Valérie Masson-Delmotte

OA - Liste

2024

Dans le nord de l’Etat américain, un incendie a déjà ravagé 1 400 hectares ce jeudi 4 juillet, poussé par une sécheresse historique et des températures records.
Face à la canicule, un hôpital de New Delhi a ouvert une unité spéciale pour prendre en charge les patients en état d’hyperthermie. Lorsque leur température corporelle atteint 42 °C, une course contre la montre s’engage pour les sauver.
« Une autre voie est possible. Elle consiste à ouvrir les yeux, à nous retrousser les manches et à faire face. Elle consiste, avant toute chose, à déclarer l’état d’urgence climatique. »
Ce «Catakit», prêt en cas d’évacuation lors d’épisodes climatiques d’ampleur, comprendrait par exemple de la nourriture non périssable, de l’eau, une trousse de secours, des vêtements et une lampe torche, en attendant l’arrivée des secours.
Le pays a émis moins de CO2 sur la période 2019-2023 que son objectif, qui avait toutefois été allégé, estime ce jeudi 21 mars le Citepa, l’organisme indépendant chargé de l’inventaire de la pollution carbone française.
J’ai lu un long thread de l’océanographe et climatologue allemand Stefan Rhamstorf sur twitter au sujet de l’AMOC (circulation méridienne de retournement Atlantique), ce grand courant océanique qui permet des échanges de chaleur entre les couches de l’océan, entre l’océan et l’atmosphère et entre les différentes parties du globe, au point qu’on peut le considérer comme le système de climatisation de la Terre.
Le New York Times a obtenu des informations de la Maison Blanche.
Le gouvernement catalan a annoncé ce jeudi 1er février l’état d’urgence sécheresse à Barcelone et ses alentours après trois ans d’intense aridité. Une situation inédite, renforcée par le changement climatique.
Les autorités catalanes préparaient l’opinion depuis plusieurs semaines en annonçant que l’état d’urgence serait déclaré si le niveau des réservoirs stockant l’eau de pluie, pour l’utiliser durant les mois plus secs, tombait sous la barre des 16 %.
En déplacement en Haute-Garonne, épicentre de la contestation des exploitants, le Premier ministre a annoncé ce vendredi 26 janvier une batterie de mesures, espérant calmer la grogne des agriculteurs.

