Terre en vue !

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Chaque jour, nous transgressons les limites planétaires et détruisons nos conditions d’existence sur Terre. La pandémie, comme les catastrophes climatiques, sont autant de coups de semonce de la menace qui plane sur notre espèce. Pourtant, face au désespoir ambiant, nous avons le droit de rêver à un futur joyeux, et surtout les moyens de le concrétiser. Avec un nouveau plafond écologique et un vrai plancher social, nous pourrons apprendre à vivre sans tout détruire.

De nombreuses propositions sont déjà sur la table comme le Green New Deal, les Nouveaux Jours Heureux, le Pacte pour la Vie, etc. Mais toutes se heurtent aux limites actuelles de la politique, rarement convaincue par leur faisabilité. Ce plaidoyer défend une autre alternative, le Pacte social-écologique, qui place l’autonomie au centre, tout en réintégrant les limites de la Biosphère. Rassemblant Citoyens, État et Nature, il décrit comment mettre en place concrètement ce nouvel horizon, à tous les niveaux, afin de faire face aux multiples bouleversements de nos sociétés modernes. Mobilisons-nous, Citoyen, Citoyenne, pour participer à cette grande aventure, le plus important défi à relever pour l’humanité!


Cédric Chevalier est ingénieur de gestion et fonctionnaire de l’environnement détaché comme conseiller de gouvernement. Essayiste, il est l’auteur de nombreuses cartes blanches, analyses et d’un premier essai intitulé Déclarons l’État d’Urgence écologique, coécrit avec Thibault de La Motte, sorti début 2020 aux Éditions Luc Pire. Il a également contribué à l’ouvrage collectif À l’origine de la catastrophe, paru chez Les Liens qui Libèrent en 2020, sous la direction de Pablo Servigne et Raphaël Stevens.


Avant-Propos de Sarah Zamoun, activiste au sein de Rise for Climate

Préface d’Esmeralda de Belgique, journaliste, auteure et activiste pour l’environnement et les droits humains

Postface de Charlotte Luyck, philosophe, spécialiste de l’écophilosophie


Pour organiser une présentation / débat du livre ou prendre contact envoyez vos coordonnées à : terreenvue[@]cedricchevalier.eu


Interview par Anne-Sophie Bruyndonckx de Cédric Chevalier pour son livre "Terre en Vue".
Préface d'Esmeralda de Belgique. Les catastrophes climatiques et la pandémie de Covid-19 sont analysées comme des manifestations des limites d'habitabilité des écosystèmes de la Terre. Leur irruption sur la scène politique invite à élargir le contrat social à la biosphère en signant un pacte social écologique.


Le futur président de la 29e conférence climatique des Nations unies en Azerbaïdjan a déclaré vendredi à l'AFP que son pays continuerait à augmenter sa production de gaz, "une énergie de transition", pour répondre à la demande internationale, "en parallèle" de ses investissements dans les énergies renouvelables.
"Les solutions souvent prônées face au changement climatique - qu’il s’agisse des solutions technologiques, des changements de comportement, des imaginaires - sont souvent assez ignorantes des savoirs qu'on a sur le social. (...) Ne pas prendre la mesure de ces dimensions sociales, c’est prendre le risque fort de l'inaction
Contrairement à la production d’électricité et à l’automobile, de nombreuses activités essentielles allant de l’industrie lourde au transport sur longue distance maritime, aérien et terrestre ne disposent aujourd’hui ni des technologies, ni des moyens financiers permettant de décarboner à l’horizon d’une ou deux décennies. Les technologies le permettant dans la production d’acier, de ciment, d’engrais, de verre ou le transport maritime et aérien ne sont souvent qu’à un stade expérimental. En outre, elles sont loin d’être toujours très performantes et ne sont pas compétitives économiquement sans subventions massives. Elles demanderont enfin de nombreuses années avant de pouvoir être diffusées à grande échelle. C’est ce que montre une étude récente du cabinet Deloitte.
La « transition énergétique » repose sur un certain passé. Sa force de conviction tient à son caractère ambigu à cheval entre histoire et prospective. Tout comme par le passé l’humanité aurait accompli des transitions —du bois au charbon puis du charbon au pétrole— il nous faudrait, confrontés au changement climatique, en accomplir une troisième, vers le nucléaire et/ou les renouvelables. Pourtant, les énergies entrent en symbiose autant qu’en concurrence et ces relations expliquent pourquoi elles tendent à s’additionner plutôt qu’à se substituer. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ?
