2023 GIEC synthèse

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A propos du rapport de synthèse du GIEC – mars 2023

2023

Proférant de nouvelles menaces de frappes nucléaires contre Séoul, le dirigeant nord-coréen a également attaqué les Etats-Unis au terme d’une réunion de cinq jours du comité central du Parti des travailleurs de Corée.
Le "parti Blanco", c’est une formation de citoyens qui se dit "sans appartenance politique", et dont l’objectif est de permettre le vote pour un siège "non attribué" via une modification de la Constitution. Il présentera une liste dans chacune des 11 circonscriptions électorales du pays pour les élections à la Chambre, en juin prochain, annonce-t-il ce mardi. Le parti, créé à la suite des dernières élections, entend "donner de la visibilité" aux citoyens qui votent blanc, rendent un bulletin non-valide ou ne votent pas du tout. Incarner, donc, le "vote de contestation" de ceux qui ne se retrouvent pas dans l’offre politique existante.
Un Tunisien sur cinq serait diabétique, selon les chiffres les plus pessimistes. Une épidémie à bas bruit qui s’explique notamment par la paupérisation de la population, le changement des habitudes alimentaires et les politiques publiques défaillantes. “Inkyfada” avertit des conséquences de cette maladie sur l’état sanitaire à long terme du pays.
La politique climatique chinoise est à l’image du visage de la déesse scandinave Hel. Un côté clair : la ratification de l’accord de Paris, la production et l’installation à grande échelle d’équipements bas carbone, le renforcement des législations environnementales… Une face sombre : presque 30 % des émissions mondiales de CO2, une construction massive de centrales à charbon, l’absence de relèvement significatif des engagements pris lors de la COP21…
Dans 70 pays, plus de trois milliards d’électeurs devront choisir un nouveau président ou un nouveau Parlement. Le quotidien espagnol “El País” fait le tour des enjeux pour une année qui s’annonce cruciale.
« On ne nous écoute pas. C’est pour ça qu’on fait des actions », tranche Athéna, lorsqu’on l’interroge sur la raison de son engagement dans la désobéissance
L’accord conclu mercredi entre le Parlement européen et les États membres sur une vaste réforme de la politique d’asile et de migration de l’UE suscite des réactions diverses chez les eurodéputés belges.
Plusieurs affaires récentes ont mis en lumière la surveillance particulièrement intensive subie par les militantes écologistes. Outre l'arsenal administratif et répressif déployé par l'État pour les punir, c'est la nature des moyens utilisés qui interpelle : drones, reconnaissance faciale, marqueurs
Ce 14 décembre, le Conseil, le Parlement et la Commission européens sont parvenus à un accord politique sur la directive relative au devoir de (...)
La Belgique veut-elle sortir des énergies fossiles ? La Belgique veut-elle sortir du nucléaire ? En pleine COP 28, Ecolo et le MR affichent leurs divergences. Résultat, comprendre la politique belge de transition vers une énergie décarbonée relève de la dissonance cognitive.
Quatre petits partis privés d'élus attaquent l'État belge en justice à propos de la loi sur le financement des partis. Ils estiment que celle-ci favorise les partis établis sur l'échiquier et qu'elle est discriminatoire à leur égard, écrit mardi le quotidien flamand De Morgen.
Les jeunes Belges francophones se sentent en "déconnexion" avec la sphère politique, selon le mémorandum "Être jeune en 2023", publié lundi par le Forum des jeunes et recensant les témoignages de plus de 1.000 personnes âgées de 16 à 30 ans, en Fédération Wallonie-Bruxelles.
« La combinaison de tensions géopolitiques, du dérèglement du climat et d’une finance occupant une part croissante dans l’économie nous entraîne sur des terrains inconnus. Jusqu’à une période récente, chacun de ces sujets était abordé séparément. Désormais, ils sont indissociables, à la fois par leur gravité mais aussi parce que tous trois révèlent l’ampleur des illusions des hommes. »
Le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele, candidat malheureux à la présidence du Giec, a écrit une lettre ouverte "au nom du climat" adressée au président de la COP28, la conférence climat de l'Onu qui se déroule jusqu'au 12 décembre à Dubaï (Émirats arabes unis).
Quel est le rapport du PTB aux institutions démocratiques belges ? La question a souvent été posée, la réponse n’est pas simple car les positions du PTB sont parfois ambiguës. Dans une interview à un journal de gauche radicale français, Raoul Hedebouw, le président, assume plus clairement que dans ses interventions médiatiques en Belgique, son héritage léniniste, antiparlementaire et révolutionnaire.
Entretien avec Philippe Sands
Le parti vert fait-il vraiment tout ce qui est en son pouvoir pour mettre en place des politiques de rupture pour éviter l’écocide en cours?
Plus de 720 nanogrammes de ces "polluants éternels" ont été retrouvés dans la station d'épuration de Brussels South Charleroi Airport. C'est 24 fois plus haut que le "seuil de vigilance".
Quasi inconnu il y a encore deux ans, Javier Milei, le candidat libertarien d'ultra droite, a remporté une victoire écrasante à la présidentielle argentine. Le candidat antisystème a promis de mettre une terme à l'interminable descente aux enfers de l'économie argentine. Quarante ans après le retour de la démocratie, l'Argentine entre dans l'inconnu.
