco, vient de publier le tout premier baromètre sur la sobriété et les Français. Tous les chiffres à retenir dans une infographie.
Présentation : Alors que les injonctions à la sobriété se multiplient, notre systéme économique est régulièrement questionné. Cette conférence va nous permettre de nous interroger sur la notion de croissance, modéle durable ou récit incompatible avec la transition écologique ? Nous interrogerons aussi ce que peut être un mode de vie sobre et en quoi cela peut bousculer chacun dans notre quotidien.
L'Ademe publie le résultat d'une enquête sur nos habitudes de consommation, et tout ce qui fait notre quotidien y passe : déplacements, logement, achats, alimentation, etc, avec 256 pages de résultats détaillés
La chercheuse Yamina Saheb vient de lancer le Laboratoire mondial de la sobriété (World Sufficiency Laboratory) afin de faire de la sobriété la feuille de route de la transition écologique et sociale.
Penser la relocalisation de la production en France sans fake news : tissu productif, industries, échelles de production, sobriété énergétique
2023
Les trois premiers trimestres 2023 enregistrent un recul des émissions par rapport à 2022, principalement lié à la crise énergétique.
Malgré les discours sur la sobriété volontaire, la sobriété proposée par les pouvoirs publics reste dictée par la contrainte. Des leviers existent pourtant pour une sobriété « choisie ».
Les Français sont largement sensibilisés aux enjeux écologiques mais restent attachés à leur mode de vie. Peut-on alors espérer qu’ils accèdent durablement à la sobriété énergétique sans autre contrainte que celle exercée par l’inflation ? La question est posée par Virginie Raisson-Victor, géopolitogue, prospectiviste, Présidente du Giec des Pays de la Loire (GIEC-PDL) et co-fondatrice du Grand Défi des entreprises pour la planète.
depuis des siècles, les villes ont été les centres où se sont accumulés les richesses, les artefacts, les pouvoirs et les travailleurs et travailleuses. Cette accumulation a donné lieu à des mégalopoles mondiales de plusieurs millions de personnes, repoussant les activités agricoles et productives et les dénudant du vivant. A l’aune des transformations socio-écologiques nécessaires pour sauvegarder le vivant, quel rôle peuvent jouer les villes ? Pouvons-nous atteindre la sobriété et la reconnection avec le vivant tout en vivant en ville ? Si les villes ne sont plus la solution, alors à quoi ressembleront nos sociétés ?
Depuis quelques jours, une campagne publicitaire portée par l’Agence de la transition écologique (Ademe) autour de la sobriété provoque l’ire des acteurs du commerce, entraînant des désaccords jusqu’au sein du gouvernement.
L’Agence de la transition écologique a lancé un spot publicitaire contre la surconsommation. Une campagne validée par Christophe Béchu, mais fortement décriée par des ministres et des commerçants.
A la veille du Black Friday et de la période des achats de cadeaux de Noël, les spots publicitaires de l’Agence de la Transition écologique incitant les Français à moins consommer ont allumé les passions.
Nous avons assisté à la conférence « La sobriété au-delà de l’énergie », donnée par Yamina Saheb, autrice et membre du GIEC, à l'ULB.
Les tables rondes se sont enchaînées à la Halle aux sucres de Dunkerque le week-end dernier. Retour sur le débat «Sobriété, l’énergie à tout prix».
Par Béatrice Delpech, directrice générale adjointe d’Enercoop.
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Omniprésente, la technique nous a été imposée par des choix politiques, explique l’historien François Jarrige. Pour lui, c’est à nous de construire une autre société. Car aucune technique n’est « miraculeuse ».
Aide à l'achat de thermostats pour contrôler les températures, réduction de la pollution lumineuse, promotion du vélo: le gouvernement a annoncé jeudi de nouvelles mesures, incitatives et non coercitives, censées faire baisser la consommation énergétique en France.Thermostats
Réduire pour le deuxième hiver de suite la consommation de gaz, d'électricité et de carburants en France s'annonce difficile faute d'avoir anticipé les investissements, soulignent responsables et observateurs de l'approvisionnement énergétique, avant un colloque organisé jeudi par le gouvernement pour que l'effort ne se relâche pas.