La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé lundi le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
Global investment in the clean energy transition grew by 17% in 2023, showing resilience despite geopolitical tensions, high interest rates, and inflation. But was it enough to keep the world on track to hit net zero by 2050? To answer this question, we compare 2023 clean energy investment by sector with what’s annually needed to reach net zero by 2050, in partnership with the National Public Utilities Council.
Dans le cadre de son cycle "Ecologie", le Café des Qrieux de l’Université Rurale organise le mardi 5 mars à 18 h 30 à l’Hôtel des Fleurines une conférence-débat sur le thème "transitions : la grande illusion". Elle sera animée par Vincent Mignerot, auteur du livre "L’énergie du Déni – Avons-nous vraiment l’avenir du climat entre nos mains ?"
Selon un rapport publié par Reclaim Finance, la généralisation en cours de la publication des plans de transition climat pourrait mener à des pratiques de greenwashing. Pour l’éviter, l’ONG propose une liste de critères permettant d’identifier les plans de transition sérieux et fiables, et appelle à une normalisation plus stricte.
Lecture : Dès les premiers mots le challenge est posé. L’auteur nous propose un autre regard sur l’histoire des énergies. Et cela commence par l’évocation de l’évolution des consommations de chaque ressource énergétique, dans l’ensemble de leurs usages.
La transformation climatique sera autoritaire ou ne sera pas. Elle sera régionale ou ne sera pas. Et cela impactera lourdement les entreprises. Peut-être est-il temps de se rendre à l’évidence et d’admettre avec lucidité que la notion de transition, avec tout ce que le concept véhicule implicitement en termes de gradualité, de linéarité du changement, de coordination ordonnée, est promise à un échec quasi-certain. Pourquoi un tel pessimisme, alors même que la COP 28 marque une avancée significative en matière de coordination ?
L’initiative «pour l’avenir» des jeunes socialistes, déposée ce jeudi à la Chancellerie fédérale avec plus de 140 000 signatures, instaurerait un impôt de 50% sur les successions dépassant un montant exonéré de 50 millions de francs pour un «financement socialement équitable de la protection du climat»
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Des "torrents" d'argent doivent substituer d'urgence le "goutte-à-goutte" pour financer la transition écologique mondiale, a déclaré vendredi le chef de l'ONU Climat depuis Bakou, où se tiendra la COP29 en décembre."Pour réduire les émissions comme pour renforcer la résilience climatique, (...) le financement est le facteur qui déterminera le succès ou l'échec de la lutte climatique mondiale", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), lors d'une allocution à l'université ADA en Azerbaïdjan.
Rarement un livre d'histoire, de l'énergie qui plus est, n'aura eu tant d'écho médiatique. Dans son dernier essai, Jean-Baptiste Fressoz s'emploie à démontrer que la transition énergétique, prônée depuis les années 1970, n'a pas eu lieu et ne se produira pas dans les temps pour répondre à l'urgence climatique. Au lieu de se substituer les unes aux autres au fil du temps, les énergies se sont empilées portées par une consommation toujours plus importante. Ce à quoi ses défenseurs répondent que tout peut arriver et que le "défaitisme" ne mène à rien.
Organisme indépendant chargé d'évaluer la mise en œuvre des politiques et mesures publiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France.
Selon un brouillon de la Commission qu’a pu lire le “Financial Times”, l’Union européenne fixe à 90 % en 2040 l’objectif de réduction des émissions de CO₂. Durant les deux prochaines décennies, les investissements pour la transition, même massifs, compenseraient largement le “coût de l’inaction”.
EUCityCalc has officially launched its free, open source online platform that allows local councils and other stakeholders to visualise and simulate low-carbon scenarios for their towns and cities, as well as to assess the trade-offs related to available choices.
Un collectif de chercheurs, dont les économistes Anna Creti et Patrick Criqui et le politiste François Gemenne, répond, dans une tribune au « Monde », à l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz, qui, dans son dernier livre, nie l’efficacité du remplacement des énergies fossiles par les renouvelables.
Dans un entretien au « Monde », l’auteur de « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » souligne que décarboner nos sociétés en ayant recours à l’idéologie du nouveau capitalisme vert est une mystification.
