Valérie Masson-Delmotte

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2024

Le sujet a enflammé la campagne des législatives: à partir de lundi, la facture moyenne de gaz augmente de 11,7% pour des millions de Français, principalement à cause de la revalorisation des coûts d'entretien du réseau gazier.La hausse est annoncée depuis des mois mais sa mise en oeuvre vient percuter le calendrier politique, à quelques jours de l'issue d'un scrutin législatif décisif, largement marqué par la question du pouvoir d'achat.

2023

Le géant britannique des hydrocarbures BP a annoncé lundi suspendre lui aussi tout transit en mer Rouge, dans la foulée de plusieurs géants du transport maritime mondial vendredi et samedi, après des attaques perpétrées par des rebelles Houthis du Yémen. Une annonce qui a provoqué un frémissement sur le marché européen du gaz, où le TTF de la bourse d'Amsterdam, est passé de 33 à 37 euros le MWh en quelques heures seulement, alors que sa tendance était à la baisse depuis le début du mois. Et ce malgré un hiver doux, et des stocks européens bien remplis.
En quelques jours, l'indice TTF du gaz sur le marché néerlandais, qui fait référence au niveau européen, est passé de...
Des patrons de chalutiers de Pêcheurs de Bretagne, plus importante organisation de producteurs en France, ont réclamé vendredi une "vraie politique" de soutien à la pêche au chalut, qui risque de "disparaître" face à la flambée du gazole. "On est presque rendu à 90 centimes le litre de gazole. Ce prix ne convient pas au niveau de la rentabilité des entreprises. C'est inacceptable, on va droit dans le mur", a dénoncé Ludovic Le Roux, président de l'organisation, au cours d'une conférence de presse à Quimper.
Pour CLCV, il est clair que les distributeurs prennent depuis quatre mois des marges très élevées pour rattraper leurs pertes du second semestre 2022.
Une réforme majeure du marché de l’électricité pourrait facilement prendre 5 ou 10 ans avant d'être mise en place. La Commission a donc proposé d'adapter le système actuel.