Stéphane Bourgeois est responsable des politiques européennes à négaWatt, nous l'avons rencontré lors des conférences BeyondGrowth. Pour décarbonner l’Europe, la sobriété au centre d’un nouveau scénario de transition énergétique. L’association française négaWatt et plus d’une vingtaine de partenaires européens appellent à miser sur la baisse de la demande d’énergie, l’efficacité et les renouvelables. Depuis les années 2000, négaWatt travaille en faveur d’une transition énergétique réaliste et soutenable pour la France. Pourquoi ? Depuis déjà plusieurs décennies, de nombreux signaux ont permis de prendre conscience des enjeux énergétiques et climatiques auxquels nous devons faire face. Notre façon de consommer et de produire l’énergie est en cause et doit être repensée. négaWatt s’attache à agir en priorité sur la réduction de nos consommations d’énergie, pilier de sa démarche sobriété, efficacité et renouvelables. Rapport NÉGAWATT 2022 "La transition énergétique au cœur d’une transition sociétale" : https:
À consommer avec modération : la sobriété est-elle géopolitique ? - Les Géopolitiques de Nantes 2023
- collectif
En 2022, le contexte géopolitique (hausse des prix des matières premières, agression russe en Ukraine) comme scientifique (rapport du GIEC) a mis en exergue la sobriété comme outil stratégique. Au-delà de la sobriété énergétique évoquée à l’automne 2022 par le gouvernement français et pourvoyeuse d’indépendance, le champ de réflexion ouvert par ce concept est bien plus vaste. Quels sont les nouveaux modèles sociaux et les nouveaux modes de consommation ? Comment comprendre le rapport à la démocratie et au contrat social, jusqu’à la conception de puissance ? Avec Gilles Gressani, Emmanuel Hache, Yamina Saheb et Aurore Stéphant. Présentée par Julia Tasse. Conférence filmée vendredi 29 septembre 2023 dans le cadre du festival Les Géopolitiques de Nantes. En partenariat avec l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et Nantes Métropole.
Aurore Stéphant « Réalités minières et limites matérielles du modèle de développement et des plans de transition : entre sobriété et changement de paradigme »
L’écart entre la volonté de s’engager sur le plan écologique et le véritable passage à l’acte reste colossal, selon une nouvelle étude. En cause ? Le prix, encore perçu comme le frein principal pour franchir le cap. Mais d’autres facteurs entrent également en ligne de compte, comme le manque d’information ou l’absence de transparence des entreprises. Décryptage avec Pierre Gomy, Head of Sustainability, Central & Southern Europe chez Kantar Insights.
Climatologues, biologistes et océanographes ont fait leur part. Il est temps de faire entrer psychologues et neuroscientifiques dans la danse, défend en substance le « Giec du comportement », dont le premier rapport est dans les cartons. Mais l’approche de cet organisme, qui évalue les leviers de transformation de nos faits et gestes au nom de l’urgence écologique, pose question. Un article issu du dernier numéro d’Usbek & Rica.
Emmanuelle Favre, maire de Saint-Loubès, en Gironde, souligne les vertus d’un Plan local d’urbanisme pensé avec les habitants et visant la préservation des espaces naturels et la sobriété.
Jean-Marc Jancovici : Ingénieur - Président de The Shift Project
La décroissance est une idée qui dit que produire toujours plus n'est pas forcément bon pour le bien-être de tous ou pour la planète. Contrairement à certains qui croient que la technologie peut nous permettre de continuer à croître tout en étant écolo, les partisans de la décroissance estiment que consommer trop et trop vite vide nos ressources naturelles. Ils pensent que si on ne devient pas plus économes, on court un gros risque. Certains disent que la décroissance serait mauvaise pour l'économie ou l'innovation, mais c'est plus complexe que ça. Si vous voulez vraiment comprendre et discuter de ce sujet, Vincent Liegey, ingénieur, chercheur interdisciplinaire nous donne des infos claires à ce sujet
Des facteurs conjoncturels (inflation, guerre en Ukraine, crise énergétique, etc.) associés à l'urgence climatique conduisent à questionner la perspective d’une exigence de sobriété qui s’étendrait au-delà de l’énergie, de l’eau ou encore du foncier. En donnant écho aux expériences des entreprises qui explorent cette sobriété sur leur chaîne de valeur et en sollicitant un champ diversifié de sources et de connaissances, cette étude prospective se veut une contribution objective à la recherche de solutions pragmatiques par les entreprises dans leur quête de soutenabilité.
