Valérie Masson-Delmotte

OA - Liste

2023

Les températures ont battu des records cette semaine en Europe et aux Etats-Unis, mais les phénomènes responsables de ces chaleurs recouvrent des réalités diverses. «Libération» vous en explique les nuances.
Alors que les records pour la saison, voire absolus, sont battus sur plusieurs continents, les autorités mettent en garde contre le risque grave pour la santé que représentent ces périodes caniculaires.
Un dôme de chaleur sévit depuis le début de la semaine au-dessus des Etats désertiques du Sud-Ouest, entraînant de sérieux risques pour la santé.

2022

Après avoir plombé le centre des États-Unis, une vague de chaleur se dirigeait lundi vers l’est, selon les services météorologiques, faisant craindre des températures potentiellement dangereuses pour les plus fragiles et des intempéries dévastatrices.
Qu’elle est la différence entre une « vague de chaleur » et une « canicule » ? Que représentent les normales climatiques et comment sont-elles calculées ? « Le Monde » vous l’explique.

2021

Une première analyse scientifique de la vague de chaleur nord-américaine a permis, mercredi, de confirmer le rôle joué par le réchauffement climatique. Mais les scientifiques ont du mal à comprendre l’amplitude des hausses de température.
La vague de chaleur qui inonde le Canada depuis plus d’une semaine a causé des centaines de morts. La Colombie-Britannique pointe comme seul coupable le réchauffement climatique. Mais n’évoque pas la dépendance du pays au pétrole et au gaz.
Une centaine d’incendies continuent de faire rage dans l’ouest du Canada et en Californie, venus s’ajouter à une vague de chaleur inédite qui a fait des centaines de morts.
Le corps humain est en effet un organisme qui aime rester à la même température, autour de 37 degrés Celsius. La température de la peau, elle, se situe entre 30 et 33 degrés. Notre corps peut seulement supporter des variations de 4 voire 5 degrés.
"On voit bien que là où nous en sommes" aujourd'hui "c’est vraiment ce qui était envisagé" par les scientifiques, souligne le climatologue Jean Jouzel sur franceinfo samedi 3 juillet, alors qu'une centaine d'incendies continuent de faire rage dans l'ouest du Canada et en Californie. Ils viennent s'ajouter à une vague de chaleur inédite qui a fait des centaines de morts.
Environ un millier de personnes ont été évacuées, mercredi dans la soirée, en Colombie-Britannique, dans l’ouest du Canada, en raison d’incendies venus s’ajouter à la vague de chaleur inédite, ont annoncé, jeudi 1er juillet, les autorités de la province.
Tous ces décès en excès, attribuables globalement à une vague de chaleur, ne sont en revanche pas forcément imputables à la vague de chaleur au niveau individuel. En effet, ce n’est pas la mention « coup de chaud » qui figure sur les certificats de décès, parce qu’en général le médecin identifie une cause physiologique, responsable du décès mais qui serait restée bénigne sans le coup additionnel porté par la chaleur.
François Gemenne, spécialiste du climat, présent sur le plateau de BFMTV s'est exprimé face à ses données alarmantes : "On aurait aimé se tromper mais ce que montre les données météorologiques et les vagues de chaleur que vous annoncez maintenant quasiment à intervalles réguliers, c'est la confirmation de ce que le modèle climatique avait prédit il y a 20 ou 30 ans.
Alors qu’une vague de chaleur historique fait suffoquer le Canada, Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo-France, explique les mécanismes à l’oeuvre dans cet épisode climatique.


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