2022

Ce mécanisme, mis en place après d’âpres discussions, permettra de plafonner les prix de gros du gaz à partir de 180 euros par mégawattheure (MWh), sous réserve que cela ne mette pas en danger les approvisionnements gaziers de l’Europe.
Réunis à Prague, les Vingt-Sept sont apparus désarmés et de plus en plus inquiets face à la hausse des prix du gaz et de l’électricité.
Les prix élevés du gaz et de l'électricité font peser un "risque imminent" de "pertes de production" et "d'arrêts de milliers d'entreprises européennes", a averti jeudi BusinessEurope, une organisation représentant le patronat européen.
Comme ses voisins européens, l'État français va continuer à dépenser des milliards d'euros pour atténuer l'impact de la pire crise énergétique en Europe depuis les années 1970.
Devenue le premier fournisseur de l'Europe en gaz naturel à la place de la Russie, la Norvège a douché lundi les espoirs d'une majorité de pays européens qui souhaitent un plafonnement du prix des importations de gaz pour alléger leur facture énergétique. A l'issue d'un entretien téléphonique -le deuxième en quelques jours- avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, s'est dit "sceptique" face à cette idée. "Nous sommes d'accord pour avoir un dialogue encore plus étroit avec l'UE à l'avenir concernant les différentes propositions qui sont sur la table", a-t-il dit dans un communiqué. "Nous abordons les discussions avec l'esprit ouvert mais nous sommes sceptiques à l'égard d'un prix maximum pour le gaz", a-t-il ajouté.
Les ministres européens de l’énergie se réunissent en urgence, vendredi, pour faire face à une flambée historique des tarifs.
L’envolée des prix du gaz place une épine dans le pied de l’agriculture industrielle : le prix du précieux combustible a été multiplié par 20 depuis le début de la crise énergétique. L’industrie des engrais azotés, fabriqués à partir de gaz fossile, fait partie des secteurs les plus affectés par cette flambée des cours.
Remplis de lait de vache venant de tout le nord de la France, des camions-citernes rutilants sont rangés en file devant l'usine de yaourts Eurial de Jouy dans l'Yonne, à une centaine de kilomètres de Paris, l'une des plus importantes de France, très consommatrice d'un gaz devenu précieux. Ici comme dans toutes les usines du genre, le gaz sert à pasteuriser immédiatement, par chauffage, le lait que les camions-citernes transfèrent dans d'immenses cuves d'acier verticales, après de minutieux contrôles de qualité effectués dans chaque camion à l'arrivée. Un lait qui sera ensuite prêt à être transformé en yaourt ou autre produit lacté, avant de rejoindre sans délai les linéaires des supermarchés.
La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu mercredi le président Vladimir Poutine, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure. Plafonner les prix "serait une décision absolument stupide", a lancé M. Poutine lors d'un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe). "Nous ne livrerons rien du tout si c'est contraire à nos intérêts, en l'occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (...). Rien", a-t-il ajouté.
La fermeture prolongée annoncée par Gazprom a relancé la folle chevauchée des prix du gaz européen vers ses sommets historiques.
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Ne plus payer sa facture d’énergie. Un million de Britanniques ont rejoint le mouvement "Don’t pay" face à la flambée des prix de l'électricité et du gaz. Partout en Europe, la tension monte, contenue par les différents boucliers gouvernementaux. Mais c’est la "pertinence du marché de l’énergie" qui doit être remise en cause. Seule solution à suivre : la réduction de la consommation d’énergie.
Wien Energie et Uniper demandent une aide de la part des autorités.
Le gaz connaît une flambée des prix depuis des semaines, l'Europe tentant de reconstituer ses réserves de gaz pour cet hiver, alors que la Russie ouvre de plus en plus son robinet de gaz.
L'Europe continue à avoir des difficultés à faire face à la réduction de l'approvisionnement en provenance de Russie.
Engie, qui a publié vendredi des bénéfices semestriels plus que doublés avec les prix élevés de l'énergie, a réduit son exposition au gaz russe et s'est montré serein face à l'éventualité d'une rupture d'approvisionnement. Le géant français de l'énergie a dégagé un bénéfice net de 5 milliards d'euros au premier semestre, contre 2,3 milliards un an plus tôt.
L’énergéticien est pris entre la baisse de sa production à cause de réacteurs à l’arrêt, et la demande de l’État de baisser ses prix pour alléger la facture des Français. Le groupe pétro-gazier, lui, profite de la flambée des tarifs des carburants.
C'est ce qu'a déclaré le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, lors d'une conférence sur l'énergie à Sydney.
L'accès à l'énergie en Afrique, où 600 millions de personnes vivent sans électricité, a encore reculé depuis le Covid, et pourtant tout le continent pourrait être doté d'ici 2030 des énergies propres nécessaires, pour le prix de quelques terminaux gaziers, relève lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
L’accès aux énergies se complique avec la guerre en Ukraine. De plus les distributeurs d’électricité annoncent une hausse de 40 à 70 % du prix du kilowattheure (kWh) pour 2023. A long terme, cette tendance ne semble pas fléchir, mais la volatilité des prix du gaz, du charbon et du pétrole rend toute prédiction compliquée. On fait le point avec Laurent Horvath.
Pour ce groupe comme pour tous les fabricants d'engrais azotés, le prix du gaz est déterminant: à lui seul, il pèse pour près de 90% de leurs coûts de production. A un certain niveau de prix, il ne devient tout simplement plus rentable de produire.
