Valérie Masson-Delmotte

OA - Liste

2024

Comme chaque matin, Maxime Binet reçoit dans le “Café sans filtre” un invité afin d’évoquer les sujets chauds de l’actualité. Etienne de Callataÿ voit positivement le glissement vers des gouvernements de centre-droit : “J’y vois du positif par rapport à ce qui était redouté au niveau européen et au niveau belge. Du côté francophone, ce glissement vers la droite est tout à fait étonnant même si, au niveau européen, c’est la tendance de ces dernières décennies. La surprise, c’est que la Wallonie participe à ce glissement.”
Après l’incident qui a coûté la vie à un des passagers d’un vol à destination de Singapour, de nombreuses questions se posent sur les turbulences. Si certaines conditions sont bien connues, des phénomènes plus imprévisibles existent et pourraient devenir plus fréquents
Treize personnalités ont accepté de donner une mèche de leurs cheveux pour une recherche de substances perfluorées, les PFAS. Une proposition de loi pour interdire ces polluants éternels sera débattue le 4 avril.
En anglais, on appelle cette tendance le doomism.
Les émotions comme acte politique, le silence « cynique » des puissants face à la catastrophe écologique... Pour la militante écologiste Camille Étienne, il est essentiel d’« instaurer un rapport de force » face aux puissants.
Les appels à la réforme du financement des partis se font de plus en plus pressants. Experts, institutions internationales et hommes et femmes politiques eux-mêmes, tous sont unanimes : le système actuel n’est pas tenable. Avec cette lettre ouverte, 69 personnalités publiques se joignent à leur appel. Il est grand temps d’agir !