Entretien réalisé par Quentin Hardy et Pierre de Jouvancourt. Tu as récemment publié des articles1 remettant en cause la notion de transition énergétique, en montrant notamment que cette notion biaise la manière dont on pense les transformations aujourd’hui nécessaires face au changement climatique. Est-ce que tu peux nous rappeler quels sont tes arguments principaux ?
La quantité d'électricité à produire pour atteindre les objectifs fixés par l’UE en matière d’électro-carburants est incompatible avec une hausse conséquente du trafic.
Près de Durban, en Afrique du Sud, une petite communauté auto-organisée et autogérée rassemble des citoyens désireux de s’organiser politiquement et collectivement face au dérèglement climatique. Une centaine de familles composent eKhenana, selon un mode de vie durable et au plus près de la nature. Démocratie populaire radicale, égalité en tout et solidarité sont les seuls mots d’ordre politiques.
Pour décarboner notre économie, le gouvernement mise sur la biomasse. Un pari incertain, à moins de produire beaucoup plus de graines d’arbres et de réduire notre consommation de viande. Explications.
La présidence émiratie de la COP28 a présenté mercredi un nouveau projet d'accord qui devra être approuvé par près de 200 pays par consensus. Le texte appelle à "transitionner hors des énergies fossiles", "en accélérant l'action dans cette décennie cruciale" dans le but d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Cependant, il ne parle plus de "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon, comme le réclamaient plus d'une centaine de pays.
Les pays du monde entier ont approuvé mercredi par consensus à la COP28 à Dubaï une décision appelant à une "transition" vers l'abandon des énergies fossiles, pour la première fois dans l'histoire des conférences sur le climat de l'ONU. Dès l'ouverture de la séance plénière de clôture, les délégués ont adopté la décision préparée par les Émirats arabes unis, déclenchant une ovation debout et un tonnerre d'applaudissements des délégués. Il s'agit d'une décision "historique pour accélérer l'action climatique", a déclaré Sultan Al Jaber, président de la conférence de l'ONU et patron de la compagnie pétrolière émiratie, Adnoc.
Après une nuit de prolongation, les pays du monde entier ont approuvé à la COP28 de Dubaï un compromis qualifié d'historique pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.Le texte issu de douloureuses négociations a été adopté par consensus à Dubaï, aucune voix ne s'élevant parmi les quelque 200 nations représentées en séance plénière avant le coup de maillet entérinant son adoption.
New path to transition away from fossil fuels marred by lack of finance and loopholes COP28 in Dubai sends an important signal on the end of fossil fuels but leaves more questions than answers on how to ensure a fair and funded transition that is based on science and equity
Après une nuit de prolongation, les pays du monde entier ont approuvé mercredi à la COP28 de Dubaï un compromis qualifié d'historique pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.
Après une nuit blanche et quelques heures de prolongation, les Parties sont finalement parvenues à un accord de compromis à Dubaï. Le texte d'accord prévoit une transition hors des énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Il défend le recours au nucléaire pour sauver le climat. Dans « À l’air libre », débat avec Jean-Marc Jancovici, très médiatique expert du climat et de l’énergie.
A l’occasion de la fin de la COP28, la spécialiste belge des questions de durabilité et d’énergie revient sur la stratégie de la neutralité carbone à horizon 2050. Elle regrette l’incohérence des politiques actuelles, par ailleurs très coûteuses.
La ministre fédérale du climat, Zakia Khattabi, a été nommée vendredi négociatrice en chef européenne pour la transition juste lors de la COP28 qui se tient actuellement à Dubaï, a-t-on appris vendredi, alors que le sommet climat de l'Onu qui se tient au 30 novembre au 12 décembre a passé la seconde, avec l'arrivée des ministres.
Au moins des dizaines de milliards d'euros par an perdus pour la France: retarder encore la transition énergétique détruira une partie de la richesse économique du pays, chiffre un rapport de l'Ademe, qui souligne mercredi "l'urgence d'agir dès à présent pour préserver l'économie" face au réchauffement climatique.
Selon la direction générale du Trésor, la décarbonation de l’économie sera globalement positive à l’économie française malgré un ralentissement potentiel de la croissance à court terme.
L’ouverture de la Cop 28 et les élections belges de 2024 donnent du grain à moudre aux entrepreneurs qui veulent apporter une réponse concrète à la crise climatique. Rencontre avec le président de Kaya, la coalition belge des écopreneurs.
Le président des Emirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed al-Nahyane, a annoncé vendredi la création d'un fonds privé en partenariat avec le géant de la gestion d'actifs BlackRock, dédié aux "solutions" face au changement climatique, au deuxième jour de la COP28.