L’économiste d’extrême-droite a réussi à séduire une majorité d’Argentins avec son programme pour «tronçonner» l’Etat argentin. Il remporte le second tour de la présidentielle plus de 55% des suffrages face au péroniste Sergio Massa.
À l’approche de la COP28 organisée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, la génération climat a-t-elle encore des... Vous faites partie d’une génération qui se bat depuis 2019 pour plus de justice climatique et sociale. Est-ce qu’aujourd’hui, c’est une génération désenchantée ?
La dure réalité d'un parti politique écologique
Après deux ouvrages consacrés à l’écologie politique (Après le capitalisme. Essai d’écologie politique) et à une de ses branches parmi les plus intrigantes ou questionnables (Faut-il en finir avec la civilisation ? Primitivisme et effondrement), le philosophe Pierre Madelin a choisi d’interroger l’écofascisme, mis sur le devant de la scène en 2019 par deux meurtres de masse, à Christchurch en Nouvelle-Zélande et Houston au Texas, justifiés par les discours écofascistes de leurs auteurs. Son ouvrage commence par une recherche de définition de ce qu’est l’écofascisme. Plus souvent insulte qu’argumentaire étayé, l’accusation d’écofascisme n’est pas plus claire que celle de fascisme. Les discours dominants assimilent l’écofascisme avec toute critique de la modernité et de l’industrialisme. Les écologistes, d’EELV aux sphères anti-indus et radicales, seraient donc des écofascistes en puissance, foulant aux pieds l’héritage monolithique des Lumières et son universalisme éclairé (pas si simple). Leur attachement aux
Une chronique d'Agathe Defourny, experte en eau, et Pierre Jamar, expert en santé-environnement, tout deux chez Canopea (ex Inter Environnement Wallonie).
Avec les élections de 2024 en vue, le cap des six millions d'euros de dépenses publicitaires en ligne pourrait être dépassé d'ici la fin de l'année.
Au Moyen-Orient, le taux de réchauffement climatique est actuellement deux fois supérieur à la moyenne mondiale. Les effets dévastateurs de l’élévation des températures et des phénomènes climatiques extrêmes accroissent les tensions et conflits de l’ensemble de la région et accentuent les fragilités dont souffrent déjà de nombreuses populations.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau faisait face mardi à une vague de critiques pour sa décision d'exempter de taxe carbone les habitants de l'Est du Canada se chauffant au fioul.Dans le contexte actuel d'inflation, son gouvernement a annoncé la semaine dernière une exception pour trois ans de cette taxe pour les habitants concernés des régions atlantiques, suscitant la colère des régions de l'ouest du pays, où la majorité des habitants se chauffent au gaz naturel.
Cette année, la frontière linguistique belge fête ses 60 ans d’existence. Enfin, en théorie, car les origines de cette frontière remontent en réalité à bien avant 1963. Découvrez huit anecdotes sur cette démarcation géographique et politique qui a transformé l’histoire de la Belgique.
Quels sont les risques les plus importants pour les 5 à 10 ans à venir ? La crise climatique, répondent d'emblée les sondés de la dixième édition du Future Risks Report d'Axa, qui depuis 2015 et les alertes du Giec place le climat en première position. Cette année est également marquée par l'arrivée fracassante de l'intelligence artificielle et le Big Data comme risques majeurs.
La métropolisation du monde a bouleversé les paysages. Les villes sont désormais géantes et leur étalement sans fin. Nos existences se déroulent dans ces cités irriguées de réseaux invisibles d’acheminement d’eau, d’électricité et de nourriture. Mais depuis ces îlots de production et de consommation, que reste-t-il de nos liens avec le vivant ? Et si l’horizon bitumé n’était pas le seul futur possible ? L’urgence sociale et écologique nous enjoint de mobiliser de nouvelles échelles d’existence afin d’inventer d’autres formes de sociétés en commun : réhabiter le monde.
Les paysans se mobilisent pour plus d’aides agroécologiques. En France, la politique agricole commune n’est pas à la hauteur du défi climatique, selon le Cabinet Carbone 4.
Depuis quelques années, les critiques des grandes villes se font plus vives, notamment du côté de l'écologie politique. Mais est-il vraiment envisageable de quitter les métropoles et de faire sécession d'avec l'ordre urbain qu'elles incarnent ? Les critiques de la métropolisation sont vives, et variées, à gauche comme à droite. Cet article se penche sur la critique venue des mouvements écologiques de gauche.
Supprimer les cabinets pour mieux régner. L’idée revient régulièrement sur la table, cette fois de la part des Engagés. L’actuel président du mouvement à Bruxelles, Christophe De Beukelaer a défendu le 25 septembre dernier la nécessité d’en finir avec les cabinets ministériels, trop volumineux et coûteux. Selon lui, leur suppression permettrait "d’économiser 20 millions d’euros par an", à commencer par "le plus grand du pays" : celui du ministre-président du gouvernement de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort.
Dans un premier épisode, nous avons vu que d’un cabinet à l’autre, le nombre de personnes passe parfois du simple au double. C’est surtout le cas entre les parties francophone et flamande du pays.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a affirmé dimanche que "les politiques et les actions du Hamas ne représentent pas le peuple palestinien".
Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
El Niño fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, intensifie rapidement le réchauffement de l’atmosphère. Et il va avoir un impact brutal sur l’actualité géopolitique. Les historiens en retracent l’influence, aussi globale que redoutable, sur les sociétés jusque dans un passé lointain. Certaines n’y résistent pas. El Niño est souvent associé à des périodes de ruptures et d’effondrements civilisationnels, de l’Égypte antique aux cités-États mayas. Il est aussi corrélé aux pires violences, de la défaite de la Grande Armée napoléonienne en Russie jusqu’à l’histoire coloniale de l’Inde. Au XXe siècle, il a amplifié nombre des bouleversements politiques, économiques et militaires. Aujourd’hui, il aggrave l’emballement climatique. C’est un cocktail explosif, où la guerre en Ukraine, la rivalité Chine-Amérique et la crise de l’énergie se combinent aux risques posés par des marchés agroalimentaires mondiaux déjà sous haute tension. À quoi va ressembler un monde chauffé à
Face à l’urgence absolue de la situation, de plus en plus de scientifiques ont décidé de se rebeller et d’agir en accord avec les alertes écologiques qu’ils lancent, souvent en vain, depuis des années. Si cet engagement de la science dans le débat public n’est pas nouveau dans l’histoire, le mouvement interpelle par son ampleur et sa détermination. Avec un mode d’action de plus en plus répandu : la désobéissance civile. On pourrait dire que tout a commencé en septembre 2020 avec le lancement de Scientist Rébellion, mouvement international qui regroupe désormais des milliers de scientifiques. Mais en réalité, quelques mois plus tôt déjà, en février 2020, 1000 scientifiques français appelaient à la rébellion dans une tribune au Monde. Dans la foulée, le mouvement français Scientifiques en rébellion voit le jour. Depuis, il est de plus en plus fréquent de voir sur les réseaux sociaux ou dans les médias des scientifiques en blouse blanche prendre part aux actions de désobéissance civile pour alerter l’opinion pub
En 2022, le contexte géopolitique (hausse des prix des matières premières, agression russe en Ukraine) comme scientifique (rapport du GIEC) a mis en exergue la sobriété comme outil stratégique. Au-delà de la sobriété énergétique évoquée à l’automne 2022 par le gouvernement français et pourvoyeuse d’indépendance, le champ de réflexion ouvert par ce concept est bien plus vaste. Quels sont les nouveaux modèles sociaux et les nouveaux modes de consommation ? Comment comprendre le rapport à la démocratie et au contrat social, jusqu’à la conception de puissance ? Avec Gilles Gressani, Emmanuel Hache, Yamina Saheb et Aurore Stéphant. Présentée par Julia Tasse. Conférence filmée vendredi 29 septembre 2023 dans le cadre du festival Les Géopolitiques de Nantes. En partenariat avec l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et Nantes Métropole.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé lundi à "mettre de côté les tensions géopolitiques" existant au sein de la communauté internationale pour avancer dans la lutte contre le changement climatique, jugeant une meilleure "coopération" indispensable pour limiter le réchauffement à 1,5°C."L'objectif d'un réchauffement de 1,5°C" est "toujours à portée de main" mais il se heurte à "de nombreux défis", a mis en garde le directeur de l'AIE, Fatih Birol, à l'ouverture d'une réunion internationale sur le climat et l'énergie organisée à Madrid à deux mois de la COP28.
Cette enquête a été réalisée par l’Institut Solidaris en partenariat avec l’asbl Latitude Jeunes, Organisation de Jeunesse partenaire de Solidaris. Latitude Jeunes et Solidaris souhaitaient lancer cette enquête pour plusieurs raisons : - écouter la parole des jeunes belges francophones, - interroger leur rapport à la politique, - se faire le porte-voix de leurs préoccupations et de leurs demandes à l’approche des élections de 2024. Nous avons classé les résultats obtenus selon 4 grands axes : la santé, le climat, la politique, l’avenir.
Pour l’historien et professeur d’histoire contemporaine Johann Chapoutot, l’obscurantisme criminel des pétroliers et l’ignorantisme au pouvoir face au changement climatique nous conduit à la mort – ou à la désobéissance civile.
Face à l’inaction des politiques, quand les tribunes et les alertes restent inaudibles, d’autres formes d’intervention doivent s’inventer. Par Virginie Maris, philosophe.
Les présidents du PS, MR et Ecolo ont négocié en secret ces derniers mois un accord pour une réforme des institutions francophones, rapportent Le Soir et Sudinfo jeudi.
Selon une nouvelle étude menée par un chercheur de l’Institut de sciences politiques Otto Suhr de la Freie Universität Berlin, le niveau du produit intérieur brut (PIB) n’a aucun impact sur la capacité des États dotés d’une souveraineté monétaire à financer des investissements dans des mesures radicales de décarbonation et des mesures sociales ambitieuses. des politiques telles que des services publics universels et une garantie d’emploi. L’étude « Comment payer pour sauver le monde : théorie monétaire moderne pour une transition vers la décroissance » vient d’être publiée dans la revue Économie écologique.
