Valérie Masson-Delmotte

OA - Liste

espace50x10

2024

Alors que la multiplication des tensions autour de l'eau semble inévitable, Simon Porcher propose une série de mesures pour adapter notre cadre économique et législatif. Simon Porcher est professeur des universités en sciences de gestion à l'Université Paris Panthéon-Assas. Ses travaux portent sur la gestion et la tarification des services publics de l'eau. Il a récemment publié La fin de l'eau ? (Fayard, 2024), a codirigé avec Stéphane Saussier l'ouvrage Facing the challenges of water governance (...)
usqu’au troisième quart du XXe siècle, un virus de la grippe aviaire qui se serait propagé à un poulet ou à un porc domestique se serait rapidement retrouvé dans une impasse. Presque tous les poulets étaient élevés dans des fermes familiales, dans des troupeaux de quelques dizaines d’unités: 400 formait déjà un très grand élevage. Les porcs étaient élevés en nombre beaucoup plus restreint. Par conséquent, même si le virus était très contagieux, il aurait rapidement manqué de nouveaux hôtes à infecter. Les choses ont changé avec ce que l’on a appelé «l’altération la plus profonde de la relation entre l’animal et l’homme depuis 10 000 ans» [6], à savoir l’expansion rapide d’exploitations d’alimentation animale concentrée (CAFO), plus précisément appelées «fermes industrielles».
Allons-nous vers la fin de l’eau ? Ou du moins de l’eau potable facilement disponible et bon marché ? Jusqu’aux récentes sécheresses connues par l’Europe et les États-Unis, les grandes puissances mondiales ont eu tendance à penser que le manque d’accès à l’eau était surtout un problème de pays pauvres. Mais en raison du réchauffement climatique et de la surexploitation par les activités humaines, la moitié de la population mondiale est désormais exposée à la rareté de cette ressource vitale.
Alors que les mobilisations contre l’A69 se poursuivent dans les arbres et au sol, il existe un risque significatif d’emballement de la violence. Un phénomène qui n’est pas sans précédent historique.

2023

Les vicissitudes des Soulèvements de la Terre interrogent sur la violence des mouvements écologistes. Violence qui a une fonction clé : celle d'un grand spectacle qui entend imaginer un nouveau monde.
La décision de dissoudre les Soulèvements de la Terre, même annulée par le Conseil d’État, interroge la définition de l’incitation à la violence. Et rappelle pourquoi l’atteinte aux biens provoque des réactions épidermiques.

2022

Inoffensive pour les humains mais terriblement contagieuse chez les animaux, la peste porcine africaine progresse "à un rythme alarmant" en Europe, notamment dans l'est du continent où de récents foyers font craindre une diffusion plus large du virus.
En Chine, les « hôtels à porcs » se multiplient pour répondre à la demande croissante des consommateurs et s’adapter aux épidémies qui ravagent le bétail. Il était une fois, trois petits cochons qui vivaient avec leur maman dans une petite maison… Correction. Il était une fois, 600 000 porcs entassés dans une méga-ferme en béton de 26 étages. Avec ça, le loup n’a qu’à bien se tenir.

2021

abs_empty
abs_empty

2020

abs_empty
abs_empty

Présélections :

Listing généré avec