Moins consommer revenant à moins polluer, l’idée de sobriété s’impose progressivement comme un impératif face à une menace écologique grandissante. Mais dans des sociétés édifiées sur l’abondance, sobriété rime avec austérité. Peut-on être heureux avec moins ? Réflexions philosophiques.
Mémoire présenté au ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie dans le cadre de la Consultation sur l'encadrement et le développement des énergies propres au Québec
Dans cette note d’analyse, l’Association négaWatt dresse un état des lieux de l’extraction du lithium, de ses impacts et des alternatives possibles à son utilisation. Le lithium est un métal de plus en plus recherché en raison de la demande toujours plus forte pour les véhicules électriques. Les projections indiquent ainsi que la consommation de lithium pourrait être huit fois supérieure à la production minière actuelle mondiale d’ici 2040. Cette augmentation soulève de nombreuses (...)
Et si bonheur rimait avec sobriété ? Pour la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux, autrice de l'essai Être heureux avec moins, le temps est venu pour les aurevoirs. Capitalisme, productivité et course au numérique doivent laisser place à une reconnexion au vivant et au temps long, pour préserver l'environnement et notre bien-être. Entretien.
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Selon un rapport, ni les innovations technologiques, ni les énergies décarbonnées ne pourront être déployées à une vitesse suffisante pour atteindre les objectifs climat de 2030 de l'Europe.
Huit mois après le lancement de mesures destinées à passer l’hiver, le gouvernement annonce ce mardi 20 juin un acte II pour inciter les Français à réduire leur consommation tout au long de l’année.
Les biocarburants doivent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais le transport aérien mise à terme sur l'hydrogène, une source d'énergie aux multiples contraintes, qui induit de très nombreux de changements.
La consommation d’électricité en France va fortement augmenter, dit RTE. Une prévision à rebours de l’impératif de sobriété, estime l’ONG négaWatt, qui salue tout de même l’appel à intensifier le développement des renouvelables.
Pour les novices comme pour les experts, elle permet de mieux comprendre comment adopter individuellement et collectivement une mobilité plus sobre.
RTE présente, ce mercredi 7 juin, l’étude « Comprendre et piloter l’électrification d’ici 2035 ». A cet horizon, la consommation d’électricité devrait fortement augmenter en France pour se substituer aux énergies fossiles. La France peut y faire face, à condition d’accélérer le développement des énergies renouvelables, de maximiser la production nucléaire des réacteurs existants, d’accroître l’efficacité énergétique et de développer la sobriété. RTE a confronté les hypothèses au regard des retours des parties prenantes dans le cadre d’une consultation publique, et des Français dans le cadre d’une enquête d’ampleur menée avec Ipsos. Il en ressort que les Français sont conscients du changement climatique et des évolutions de modes de vie que cela implique mais doivent être accompagnés.
Vincent est chercheur interdisciplinaire et a récemment publié "Sobriété (la vraie)". Il a été de tous les combats et réflexions depuis plus de 15 ans !Il se...
Conférence animée par Yamina Saheb, docteure en ingéniérie énergétique et co-autrice principale du volet 3 (dédié aux solutions d’atténuation du changement climatique) du 6ème rapport du GIEC. Spécialiste de l’analyse des politiques énergétiques, elle s’intéresse aux questions d’efficacité et de sobriété, notamment du secteur du bâtiment. Conférence-débat Quelle sobriété pour la Bretagne ? Le HCBC a le plaisir d’accueillir une des co-auteurs du GIEC Yamina Saheb pour une conférence-débat dédiée à la question de la sobriété. En quoi ce concept, récemment repris par les plus hautes instances de l’Etat, se distingue-t-il d’autres termes comme l’austérité ou l’efficacité ? Qu’implique-t-il réellement pour notre quotidien ? Pourquoi est-il maintenant mis en avant par le GIEC comme un outil essentiel de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre ?