Dans un amer journal « éco-philosophique » rassemblant chroniques et réflexions sur la structuration d’un courant politique « climatocynique », le philosophe Dominique Bourg trace une voie étroite pour la construction de démocraties vertes.
Il a cru en la possibilité d’un changement avec l’élection d’Emmanuel Macron, il en est revenu. Pour Reporterre, le climatologue Jean Jouzel confie son soutien à « toutes les formes d’engagement ».
Julien aide les individus et les organisations à mieux comprendre les grandes mutations du monde. il interview des experts en économie, écologie, philosophie, géopolitique, sociologie, etc... dans le but de décrypter le enjeux de manière systémique. Allons-nous mieux comprendre le monde dans cette vidéo ? c'est ce que nous allons tenter de faire...
Aucune responsabilité civile ne peut être retenue dans le chef de l'État belge quant à la manière dont il met en œuvre sa politique climatique, ont plaidé vendredi les avocats de l'État belge, au "procès climat" devant la cour d'appel de Bruxelles. Me Nathalie Van Damme et Me François Paulus ont ainsi demandé à la cour de ne pas faire droit aux demandes de l'ASBL Affaire Climat et de quelque 58.000 citoyens d'enjoindre l'État belge à respecter ses obligations internationales en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES)
« Si les évaluations européennes reposaient sur la science, le glyphosate serait interdit depuis des décennies » L’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, estime que l’herbicide le pl…
Journées des familles, festivals, universités d’été… En cette dernière rentrée politique avant les élections...
Le premier ministre a déclaré que la fin de la vente des voitures à essence ou diesel allait être reportée de 2030 à 2035, et les contraintes pour remplacer les vieilles chaudières à gaz, assouplies.
La Suède a manqué d'anticipation dans sa politique énergétique depuis 22 ans avec une fiscalité inadaptée, ce qui fragilise la sécurité de son approvisionnement, estime la Cour des comptes suédoise dans un rapport publié mardi.
Malgré le contexte de crise de la biodiversité au niveau mondial, la Wallonie ne s’est jamais dotée d’une Stratégie régionale qui permettrait de se fixer des objectifs ambitieux et ce, malgré de nombreuses tentatives politiques. Vers une vraie Stratégie biodiversité ?
La Libre analyse les grands enjeux pour chacune des formations francophones à l’aune de la campagne électorale qui s’ouvre.
Libre Eco week-end | Le Dossier. Les économistes francophones de l'Economic Prospective Club se sont penchés sur cette question évidemment d'actualité au vu des crises, de différentes natures, vécues durant la dernière décennie.
Me Carole Billiet, avocate de l'ASBL Affaire Climat, a évoqué, vendredi devant la cour d'appel de Bruxelles, la nécessité de mettre en place en Belgique une politique climatique cohérente et efficace.
Le RN tente de réactualiser sa doctrine en matière d’écologie, avec une obsession : une opposition de principe à toute mesure contraignante et la promesse populiste de préserver les modes de vie des Français.
La décroissance identifie et critique la croissance comme fondamentale pour le système capitaliste. La croissance enrichit les propriétaires et les riches, laissant le reste de l’humanité derrière lui avec des conséquences environnementales dévastatrices. Paul Fleckenstein, membre de Tempest, interviewe Gareth Dale sur la politique de la décroissance et la critique de l’idéologie de la croissance dans la société capitaliste.
La faillite de la deuxième ville du Royaume-Uni, Birmingham, déclarée mardi, fait craindre un effet domino sur d'autres municipalités, en pleine crise du coût de la vie et après des années de coupes budgétaires sous les gouvernements conservateurs.
Jean-Marc Jancovici : Ingénieur - Président de The Shift Project
Varsovie a annoncé fin août avoir saisi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour remettre en cause plusieurs mesures adoptées par l’UE sur la transition énergétique. Très dépendant des énergies fossiles, la Pologne souhaiterait un assouplissement, quitte à poursuivre ses émissions faramineuses de CO2.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a exhorté lundi les États-Unis et la Chine à mettre de côté "leurs tensions" lors de la COP28 prévue en fin d'année, estimant que les "fractures géopolitiques" sont un frein au développement des énergies propres.
La crise climatique mondiale transcende les frontières, impactant les nations sans distinction, c'est le cas de l'Iran.
Pics de température, pluies intenses, sécheresses : les phénomènes extrêmes se succèdent dans l’indifférence.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé le 29 août de confier le portefeuille du climat à l’actuel ministre néerlandais des Affaires étrangères, Wopke Hoekstra. « Son expérience gouvernementale sera un atout majeur, en particulier pour la diplomatie climatique de l’Europe dans la perspective de la COP28 », qui se tiendra en novembre et décembre à Dubaï, a commenté Ursula von der Leyen.
Des universités d'été des partis EELV et LFI ont retiendra la polémique autour du rappeur Médine et la proposition de Ségolène Royal pour prendre la tête d'une liste de gauche. Autour des réunions organisées par Gérald Darmanin ou Éric Ciotti, il n’aura été question que des personnalités qui y participent. Le débat politique s’est vidé médiatiquement de sa substance à l’image des joutes entre candidats républicains en lice pour l’investiture des primaires américaines. L’urgence climatique n’est pas à l’agenda politique et pourtant c’est indispensable pour déclencher l’action et l’adhésion des citoyens.
