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Climat – Outils Pédagogiques

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2024

L’effondrement des écosystèmes serait dangereux pour l’économie. Il peut se répercuter au niveau global. La forêt amazonienne, les tourbières tropicales et les mangroves contiennent actuellement environ 220 gigatonnes de carbone. Si elles sont perturbées, elles peuvent subir des changements incontrôlables qui feraient basculer l’écosystème vers une savane non boisée. Leur effondrement provoquerait des émissions de carbone équivalentes à environ 20 ans d’émissions mondiales de CO2 actuelles. Cela pourrait empêcher le maintien d’un climatique de moins d’ 1,5°C, et aurait de nombreuses conséquences directes.
L’hiver passé, des nuages stratosphériques couleur de l’arc-en-ciel ont été observés en Europe. Ils apparaissent habituellement dans les régions les plus froides de la Planète en janvier. En déce…
Une revue publiée dans PLOS One cumpulse les risques du climat pour les infrastructures. Selon l’étude, les dommages annuels moyens s’élèvent actuellement à environ 700 milliards de dollars par an. Ce chiffre devrait être multiplié par plusieurs au cours du 21e siècle en raison du changement climatique et aussi de l’expansion des actifs d’infrastructure. Le climat aura notamment des conséquences sur le transport routier et ferroviaire : les hautes températures amènent des distorsions des rails, des changements importants de températures provoquent le dégel du permafrost et des déformations du terrain. Les précipitations intenses causent des inondations, des glissements de terrain, des perturbations de l’équipement électronique, des mouvements des rails, et des dépôts sur les voies. Les vents forts déracinent les arbres et transportent d’autres objets, par exemple des tôles ondulées, qui interrompent les lignes électriques et endommagent les rails.
Il y a quelques années, le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE) a soigneusement élaboré un plan pour sauver la Planète. Les émissions de carbone planétaires devaient être réduites de 7,5% ou 8% par année dès 2020. Si ce plan avait été appliqué, elles auraient aujourd’hui baissé d’un tiers. Le PNUE note malheureusement à la fin de 2023 que les émissions de carbone ont atteint un nouveau record, même si celles de l’Europe diminuaient déjà à la fin de 2022. Il est devenu évident que ces objectifs ne seraient pas atteints et que chaque année nous ajoutons à l’atmosphère trop de CO2. D’autres plans de sauvetage de la biosphère ont donc été développés.
L’évaluation européenne des risques climatiques se penche sur les risques du changement climatique pour l’Homme, la société et l’environnement. Elle cite les chiffres du GIEC et remarque qu’i…
Jusqu’à présent, le site global-climat.com publiait les données journalières de température qui n’étaient pas facilement accessibles, à moins d’utiliser des logiciels dédiés pour extraire les données. Il fallait en outre coder en Python, un langage informatique, pour extraire des données plus détaillées sur l’historique. Mais bonne nouvelle, Copernicus a lancé un nouvel outil, et il est remarquable. Une page dédiée, « Climate Pulse », permet de visualiser les données journalières (anomalies, valeurs absolues) sous forme de graphique, de fichier CSV et de carte d’anomalies. Le lien vers cette page est le suivant : https://pulse.climate.copernicus.eu.
Le mois de février 2024 dépasse de façon spectaculaire les records de chaleur dans le monde entier. La température des océans est très élevée. La glace marine Antarctique est très réduite. Le phéno…
Les océans contiennent de l’oxygène (O2). Celui-ci permet aux poissons et à tous les animaux marins de respirer, par les branchies ou par la peau pour certains organismes. Il se dissout dans l’eau qui affleure au contact de l’air à la surface des océans. Le plancton photosynthétique, algues minuscules en suspension, en forme aussi dans les mètres supérieurs où pénètre la lumière du soleil. L’eau froide est plus riche en oxygène que l’eau tiède. Un excès de nutriments, d’azote et de phosphore dans l’eau, peut provoquer une prolifération d’algues. Celle-ci est souvent suivie d’un décuplement de la population de bactéries qui consomment finalement tout l’oxygène. Ainsi se forme une zone morte, ou zone en hypoxie (pauvre en oxygène). Les poissons qui y pénètrent ne peuvent pas respirer et meurent. La pollution agricole est actuellement la principale cause de formation de ces zones, et elle doit être soigneusement contrôlée. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. En Angleterre, 80% de rivières sont polluée
Avec +0.70°C au-dessus de la moyenne 1991-2020, le mois de janvier 2024 est un nouveau record de chaleur. Le précédent record de 2020 (+0.58°C) est dépassé de 0.12°C. L’anomalie en janvier 2024 atteint 1.63°C au-dessus de la moyenne préindustrielle.
