Valérie Masson-Delmotte

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2022

Selon une agence américaine, le niveau de dioxyde ce carbone dans l’air est 50% plus élevé qu’avant l’ère industrielle. Un sombre record. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint en mai un niveau 50 % plus élevé que durant l’ère préindustrielle, et jamais vu sur Terre depuis environ 4 millions d’années, a alerté vendredi l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Le réchauffement climatique causé par les humains, notamment via la production d’électricité à l’aide d’énergies fossiles, les transports, la production de ciment ou encore la déforestation, est le responsable clair de ce nouveau plus haut, a souligné l’agence américaine.
Bonne nouvelle, les émissions de gaz à effet de serre dans l’Union européenne (UE) ont diminué de 11 % entre 2019 et 2020. « Cette réduction a été la plus importante dans l’UE depuis 1990 et les émissions totales de gaz à effet de serre ont atteint leur plus bas niveau depuis 1990 », s’est félicitée l’Agence européenne pour l’environnement dans une note publiée le 31 mai.
Quatre marqueurs clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, a indiqué mercredi l'ONU, prévenant que le système énergétique mondial conduit l'humanité à la catastrophe. Les concentrations de gaz à effet de serre, l'élévation du niveau de la mer, la température et l'acidification des océans ont tous établi de nouveaux records l'année dernière, a déclaré l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans son "Etat du climat mondial en 2021".
L’Organisation météorologique mondiale (OMM), dans son rapport intitulé « Etat du climat mondial en 2021 » prévient, mercredi 18 mai, que le système énergétique mondial conduit l’humanité à la catastrophe. Quatre marqueurs-clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, mentionne le document : les concentrations de gaz à effet de serre, l’élévation du niveau de la mer, la température et l’acidification des océans. « Notre climat change sous nos yeux », a déclaré le chef de l’OMM, Petteri Taalas.
Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat le martèlent depuis des années : le niveau des mers monte. Une accélération de l’expansion de l’océan à laquelle s’ajoute une autre réalité, celle d’une population qui se masse de plus en plus sur les littoraux.
"C'est le serpent qui se mord la queue". L'Inde, qui subit une vague de chaleur historique liée au changement climatique, va augmenter sa production de charbon à des niveaux records. Entre les restrictions liées au Covid-19, les problèmes de logistique et une demande qui explose... l'approvisionnement ne suit plus. Aujourd'hui le charbon représente 70 % de la production électrique du pays.
C'est une fonte inédite que subit l'Antarctique. Jusqu'ici plutôt épargnée par le changement climatique contrairement à l'Arctique, la banquise antarctique est passée sous la barre des 2 millions de kilomètres carrés. Un record depuis le début des relevés il y a 44 ans et un signe de l'impact croissant du changement climatique.
L’élévation du niveau de la mer tient une place toute particulière dans le second volet du 6e rapport d’évaluation du GIEC publié en février 2022. Contrairement à d’autres variables climatiques telles que les températures et les précipitations, le niveau de la mer continuera à s’élever bien après la stabilisation des températures globales, puisque les glaciers de montagne et les calottes de glace en Antarctique et au Groenland mettront des siècles à s’ajuster aux nouvelles températures.
Après l’effondrement d’une barrière de glace sous l’effet de températures supérieures à la normale de 40°C en Antarctique oriental, les regards se tournent vers l’ouest où un glacier pourrait à lui seul faire monter le niveau de la mer de plusieurs mètres
Un déluge a touché l’Est de l’Australie. Des orages très dangereux avec de la grêle géante, des vents destructeurs et des pluies très intenses s’y sont déversés. Par endroit, l’eau est montée jusqu’à un niveau de seize mètres, inondant jusqu’au haut des bâtiments. Plus de deux cent mille personnes ont été évacuées (le Temps). D’autres habitants, surpris, se sont réfugiés sur les toits et les secours ont circulé plusieurs jours, récupérant les sinistrés.
Les émissions mondiales de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2021, indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport publié ce 8 mars(1). Une hausse de plus de 2 milliards de tonnes de CO2 des émissions annuelles Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie se sont élevées à 36,3 milliards de tonnes (Gt) selon l’AIE. C’est 6% de plus qu’en 2020 (avec une hausse annuelle de plus de 2 Gt desdites émissions, un record) - année perturbée par la pandémie de Covid19 - mais également le plus haut niveau annuel jamais mesuré.
Dans un rapport publié ce jeudi, l’Agence européenne de l’environnement (AEE) appelle à continuer de prendre des mesures d’adaptation tant au niveau individuel qu’étatique, constatant par ailleurs que les différentes catastrophes climatiques ont coûté 510 milliards d’euros dans le continent ces quatre dernières décennies.
D’une taille comparable à celle de la Grande-Bretagne, le glacier Thwaites se détériore de plus en plus vite sous l’effet du réchauffement climatique. Sa disparition totale entraînerait à elle seule une augmentation de 65 centimètres du niveau des mers.
Concentration record de gaz à effet de serre au niveau mondial, étés les plus chauds jamais enregistrés, événements extrêmes, les données climatiques de 2021 publiées par le programme européen d’observation de la Terre ont de quoi inquiéter.
Tandis que le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, plaide pour 500 milliards pour les centrales de nouvelle génération, des responsables de haut niveau émettent des doutes sur les coûts et les délais inhérents à la filière.
De nouveaux travaux de modélisation ont montré que si l’évolution actuelle du climat se poursuit jusqu’en 2100, la calotte antarctique pourrait contribuer jusqu’à plus de cinq mètres à l’élévation du niveau des mers les siècles suivants. Ces résultats, qui ne tiennent pas compte de la hausse liée à la fonte de l’inlandsis groenlandais et des glaciers de montagne, ont été publiés dans le Journal of Glaciology.

2021

Le réchauffement climatique engendre des conséquences catastrophiques pour notre planète. Si bien que l'un des plus grands glaciers au monde menace de commencer à disparaître d'ici 2030. Avec sa disparition, le niveau des mers et des océans augmenterait de plus de 3 mètres.
L'observatoire Climate Chance vient de publier son nouveau panorama de l'action climatique au niveau mondial. S'il y a quelques raisons de s'enthousiasmer avec l'envolée des ventes de voitures électriques ou le boom des énergies renouvelables, sur le fond, la transition n'est pas encore là. Les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause.
Pour certains observateurs et notamment certaines associations inquiètes du changement climatiques, les rédactions doivent transformer leur mode de fonctionnement afin de mieux couvrir cette crise, dont les conséquences sont au moins aussi multiples que celles du virus.
Les dangers et les enjeux stratégiques se multiplient avec le réchauffement climatique. Outre l'élévation du niveau des mers et des conditions météorologiques extrêmes, le changement climatique a ouvert de nouvelles zones de concurrence, comme l'Arctique. La compétition pour les ressources rares ne va, elle, probablement plus s'arrêter.


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