Vincent Mignerot

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2024

This essay takes up and extends an analysis of the ambitions of the energy transition presented during the conference entitled “L’erreur fondamentale de la transition”, held in Lausanne in December 2022, at the annual Switzerland ShiftersDay. The intervention questioned the conceptualization of energy transition, given possible inaccuracies, or errors in the categorization of reality. It is not certain that the energy contained in the wind, solar radiation, or atoms is equivalent to hydrocarbon energy for human societalneeds. Although all energies are theoretically convertible into one another, the assumption that any type of energy can always be replaced by another is likely to prove false. An energy transition based on the substitution of energies would then be inconceivable.
Dans le cadre de son cycle "Ecologie", le Café des Qrieux de l’Université Rurale organise le mardi 5 mars à 18 h 30 à l’Hôtel des Fleurines une conférence-débat sur le thème "transitions : la grande illusion". Elle sera animée par Vincent Mignerot, auteur du livre "L’énergie du Déni – Avons-nous vraiment l’avenir du climat entre nos mains ?"

2023

Cet article reprend et prolonge une analyse des ambitions de la transition énergétique exposée lors de la conférence intitulée « L’erreur fondamentale de la transition », qui s’est tenue à Lausanne en décembre 2022, lors de la journée annuelle des Shifters Switzerland. L’intervention questionnait la conceptualisation de la transition énergétique, au regard d’éventuelles imprécisions ou erreurs dans la catégorisation des éléments du réel. Il n’est en effet pas acquis que les formes d’énergie contenues dans le vent, le rayonnement solaire ou les atomes soient équivalentes à la forme d’énergie présente dans les hydrocarbures, pour les besoins des sociétés humaines. Bien que toutes les énergies soient théoriquement convertibles les unes en les autres, l’hypothèse qui estime que le remplacement de tout type d’énergie par tout autre serait toujours possible pour l’humanité est susceptible de s’avérer fausse. Une transition énergétique fondée sur la substitution des énergies ne serait alors pas envisageable.
Dans cet article, nous proposons une fiche de lecture de l'ouvrage de Vincent Mignerot, L'Energie du Déni, paru en janvier 2023.
J’ai découvert Vincent Mignerot par youtube et grâce à ses nombreuses conférences, toujours longues et instructives, passionnantes. Je l’ai contacté une première fois pour mieux connaître l’association Adrastia. Nous avons échangé un peu au sujet de nos actions et nos espoirs. Puis, lors de sa conférence donnée au Shift Project,
Il n’existe pas à ce jour de démonstration de faisabilité de la transition énergétique. Le débat sur l’affranchissement des sociétés thermo-industrielles de leur dépendance aux hydrocarbures ne s’articule qu’autour de modèles, de scénarios, d’observations sur des sous-systèmes de l’industrie mondialisée de « production » d’énergie. En 2022, le développement des énergies dites de substitution (ENS : principalement éoliennes, panneaux photovoltaïques et centrales nucléaires) ne freine toujours pas l’exploitation des énergies fossiles. La « symbiose » des énergies reste la norme, plutôt que la substitution. La tentation est grande de simplement déclarer les simulations encore imprécises, les mesures lacunaires et de conserver l’espoir que recherche et progrès finiront par réouvrir le champ des possibles. Mais le mal semble plus profond. L’hypothèse de la faisabilité d’une transition énergétique n’a jamais été posée. Ou plutôt, si la science a de longue date étudié les limites physiques au développement, en parti