Le seuil de 1.5°C a été choisi pour éviter une déstabilisation dangereuse du climat terrestre. Au-delà, des éléments de la biosphère pourraient changer à grande échelle. La mort d’une forêt tropicale émettrait du gaz carbonique qui augmenterait l’effet de serre, la fonte des glaces polaires ferait monter le niveau des mers. Le rapport GTP (global tipping points : points de bascule globaux), écrit par l’Université d’Exeter, notamment le professeur Lenton du GIEC, a tenté une synthèse des connaissances actuelles dans ce domaine pour la COP28.
La page « Température mondiale actuelle » change de période de référence. La période 1981-2010 est abandonnée au profit de 1991-2020, conformément à la recommandation de l’Organisation Météorologique Mondiale. Par exemple, la carte du 3 janvier 2024 montre les anomalies relatives à 1991-2020 au lieu de 1981-2010 (utilisée sur Global-Climat.com jusqu’à fin 2023).
Avec +1.044°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de décembre 2023 poursuit la série des records mensuels de chaleur. L’année 2023 dans son ensemble est la plus chaude jamais observée, frôlant pour la première fois le seuil de 1.5°C au-dessus de la température préindustrielle.
De graves orages sèment la destruction à divers endroits de la Planète, En Australie, en Amérique du Nord, et en Amérique du Sud. Ils sont favorisés par le réchauffement, notamment par a vapeur d&r…

2023

Les avions en vol rejettent des résidus du carburant consommé. Ces particules favorisent la condensation de cirrus, fins nuages vaporeux Ils empêchent la chaleur de se dissiper et contribuent au r…
Avec +1.092°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de novembre 2023 poursuit la série des records de chaleur. Le précédent record de 2020 (+0.775°C) est dépassé de 0.32°C. L’année 2023 sera la plus chaude jamais observée et le seuil de 1.5°C au-dessus de la température préindustrielle devrait être atteint sur la moyenne annuelle.
L’amincissement de la stratosphère mène à des changements de températures plus brutaux près du sol. Il provoque aussi une aggravation des turbulences.
Les responsables européens de prévention de catastrophes se sont réunis cette semaine à une conférence du DRMKC, Centre européen de gestion de risques de catastrophes. Ils ont souligné que la situation en Europe avait changé. Les désastres sont plus nombreux et plus importants. En particulier les inondations et les feux se répandent. La conférence était émaillée de déclarations telles que « je n’ai jamais rien vu de pareil en vingt ans de travail », des inondations incroyables, très, très graves », « les réalités changent sur une Planète en ébullition ».
James Hansen est un des plus grand climatologues du monde. Il a alerté le gouvernement des Etats-Unis sur le réchauffement climatique. Dans cette vidéo, les plus grands spécialistes actuels témoignent de l’excellence de ses prévisions climatiques. Il a aussi une énorme expérience du domaine. Je trouve son travail scientifique sur la montée du niveau de la mer publié en 2016 (lien, lien) très convaincant, plusieurs de ses conclusions et postulats ont été confirmés ces dernières années. Il se bat pour le climat depuis des décennies, et a été arrêté pour lors de manifestations pour le climat devant la Maison Blanche. Il a des grandes connaissances de climatologie. J’hésite donc réellement à le contredire mais j’ai quelques objections. Son travail apporte évidemment de nombreux éléments utiles, et il a le mérite d’être disponible aujourd’hui. Vu la situation climatique, nous ne pouvons pas attendre le prochain rapport du GIEC.
Avec +1.09°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d’octobre 2023 est de très loin le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2019 (+0.69°C) est dépassé de 0.4°C. L’année 2023 sera sans aucun doute la plus chaude jamais observée.
Les arbres sont la façon la plus fiable d’extraire le carbone de l’atmosphère.