L’administration Biden met fin au gel des nouveaux forages sur les terres fédérales pour faire baisser le prix de l’essence. Le dirigeant démocrate s’était pourtant engagé, durant sa campagne, à limiter la production. Mais depuis, la guerre en Ukraine a fait flamber le baril.
La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
Sous pression en raison de plusieurs lois russes restreignant la liberté d'expression des médias, Novaïa Gazeta suspend ses publications en ligne et son édition papier jusqu'à la fin de la guerre en Ukraine. Le journal, dont le rédacteur en chef a reçu le prix Nobel de la Paix, était l'un des derniers bastions de la presse libre en Russie.
Les Etats de l'UE ont décidé vendredi de donner mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid, alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix de l'énergie. Les Vingt-Sept et la Commission "vont, de façon urgente, travailler ensemble à des achats volontaires de gaz, de gaz naturel liquéfié (GNL) et d'hydrogène", en tirant profit du poids économique de l'UE pour bénéficier de prix avantageux, selon les conclusions du sommet de Bruxelles.
L'aide à la rénovation énergétique des logements MaPrimeRénov' va augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril pour les ménages passant d'une chaudière au gaz ou au fioul à une chaudière aux énergies renouvelables, a annoncé jeudi le ministère de la Transition écologique. Parallèlement, les aides à l'installation de chaudières au gaz seront supprimées au 1er janvier 2023, annonce le gouvernement, en pleine flambée des prix de l'énergie et du gaz, aggravée par la guerre en Ukraine.
Certains producteurs de tomates sous serres chauffées se voient obligés d'arrêter le chauffage pour éviter la faillite. En cause : la multiplication par 10 des prix du gaz depuis le début de la guerre sur le sol ukrainien le 24 février.
La Jurassienne de Céramique Française (ex-Jacob Delafon), fabriquant d'éléments sanitaires haut de gamme, a annoncé mardi la "mise en sommeil" de son usine de Damparis (Jura) en raison de la hausse des cours du gaz engendrée par la crise russo-urkrainienne.
La hausse vertigineuse du prix du gaz rend la production d’engrais, très gourmande en énergie, inabordable, écrit le blogueur Louis De Jaeger. La guerre en Ukraine ajoute à la pression. Pour les agriculteurs qui sont déjà en grande difficulté, cela pourrait être la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Les prix du gaz naturel européen ont rebondi ce lundi. La nouvelle série de sanctions contre la Russie a alimenté les craintes de pénurie d'énergie. Le prix du mégawattheure de gaz sur le marché à terme néerlandais, la norme pour l'Europe, a augmenté de 36 % pour atteindre près de 127 euros lundi, avant de retomber légèrement à près de 108 euros.
Plusieurs importateurs ont interrompu leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie. Cette décision fait suite à l'incertitude des acheteurs face à la vague de sanctions infligées à la Russie par plusieurs pays occidentaux. La réticence des importateurs alimente les inquiétudes concernant les pénuries d'énergie et la hausse des prix.
Face à l'explosion des prix de l'énergie après l'invasion de l'Ukraine, l'Italie compte diversifier "au plus vite" ses sources d'énergie pour réduire sa dépendance au gaz russe, a déclaré vendredi le chef du gouvernement Mario Draghi, regrettant les mauvais choix du passé.
Le baril de Brent a grimpé jusqu'à 100,04 dollars après l'annonce de l'opération militaire russe en Ukraine. Les cours du gaz, eux, bondissaient de plus de 30 %.
Si elle n’est pas une surprise, l’attaque militaire de l’Ukraine par la Russie a lancé un vent de panique sur les marchés mondiaux, jeudi 24 février, faisant dévisser les Bourses et grimper le prix des matières premières.
Les pays exportateurs de gaz disposent de capacités limitées pour augmenter rapidement l'approvisionnement de l'Europe et n'ont aucune visibilité sur les prix, ont prévenu mardi les membres du FPEG à l'issue d'un sommet à Doha, dans un contexte de crise entre la Russie et l'Ukraine.
Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) a débuté ses travaux dimanche à Doha avant un sommet mardi avec ses dirigeants pour examiner les moyens d'accroitre leur production, en pleine crise entre la Russie et l'Ukraine. Les Occidentaux redoutent une attaque d'ampleur de Moscou contre l'Ukraine, une situation qui suscite des craintes pour leur approvisionnement en gaz russe et a contribué à l'envolée les prix du gaz. Le FPEG réunit ses 11 pays membres -Qatar, Russie, Iran, Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigeria, Trinité-et-Tobago et Venezuela- représentant plus de 70% des réserves de gaz mondiales.
Comme le reste du secteur, Equinor a bénéficié de la nette augmentation du prix du baril de Brent, qui a augmenté de 70% sur un an pour dépasser les 70 dollars, et surtout de l'envolée du prix du gaz qui a quadruplé en Europe.
Dans la foulée de la crise énergétique, les centrales à gaz belges ont enregistré en 2021 des bénéfices records par rapport aux quinze dernières années, ressort-il d'une étude du régulateur de l'énergie, la Creg, citée dans De Morgen mardi.
Les pays membres de l’Opep se réunissent mercredi 2 février pour discuter d’une nouvelle hausse de la production de pétrole, alors que les prix sont au plus haut depuis sept ans.
Après avoir atteint un niveau jamais vu depuis plus de sept ans, le prix du Brent pourrait poursuivre sa hausse, même si les analystes divergent. Une augmentation qui s’ajoute aux difficultés dans les secteurs du gaz ou des composants électroniques.
La demande mondiale d'électricité a connu en 2021 une croissance sans précédent, poussant les prix et les émissions de gaz à effet de serre du secteur à des niveaux records, une tendance appelée à se maintenir si le secteur ne procède pas plus rapidement à des transformations profondes, met en garde vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