Le “mugshot” pris jeudi dans un établissement pénitentiaire d’Atlanta, en Géorgie, est une première pour un ancien président des États-Unis.
Dépossédés de leur fonds de commerce, inaudibles, les élus verts semblent en grande difficulté à Strasbourg.
De nombreuses organisations et experts environnementaux se sont insurgés jeudi contre les positions sur le changement climatique exprimées par des candidats républicains à la présidentielle américaine durant leur premier débat télévisé la veille.
Interviewé sur France Inter, le député RN Thomas Ménagé a pointé la «tendance à exagérer» du groupe d’experts sur le climat. Des propos qui méconnaissent la réalité des travaux de l’institution.
Malgré des études récentes montrant une surmortalité des femmes âgées lors périodes de fortes chaleurs, la variable du genre n’est pour le moment pas prise en compte par les autorités sanitaires françaises.
L'unique route reliant l'Arménie à l'enclave du Haut-Karabakh, région disputée depuis des décennies entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, est complètement bloquée par l'Azerbaïdjan depuis juillet, après des mois de blocus. Une habitante décrit les difficultés auxquelles est confrontée la population pour se procurer de la nourriture et de l’eau, alors que des morts ont déjà été recensés.
Sept militants d’Extinction Rebellion ont été condamnés le 16 août à une amende avec sursis, pour avoir mis de la peinture sur des banques de la BNP Paribas. À Dijon, de nombreux soutiens étaient présents.
Dans quelques dizaines d’années, le coût du vieillissement de la population représentera près du tiers du PIB. Si le système de pensions doit être changé, cela ne doit pas signifier qu’on gomme les fondements du système actuel. Au contraire : il faut les renforcer.
Trop alarmantes, erronées ou encore orientées politiquement: les prévisions météorologiques sont souvent critiquées cet été. La télévision alémanique SRF est même accusée de truquer les températures pour créer la panique.
Plus de la moitié des Américains désapprouvent la gestion du changement climatique par le président démocrate, mais admettent ne pas réellement savoir ce que contient le plan.
Le coup d'État au Niger a fait craindre que Niamey ne réduise ses exportations d'uranium, ce qui risquerait d'entraver la production d'énergie nucléaire en France. À ce jour, la diversification des sources ainsi que des stocks conséquents devraient permettre d'atténuer toute perturbation à court terme. Mais l’approvisionnement en uranium soulève aussi des questions d’ordre géostratégique et éthique. Décryptage.
En 2018, la Belgique a connu l’été le plus chaud de son histoire et l’émergence d’une mobilisation citoyenne historique pour le climat. La pandémie a eu raison de cet élan démocratique. En 2023, qu’est-ce qui a changé ? Rien, ou presque. La situation n’a fait qu’empirer, faute de mobilisation citoyenne et faute d’action politique. Une pandémie, des inondations historiques, une guerre sur le sol européen, une crise énergétique mondiale et la montée de tous les fascismes, toutes ces causes et ces conséquences sont aggravées par l’écocide planétaire, lui-même dû à l’absence de transition écologique juste. Les inégalités augmentent, la démocratie est en péril, nous détruisons l’habitabilité de notre planète. Nous ne faisons pas ce qui doit être fait pour éviter le pire, et nous ne sommes pas prêts à affronter ce que nous ne pouvons déjà plus éviter.
Les incendies qui se multiplient en Grèce ont forcé l’évacuation de milliers d’habitants et de touristes. La dévastation totale de nombreux endroits nourrit une grande colère contre le manque de préparation des autorités.
Profitons de l’été pour apprendre, lire, réfléchir. Longtemps et intensément. Lisons les changements sociétaux et sociaux. Engageons-nous.
Il y a quatre ans, Greta Thunberg était reçue à bras ouverts en Europe. Aujourd’hui, les militants écologistes sont qualifiés d’« éco-terroristes ». Comment en est-on arrivé là ?
Il est temps de sortir l’argent des combustibles fossiles de la politique et de laisser le pétrole dans le sol.
Comme désormais chaque été, la Grèce se trouve confrontée à d’importants incendies. Face aux feux qui se propagent, l’évacuation des habitations est la seule solution, déplore ce journal de gauche.
Confrontée à des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique, la Corée du Sud change d’approche et opère un virage à 180°.
Après avoir assisté au forum pour une Transition Juste, la Fédération des Services Sociaux prend position et demande davantage de clarté et d’investissement de la part de tous les acteurs qui peuvent et doivent assurer la survie de notre planète.
Conformément à la convention de 1997 sur les armes chimiques, la dernière roquette M55 dotée de sarin, une substance neurotoxique, a été détruite vendredi au dépôt "Blue Grass" de l'armée américaine, dans le Kentucky. Pendant des décennies, les États-Unis ont maintenu des réserves de munitions d'artillerie et de roquettes contenant du gaz moutarde, ou des agents neurotoxiques ou innervants. Joe Biden a appelé la Russie et la Syrie à se conformer à la Convention.