2022

Merci les V’s
En route vers l'abîme ? L’Énergie du déni. Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2, Vincent Mignerot, Rue de l’échiquier, 2021, 92 p., 11 €. Laurent Testot Mensuel N° 348 - Juin 2022 En route vers l'abîme ? Est-il possible de réussir une transition énergétique d’ici à 2050, comme s’y sont engagés les États suite à l’accord de Paris sur le climat signé en 2015 ? Vaste question soulevée par Vincent Mignerot dans cet opuscule. Si la réponse est oui, nous pouvons espérer surmonter ce qui ne sera qu’une crise climatique : un défi passager que nos économies peuvent relever en cessant d’utiliser des énergies fossiles perturbant le climat et en leur substituant des énergies renouvelables, voire nucléaires, qui n’émettront pas de gaz à effet de serre. Si la réponse devait être non (et la démonstration de l’auteur incite à le penser), nous serions incapables d’éviter une « catastrophe climatique qui mettrait en danger l’habitabilité du monde ». Le grand récit de la transition énergétique i
Comment le conservatisme s’appuie sur les demandes paradoxales de la lutte pour la protection de l’environnement
Dans son dernier ouvrage L’énergie du déni (édition rue de l’échiquier), l’essayiste Vincent Mignerot questionne la pertinence de la transition énergétique. Il pointe les non-dits du recours aux énergies renouvelables et au nucléaire, qui, selon lui, entretiennent l’illusion de la croissance. Vincent Mignerot a répondu à nos questions sur le déni.
“Le système n’allant pas disparaître du jour au lendemain, deux étapes s’imposent. La première, c’est de comprendre comment ce système nous impose la technologie et à quel point il est difficile d’en échapper. La deuxième étape consiste à réfléchir à comment ne pas perpétuer ce système mortifère et le changer. Par tous les moyens.”

2021

Cette déclaration ne semble pas tout à fait exacte. La littérature scientifique dit qu’il existe une marge de manœuvre théorique, au niveau géophysique, pour réduire l’ampleur du réchauffement climatique (voir cet article de Loïc Giaccone). Elle n’exprime pas que l’humanité en est concrètement capable.
À l’heure où Rolls-Royce se prépare à construire des mini-centrales moins coûteuses et où le président Emmanuel Macron annonce l’arrivée de nouveaux réacteurs en France, le chercheur Vincent Mignerot explique pourquoi le nucléaire n’est pas une solution au réchauffement climatique.
Lecture : Pour qui ne connaîtrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.
Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot, spécialiste en collapsologie.

2020

Collapswashing : toute communication qui occulte les effets indésirables ou contre-productifs des stratégies dont l’ambition est de pallier les risques de déclin ou d’effondrement.
Entre espoirs et craintes, personne ne saurait dire où la pandémie de coronavirus entraînera l\'humanité. Toutefois, certains d\'entre nous réfléchissent aux tenants et aboutissants d\'une crise mondiale depuis de nombreuses années. C\'est le cas de Vincent Mignerot, spécialiste de la perception et de la singularité de l\'esprit humain dans un contexte évolutif global.

2019

2018

Le 31 janvier 2018 le site Global-Climat commente une étude publiée initialement par Earth’s Future (American Geophysical Union). Cette étude rapporte, en appui sur des analyses statistiques effectuées sur une période de 50 ans, que le nombre de jours les plus chauds a connu un accroissement plus significatif que le réchauffement climatique lui-même. Cette tendance est exacerbée dans les villes, à cause de l’effet d’îlot de chaleur urbain.

2017

Suite à mon interview par la chaîne Thinkerview sur le risque d’effondrement de la civilisation thermo-industrielle, on me demande des précisions sur une de mes inquiétudes : La fin de l’humanité est-elle envisageable si le réchauffement climatique est trop élevé ?

2016

2015

En ce début de 21ème siècle, l’humanité se trouve à la croisée des chemins. Les promesses de croissance verte, de rupture technologique et de conquête martienne restent omniprésentes, mais elles se confrontent à l’accumulation d’études attestant des limites planétaires et de la destruction des écosystèmes. La prospective semble hésiter entre la naïveté et le pessimisme. Une troisième voie est-elle possible ?

2014

Nous nous questionnons sur la soutenabilité de nos sociétés en contexte de crise systémique. Parviendrons-nous à nous adapter au changement climatique ? Saurons-nous remplacer nos ressources énergétiques, que nous savons limitées, par d’autres, disponibles sur le long terme ? Pourrons-nous dépasser la fin des matières premières pour construire un autre monde, plus sobre, de surcroît plus respectueux de l’environnement ?

2012

Une page se tourne. Pour l’humanité bien sûr, pour la vie, pour la Terre, nous le savons déjà. Mais aussi pour ce que nous pensons connaître de nous-mêmes. Nous nous interrogeons aujourd’hui sur les crises écologiques, économiques, financières, auxquelles l’humanité a toujours dû se confronter, mais avec une inquiétude plus profonde : nous craignons désormais qu’elles soient les signes précurseurs de notre fin.

2011

Pourquoi, malgré nos talents et nos meilleures intentions, ne parvenons-nous pas à modifier le cours, bientôt fatal, de notre évolution ?


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