Avec +1.128°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de septembre 2023 est de très loin le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2020 (+0.63°C) est dépassé de 0.5°C. A trois mois…
Nous sommes au début d’un phénomène El Niño qui provoque une augmentation des températures planétaires. Ces prochains mois, elles s’élèveront probablement de quelques dixièmes de degré, de plus en plus loin des valeurs connues de l’Humanité. James Hansen estime que le seuil de 1.5°C sera temporairement dépassé au printemps 2024. Ce seuil a déjà été momentanément franchi au cours des premiers jours de septembre. Les données ERA5 pour la période du 1er au 13 septembre, couplées aux archives du Met Office, montrent que la moyenne provisoire mensuelle est de 1.6°C sur les 13 premiers jours de septembre.
Avec +0.886°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d‘août 2023 est de très loin le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2016 (+0.577°C) est dépassé de 0.31°C. L’année 2023 est partie pour être l’année la plus chaude jamais observée.
Sécheresse et Incendies Des catastrophes nouvelles surviendront probablement dans les prochaines décennies, et une meilleure anticipation nous protégerait beaucoup. Une analyse de l’évolution possi…
Avec +0.892°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de juillet 2023 avait été de loin le plus chaud des archives ERA5. Ce début août est parti sur les mêmes bases, avec une anomalie sur les 11…
Canicules En été 2022 l’Europe a subi des canicules sans précédent. L’Espagne et la France ont connu des températures exceptionnelles, les 40°C ont été dépassés en Espagne dès juin, et juille…
Avec +0.892°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de juillet 2023 est de très loin le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2019 (+0.563°C) est dépassé de 0.33°C. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Elles sont produites par assimilation de données, un processus qui repose à la fois sur des observations et des modèles utilisant les lois de la physique et les observations passées. Les données sont actualisées de manière journalière, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol.
Le vent destructeur Le 24 juillet 2023 la ville Suisse de la Chaux-de-Fonds, située à environ 70 km à l’est de Besançon, a été frappée par une violente tempête, avec des rafales à 217 km/h me…
Les dernières semaines ont apporté des inondations exceptionnelles en Asie.  Des pluies record ont touché le Japon, la Chine, la Mongolie, l’Inde et  le Pakistan. En Mongolie, des averses…
Avec +0.706°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de juin 2023 est le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2019 (+0.542°C) est largement battu alors qu’El Niño émerge à…
Les tempêtes de sable se multiplient dans le monde. Les particules les plus petites sont parfois emportées à des milliers de kilomètres. En 2020, nous nous sommes même réveillés en Europe dans un m…
Par Dorota Retelska * Le mois de juin a débuté par des températures planétaires élevées. Sa première moitié était la plus chaude depuis le début des mesures. Nous avons momentanément dépassé le seu…
Le rapport « The State of the Climate in Europe 2022 » a été conjointement publié par l’Organisation Météorologique Mondiale et Copernicus. Ce rapport met en évidence des tendances alarmantes concernant le réchauffement climatique en Europe et ses conséquences sur la société et les écosystèmes. Le rapport confirme que l’Europe connaît un réchauffement climatique deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 1980. En 2022, la température moyenne en Europe a été d’environ 2,3°C au-dessus de la moyenne de l’ère pré-industrielle (1850-1900). La température moyenne annuelle en Europe en 2022 se situe entre la deuxième et la quatrième plus élevée jamais enregistrée.
Le 20 juin 2023 a été marqué par une chaleur exceptionnelle sur l’île de Corse, précisément dans la ville de Sartène, où le mercure a atteint des sommets inégalés. En effet, à la mi-journée, …
D’après un bulletin publié par le Climate Prediction Center de la NOAA ce 8 juin 2023, les conditions El Niño sont désormais présentes et devraient se renforcer progressivement au cours de l’hiver 2023-24 de l’hémisphère nord. Les chances qu’El Niño devienne un événement fort à son apogée sont estimées à plus de 50%. La température globale pourrait ainsi atteindre des sommets dans les mois à venir. C’est désormais officiel, la NOAA annonce l’arrivée d’u phénomène ‘El Niño, un phénomène climatique qui affecte les conditions météorologiques dans le monde entier.
Avec +0.556°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de mai 2023 est le 3e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle per…
D’après l’Organisation météorologique mondiale (OMM), il y a 98% de chances que l’une des cinq prochaines années soit la plus chaude jamais enregistrée, battant l’année record de 2016. La probabilité qu’au moins une des cinq prochaines années dépasse 1.5 °C au-dessus des niveaux préindustriels est estimée maintenant estimée à 66%.