En Allemagne, tournée vers un avenir sans combustibles fossiles, une sorte de grosse boîte blanche suscite un débat houleux: les pompes à chaleur, censées remplacer les chaudières à gaz et à mazout.Si le gaz reste le moyen le plus courant de chauffer les maisons allemandes, les pompes à chaleur ont gagné en popularité, en pleine transition vers un chauffage plus écologique et dans un contexte de flambée des prix de l'énergie provoquée par l'invasion de l'Ukraine.
L’ensemble des partis politiques belges détenaient fin 2022 un actif net de 165 millions d’euros, soit le montant le plus élevé jamais atteint. C’est ce qu’écrivent plusieurs journaux vendredi, en se basant sur les comptes annuels des partis publiés par la Chambre.
Les activistes de Code Rouge étaient toujours présents vendredi sur le site qui doit accueillir la future centrale au gaz d'Engie à Flémalle afin de protester contre sa construction. La société n'envisage pas de mettre les manifestants dehors et rappelle que la transition énergétique est au cœur de sa stratégie.
Peut-on prendre des décisions relevant de l'urgence écologique en restant dans un cadre démocratique ? Ces décisions s'imposent-elles à nous ? Natacha Polony recoit Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project.
Les craintes liées à la pollution provoquent l’inquiétude des pêcheurs de la zone, mais aussi des pays voisins.
Emmanuel Macron’s government is at least doing the bare minimum to avert the planetary crisis – and putting the UK to shame, says Guardian columnist George Monbiot
La réédition de ce « manifeste biorégionaliste », déjà recensé dans nos pages, entre en résonance avec l'exigence, désormais critique, de refonder l'architecture à partir de l'attention portée aux territoires et à leurs écologies. L'ouvrage de Mathias Rollot s'ouvre par un constat : la catastrophe écologique et sociale a déjà eu lieu. Il pose ensuite une question : « Pourquoi vouloir encore parler d'“architecture'', alors que les défis actuels sont avant tout d'ordres sociétaux, climatiques, politiques ? »
Face à l’imminence du chaos social et à l’augmentation exponentielle des événements climatiques extrêmes, les luttes écologistes trouvent un regain de radicalité. Face à cette destruction du vivant par la machine capitaliste, et face à la puissante répression de l’Etat policier, comment militer, comment agir aujourd’hui ? Et demain ? Ancré·es sur le terrain, les militant·es assument de s’opposer physiquement aux infrastructures et aux symboles écocidaires, afin de lutter contre les violences systémiques du capitalisme, et de créer des initiatives concrètes et populaires pour regagner de la puissance d’agir.
À l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte mondial et financier, organisé à Paris par Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU est sur notre antenne. Il dénonce la “pitoyable” réponse du monde face à l’urgence climatique, qui nous conduit à une “catastrophe”.
Le décret de dissolution des Soulèvements de la Terre a été adopté. Il décrit la somme de griefs imputés au mouvement écologiste appelant à des actions radicales et concrètes pour protéger l’eau et la terre. Cette guerre de tranchées politiques qui est en train de diviser l’opinion dans les démocraties en France, comme en Europe ou aux États-Unis autour de la lutte contre le changement climatique, ralentit les transformations nécessaires et alourdit toujours plus la facture climatique et environnementale.
George Monbiot Source : The Guardian – Traduction Deepl – Josette À mesure que la politique climatique s’affaiblit, les conditions météorologiques extrêmes s’intensifient et…
Cours-conférence dispensé au Collège Belgique à Bruxelles le 16 février 2023, par Adel El Gammal. Titre complet : Vers un nouvel ordre géopolitique : Analyse et conséquences sur la Transition Énergétique et la Souveraineté Européenne
Podcast on Spotify - Les partis politiques gagnent-ils trop d’argent ? La question revient sans cesse dans le débat public. Parfois c’est le salaire des présidents qui fait polémique, parfois ce sont les dépenses sur les réseaux sociaux... Mais au fond ? Que gagnent les partis ? A quoi est sensé servir leur financement public ? Qui les contrôle ? C’est ce qu’on essaye de comprendre en retraçant tout le travail fait par le panel citoyen mis en place par la plateforme We Need To Talk... Un panel de 60 citoyens qui vient de remettre au parlement ses recommandations pour réformer en profondeur le financement des partis politiques belges.
Le secrétaire général des Nations unies, qui organisera le 20 septembre un sommet sur l'action climatique à New York, estime que "les pays sont loin de tenir leurs promesses et leurs engagements climatiques".
Quel est le trésor de guerre des partis belges? Comment sont-ils financés? Leurs dépenses sont-elles encadrées? Quelles sont les failles du système?
Depuis les années 1970, le réchauffement climatique est considéré comme inexorable. Il faut donc s’adapter au climat, c’est le principe de réalité choisi par les grands de ce monde. Les Américains, notamment, connaissaient les impacts du réchauffement climatique sur l’agriculture,
Without more legally binding and well-planned net-zero policies, the world is highly likely to miss key climate targets.
Nous pénétrons dans un monde où la volatilité sociétale s’amplifie à mesure que la mondialisation physique et informationnelle s’intensifie
Le pouvoir politique essaye de faire écho aux enjeux climatiques. Mais il faut plus qu'une série de mesures pour dessiner un projet de société et proposer un horizon qui fasse sens.