2023

Après presque deux ans de mobilisation, Dernière Rénovation suspend ses gilets orange au porte-manteau et annonce la fin de ses activités. Usbek & Rica s’est entretenu, une dernière fois, avec l’un des coordinateurs de la campagne. L’occasion d’un bilan.
La conférence des Nations unies sur le climat de Dubaï a été décrite comme la COP qui marque le début de la fin pour les énergies fossiles. Ces combustibles sont responsables d’environ 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
En Europe, une partie des pesticides appartenant à la famille des PFAS serait beaucoup plus problématique et nocive qu'imaginé jusqu'à présent. C'est la conclusion d'un rapport de l'association Générations Futures.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Étienne de Callataÿ, économiste belge. Il est le co-fondateur et le Chief Economist d'Orcadia Asset Management. Après avoir travaillé au service d'étude de la Banque nationale de Belgique (BNB) de 1987 à 1992, il travaille au Fonds monétaire international (FMI) de 1992 à 19961. De 1996 à 1999, il est chef de cabinet adjoint du Premier Ministre Jean-Luc Dehaene, et en 1999, chef de cabinet du Ministre des Finances1. En 1999, il entre à la Banque Degroof1 dont il devient l'économiste en chef3. Il est nommé membre du Comité de Direction de la Banque Degroof en 2012. En 2015, il quitte la Banque Degroof. En 2016, Etienne de Callataÿ, avec quelques associés, fonde au Grand-Duché de Luxembourg une société de gestion de fortune nommée Orcadia Asset Management. En parallèle, il est chargé de cours invité à l'Université Catholique de Louvain4,3 (UCL) et à l'Université de Namur1. Il y dispense respectivement un cours de Macroéconomie et de finances publiques. Il a également enseigné
Collectif qui utilise la création audiovisuelle comme outil et moyen de déclencher l’action face à la destruction du vivant.
Un collectif d’intellectuels, de représentants politiques et d’ONG, emmené par le président du Parti socialiste belge, Paul Magnette, et l’eurodéputée Aurore Lalucq, demande, dans une tribune au « Monde », à ce que la question de la justice fiscale soit remise au cœur du débat politique au sein de l’Union.
Il est illusoire d’espérer prise de conscience et action environnementales si l’opinion est bercée d’illusions. Illustration avec le lobby agricole wallon.
La transition environnementale fera des perdants, mais que leur lobby n’éclipse pas l’intérêt général.
L’avion est le mode de transport le plus polluant, le moins égalitaire et pourtant le moins taxé !
Impuissance. Ce mot résonne dès lors que l’on pense à la catastrophe écologique en cours. Face à la destruction de la planète, à l’ordre établi, à la puissance de ceux qui veulent que rien ne change, on est souvent tentés par l’impuissance, le déni ou encore l’indifférence tant il semble impossible de changer le cours des choses. Mais pourquoi sommes-nous vaincus avant même d’avoir mené la bataille ? C’est la question que pose la célèbre activiste Camille Etienne, dans son essai “Pour un soulèvement écologique”. Elle y démontre que notre impuissance politique est une illusion qui ne profite qu’aux personnes qui sont au pouvoir. Elle appelle à désobéir, ralentir et cesser de coopérer pour créer les conditions d’un soulèvement qui pourrait faire basculer la société. Alors comment dépasser notre impuissance collective ? Un soulèvement écologique est-il possible ? Ou est-il déjà en cours ?
« On dit que les territoires nous façonnent. J’avais dix ans quand j’ai compris que le dérèglement climatique menaçait mon univers entier, et toutes mes histoires de famille, dont les glaciers renferment le souvenir. » Camille Étienne a grandidans un espace en voie de disparition. Dans un de ces lieux où le danger estdéjà réel, concret. Face à un effondrement d’une telle ampleur, il est aisé de sombrer dans laparalysie. Mais, nous dit-elle, « notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas », et qui sert ceux qui exercent et jouissent pleinement deleur pouvoir. Dans cet essai, Camille Étienne identifie les mythes qui nous entravent : éco-anxiété, fracture générationnelle, déclic, fausses peurs. Les paniques morales n’ont qu’un dessein : nous distraire de la peur qui devrait nous habiter et pourrait nous pousser à désobéir, ralentir ou cesser de coopérer.
Les catastrophes s’enchaînent, mais le monde et ses dirigeants peinent toujours à changer de modèle. C’est des militantes déterminées comme la jeune Française que viennent désormais l’espoir et l’«élan» pour renverser la table.
« J’ai peur, et cette peur, un jour, pourra faire union », écrit l’activiste Camille Étienne dans Pour un soulèvement écologique. Sortir de notre impuissance collective (Seuil, 2023), un premier essai à la fois puissant, concis et rassérénant.
L’autorité italienne sort le bazooka : elle interdit ChatGPT sur le territoire italien. Si le but est de faire le buzz, c’est réussi. Si l’objectif est de faire du droit, c’est moins convaincant. Pauvre sur le plan de la motivation et rendue dans l’urgence, la décision manque de profondeur et passe largement à côté des enjeux fondamentaux de l’IA en lien avec le RGPD.
L’intelligence artificielle changera l’économie. Une chronique d'Étienne Cuvelier, chargé de cours, Ichec Brussels Management School, laboratoire Quaresmi), Ph.D. et Albert Derasse, Marketing Practice Director Agilytic, directeur Scientifique du certificat data management, IFC.
Une coalition de pays tente de faire barrage à l’extraction minière sous-marine, dont les négociations ont repris moins de deux semaines après un accord historique pour protéger la haute mer.
Dans son livre captivant Fin du monde et petits fours. Les ultra-riches face à la crise climatique, Édouard Morena, chercheur en science politique, révèle l’intoxication du monde écologiste par les grandes fortunes.
La transition environnementale créera davantage d’emplois qu’elle n’en détruira.
Dans le petit village de Covas do Barroso, au nord du Portugal, un des plus grands projets de mine de lithium d’Europe menace les baldios, terres communautaires partagées par les villageois·es. Face à ce mégaprojet destructeur, la population s’organise pour défendre son mode de vie.

