Vincent Mignerot

OA - Liste


Que : ArticlesLivresVidéos / refresh

2024

Ce blog a pour objectif de montrer l’impact de la finance sur la société et de montrer que des changements positifs du système financier sont à portée de main.

2023

Prévision scientifique: le réchauffement planétaire atteindra 1,5°C en moyenne annuelle mondiale dans les prochaines années. Volonté dans les COP: « keeping 1.5 alive »… Maintenir « en vie » l’objectif de l’Accord de Paris le plus longtemps possible. Sur le papier. Jusqu’à quand ? Décryptage.
Alors que le réchauffement planétaire se rapproche dangereusement du seuil critique de 1,5°C, la COP28 se mobilise pour maintenir cet objectif vital. Ce défi majeur a des implications aussi bien scientifiques, politiques que technologiques.
Changer la gouvernance territoriale, renoncer aux grands projets, envisager des crises majeures dues à la chaleur, impliquer les plus riches, se doter d'une vision à 2050: tels sont les défis posés par The Shift Project aux grandes villes pour leur transition. Une rencontre du sommet ChangeNow.
Le Printemps des Terres achète des parcelles forestières, naturelles ou encore agricoles dans le but de les restaurer. Tout en en vivant. Une nouvelle initiative unique qui s'est fait connaître à ChangeNow.
Plus de 200 organisations demandent au GIEC de préciser, dans le résumé de ses derniers travaux qu'il publiera le 20 mars, les "risques, implications et dangers" de la géo-ingénierie, de plus en plus en vue dans le monde économique et politique. Et militent pour "les solutions réelles et le changement de système".

2022

La coupe du monde de football organisée au Qatar pourrait générer
6 millions de tonnes équivalent co2. on est loin des 3,6 millions
de tonnes annoncées. Et encore, depuis 2010, le bond des émissions carbone du pays, avec la construction des nouvelles infrastructures, est six fois plus important ! Un bilan écologique et humain désastreux !
Les dernières péripéties de la COP27 sont révélatrices du fonctionnement des COP, basé sur des négociations entre pays, avec de lentes avancées. Le réchauffement planétaire, lui, progresse vite. Sans rien négocier.
Système mondial d’alerte pour les fuites de méthane, initiative pour refondre le système financier mondial, « bouclier assurantiel » pour les pays vulnérables, accords internationaux pour la transition énergétique de pays producteurs de charbon… Les annonces de la COP27 restent maigres en attendant son texte final.
La guerre en Ukraine place l’Europe « à un tournant » de sa politique énergétique et climatique selon Climate Action Tracker : soit remplacer sa dépendance à la Russie par de nouvelles dépendances, soit « accélerer le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ». D’urgence et massivement.
Maintien de l’objectif +1,5 °C, contributions des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, financements Nord-Sud… Alors que les négociations rentrent dans leur dernière ligne droite, les problèmes restent épineux dans tous les principaux chapitres. Le point.
Élimination technologique du CO2 atmosphérique, injection de particules dans la stratosphère pour bloquer les rayons solaires… Les projets de géo-ingénierie attirent la COP27 pour « réduire les risques du dépassement » de 1,5 °C de réchauffement.
Les Nations-Unies ont annoncé la création d’un système mondial de surveillance par satellite des fuites de méthane, à la hausse et sous-estimées chez les pétroliers et gaziers. Enfin une bonne nouvelle de la COP27 pour ce puissant et vicieux gaz à effet de serre.
« Si tous les pays suivaient l’approche de la Russie, le réchauffement en 2100 dépasserait les 4 °C », estime l’analyste des politiques climatiques Carbon Action Tracker. La Russie ne joue-t-elle pas la carte d’un réchauffement qui lui serait favorable ?
États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France et Union européenne veulent stimuler la mise en place d’un plan de sortie du charbon en Afrique du Sud… Mais cette année, les exportations de charbon sud-africain vers l’Europe, et la France en particulier, explosent.
Avec une COP27 en Egypte, où le gaz est considéré comme une “énergie de transition”, puis une COP28, l’an prochain, à Dubaï, capitale des Émirats arabes unis, le sommet climat annuel des Nations-Unies glisse sur la voie des paradoxes…