Ce vendredi, Marek Hudon co-président du Haut Comité pour une Transition Juste, était l’invité de Maxime Binet dans l’émission “Café sans filtre” sur LN24 et LN Radio. Marek Hudon a été interrogé sur la transition écologique des entreprises, mais aussi sur la COP28 à Dubaï, enjeu majeur pour le futur du climat.
Alors que la COP28 débute à Dubaï, le climatologue Robert Vautard en décrypte les enjeux et revient sur son nouveau mandat en tant que coprésident du groupe I du Giec, en charge de l’évaluation des aspects physiques du changement climatique.
Les compagnies pétrolières américaines peuvent dire un grand merci à l’Arabie Saoudite et à la Russie. Les deux pays leaders du cartel baptisé Opep+ ont réussi pendant une bonne partie de l’année, au printemps et en été, à faire monter régulièrement les cours du baril de pétrole en réduisant l’offre. Une stratégie qui a fait le bonheur des producteurs américains de pétrole, notamment de pétrole de schiste, qui vont battre cette année leur record de production. Au total, les Etats-Unis devraient avoir produit en moyenne cette année environ 13 millions de barils par jour, un million de plus que l’an dernier, ce qui correspond exactement à la baisse de production de l’Arabie Saoudite depuis le printemps.
Un élan inédit a gagné les entreprises au moment de l'adoption de l'Accord de Paris. Huit ans plus tard, c'est l'heure du bilan. Si la neutralité carbone est aujourd'hui revendiquée par beaucoup d'entre elles, elles sont en revanche peu nombreuses à prendre en compte l'ensemble de leurs émissions et à mettre en place des plans de transition crédibles. Le bilan de l'action climatique qui doit être adopté à la COP28 pourrait renforcer leurs obligations.
COP ou pas COP, notre mutation énergétique n'aura pas lieu...
TSEB (Transition Sociale Ecologique en Belgique) est un collectif citoyen destiné à réunir citoyen.nes belges et professions autour des enjeux socio-écologiques afin d’apporter des propositions et solutions systémiques concrètes, à la hauteur de l’indispensable changement de notre société. Vous aussi souhaitez un avenir désirable pour les générations actuelles et futures de notre pays ? Alors n’attendez plus et rejoignez-nous pour construire cet autre possible !
Les besoins en financement pour lutter contre le réchauffement climatique sont évalués à 66 milliards d'euros. Cela implique de trouver de nouveaux moyens alors que la dette plombe les finances publiques.
Extrait de conférence de l'Historien des techniques et de l'anthropocène, J.B Fressoz (septembre 2023). Pour sortir des idées reçues et comprendre ce qu'implique réellement une éventuelle transition.
Du fait de ses impacts croissants sur les sociétés, le réchauffement climatique s’est imposé au cœur du débat public. Si la majorité des citoyens n’a pas lu les rapports(1) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les vagues de chaleur, l’intensification des tempêtes, la multiplication des évènements extrêmes se chargent de leur rappeler l’ampleur des dérèglements climatiques et l’urgence de l’action.
Pour viser la neutralité climatique, il faut simultanément sortir des énergies fossiles et investir dans la biodiversité pour protéger les puits de carbone et réduire les émissions agricoles.
Malgré sa documentation par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), l’équivalent du GIEC pour la biodiversité, les risques induits par l’érosion de la biodiversité restent de leur côté moins bien perçus. Leurs liens avec les changements climatiques sont sous-estimés, comme si climat et biodiversité pouvaient faire l’objet de traitements séparés. Cette vision dichotomique est trompeuse. On ne peut agir efficacement face au réchauffement climatique sans s’occuper de biodiversité, et vice-versa.
Après avoir assisté au forum pour une Transition Juste, la Fédération des Services Sociaux prend position et demande davantage de clarté et d’investissement de la part de tous les acteurs qui peuvent et doivent assurer la survie de notre planète.
À l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte mondial et financier, organisé à Paris par Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU est sur notre antenne. Il dénonce la “pitoyable” réponse du monde face à l’urgence climatique, qui nous conduit à une “catastrophe”.
Comment surfer sur la vague de l'engouement suscité par l'atelier 2tonnes, outil de formation ludique à l'action climatique, pour en faire un véritable levier vers une transition juste ? Le succès des ateliers 2tonnes Depuis quelques années, dans la foulée de la création de la Fresque du Climat en 2015, les ateliers pédagogiques en lien avec les enjeux de soutenabilité foisonnent et sont déployés massivement auprès de publics divers (cadres d'entreprise, fonctionnaires, étudiants, etc.).