Avec +0.502°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d’avril 2023 est le 5e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un mod…
Jamais il n’avait fait si chaud aussi tôt en Espagne. Des records de chaleur pour un mois d’avril ont été battus en Andalousie suite à l’intrusion d’une masse d’air ve…
Les océans du monde ont récemment subi un réchauffement rapide en surface. Les températures de surface de la mer sont à un niveau sans précédent depuis maintenant plus d’un mois. Alors que de…
Avec +0.705°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de mars 2023 est le 2e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle pe…
La température moyenne sur les 12 premiers jours de mars 2023 a atteint les niveaux les plus élevés sur la période depuis mars 2016, l’année où un épisode El Niño exceptionnel avait conduit l…
Avec +0.489°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de février 2023 est le 5e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle…
Le 21 février, la glace de mer de l’Antarctique a probablement atteint son extension minimale annuelle avec 1,79 million de kilomètres carrés, selon le National Snow and Ice Data Center (NSID…
Le climat de la Terre est déterminé par un équilibre entre la quantité d’énergie solaire absorbée et la quantité de rayonnement infrarouge thermique que la Terre émet vers l’espace. Un déséquilibre énergétique positif signifie que le système terrestre gagne de l’énergie, ce qui provoque le réchauffement de la planète.
Avec +0.437°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de janvier 2023 est le 7e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle…
Une nouvelle page a été aménagée sur ce site pour répertorier les historiques de température annuelle de plusieurs pays. Les Etats recensés sont pour le moment la France, l’Italie, l’Es…
Après le record de 2021, le contenu en chaleur des océans a atteint un niveau encore plus élevé en 2022. Plus de 90% de l’excès de chaleur dû au réchauffement climatique est absorbé par les océans,…
Avec +0,494°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, l’année 2022 est la 5e plus chaude des archives ERA5. Par rapport à la nouvelle période de référence 1991-2020 utilisée par ERA5, l’anom…
Jamais il n’avait fait aussi chaud un 31 décembre en France. La température moyenne a atteint 14,05°C, largement devant le précédent record pour un 31 établi en 2017 avec 10,95°C. Voici la li…

2022

L’année 2022 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée au Royaume-Uni, selon les chiffres provisoires du Met Office. La France, l’Espagne et l’Allemagne connaissent éga…
La prévision annuelle de température mondiale du Met Office pour 2023 suggère que l’année prochaine sera l’une des années les plus chaudes jamais observées. D’après le Met Office,…
Avec +0.40°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de novembre 2022 est le 9e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Elles sont produites par assimilation de données, un processus qui repose à la fois sur des observations et des modèles utilisant les lois de la physique et les observations passées. Les données sont actualisées de manière journalière, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol.
Météo France vient d’annoncer que 2022 sera l’année la plus chaude en France depuis le début des relevés en 1900, quelle que soit la température du mois de décembre.
Le réchauffement pendant les mois d’été en Europe est beaucoup plus rapide que la moyenne mondiale. Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Stockholm suggère qu’en plus des émissions de gaz à effet de serre, une part substantielle de la hausse des températures est liée à la diminution des aérosols en Europe centrale et orientale. A cause des gaz à effet de serre, le climat est aussi devenu plus sec à travers le continent, en particulier dans le sud de l’Europe, ce qui entraîne des vagues de chaleur plus importantes et un risque accru d’incendies.
Les travaux de l’équipe scientifique du Global Carbon Project montrent que les émissions mondiales de CO2 d’origine fossile sont supérieures en 2022 à celles de 2021. Elle seraient même légèrement au-dessus du précédent maximum de 2019 enregistré avant la pandémie.
Avec +0.653°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d’octobre 2022 est le 4e plus chaud des archives ERA5.
La France connaît un nouvel épisode de chaleur remarquable en cette seconde moitié d’octobre. Le mois devrait se solder par l’anomalie la plus élevée depuis le début des relevés.