2021

Le premier “brouillon” de la décision finale de la COP26 ne mentionne pas les énergies fossiles et leur responsabilité évidente dans le réchauffement. Un “oubli flagrant” dénonce Greenpeace tandis que le pétrole, le charbon et le gaz ont pléthore de “négociateurs” infiltrés à Glasgow, selon Global Witness.
Températures, gaz à effet de serre, précipitations, fonte des glaces, hausse du niveau de la mer, acidification des océans, famine… Le rapport provisoire de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l’état du climat en 2021 dresse un nouveau panorama alarmant de la situation climatique actuelle. Avec un réchauffement de “seulement” 1,09 °C environ.
SI les scénarios mêlant climat, énergie et économie se montrent très complexes, les perspectives qu’ils offrent dépendent en partie de données dites « exogènes », c’est-à-dire de données que les scientifiques introduisent dans leurs machines avant que leurs modèles ne moulinent. C’est notamment le cas du progrès technologique et de la croissance économique qui à long terme est toujours envisagée comme inéluctable. Pourtant, pic pétrolier oblige, cela n’est en rien démontré, bien au contraire.
Comme tous les ans depuis plus de 60 ans, la concentration de CO2 dans l’atmosphère bat en 2021 un nouveau record en franchissant certaines journées la barre de 420 parties par million (ppm). Selon l’agence américaine NOAA, il faut remonter à il y a 3,6 millions d’années pour trouver une concentration comparable.
Comme tous les ans depuis plus de 60 ans, la concentration de CO2 dans l’atmosphère bat en 2021 un nouveau record en franchissant certaines journées la barre de 420 parties par million (ppm). Selon l’agence américaine NOAA, il faut remonter à il y a 3,6 millions d’années pour trouver une concentration comparable. La température moyenne du globe était alors de 2 degrés plus chaude, le niveau de la mer était plus haut de 24 m, des forêts recouvraient l’Arctique,
Températures moyennes, records de chaleur, émissions et concentrations de CO2 et de méthane, dégel du pergélisol, fonte des banquises et des calottes glaciaires, hausse du niveau de la mer, tempêtes, acidification des océans, courants marins, forêts, sols, biodiversité, incendies, sécheresses, inondations, déplacements de populations… Tour d’horizon d’une Terre en surchauffe.
2020 reste au coude-à-coude avec 2016 pour le record de l’année la plus chaude: selon la NASA, elle arriverait 1ère, selon l’agence NOAA, elle terminerait 2ème. En tout cas, ces deux années se classent en tête d’une inquiétante série: les sept années les plus chaudes enregistrées sont les sept dernières années. Et 2021, tout juste commencée, aurait déjà plus de 95% de chances de finir dans le Top 8… Comme un parfum d’emballement.

2020

Une nouvelle étude confirme que la Terre réagit bien plus vite à sa fièvre que ce que les scientifiques n’osaient encore imaginer. Celle-ci concerne le réchauffement des océans, pouvant de plus en plus perturber la circulation des courants propices à la vie, favoriser les tempêtes les plus violentes, et accélérer « naturellement » le dérèglement climatique, y compris de manière brutale.
Lissée sur les cinq dernières années, la température mensuelle moyenne à la surface des continents de l’hémisphère nord, dépasse de +1,5 °C la moyenne du XXe siècle, soit environ +2°C depuis la fin du XIXe siècle. Et 2020 rivalise toujours avec 2016 pour le titre de l’année la plus chaude.
L’agence américaine NOAA estime que la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote, halocarbures) a atteint l’an passé 500 parties par million en équivalent CO2. Les chances de limiter le réchauffement à +1,5°C fondent en dessous de 30%. Et au rythme actuel, celles de le limiter à + 2°C passeront inévitablement sous la barre des 50% dans quelques années, à 530 ppm équivalent CO2.
A la fois gigantesque et très précis, le système climatique nous réserve visiblement lui aussi de multiples et très désagréables « surprises », notamment si notre machine économique repart « comme avant »… Ou comment le réchauffement planétaire peut engendrer un « monde d’après » sans avenir pour la civilisation humaine.
Même s’il y a bien trop de pétrole disponible sur les marchés pour la demande actuelle, le pic pétrolier mondial semble bien, avec le plongeon des prix de l’or noir, frapper à notre porte. Parce que beaucoup d’entreprises du pétrole de schiste américain, déjà mal en point, ne pourront pas résister longtemps. Or, c’est ce « shale oil » qui compense en bonne partie la déplétion du pétrole conventionnel depuis une dizaine d’années.

2019

2018

Une nouvelle étude montre que, du fait du réchauffement planétaire, la fréquence des ouragans les plus violents -habituellement classés, selon la vitesse de leurs vents, en catégorie 3 (175 – 210 km/h), 4 (210 – 250 km) et 5 (plus de 250 km/h)- a largement augmenté depuis 30 ans et que leur force maximale va crescendo… Avec une zone de risque qui s’agrandit, par exemple vers la Nouvelle-Angleterre en Amérique du Nord et vers l’Europe de l’Ouest.
Selon les scénarios de « développement durable » mis en place pour limiter la fièvre planétaire à +2°C, la concentration atmosphérique de CO2 – qui a dépassé au mois d’avril la moyenne de 410 ppm à l’observatoire de Mauna Loa, à Hawaï- n’en battra pas moins son record tous les ans pendant toute la première moitié de ce siècle, dans le meilleur des cas… Mais au rythme actuel de croissance de cette concentration, le glas de l’objectif 2°C sonne déjà au loin. Comment pourrait-on faire autrement? Analyse.
Se classant comme 2015 et 2016 dans les années les plus chaudes enregistrées par les scientifiques, 2017 marque la 41ème année consécutive dont la température moyenne est supérieure à la moyenne du XXe siècle. Les quatre dernières années ont été les quatre plus chaudes depuis un siècle et demi.

2017

2016

2015


Listing généré avec