La perte des taxes sur la consommation d’énergies fossiles, amenées théoriquement à disparaître avec la transition énergétique, pourrait se chiffrer à 13 points de PIB à l’horizon 2050. Un enjeu de finances publiques majeur.
La Belgique est le pays européen qui a le potentiel de création nette d'emploi le plus élevé grâce à la transition écologique, ressort-il d'un rapport publié lundi par le SPF Santé publique et Environnement.
Les Français peuvent se préparer à mettre la main au portefeuille. Et pas pour en sortir quelques menues pièces de monnaie! Si les promesses du pacte sur le climat de l’Union européenne sont tenues, et que l’objectif d’une réduction de 55% des émissions de CO2 d’ici 2030 (par rapport au niveau de 1990) demeure à l’agenda, la facture de cette transition écologique accélérée s’annonce en effet très lourde. Soixante-six milliards d’euros d’ici à 2030 pour la France, soit presque dix milliards d’euros par an: tel est le chiffre qui alimente le débat depuis la sortie du rapport de l’économiste Jean-Pisani Ferry, le 22 mai dernier.
Dans son rapport remis le 22 mai à la Première ministre, l'économiste Jean Pisani-Ferry évalue les impacts macroéconomiques de l’action pour le climat, notamment la transition énergétique. Et tout n’est pas si noir.
Combien faut-il investir pour le climat ? Des experts d’horizons variés ont cherché à répondre à cette question importante et en apparence assez simple. Ils sont d’accord pour dire que, public comme privé, il faut investir plus pour réduire les émissions de carbone. Mais ils divergent sur l’ampleur du montant, qui va de 20 à 100 milliards d’euros par an. Faut-il s’inquiéter de cette divergence ?
Invité du sommet ChangeNOW à Paris, l'activiste britannique, auteur de plusieurs livres sur la transition écologique, nous incite à faire preuve de créativité et de détermination pour lutter contre le réchauffement climatique sans quitter son quartier.
Alors que 80 % des Belges considèrent les changements climatiques comme un problème qui nécessite une action urgente . Les premières mesures, même pas significatives mises en œuvre pou…
... Ce concept de redirection renvoie à deux idées principales : d’une part, les paradigmes du développement durable, de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), de la transition énergétique, de la résilience (voir aujourd’hui de la sobriété) ne permettent plus de penser la nouvelle situation écologique et climatique, et, d’autre part, un alignement urgent des organisations et entreprises vis-à-vis des limites planétaires est requis.
Doublement condamnés en 2019 à revoir leurs objectifs climatiques et à réduire leurs émissions d'azote, les Pays-Bas multiplient les annonces pour accélérer la transition écologique. Au très controversé plan "azote" s'ajoutent plus de 120 mesures climatiques, la décision de ne plus financer aucune nouvelle route et infrastructure ferroviaire, ou encore l'interdiction des jets privés à l'aéroport d'Amsterdam.
J’entends de plus en plus souvent parler de la nécessité de constituer de nouveaux récits afin d’imaginer et de dessiner un futur désirable. Je vous propose ici de prendre le temps de faire le point sur cette notion, pour nous promener dans un second article sur quelques chemins aussi généreux qu’inspirants.
Les quatorze écoles de journalisme reconnues par la profession ont signé la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence climatique. Et amorcé une mue pédagogique. Reconnue pour sa filière journalisme scientifique et son master pro « Climat et Médias », l'ESJ Lille a aussi musclé son programme pour la filière généraliste. Reportage.
L’Antarctique est une victime directe du réchauffement actuel. Le glacier Thwaites (situé dans la Terre Marie Byrd), surnommé le glacier de l’Apocalypse, fond plus vite que prévu. Suite à l’observation d’un duo de scientifiques et du robot Icefin, les résultats ne sont pas positifs : dans les crevasses du glacier, l’eau salée et l’eau chaude sont présentes. Des signes d’érosion accélérée – avec des conceptions en forme d’escalier inversé – ont aussi récemment été relevées. La conséquence est terrible : la fonte s’en trouve nettement accélérée. Focus sur le continent de glace et ses multiples enjeux.