2023

Bruxelles pousse pour l’assouplissement de la réglementation sur les « nouveaux OGM ». Lentement, mais sûrement, l’opposition monte.
Faute d’eau courante et d’infrastructures suffisantes, au moins 51 personnes ont été tuées par la bactérie. Plus de 7 000 cas de contamination ont été recensés.
Appel Juin 2024 | Oproep juni 2024 Le dimanche 9 juin 2024, se dérouleront les élections européennes, fédérales et régionales belges. Agissons ! pour signer l’Appel sur 350.org Voir le texte …
Des pluies très importantes tombées dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nord-est des États-Unis ont inondé des routes à New York et en partie paralysé son métro et ses aéroports, les autorités appelant la population à la plus grande prudence.
Le ministre délégué aux Outre-mer, Philippe Vigier a annoncé samedi 2 septembre à Mayotte, où l’eau est sévèrement rationnée, le plan du gouvernement pour éviter une crise sanitaire, avec notamment des bouteilles d’eau gratuites.
Appel du 8 mai pour le climat En tant qu’intellectuels et citoyens engagés, et juchés sur les épaules de géants -ces dizaines de milliers de citoyens et décideurs engagés depuis plus de 6 moi…
En 2018, la Belgique a connu l’été le plus chaud de son histoire et l’émergence d’une mobilisation citoyenne historique pour le climat. La pandémie a eu raison de cet élan démocratique. En 2023, qu’est-ce qui a changé ? Rien, ou presque. La situation n’a fait qu’empirer, faute de mobilisation citoyenne et faute d’action politique. Une pandémie, des inondations historiques, une guerre sur le sol européen, une crise énergétique mondiale et la montée de tous les fascismes, toutes ces causes et ces conséquences sont aggravées par l’écocide planétaire, lui-même dû à l’absence de transition écologique juste. Les inégalités augmentent, la démocratie est en péril, nous détruisons l’habitabilité de notre planète. Nous ne faisons pas ce qui doit être fait pour éviter le pire, et nous ne sommes pas prêts à affronter ce que nous ne pouvons déjà plus éviter.
Construction en un mois d’une nouvelle retenue d’eau, suppression des taxes sur les bouteilles… Le gouvernement uruguayen a déclaré, le 19 juin, “l’état d’urgence” sur les ressources hydriques, après trois ans de sécheresse. Depuis plusieurs semaines déjà, la moitié des Uruguayens sont obligés de boire de l’eau chargée de sel.
 Cette déclaration date du 27 juin 2022 - Dans sa Déclaration mondiale sur le climat, l’organisation CLINTEL affirme qu'il n'y a pas d'urgence climatique et qu’elle s'oppose fermement à la politique néfaste et irréaliste de réduction nette des émissions de CO2 proposée pour 2050 : https://clintel.org/world-climate-declaration/ 1. La lettre compte 1 107 signataires, dont 28 ambassadeurs. La liste des ambassadeurs comprend Guus Berkhout, fondateur de CLINTEL, Viv Forbes, fondateur de Carbon Sense, Christopher Monckton, vicomte de Monckton, Richard Lindzen, ancien membre du Cato Institute, Jim O'Brien, fondateur du Irish Climate Science Forum, et l'auteur australien Ian Plimer. La page web qui héberge la lettre indique qu'un réseau mondial de plus de 1100 scientifiques et professionnels a préparé ce message urgent et que ce n'est pas le nombre d'experts mais la qualité des arguments qui compte.La lettre affirme également qu'il n'existe aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensif
Je voudrais proposer ici une expérience de pensée. Je le fais car je pense qu’elle a des implications éthiques et politiques essentielles. Et que nous pourrions être amenés à sortir de l’expérience de pensée plus rapidement que ce nous ne l’imaginons.
Le feu fait rage dans la province de l’Alberta, située dans l’ouest du pays. L’état d’urgence a été déclaré alors que plus de 100 000 hectares ont déjà brûlé et que 25 000 habitants ont dû être évacués. Une situation “sans précédent”, selon la Première ministre de la province.
Après avoir été balayé par une tempête vendredi, l’Etat américain s’attend à recevoir d’importantes précipitations ce samedi qui pourraient faire déborder plusieurs cours d’eau.
« Les dégâts sont considérables à travers le pays », a déploré le premier ministre, Chris Hipkins. Un pompier est porté disparu et un autre se trouve dans un état critique, après l’effondrement d’une maison à Auckland.
En un mois, neuf personnes sont mortes de cette maladie dans l’est du pays, et seize cas suspects ont été signalés.
C’est peu de dire que la réponse politique à ce phénomène n’est à la hauteur nulle part dans l’Union européenne. Et la France ne fait pas exception, comme en témoigne le récent débat autour de l’autorisation des néonicotinoïdes.
Les plans de sauvetage ne manquent pas de surgir face à l'emballement des catastrophes et des inégalités. S'ensuit une renaissance de l'idée de « planification » pour piloter les sociétés industrielles dans un monde globalement instable. En retraçant l'histoire de cette idée, Geneviève Azam nous rappelle ici qu'aucune planification écologique ne pourra s’extraire de notre condition terrestre, de ses limites et de ses multiples interdépendances.
Surpêche, réchauffement, acidification, pollution… La destruction du véritable poumon de la Terre est en cours. Claire Nouvian est spécialiste des océans, ancienne journaliste, productrice, réalisatrice de documentaires animaliers et scientifiques depuis devenue militante écologiste. Elle a notamment fondé l’association Bloom qui œuvre pour la conservation marine et a été lauréate du prix Goldman, une des plus hautes distinctions internationales pour la défense de l'environnement L’océan est le berceau de la vie, et demeure le véritable poumon de la planète, la clé de voûte du système vivant. Et il est en danger de mort. La surpêche, la destruction des écosystèmes marins, la pollution et l’acidification le menacent très sérieusement et si ce domino tombe, tous les autres suivront. Pourtant, il est trop souvent le grand oublié de l’équation, sûrement parce qu’il est en vérité encore largement méconnu. Dans cet épisode j’essaie de mieux comprendre quel est la situation actuelle, ce qui se joue, et pourquoi
Surpêche, réchauffement, acidification, pollution… La destruction du véritable poumon de la Terre est en cours. L’océan est le berceau de la vie, et demeure le véritable poumon de la planète, la clé de voûte du système vivant. Et il est en danger de mort. La surpêche, la destruction des écosystèmes marins, la pollution et l’acidification le menacent très sérieusement et si ce domino tombe, tous les autres suivront. Pourtant, il est trop souvent le grand oublié de l’équation, sûrement parce qu’il est en vérité encore largement méconnu.
Le Service météorologique américain (NWS) a lancé des alertes aux inondations pour une large partie de la Californie. Dans le centre de l’Etat, 130 mm de précipitations sont attendus, 107 000 foyers sont privés d’électricité. Joe Biden a déclaré l’état d’urgence.