Des records de chaleur pour une fin octobre ont été battus le dimanche 23/10/2022 dans le sud de la France. Des records mensuels ont été battus en Corse (Figari), dans les Pyrénées-Orientales (Caixas) et dans l’Aude (Granès). Au niveau de l’Hexagone, l’indicateur thermique national est à un niveau record pour la période du 1er au 23 octobre 2022. Une vaste zone dépressionnaire sur l’Atlantique a apporté sur la France de l’air très doux en provenance des Canaries et de la péninsule Ibérique. Cette configuration météo s’inscrit dans le contexte d’une année particulièrement chaude en France. Voici les records mensuels et quelques-uns des records pour une troisième décade battus le dimanche 23 :
Avec +0.547°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de septembre 2022 est le 5e plus chaud des archives ERA5.
L’été 2022 a été l’un des plus chauds jamais observés. D’après la NASA, l’anomalie pour la période de juin à août 2022 a atteint un niveau record depuis le début des relevés en 1880. Pour la réanalyse ERA5, la moyenne sur juin-juillet-août 2022 se classe au troisième rang, derrière 2019 et 2016. Le comparateur ci-dessous permet de voir les cartes d’anomalies de la NASA et d’ERA5 pour juin-juillet-août en déplaçant le curseur vers la droite ou vers la gauche.
Avec +0.472°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d’août 2022 est le 4e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Elles sont produites par assimilation de données, un processus qui repose à la fois sur des observations et des modèles utilisant les lois de la physique et les observations passées. Les données sont actualisées de manière journalière, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol.
La Nouvelle-Zélande a connu son hiver le plus chaud et le plus humide depuis le début des relevés en 1909. Le record hivernal de chaleur est battu pour la troisième année consécutive.
Les vagues de chaleur se sont multipliées ces derniers mois à la surface du globe. L’été 2022 a été marqué par des épisodes particulièrement précoces, intenses et longs.
Avec +0,545°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de juillet 2022 est le 2e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Elles sont produites par assimilation de données, un processus qui repose à la fois sur des observations et des modèles utilisant les lois de la physique et les observations passées. Les données sont actualisées de manière journalière, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol.
« C’est normal qu’il fasse chaud, c’est l’été ». On peut trouver de nombreux messages de ce type minimisant les alertes météo sur les réseaux sociaux. S’il y a déjà eu des épisodes similaires dans le passé, c’est qu’il n’y a rien d’anormal. Le recensement des vagues de chaleur depuis 1947 ne devrait pourtant laisser aucun doute. Météo France a comptabilisé 45 vagues de chaleur depuis 1947. Sur les 35 dernières années, elles ont été 3 fois plus nombreuses que sur les 35 années précédentes. Depuis le milieu des années 1980, les records de chaleur sont systématiquement plus nombreux que les records de froid. On a observé au XXIe siècle deux fois plus de records chauds que la normale mais quatre fois moins de records froids.
Après la vague de records de chaleur absolus établis dans l’ouest de la France lundi, c’est le nord du pays qui a connu des températures inédites ce mardi 19 juillet 2022.
De nombreux records absolus de chaleur ont été battus ce lundi dans l’ouest du pays, parfois dans les grandes largeurs. La chaleur se décale vers l’est du pays, qui devrait connaître des températures très élevées dans la journée de mardi.
Un mois après une canicule qui a battu de nombreux records en juin 2022, un nouvel épisode de chaleur se distingue par des températures inédites pour un mois juillet en France.
Avec +0,482°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de juin 2022 est le 3e plus chaud des archives ERA5.
Le trimestre avril-mai-juin 2022 a été le plus chaud en France depuis 1900 avec une température moyenne de 16,9°C. La moyenne sur trois mois dépasse très légèrement celle d’avril-mai-juin 2003 (16,8°C), rapporte François Jobard, météorologiste à Météo France.
La France subit une canicule exceptionnellement précoce. Le thermomètre a commencé à grimper le mercredi 15 juin, les maximales ont approché les 40°C localement sur la journée de jeudi et des records pour un mois de juin sont tombés vendredi. Des températures encore plus élevées sont attendues samedi 18 juin.
Le contenu en chaleur des océans a encore battu un record en 2021. Plus de 90% de l’excès de chaleur dû au réchauffement climatique est absorbé par les océans. Ces derniers fournissent actuellement la meilleure estimation du déséquilibre énergétique de la Terre.
Un nouvel article évalue à quel moment le dépassement des objectifs 1,5°C et 2°C sera engagé malgré un arrêt des émissions anthropiques impactant le climat. L’étude montre que nous sommes déjà engagés à atteindre à court terme un pic de réchauffement supérieur à 1,5°C, avec une probabilité de 42 %, même si les émissions de CO2 tombaient dès maintenant à zéro. Un arrêt brutal des émissions permettrait cependant de ramener la température sous 1,5°C à plus long terme.