Pour lutter contre le dérèglement climatique, Tokyo table sur le développement de l’hydrogène par un investissement massif et planifié. Une annonce qui tombe juste avant l’organisation du G7 par le pays.
Conférence entreprises & transition écologique à l'école de management de Grenoble.
Un économiste orthodoxe bien médiatisé depuis toujours a fait (fin 2022) un virage à 180° : « Le capitalisme néolibéral n’est plus compatible avec le défi climatique. Chaque jour me rend plus inquiet, car nous sommes devant les silences qui précèdent les grands périls. Une planification étatique est indispensable. » On (il) en parle sur tous les médias. Un ex. parmi d’autres : https://www.lalibre.be/.../le-capitalisme-neoliberal.../ La conférence proprement dite (45 minutes), lors de notre AG annuelle le 18-03-23, commence à la 6ème minute, et est suivie d'un échange de Q/R. Bruno Colmant est Economiste, membre de l'Académie Royale de Belgique, professeur au sein de trois universités, ex- membre du Management Committee de la Bourse de New York (NYSE), ex-CEO de ING, ex-CEO de la Bourse de Bruxelles, ex-Chef de Cabinet du Min. des Finances, auteur de 87 ouvrages dont le dernier (en 2023) - Un brûlante inquiétude-, signe d’un virage important, appelle à des changements profonds de notre modèle économique. htt
Des salariés du mastodonte pétrolier tiraient déjà la sonnette d’alarme à partir des années 70 en interne sur les risques de l’usage des énergies fossiles. Néanmoins, la direction a laissé faire. Dès les années 1980, le géant pétrolier ExxonMobil avait entre ses mains des prévisions sur le dérèglement du climat. Et en plus, elles étaient extrêmement précises. Ce sont les propres scientifiques de l’entreprise qui avaient formalisé ces prévisions. Quelques dizaine d’années passées, on peut le dire : elles étaient justes. C’est ce qu’a validé une étude récente sur le sujet.
Le président de la future conférence de l'ONU sur le climat, la COP 28 prévue en novembre et décembre à Dubaï, a exhorté lundi l'industrie pétrolière et gazière, dont il fait lui-même partie, à "prendre les devants" en matière de transition climatique.Ministre émirati de l'Industrie et patron du géant pétrolier ADNOC, Sultan Ahmed al-Jaber a été désigné, mi-janvier, président de la COP 28.
Les majors sont sous la pression du gouvernement libéral de Justin Trudeau, déterminé à réduire de 42 % les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie gazière et pétrolière d’ici à 2030.
Taxer de 1,5 à 3 % les ultrariches pour financer la lutte contre le changement climatique dans les pays du Sud : l’Espagne veut faire avancer l’idée en Europe. Séville (Espagne), correspondance Taxer les ultrariches pour financer la transition ? Pourquoi pas, répond l’Espagne. Le ministère pour la Transition écologique espagnol (Miteco) a laissé entendre qu’il envisage de mettre l’idée sur la table de l’Union européenne (UE). Et ce, dès la COP28, qui se tiendra fin 2023 à Dubaï. « Le Miteco analysera cette (...)
L’économie face au défi climatique. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires,...
Les investissements mondiaux dans la transition énergétique ont bondi en 2022 de 31% par rapport à l'an dernier, totalisant 1.100 milliards de dollars et frôlant désormais le montant des investissements dédiés aux énergies fossiles, indique un rapport récent de BloombergNEF. "Les investissements dans la transition énergétique sont sur le point de dépasser pour la première fois les investissements dans les énergies fossiles", d'un montant similaire estimé à 1.100 milliards de dollars en 2022, écrivent les auteurs de ce rapport publié le 27 janvier.
Il faut remettre à plat notre système consumériste et productiviste, qui “efface” la nature et torpille ses assises, en faisant du débat sur la “sobriété énergétique” une question centrale.
Jean-Baptiste Fressoz, 18 juin 2022 - Élucid
Cette étude est d’une importance majeure. Elle réévalue l’ampleur du réchauffement climatique à venir, réchauffement qui pourra aller, selon les auteurs, jusqu’à 10 ° C. Une valeur bien supérieure à celles estimées dans les pires scénarios du GIEC, et sur la seule base des quantités actuelles de GES émis jusqu’à ce jour… Makiko Sato, Leon Simons, Larissa S. Nazarenko, Karina von Schuckmann, Norman G. Loeb, Matthew B. Osman, Pushker Kharecha, Qinjian Jin, George Tselioudis, Andrew Lacis, Reto Ruedy, Gary Russell, Junji Cao, Jing Li ___ : ___ source : https://transitionecologique.org/2022/12/20/rechauffement-climatique-en-vue/
Duo de scénaristes BD, auteurs et résistants climatiques, engagés dans la transition. ​
La transition climatique impose de lourds investissements pour sortir des énergies « brunes » (carbonées). Si ces investissements ne sont pas à la hauteur et que les technologies durables ne prennent pas le relais, les déséquilibres économiques rendront les choix politiques plus difficiles.