2022

Karen Bass va signer une série de décrets pour fournir aux personnes sans domicile des logements temporaires via la location d’appartements et de chambres d’hôtel. L’élue démocrate estime que 40 000 personnes sont dans cette situation dans la deuxième plus grande ville américaine.
Les Vingt-Sept veulent notamment faire face à l’envolée des prix en récupérant une partie des superprofits des producteurs d’énergie pour les redistribuer aux consommateurs.
L’économiste Eloi Laurent relève que le concept de sobriété a connu différentes acceptions. Face à l’indéniable réalité du réchauffement climatique, il faut maintenant adopter l’idée d’une sobriété-partage, fondée sur le principe de justice.
Encore traumatisé par les inondations de 2020, l’État du Mississippi, touché par de fortes pluies, se prépare une nouvelle fois au débordement de plusieurs cours d’eau, dont la rivière aux Perles, qui traverse sa capitale, Jackson.
Le Sri Lanka, en proie à une grave crise économique et politique, a déclaré l’état d’urgence, mercredi 13 juillet, quelques heures après la fuite de son président, Gotabaya Rajapaksa, a annoncé le bureau du premier ministre, Dinouk Colombage.
Antonio Guterres a fait valoir que « l’océan n’est pas un dépotoir. Il n’est pas une source de pillage infinie. C’est un système fragile dont nous dépendons tous » et « notre échec à préserver l’océan aura des effets en cascade ».
Des discussions vont avoir lieu dans la capitale portugaise jusqu’à samedi afin de tenter d’établir les grands axes pour la protection des espaces marins, nécessaires à la vie sur Terre mais menacés par le dérèglement climatique.
Dans plusieurs régions de la péninsule, les communes ont déjà commencé à rationner l’accès à l’eau potable, et la situation ne semble pas se diriger vers une amélioration. Tant et si bien que le gouvernement envisage de décréter l’état d’urgence dès le mois de juillet.
Le gouvernement espère obtenir plus de soutien de la part de la communauté internationale pour pouvoir continuer à financer les mesures de protection des familles et des entreprises, alors que l’inflation a atteint 8 % en mai.
Le Sri Lanka s’enfonce un peu plus durement dans la crise. Le président, Gotabaya Rajapaksa, a décrété, vendredi 6 mai, l’état d’urgence, et a accordé des pouvoirs étendus aux forces de sécurité afin de faire face aux manifestations antigouvernementales. C’est la deuxième fois en cinq semaines que le chef de l’Etat prend une telle mesure.
Prix records à la pompe, 30 milliards de mesures de soutien au pouvoir d’achat en 2022 de la part de l’État, diminution de la fourniture en pétrole russe, manifestations de plusieurs professions face au risque de faillite… Le choc énergétique actuel est « comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973 », a récemment déclaré le ministre de l’Économie.


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