Sobriété

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sobriété

2025

Tout le monde connaît la Fresque du Climat. Mais qui connaît vraiment Cédric Ringenbach ? Dans cet épisode, on découvre le parcours d’un homme qui a tout plaqué après une “claque climatique”. De consultant à directeur du Shift Project, il est aujourd’hui l’un des vulgarisateurs les plus influents sur les limites physiques de notre monde. Il explique comment il a conceptualisé la Fresque du Climat, mais surtout, il alerte sur un point essentiel : nous ne sommes pas du tout prêts. Pas à la hauteur, pas formés, pas alignés avec la réalité. C’est un appel lucide à mettre la transition au cœur de nos vies, pas seulement dans des powerpoints.
Alors que les ressources se raréfient et que le monde s’automatise toujours plus, l’ingénieur pionnier des low-tech Philippe Bihouix prône dans cet entretien une « sobriété systémique » organisée par l’État.

2024

Présentation : Alors que les injonctions à la sobriété se multiplient, notre systéme économique est régulièrement questionné. Cette conférence va nous permettre de nous interroger sur la notion de croissance, modéle durable ou récit incompatible avec la transition écologique ? Nous interrogerons aussi ce que peut être un mode de vie sobre et en quoi cela peut bousculer chacun dans notre quotidien.

2023

depuis des siècles, les villes ont été les centres où se sont accumulés les richesses, les artefacts, les pouvoirs et les travailleurs et travailleuses. Cette accumulation a donné lieu à des mégalopoles mondiales de plusieurs millions de personnes, repoussant les activités agricoles et productives et les dénudant du vivant. A l’aune des transformations socio-écologiques nécessaires pour sauvegarder le vivant, quel rôle peuvent jouer les villes ? Pouvons-nous atteindre la sobriété et la reconnection avec le vivant tout en vivant en ville ? Si les villes ne sont plus la solution, alors à quoi ressembleront nos sociétés ?
Stéphane Bourgeois est responsable des politiques européennes à négaWatt, nous l'avons rencontré lors des conférences BeyondGrowth. Pour décarbonner l’Europe, la sobriété au centre d’un nouveau scénario de transition énergétique. L’association française négaWatt et plus d’une vingtaine de partenaires européens appellent à miser sur la baisse de la demande d’énergie, l’efficacité et les renouvelables. Depuis les années 2000, négaWatt travaille en faveur d’une transition énergétique réaliste et soutenable pour la France. Pourquoi ? Depuis déjà plusieurs décennies, de nombreux signaux ont permis de prendre conscience des enjeux énergétiques et climatiques auxquels nous devons faire face. Notre façon de consommer et de produire l’énergie est en cause et doit être repensée. négaWatt s’attache à agir en priorité sur la réduction de nos consommations d’énergie, pilier de sa démarche sobriété, efficacité et renouvelables. Rapport NÉGAWATT 2022 "La transition énergétique au cœur d’une transition sociétale" : https:
En 2022, le contexte géopolitique (hausse des prix des matières premières, agression russe en Ukraine) comme scientifique (rapport du GIEC) a mis en exergue la sobriété comme outil stratégique. Au-delà de la sobriété énergétique évoquée à l’automne 2022 par le gouvernement français et pourvoyeuse d’indépendance, le champ de réflexion ouvert par ce concept est bien plus vaste. Quels sont les nouveaux modèles sociaux et les nouveaux modes de consommation ? Comment comprendre le rapport à la démocratie et au contrat social, jusqu’à la conception de puissance ? Avec Gilles Gressani, Emmanuel Hache, Yamina Saheb et Aurore Stéphant. Présentée par Julia Tasse. Conférence filmée vendredi 29 septembre 2023 dans le cadre du festival Les Géopolitiques de Nantes. En partenariat avec l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et Nantes Métropole.
Aurore Stéphant « Réalités minières et limites matérielles du modèle de développement et des plans de transition : entre sobriété et changement de paradigme »
Jean-Marc Jancovici : Ingénieur - Président de The Shift Project
La décroissance est une idée qui dit que produire toujours plus n'est pas forcément bon pour le bien-être de tous ou pour la planète. Contrairement à certains qui croient que la technologie peut nous permettre de continuer à croître tout en étant écolo, les partisans de la décroissance estiment que consommer trop et trop vite vide nos ressources naturelles. Ils pensent que si on ne devient pas plus économes, on court un gros risque. Certains disent que la décroissance serait mauvaise pour l'économie ou l'innovation, mais c'est plus complexe que ça. Si vous voulez vraiment comprendre et discuter de ce sujet, Vincent Liegey, ingénieur, chercheur interdisciplinaire nous donne des infos claires à ce sujet
Vincent est chercheur interdisciplinaire et a récemment publié "Sobriété (la vraie)". Il a été de tous les combats et réflexions depuis plus de 15 ans !Il se...
Conférence animée par Yamina Saheb, docteure en ingéniérie énergétique et co-autrice principale du volet 3 (dédié aux solutions d’atténuation du changement climatique) du 6ème rapport du GIEC. Spécialiste de l’analyse des politiques énergétiques, elle s’intéresse aux questions d’efficacité et de sobriété, notamment du secteur du bâtiment. Conférence-débat Quelle sobriété pour la Bretagne ? Le HCBC a le plaisir d’accueillir une des co-auteurs du GIEC Yamina Saheb pour une conférence-débat dédiée à la question de la sobriété. En quoi ce concept, récemment repris par les plus hautes instances de l’Etat, se distingue-t-il d’autres termes comme l’austérité ou l’efficacité ? Qu’implique-t-il réellement pour notre quotidien ? Pourquoi est-il maintenant mis en avant par le GIEC comme un outil essentiel de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre ?
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste de l'épuisement des ressources minérale auteur de "L'Âge des low-tech", "Le bonheur était pour demain" et "Quel futur pour les métaux ?" Cette discussion est issue de la conférence "Sobriété : contrainte ou opportunité ?" LIMIT s’associe avec l’Université libre de Bruxelles pour une conférence lors de la semaine de la transition sur la crise énergétique, les technologies, l'efficacité et nouveaux modes de consommation.
Dans cet épisode, nous allons essayer de nous focaliser sur deux crises actuelles, la crise sociétale et la crise environnementale. Nous sommes fin mars, d’un côté la synthèse du dernier rapport du GIEC vient de sortir tirant pour une dernière fois la sonnette d’alarme. D’un autre côté, les grèves qui réclament de meilleures conditions de travail et de retraite. Jusqu’à présent ces deux enjeux étaient bien distincts. Les bobos citadin.e.s d’un côté, des travailleurs et travailleuses de métiers pénibles et essentiels de l’autre. Mais est-ce qu’en réalité la fin du monde et la fin du mois sont le même combat ? Je vous propose d’explorer cette question via le prisme de la décroissance. Un concept qui peut paraître polarisant mais qui pourrait également devenir un concept de société fédérateur.
Jean-Marc Jancovici, ingénieur polytechnicien et auteur de la BD à succès «Le monde sans fin», revient dans Points de Vue sur les théories de sobriété énergétique et la nécessité d’une planification politique. Pour lui, «l'énergie, qu'on le veuille ou non, on en aura moins, pour des raisons géologiques»: «La décroissance des flux physiques, qui structurent l'économie, on ne va pas y couper. La bonne question est: comment s'organise-t-on en conséquence?»