La COP 27 s’est ouverte en Egypte dans un contexte marqué par les conséquences déstabilisatrices sur le marché de l’énergie de la guerre en Ukraine. La France maintient ses objectifs climatiques et sa transition. Vouloir préserver le pouvoir d’achat et poursuivre la lutte contre l’inaction climatique est-il possible ?
Les pays développés qui s'étaient engagés l'an dernier à aider à hauteur de 8,5 milliards de dollars l'Afrique du Sud à mener une "transition énergétique juste" ont approuvé lundi le plan en ce sens de ce pays très dépendant du charbon. Dans un communiqué conjoint publié à l'occasion du début de la COP27 à Charm el-Cheikh en Egypte, les États-Unis, l'Union européenne, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ont annoncé avoir endossé le "Plan d'investissement pour une transition énergétique juste", présenté la semaine dernière par le gouvernement sud-africain. Ce plan chiffre les "besoins financiers à 98 milliards de dollars sur cinq ans pour débuter la transition énergétique sur vingt ans de l'Afrique du Sud", indique le communiqué.
Un point de vue inédit sur le sujet de l’énergie qui bat en brèche l’idée qu’une transition énergétique serait possible. Édition revue et enrichie avec un avant-propos inédit de l’auteur
Dans ce 22ème épisode, j’ai eu la chance de sortir de ma zone de confort et de parler macroéconomie avec Antoine Godin. Le sujet central de notre discussion était la soutenabilité forte. Nous avons approché ce sujet d’abord par l’angle de l’impact sur le PIB du changement climatique pour ensuite parler des vulnérabilités des différents pays à une transition bas carbone. Nous avons également parlé des COP et des fameux CDN (contribution déterminée au niveau national). Antoine Godin est Économiste et Modélisateur, son expertise se concentre sur les liens entre le climat et l’économie. Il est chargé du programme de développement et de suivi de l’outil de modélisation macroéconomique GEMMES. Mis au point par l’AFD, celui-ci intègre les risques économiques et financiers liés aux dérèglements climatiques et à la raréfaction des ressources. Antoine Godin a un diplôme d’ingénieur en mathématiques appliquées de l’Université catholique de Louvain et un doctorat en Sciences économiques de l’université de Pavie (Italie).
Effet paradoxal et positif pour le climat de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l'énergie devraient atteindre un "point haut" dès 2025, après la hausse des investissements dans les énergies durables provoquée par la "réorientation profonde" des marchés mondiaux de l'énergie, a estimé jeudi l'Agence internationale de l'Energie (AIE). A huit jours de la Conférence mondiale sur le climat COP27 en Egypte, l'Agence met toutefois en garde dans son rapport annuel 2022 publié jeudi, contre les "fractures" entre pays riches et pauvres en matière d'investissements dans les énergies décarbonées, en réclamant un "effort international majeur" pour "réduire" ce "fossé inquiétant".
Alors que les Pays-Bas, l'Espagne et la Pologne ont annoncé récemment s'engager vers une sortie du Traité sur la Charte de l'Energie (TCE), leur dynamique pourrait faire boule de neige. Le Haut conseil pour le climat et de nombreuses organisations de la société civile appellent à un retrait coordonné de la France et l’Union européenne. Vert fait le point sur ce texte controversé et peu connu du grand public.