Solenne Marry, dr en urbanisme à l'Ademe, nous livre une vision très holistique des low tech appliquées à l'architecture, une approche de sobriété et résilience
Experte du Giec, la chercheuse Yamina Saheb défend la sobriété comme impératif pour contenir le dérèglement climatique. Elle est l’invitée de la première édition du forum « Climat et territoire », organisé le 2 juin à Lorient (Morbihan) par le Haut conseil breton pour le climat.
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Féris Barkat se définit davantage comme un créateur de contenus qu’un influenceur. Le jeune Strasbourgeois a réussi l’exploit de rassembler des dizaines de milliers de vues en parlant d’urgence écologique et climatique sur TikTok. Outre les vidéos et les slams, il consacre tout son temps à former les jeunes des quartiers populaires à cet enjeu qu’il a lui-même découvert sur le tard, avec l'association Banlieues Climat qu'il a cofondé.
Logement, mobilité, nourriture, énergie… Pour satisfaire la demande, 180 milliards de tonnes de matières premières, soit 3 fois la quantité de ressources actuelles, seront nécessaires à l’horizon 2050.
Le plan de sobriété énergétique mis en place à Clermont-Ferrand a permis une baisse de 18% de la consommation pour l'éclairage public, a annoncé la ville, au-delà des objectifs du gouvernement de réduire de 10% la consommation énergétique d'ici à 2024.A Clermont-Ferrand, l'extinction de l'éclairage public de minuit à 6H00 sur 60% du parc a permis de faire baisser la consommation énergétique de 18% entre le 1er novembre et le 31 mars par rapport à l'année précédente, soit 570.000 kWh de moins, soulignent la ville et la métropole dans un communiqué commun.
The Sufficiency Summit is an initiative launched by Dr Yamina Saheb and Prof. David Ness in response to the IPCC call for immediate climate action to keep the 1.5°C target alive.
Environnement, Écologie, Société.
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La 3ème séance du séminaire « L’art de gouverner les transitions » avait pour objet d’étude le foncier et ses liens avec les politiques de l’habitat.
Ce lundi 24 avril à Ostende, les représentants des Etats côtiers ainsi que de la Commission européenne et du commissaire européen à l’Energie étaient tous réunis derrière un même objectif : faire de la mer du Nord "la plus grande centrale d’énergie verte d’Europe". Ils se sont accordés à multiplier par dix les capacités d’énergie éolienne en mer du Nord d’ici 2050 (300 Gigawatts (GW) contre 30 aujourd’hui).
Désormais prononcée dans les discours politiques, la notion de sobriété cristallise les débats. Avec Sobriété (la vraie), Vincent Liegey et Isabelle Brokman expliquent avec pédagogie les fondamentaux de la réelle sobriété. Depuis Budapest,
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste de l'épuisement des ressources minérale auteur de "L'Âge des low-tech", "Le bonheur était pour demain" et "Quel futur pour les métaux ?" Cette discussion est issue de la conférence "Sobriété : contrainte ou opportunité ?" LIMIT s’associe avec l’Université libre de Bruxelles pour une conférence lors de la semaine de la transition sur la crise énergétique, les technologies, l'efficacité et nouveaux modes de consommation.
Face à l’ampleur des crises écologique et énergétique, de la montée des inégalités sociales, la sobriété est désormais inévitable. L’idée, pourtant, n’est pas neuve : de l’éthique personnelle promue par les philosophes antiques à la tempérance comme vertu théologale chrétienne, l’histoire de la sobriété plonge loin ses racines dans les sociétés de subsistance. Mais qu’en est-il dans nos sociétés d’abondance récente désormais sous contrainte écologique ? Pour Bruno Villalba, il manque encore à la sobriété de devenir politique. Loin de consister simplement en l’élargissement d’une éthique personnelle, les politiques de sobriété impliquent de réviser en profondeur les conditions de bien-être de notre société matérialiste et hédoniste. Faire le choix de la sobriété, c’est aussi assumer ses conséquences. Mais sommes-nous réellement prêts à renoncer à un imaginaire de l’abondance, de la consommation généralisée, de l’extension du pouvoir d’achat, et à adapter notre liberté aux limites planétaires ?