2022

Plan(s) B reçoit de nouveau Thomas Norway, ingénieur et conférencier sur les questions énergétiques. Thomas était déjà passé chez nous pour parler de l'histoire de l'énergie sous l'angle du Taux de Retour Energétique / Energy Return Over Investment (EROI).
Face aux récits mortifères et aux difficultés de conduire le changement vers une société durable, l’attention au narratif semble s’imposer comme une voie intéressante à plusieurs égards. Le premier réflexe est de penser « imaginaire », « prospective », « story-telling »... Or, une communauté d’acteurs·trices réunie autour du Cerdd et de la Fabrique des Transitions considère que nous pouvons aller beaucoup plus loin dans cette approche des récits.
Dans À Bout de Flux, qui vient de paraître aux Éditions Divergences, l’historienne de l’architecture Fanny Lopez poursuit un travail qui s’attache à décortiquer les dimensions politiques et spatiales des infrastructures énergétiques. L’auteur y déploie une double histoire du numérique et des réseaux de production, d’acheminement et de transmission électrique : un éventail de prises pratiques par lesquelles comprendre le fonctionnement de cette « mégamachine ». A l’heure où les appareils gouvernementaux présentent la sobriété individuelle comme réponse à la crise de l’énergie, Fanny Lopez revient avec clarté et finesse sur les aspects matériels de ces infrastructures, et met en relief différentes propositions pour les mettre en déroute : leur opposer d’autres formes de réseaux, d’autres rapports à la technique.
Dans le cadre de la journée spéciale "Vous avez dit sobriété ?" sur France Inter, Camille Etienne, militante écologiste, et Eloi Laurent, économiste à l'OFCE, débattent sur l'intérêt d'une politique de sobriété énergétique. Elle ne va pas encore assez loin selon eux.
Intervention sur les feux de Gironde de juillet 2022
La technologie va nous sauver. C’est quelque chose que l’on entend beaucoup depuis quelques années. L’idée que nous allons pouvoir faire face à tous les défis de notre époque et surtout l’urgence écologique à coup de technologies. Et c’est une pensée plutôt rassurante puisqu’elle permet de ne rien changer à nos modes de production, nos usages, nos modes de vie et j’en passe. Le problème, c’est qu’elle se heurte à une donnée : nous vivons dans une planète finie aux ressources limitées. Et si nous voulons préserver les conditions dans lesquelles l’humanité a pu se développer, il y a neuf limites planétaires que nous ne devons pas dépasser. Et pourtant six d’entre elles ont déjà été atteintes. Or les technologies consomment beaucoup trop de ressources, qui ne sont pas renouvelables. Il y a donc là une impasse, qui nous demande de revoir notre rapport à l’innovation, de repenser aussi notre futur énergétique. Les scientifiques le martèlent : nous devons prendre la voie de la sobriété, de l'efficacité aussi.