2021

Tensions géopolitiques, guerre d'influence, risques de pénuries et flambée des prix secouent le marché du gaz depuis plusieurs mois. Et dans ce dossier, la Russie semble posséder une bonne partie des cartes dans sa main.
Le pic du prix du gaz, les problèmes des centrales nucléaires françaises, la quasi absence de production éolienne et les températures froides provoquent de nouveaux records de prix sur le marché de l'électricité.
Les prix historiquement élevés du gaz représentent une facture énorme pour l'économie belge, d'après la Banque nationale de Belgique (BNB).
Le géant public Rosneft (dont le britannique BP détient près de 20%) est le premier groupe pétrolier russe. Igor Setchine, puissant patron de Rosneft et proche de Vladimir Poutine, a demandé plusieurs fois récemment au président russe de lever le monopole de Gazprom sur les livraisons de gaz par gazoduc à l'Europe, profitant de la flambée des prix du gaz.
Le géant russe Gazprom a annoncé lundi un bénéfice net record au troisième trimestre, sur fond de crise gazière en Europe due à des stocks exceptionnellement bas qui ont contribué à des prix records.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé mardi avoir commencé à mettre en oeuvre son projet de remplissage de stocks gaziers européens, dont les niveaux exceptionnellement bas on contribué à des prix record ces derniers mois.
Les cours du gaz chutaient lourdement cette semaine après que le président russe Vladimir Poutine a ordonné au géant gazier russe Gazprom d'augmenter ses livraisons à l'Union européenne une fois que les réservoirs russes auront été remplis.
Au moins cinq des grandes entreprises industrielles espagnoles ont décidé de suspendre la production dans leurs usines en raison du prix de l’énergie. Sidenor, située dans la banlieue de Barcelone et distributeur d’acier à échelle européenne, a annoncé l’arrêt de certaines lignes de production. Même situation chez Fert-iberia, distributeur de produits de fertilisation agricole. Certaines autres entreprises continuent de travailler mais montent les prix lors de la mise sur le marché des productions.
La Moldavie a décrété l’état d’urgence énergétique, vendredi, pour tenter de trouver des alternatives au gaz russe. Gazprom menace de fermer le robinet à énergie de ce petit pays européen, s’il n’accepte pas une hausse drastique des prix.
La Moldavie a déclaré l'état d'urgence pour 30 jours vendredi dans le but de garantir à cet ex-pays soviétique du gaz naturel moins cher en provenance d'Europe après que Moscou, son fournisseur traditionnel, a augmenté les prix.
Leader mondial du raffinage du zinc, Nyrstar, aux Pays-Bas, a averti la semaine dernière qu'il allait réduire sa production "jusqu'à 50%" dans trois usines européennes, aux Pays-Bas, en Belgique et en France, en raison des prix élevés de l'énergie et du carbone en Europe.
La Moldavie a instauré vendredi un état d'urgence pour lui permettre d'assurer ses réserves de gaz, après la hausse des prix décidée par son fournisseur russe, dans un contexte de crise de cette ressource en Europe. "Nous sommes face à une situation critique", a déclaré la Première ministre moldave, Natalia Gavrilita, devant le Parlement moldave, qui a pris cette décision exceptionnelle lors d'un vote.
Selon lui, les Etats européens, auxquels la Russie fournit un tiers de leurs besoins en gaz, ont commis "l'erreur" de se "reposer sur la main invisible du marché" en tablant sur des achats au comptant plutôt que de multiplier les contrats de long terme avec Moscou ces dernières années.
Sur fond de tensions avec la Russie, les cours du gaz poursuivent leur envolée. Les gouvernements européens tentent d’en atténuer l’impact sur la population par des mesures sociales.