Un sondage CROP révèle qu’une majorité de citoyens sont prêts à en faire plus pour lutter contre la crise climatique.
Le 27 mai aux Pays-Bas : une autoroute bloquée par des écologistes à La Haye, à l’initiative du groupe Extinction Rébellion. 1579 personnes ont été interpellées. Vous avez bien lu, plus de 1500 arrestations d’un coup, sur 7000 participant-es estimé-es. Quasiment un quart des manifestant-es raflé-es. 40 personnes sont poursuivies pour vandalisme et outrage.
Je voudrais proposer ici une expérience de pensée. Je le fais car je pense qu’elle a des implications éthiques et politiques essentielles. Et que nous pourrions être amenés à sortir de l’expérience de pensée plus rapidement que ce nous ne l’imaginons.
Dès que l’État recule, ce que Kristin Ross nomme « forme-commune » s’épanouit : « des gens qui vivent différemment et qui changent leur propre situation en oeuvrant dans les conditions du présent », comme ils l’ont fait à Paris en 1789 avec la soixantaine de districts issus des mouvements populaires, puis en 1871, à Nantes en 1968 pendant quelques jours, sur la ZAD de Notre-Dame des Landes et avec les occupations de pipelines en Amérique du Nord.
Impuissance. Ce mot résonne dès lors que l’on pense à la catastrophe écologique en cours. Face à la destruction de la planète, à l’ordre établi, à la puissance de ceux qui veulent que rien ne change, on est souvent tentés par l’impuissance, le déni ou encore l’indifférence tant il semble impossible de changer le cours des choses. Mais pourquoi sommes-nous vaincus avant même d’avoir mené la bataille ? C’est la question que pose la célèbre activiste Camille Etienne, dans son essai “Pour un soulèvement écologique”. Elle y démontre que notre impuissance politique est une illusion qui ne profite qu’aux personnes qui sont au pouvoir. Elle appelle à désobéir, ralentir et cesser de coopérer pour créer les conditions d’un soulèvement qui pourrait faire basculer la société. Alors comment dépasser notre impuissance collective ? Un soulèvement écologique est-il possible ? Ou est-il déjà en cours ?
Des juristes font des propositions pour améliorer la gouvernance climatique en Belgique, décriée par les institutions nationales et internationales.
Le mouvement de la décroissance gagne rapidement en popularité en Europe. Il préconise de renoncer à la croissance économique. Mais sans croissance, pouvons-nous encore défendre nos valeurs et nos intérêts sur la scène internationale ? Richard Wouters a interrogé Gaya Herrington, expert en développement durable, sur les implications géopolitiques d’un modèle économique sans croissance.
Quand on regarde ses prises de positions ces dernières années – sélection – deux évidences sautent aux yeux. D’abord, la cohérence. Pas de compromis avec la science. Souplesse d’esprit, mais ancrage permanent dans le réel. Ensuite, l’isolement au sein de sa famille politique belge. Sur les questions fondamentales, en tout cas.
Ce projet de réensauvagement, qui dépasse l’initiative citoyenne, vient bousculer les politiques publiques de la conservation.
Des tactiques politiques intentionnelles sont mises en place dans le but de ralentir ou de bloquer l’action concrète pour contrer les changements climatiques et abandonner des produits pétroliers.
ENTRETIEN avec Anne-Laure Delatte, chercheuse en économie au CNRS et autrice de “L’État de droit, Rebâtir l’action publique” (éditions Fayard) paru en en avril 2023. Alors que la défiance envers l’Etat quant à sa capacité à construire des solutions aux crises sociales et écologiques est grandissante, l’autrice pose la question : à qui profite l’Etat ? Une invitation à mieux comprendre la répartition actuelle des moyens, pour mieux les “récupérer”, au service de l’intérêt général.
la consigne pour recyclage promue par le gouvernement depuis près de quatre ans ne parvient à convaincre ni les collectivités locales, ni les associations environnementales. Ces dernières prônent une consigne pour réemploi, à laquelle les industriels sont réticents. Derrière un débat en apparence technique, différents intérêts et différentes visions de la politique écologique s’y expriment.
La plupart des start-up françaises de l’IA ont pour le moment peu investi le monde politique, mais proposent déjà des services aux collectivités locales.
2,5 millions de Français seraient éco-anxieux au point de devoir consulter un psychothérapeute. Comment façonner une société où la peur du réchauffement demeure un moteur et non un inhibiteur à l’action ?
Selon un rapport d’Oxfam qui a analysé les données sur 25 ans, les 1% les plus fortunés polluent deux fois plus que la...
La notion de « pouvoir d’agir » relève fondamentalement du politique, de l’agir en commun et du partage du commun. Elle indique l’aspiration d’un devenir autonome et libre de l’individu et du collectif, ainsi que les processus pour y parvenir.
 Dans un article publié le 18 mars 2022, abondamment repris et commenté depuis, Pierre Charbonnier a forgé la notion d’« écologie de guerre », qui « dans le contexte d’une agression militaire conduite par un État pétrolier contre l’un de ses voisins à des fins de consolidation impériale, [consiste] à…
Les Pyrénées-Orientales sont à sec. Certes, des mesures de court terme viennent d’être prises. Mais des années d’inaction politique ont ancré la crise de l’eau : trop d’urbanisation, trop de siphonnage des rivières...