Dans cet épisode nous allons explorer une autre manière de regarder le changement climatique et son histoire. En effet, nous associons souvent la prise de conscience du changement climatique comme étant un grave problème sociétal, à une période récente (souvent autour des 50 dernières années). Non seulement ceci, cette prise de conscience pousse beaucoup d’entre nous de se dire qu’il faut mettre en place une transition, transformation voire une bifurcation énergétique et écologique. Cependant, nous allons découvrir que le changement climatique a non seulement préoccupé les société européennes depuis plus de 500 ans mais que cette préoccupation a été à l’origine de déforestations majeures, de colonisations et autres atrocités. Finalement, en étudiant mieux le passé, nous allons un peu jauger la magnitude des efforts requis, des infrastructures, de la volonté politique et le temps nécessaire pour espérer d’apercevoir une transition dans le futur proche. 🎓 Pour parler de ce sujet, j’ai le grand plaisir de discut
Dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité, inventaire des risques et des solutions… Un cours en ligne complet et gratuit
Pour la première fois, une entreprise minière s’apprête à exploiter les fonds marins pour y collecter des roches riches en métaux à destination des batteries de voitures électriques. Une pratique qui promet de détruire des écosystèmes encore inexplorés et qui pourrait constituer une « bombe climatique » à retardement.
Retrouvez l'intervention de Céline GUIVARCH, Directrice de recherches de École des Ponts sur la grande scène du Bang à l'occasion de la 8e édition de Bpifrance Inno Generation.
Plus les pays attendront pour engager des politiques de lutte contre le réchauffement climatique, plus le coût augmentera, explique le Fonds monétaire international. L’institution estime que reporter la transition ne fera qu’accroître les “répercussions néfastes sur le PIB”.
Cela ne plaira pas aux compagnies aériennes. Mais les progrès techniques des avions ne suffiront pas pour qu’ils cessent de polluer. Il faudra moins les utiliser, révèle une étude de l’Ademe. La limitation du nombre de vols par aéroport est une des pistes possibles de modération du trafic aérien, meilleur moyen, selon l’Ademe, de réduire les émissions de CO2 de l’aviation civile.
Dans le cadre de la journée spéciale "Vous avez dit sobriété ?" sur France Inter, Camille Etienne, militante écologiste, et Eloi Laurent, économiste à l'OFCE, débattent sur l'intérêt d'une politique de sobriété énergétique. Elle ne va pas encore assez loin selon eux.
La transition plus que jamais au cœur des formations de l'UCLouvain. Certains cours ont été modifiés pour intégrer davantage les enjeux environnementaux, d'autres ont été créés.
Tous les étudiants auront la possibilité de suivre un cours sur les enjeux de la transition.
L’entreprise de télécoms Ericsson, le distributeur Axfood, l’assureur Folksam et 224 autres firmes suédoises ont signé un texte appelant les politiciens à agir pour la transition écologique. Pour Wojtek Kalinowski, codirecteur de l’institut Veblen, ce texte montre surtout que l’écologie est placée au cœur du débat suédois à quelques jours des élections législatives.
Si la transition écologique est indispensable, certains aspects clés tels que la croissance économique ou les limites aux énergies renouvelables semblent trop peu réfléchis.
La transition écologique est très dépendante de métaux mais l’offre risque de ne pas pouvoir satisfaire la demande en forte croissance, entre autres limites liées à ces ressources.
La priorité ne doit pas être donnée à la construction de bâtiments neufs plus efficaces sur le plan énergétique, mais à l’amélioration et l’optimisation de l’existant. Car une part importante de l’empreinte carbone d’un bâtiment est liée à sa construction. C’est un changement radical de philosophie qui permettrait aussi de ralentir enfin l’artificialisation des sols. Reste à convertir une partie de la filière économique très puissante de la construction vers la rénovation. Pas une mince affaire.
La seule solution pour assurer la sécurité énergétique de tous passe par l’abandon des combustibles fossiles polluants et l’accélération de la transition énergétique, alerte le secrétaire général des Nations unies dans une tribune au « Monde ».
La France, comme l’Union européenne, doit s’affranchir de ce texte favorable aux géants de l’énergie, dont les règles datent d’une époque révolue où la reconstruction de la planète l’emportait sur sa préservation, estiment les experts du climat Santiago Lefebvre et Yamina Saheb dans une tribune au « Monde ».
Dans le cadre du pacte vert pour l'Europe, avec la loi européenne sur le climat, l'UE s'est fixé l'objectif contraignant de parvenir à la neutralité climatique d'ici à 2050. Pour ce faire, les niveaux actuels d'émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer sensiblement au cours des prochaines décennies. À titre d'étape intermédiaire vers la neutralité climatique, l'UE a relevé son ambition climatique à l'horizon 2030, en s'engageant à réduire ses émissions d'au moins 55 % d'ici à 2030.
Les entreprises commencent à former leurs salariés pour leur donner les aptitudes scientifiques, énergétiques et fiscales nécessaires à la transition énergétique.