Le prix européen du gaz a franchi mardi la limite des 100 euros par mégawattheure. Le TTF-Future néerlandais, prix de référence du gaz naturel, a augmenté de 10 % à 106 euros/MWh. Sur le marché de l'électricité, la nervosité est encore plus grande ce mardi. L'électricité à livrer en novembre s'élève à 255 euros/MWh, soit une augmentation de plus de 10 %. Selon le négociant, Matthias Detremmerie du fournisseur Elindus, il y a une "panique aveugle" parmi les traders.
Les prix sur le marché de gros de l'électricité et du gaz naturel ne cessent de grimper.
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Les prix de l’électricité et du gaz naturel ont atteint des sommets en Europe mardi. En quelques heures, ils ont augmenté de 10%, alors que le moindre mouvement de marché provoque la panique parmi les opérateurs de marché (traders).
Les prix de l'électricité et du gaz naturel ont atteint des sommets en Europe mardi. En quelques heures, ils ont augmenté de 10 %, alors que le moindre mouvement de marché provoque la panique parmi les opérateurs de marché (traders). Les prix de l'électricité et du gaz naturel ont atteint des hauteurs inédites.
La Commission de régulation de l’énergie a annoncé lundi une augmentation record de 12,6% de la facture du gaz au 1er octobre. Une hausse qui suit la tendance de l’été, où les prix avaient déjà nettement augmenté.
Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie vont une nouvelle fois fortement augmenter, de 12,6 % toutes taxes comprises, au 1er octobre, dans le sillage de la hausse des cours sur le marché, a annoncé lundi 27 septembre la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
Les factures de la moitié des consommateurs de gaz vont une nouvelle fois exploser à compter du 1er octobre, dans un contexte où l’ensemble des prix de l’énergie poursuivent leur envolée.
Le Royaume-Uni, confronté à la flambée des prix du gaz, a dû faire tourner ses centrales à charbon ces dernières semaines pour assurer l'approvisionnement du pays en électricité, ce qui pourrait retarder les efforts de transition énergétique.
Quatorze grandes entreprises au Royaume-Uni appellent à accélérer l'abandon des combustibles fossiles dans la production d'électricité dans une lettre le gouvernement britannique vendredi, alors même que le pays est confronté à une flambée des prix du gaz.
Le scénario de black-outs de grande ampleur n'est pas écarté. Il y a de quoi être anxieux: les prix de gros du gaz naturel ont plus que triplé ces douze derniers mois, avec une très nette accélération depuis janvier 2021, puis lors de l'été qui a suivi.
Depuis quelques mois, les prix du gaz augmentent. Si les syndicats et les consommateurs s’inquiètent quant à l’impact de cette hausse de prix sur la facture, plusieurs questions restent ouvertes quant à cette flambée de prix. Nous avons essayé d’y répondre.
Le gaz naturel est utilisé pour générer de l’électricité, chauffer les bâtiments et entre dans l’élaboration du plastique, des engrais où de la pétrochimie. Il sert même à acheter des club de foot, la Coupe du Monde et le Messi. C'est dire l'étendue de ses usages! Bon marché à extraire, son prix a été historiquement fixé sous les tarifs du pétrole et du charbon.
Une vague sans précédent de poursuites judiciaires, intentées par des villes et des Etats américains, vise à obliger l’industrie pétrolière et gazière à rendre des comptes pour ce qui est de la dévastation environnementale causée par les combustibles fossiles – et dans le même mouvement à dissimuler ce qu’elle en savait tout au long des années passées.
Fondatrice et directrice de l’ONG Reclaim Finance, Lucie Pinson a été récompensée par le prix Goldman pour l’environnement pour sa bataille contre les investissements des banques et des assurances dans les énergies fossiles. Imagine l’a rencontrée.

2020

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2019

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