2022

Si le terme s'est démocratisé dans le vocabulaire médiatique et scientifique, l’Anthropocène n’a jamais été formellement inscrit sur une échelle chronologique. Une cohorte de chercheurs enquête depuis treize ans pour dater avec précision les débuts de cette période qui a vu l’Homme devenir une force géologique à part entière. Verdict attendu fin décembre.
Les ententes conclues sont souvent en demi-teinte et c’est parfaitement normal, explique Alexandre Lillo.
La COP27 et son bilan mitigé laissent à penser qu'on n'en fait toujours pas suffisamment en matière de lutte contre les changements climatiques. C'est l'avis de l'activiste française Camille Etienne qui dit comprendre, sans la défendre totalement, la radicalisation de certains militants.
Selon une étude de l’ONG Finance Watch, dévoilée ce mardi 4 octobre, les 60 plus grandes banques mondiales, y compris françaises, détiennent 1 350 milliards de dollars d’actifs dans les énergies fossiles. Au-delà de la menace pour la planète, ces investissements mettent en danger la stabilité financière.
Dans le cadre de la journée spéciale "Vous avez dit sobriété ?" sur France Inter, Camille Etienne, militante écologiste, et Eloi Laurent, économiste à l'OFCE, débattent sur l'intérêt d'une politique de sobriété énergétique. Elle ne va pas encore assez loin selon eux.
Particulièrement touchés par le réchauffement climatique, les pôles ne participent plus à l’équilibre du climat. On assiste même à l’installation d’une boucle de rétroaction positive qui amplifie le phénomène.
Réduire le prix de l’énergie pour les entreprises, c’est octroyer une prime proportionnelle à la pollution. Qu’y aurait-il de plus absurde ?
Les enjeux climatiques vous intéressent ? Vous êtes conscients des effets de l'activité humaine sur les émissions de gaz à effet de serre ? Vous êtes intéres...
Il y a le feu, les prix de l’énergie flambent. Le gouvernement a donc décidé de jouer les pompiers : le Premier ministre a convoqué un codeco énergie ce mercredi. Il n’est pas dit qu’il en sortira déjà des actions concrètes, mais le Premier ministre en a déjà égrené une série. La ministre de l’Énergie aussi. L’attirail des hommes et femmes du feu est-il adéquat ? Nous passons en revue les différentes mesures évoquées avec un économiste, Etienne de Callataÿ, professeur d’économie à l’UNamur, et un professeur spécialisé en énergie à l’École polytechnique de l’UCLouvain, Francesco Contino.
Répondre au défi environnemental passe par des actions collectives, mais relève aussi de la responsabilité individuelle. Celle-ci varie fortement entre classes sociales !
Le 28 juillet prochain, alors que nous entamons seulement la 2e moitié de l’année, l’humanité aura consommé la totalité des ressources que la Terre peut générer en une année. Et nous perdons sans cesse du terrain : en 1970, ce jour intervenait le 29 décembre, en 2021, c’était le 29 juillet. Face à ce constat toujours plus alarmant, certaines voix se dressent. Comme celle de l’activiste Camille Étienne.
Désobéir pour se faire entendre, interrompre des assemblées générales afin d’ouvrir le débat... c’est la forme de combat qu’a choisi Camille Étienne, connue sous le nom de @Graine_de_possible sur les réseaux sociaux, pour donner envie au plus grand nombre de s'engager pour l'environnement et la biodiversité. Activiste pour la justice sociale et climatique, autrice de courts-métrages pour son collectif @avant_lorage, elle a pour objectif d'ouvrir les consciences.
Cet institut s'est donné pour objectif de chiffrer les coûts de l'adaptation au changement climatique. Selon l'I4CE, les initiatives sont encore trop timides en France même si le savoir-faire est déjà-là.
C’est l’autre actualité dramatique, celle dont-on parle peut-être moins fréquemment ces dernières semaines, bien qu’elle touche toutes les générations vivantes et à venir. Le dernier rapport du GIEC a été rendu public hier, il n’est pas réconfortant, mais permet un peu d’optimisme. Nous avons atteint un point de non-retour, mais nous pouvons encore nous adapter, pour limiter les dégâts, et les victimes.
2% pour 2°. C’est le nom qu’a choisi le laboratoire d’idées l’Institut Rousseau pour sa dernière contribution au débat sur la transition écologique et climatique. Dans ce rapport, les experts de l’Institut Rousseau ont livré la première estimation globale du niveau des investissements publics et privés supplémentaires à consentir pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et atteindre nos objectifs intermédiaires.


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