D’après l’Organisation météorologique mondiale, il est extrêmement probable que l’une des cinq prochaines années soit la plus chaude jamais enregistrée, battant l’année record en cours de 2016. La probabilité qu’au moins une des cinq prochaines années dépasse 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels est estimée maintenant de près de 50%.
Les changements climatiques liés à un scénario de fortes émissions de CO2 pourraient rendre les cyclones tropicaux puissants deux fois plus fréquents d’ici le milieu du siècle, selon une nouvelle étude publiée dans Science Advances. L’analyse prévoit également que les vitesses maximales du vent associées à ces cyclones pourraient augmenter d’environ 15 %.
Le changement climatique a augmenté les précipitations de 5% lors de la saison record des ouragans de l’Atlantique en 2020. Au cours des 14 tempêtes qui ont atteint le statut d’ouragan, les précipitations ont été 8 % plus importantes, selon une étude publiée dans Nature Communications.
La concentration atmosphérique de méthane a atteint un nouveau record, selon la NOAA. En 2021, l’augmentation des niveaux de méthane dans l’atmosphère a été de 17 ppb (parties par milliard), soit la plus grosse augmentation annuelle enregistrée depuis le début des mesures en 1983. En 2020, l’augmentation était de 15 ppb, et constituait déjà un record.
Une plateforme de glace de la taille de la ville de Rome s’est effondrée en Antarctique de l’Est le 15 mars 2022, dans une zone longtemps considérée comme relativement épargnée par le changement climatique. L’effondrement s’est produit au début d’une « vague de chaleur » exceptionnelle dans la région de l’Antarctique de l’Est, qui a vu par endroits des température dépasser de 40°C les normales de saison.
La Grande Barrière de corail a été frappée par un sixième épisode de blanchissement massif des coraux, selon l’autorité australienne du parc marin. Les relevés aériens montrent que presque aucun récif n’échappe à la chaleur. C’est la première fois qu’un blanchissement massif se produit au cours d’une année La Niña normalement supposée être une période de récupération pour les coraux.
Selon un rapport de l’Agence Internationale de l’Energie, les émissions mondiales de dioxyde de carbone liées à l’énergie ont augmenté de 6 % en 2021 pour atteindre 36,3 milliards de tonnes. Un niveau record atteint dans un contexte d’économie mondiale en fort rebond après la crise de Covid-19. Avec une augmentation de 2 milliards de tonnes de CO2, c’est la plus forte hausse annuelle jamais enregistrée. L’utilisation accrue du charbon a été le principal facteur d’augmentation des émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie.
Au cours des dernières décennies, le réchauffement de l’Arctique a été beaucoup plus rapide qu’au niveau global. De nombreuses études indiquent que l’Arctique se réchauffe deux fois, voire trois fois plus vite que le reste de la planète en moyenne… Un phénomène connu sous le nom d’Amplification arctique (AA). Une nouvelle analyse utilisant plusieurs ensembles de données d’observation qui couvrent la région arctique montre qu’au cours des 40 dernières années, l’Arctique s’est en fait réchauffé presque quatre fois plus vite que le globe dans son ensemble.
Une nouvelle étude suggère que les pires scénarios tablant sur un réchauffement de 4 à 5°C ne sont plus plausibles si l’on prend en compte les observations et les projections de l’Agence Internationale de l’Energie. Toutefois, les scénarios jugés plausibles indiquent également que le monde n’est toujours pas en mesure de limiter le réchauffement du XXIe siècle à 1,5 °C ou à moins de 2 °C.
Les dernières expériences de modélisation du 20e et du 21e siècle montrent une forte augmentation de la variabilité des températures de surface de la mer liées à ENSO dans le cadre des quatre principaux scénarios d’émissions du GIEC. La variabilité des températures de la surface de la mer renforce l’intensité et l’impact global du phénomène El Niño – Oscillation australe (ENSO).

2021

Avec le rebond de la production industrielle mondiale, la demande de charbon dans le monde devrait augmenter de 6 % en 2021, ce qui la rapprochera des niveaux records qu’elle avait atteint en 2013 et 2014. Le plafonnement de la consommation de charbon ces dernières années et la baisse en 2020 avaient suscité des espoirs de déclin de cette source d’énergie très émettrice de CO2.