Dans cet épisode, nous allons essayer de nous focaliser sur deux crises actuelles, la crise sociétale et la crise environnementale. Nous sommes fin mars, d’un côté la synthèse du dernier rapport du GIEC vient de sortir tirant pour une dernière fois la sonnette d’alarme. D’un autre côté, les grèves qui réclament de meilleures conditions de travail et de retraite. Jusqu’à présent ces deux enjeux étaient bien distincts. Les bobos citadin.e.s d’un côté, des travailleurs et travailleuses de métiers pénibles et essentiels de l’autre. Mais est-ce qu’en réalité la fin du monde et la fin du mois sont le même combat ? Je vous propose d’explorer cette question via le prisme de la décroissance. Un concept qui peut paraître polarisant mais qui pourrait également devenir un concept de société fédérateur.
Comment rendre la sobriété énergétique désirable ? « Il faut s’organiser collectivement », certifient les spécialistes Valérie Guillard, Éric Vidalenc et Bruno Villalba, invités par Reporterre à l’Académie du climat. Paris, reportage « Comment faire de la sobriété un horizon politique désirable et commun ? » C’est entourée de trois experts et dans une salle comble qu’Hortense Chauvin, journaliste à Reporterre et autrice d’une grande enquête sur la sobriété, a ainsi ouvert le débat, le 30 mars à l’Académie du climat. (...)
En déplacement au plus grand réservoir d'eau douce d'Europe de l'Ouest, Emmanuel Macron a voulu préparer la France aux sécheresses causées par le réchauffement climatique et annoncé jeudi un "plan de sobriété" sur l'eau pour tous les secteurs économiques et les particuliers, tout en ménageant les agriculteurs.
Dans Sobriété (la vraie), mode d’emploi, l’ingénieur et essayiste Vincent Liegey et la journaliste Isabelle Brokman donnent les recettes d’un quotidien sobre à toutes les échelles pour vivre mieux sans casser la planète.
Face au poids environnemental majeur du numérique, la chasse aux objets inutilisés est lancée dans les entreprises. Augmenter leur durée de vie, adopter des appareils moins gourmands en ressources... toutes rivalisent de mesures pour réduire leur empreinte. Mais le seul chemin à suivre est celui de la sobriété, résume une nouvelle étude par l'Ademe-Arcep.
Adoptés à l’unanimité, le rapport du Giec et son résumé pour les décideurs font entrer dans leur vocable la sobriété et la lutte contre les inégalités. Les solutions technologiques sont en revanche reléguées en arrière-plan. Un consensus a été trouvé. Comme ses prédécesseurs, le sixième rapport de synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été adopté à l’unanimité dimanche 19 mars à Interlaken, en Suisse. Six fois renouvelé depuis 1990, l’exercice de synthèse en une (...)
Philippe Bihouix, centralien, directeur général de l'Arep, filiale de la SNCF, a popularisé la démarche lowtech. Il explique en quoi elle est, selon lui, incontournable dans la marche vers la sobriété.
Rappelons l’argument de notre dernier post « la surabondance va t’elle conduire au retour de la pénurie ? » : nous sommes face à une grande bifurcation[1]. Soit nous prolongeons nos trajectoires de développement actuelles, et nous provoquerons une pénurie physique de ressources naturelles, une destruction massive des écosystèmes, dans un climat déstabilisé et déstabilisant. Des inégalités massives en résulteront. Les plus riches et / ou les plus puissants s’en sortiront, au moins dans un premier temps. Les plus défavorisés connaîtront des difficultés matérielles croissantes, souvent létales. Soit nous acceptons de changer radicalement, d’inventer et de faire vivre de nouveaux modèles et nous nous mobilisons pour y arriver. Il s’agit alors de faire en sorte collectivement que ces nouveaux modèles soient compatibles avec les limites planétaires. Par nécessité, ces nouveaux modèles seront sobres en ressources et bas-carbone et viseront à ce que chacun ait « en suffisance ». Dès lors, ils intégreront nécessaireme
La descente énergétique créative proposée par le co-fondateur de la permaculture David Holmgren constitue une issue majeure au risque d’effondrement actuel des sociétés thermo-industrielles.