Le nombre de vagues de chaleur de grande étendue survenant simultanément en plusieurs points de l’hémisphère Nord a été multiplié par six entre les années 1980 et les années 2010.
Le réchauffement climatique pourrait avoir été atténué par la variabilité interne de la circulation océanique, d’après une étude publiée dans Nature Communications. Si cela est vrai, on peut craindre qu’il soit plus difficile de contenir le réchauffement sous les 2 °C dans les décennies à venir.
Le climat de la Terre est déterminé par un équilibre entre la quantité d’énergie solaire absorbée et la quantité de rayonnement infrarouge thermique que la Terre émet vers l’espace. Un déséquilibre énergétique positif signifie que le système gagne de l’énergie, provoquant un réchauffement de la planète. D’après une étude publiée par des chercheurs de la NOAA et de la NASA le 15 juin 2021, le déséquilibre énergétique de la Terre a approximativement doublé au cours de la période de 14 ans allant de 2005 à 2019.
Le GIEC a publié le 9 août 2021 le rapport du Groupe de travail I sur « Les bases scientifiques physiques » du changement climatique dans le cadre du Sixième rapport d’évaluation du GIEC (AR6). Voici un résumé des analyses dédiées aux températures.
Le rôle de puits de carbone de la plus grande forêt tropicale de la planète est menacé par la déforestation et le réchauffement climatique. Une étude montre que le sud-est de l’Amazonie a été une source de carbone sur la période 2010-2018.
A la fin du mois de juin 2021, le nord-ouest des États-Unis et l’ouest du Canada ont connu une vague de chaleur exceptionnelle. Si la tendance de fond au réchauffement climatique augmente l’intensité de ce type d’événement, les valeurs atteintes ont surpris les scientifiques. Une analyse du World Weather Attribution – un consortium d’experts climatiques du monde entier travaillant sur l’attribution d’événements extrêmes – évalue l’impact du réchauffement climatique dans la survenue de cet épisode caniculaire.
Une canicule exceptionnelle vient de toucher l’ouest canadien et le nord-ouest des États-Unis en cette fin juin 2021. De nombreux records de chaleur ont été battus, voire pulvérisés par endroits.
Les premiers 50°C de l’année 2021 dans le monde ont été relevés le 31 mai à Jacobabad et à Larkana, au Pakistan. En juin, cette barre des 50°C a été par la suite plusieurs fois dépassée dans diverses régions du globe et de nombreux records de chaleur sont tombés.
Une étude menée par des scientifiques de l’Imperial College de Londres et de l’Université d’East Anglia, apporte de nouveaux éléments montrant que les changements affectant les nuages ​​​​amplifieront le réchauffement mondial à long terme.
Pendant des décennies, la plateforme de glace aidant à retenir l’un des glaciers les plus rapides de l’Antarctique s’est progressivement amincie. L’analyse des images satellite révèle un processus plus dramatique ces dernières années : de 2017 à 2020, de gros icebergs au bord de la plateforme se sont détachés et le glacier s’est accéléré.
Il y a 40% de chances de voir la température mondiale atteindre 1,5°C au-dessus du niveau préindustriel au cours des cinq prochaines années, selon une nouvelle mise à jour climatique publiée par l’Organisation météorologique mondiale.
Une nouvelle étude de modélisation montre l’importance de limiter le réchauffement climatique pour éviter une fonte accélérée des glaces de l’Antarctique.
Le dioxyde de carbone a atteint sur la dernière semaine d’avril 2021 une concentration record de 420 ppm, selon la NOAA. La concentration est maintenant 50% plus élevée qu’avant la révolution industrielle.

2019

L’analyse du Consortium PAGES 2k suggère que le taux de réchauffement actuel, causé par les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines, est supérieur à tout ce qui a été observé précédemment. Les résultats ont été publiés le 24 juillet 2019 dans la revue Nature Geoscience, conjointement à une autre étude publiée dans Nature. D’après les chercheurs, les particules en suspension dans l’air provenant d’éruptions volcaniques furent les principales responsables de plusieurs brefs épisodes de refroidissement global avant la révolution industrielle du milieu du XIXe siècle.

2018



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