Ce que l’on pourrait appeler le moment Darmanin en France est la suite logique du moment Trump aux Etats-Unis et du moment Bolsonaro au Brésil. Ce sont les premières occurrences d’une longue séquence encore à venir où responsables politiques et industriels ne se contentent plus de faire le choix cynique d’une économie capitaliste injuste contre celui d’une plus que nécessaire économie écologique et sociale ; acculés par la situation, les uns après les autres déclarent ouvertement la guerre à tous les mouvements écologistes qui, d’une manière ou d’une autre, tentent de préserver une Terre habitable pour toutes et tous.
OPINION. Quelle utilité de voter pour la gauche, demande le PLR Ville de Genève. Quelle utilité de voter pour la droite, répond l’association Actif-trafiC, mise en cause, et pour laquelle la désobéissance prend le relais de politiques pas à la hauteur
Occupations, blocages et actions coup de poing : la désobéissance civile est de retour… Ces actions sont-elles une erreur, du plomb dans l’aile du mouvement climatique, comme l’affirment certain·es, ou peuvent-elles au contraire renforcer les chances de gagner un combat pour transformer la société ? Pour répondre à ce dilemme, passage par la case « théorie du flanc radical ».
Comme des centaines de milliers de Français, les journalistes du « Monde » ont suivi l’atelier de formation aux enjeux du dérèglement. En se focalisant sur ses aspects techniques, l’exercice minimise sa dimension politique, estime Stéphane Foucart dans sa chronique.
Le journaliste Hugo Clément a accepté de participer à un raout organisé par une revue d’extrême droite. Il est le symbole d’une vision de l’écologie « dépolitisée et vue comme transpartisane », réagit Antoine Dubiau, spécialiste de l’écofascisme.
Andreas Malm says he has no hope in ‘dominant classes’, and urges more radical approach to climate activism.
Eco-fascism, for the uninitiated, is best known as the ideology embraced by the mass shooter who killed 10 people in a Buffalo supermarket last year. The shooter, as E&E News reported at the time, was motivated by “the racist conspiracy theory that the ruling class is using immigration to politically and culturally ‘replace’ white people.” The Buffalo shooter called on others “to view immigration as ‘environmental warfare,’” and to “reclaim environmentalism in the name of white nationalism.” His calls echoed those of the mass shooter who killed 23 people in an El Paso, Texas Walmart in 2019, who was also a self-proclaimed eco-fascist.
A lire "Soumis au temps : bouleversements environnementaux et angoisses individuelles" une analyse de Claude Breuillot
Face à l’ampleur des crises écologique et énergétique, de la montée des inégalités sociales, la sobriété est désormais inévitable. L’idée, pourtant, n’est pas neuve : de l’éthique personnelle promue par les philosophes antiques à la tempérance comme vertu théologale chrétienne, l’histoire de la sobriété plonge loin ses racines dans les sociétés de subsistance. Mais qu’en est-il dans nos sociétés d’abondance récente désormais sous contrainte écologique ? Pour Bruno Villalba, il manque encore à la sobriété de devenir politique. Loin de consister simplement en l’élargissement d’une éthique personnelle, les politiques de sobriété impliquent de réviser en profondeur les conditions de bien-être de notre société matérialiste et hédoniste. Faire le choix de la sobriété, c’est aussi assumer ses conséquences. Mais sommes-nous réellement prêts à renoncer à un imaginaire de l’abondance, de la consommation généralisée, de l’extension du pouvoir d’achat, et à adapter notre liberté aux limites planétaires ?
L’État, le gouvernement et les parlementaires ne doivent plus avoir à arbitrer entre leur avenir politique et celui des jeunes générations, écrit dans cette tribune la géopolitologue et prospectiviste Virginie Raisson-Victor, co-fondatrice du Grand Défi des entreprises pour la planète .
..il existe bel et bien une pensée écofasciste au sein de la grande famille des idéologies nationalistes et identitaires.Démographie, tensions entre localisme et universalisme, immigration… Les théories écofascistes sèment un certain trouble dans l’écologie politique. Même si aucun gouvernement ne s’en est encore revendiqué, la mouvance, encore embryonnaire, pourrait bien s’intensifier dans les années à venir.
La prise de poids politique du BBB, le parti néerlandais pro-élevage de Caroline van der Plas, a permis de mettre en lumière une crise latente pourtant essentielle : celle de la surproduction d’azote. Cette dernière nécessiterait, au-delà de politiques publiques restrictives instaurées par le gouvernement néeerlandais, de repenser un modèle productif séculaire nocif pour la biodiversité terrestre et souterraine.
Le « terrorisme intellectuel » employé par Gérald Darmanin sert à « faire diversion », selon l’anthropologue Philippe Descola, et à rendre illégitimes Les Soulèvements de la Terre. Mais « on ne peut pas dissoudre des idées ». Philippe Descola est membre du Collège de France et titulaire de la chaire d’Anthropologie de la nature. Il est aussi coprésident de l’Association pour la défense des terres, appui financier des Soulèvements de la Terre. Reporterre — Dans un entretien au Journal du dimanche, le ministre de (...)
Alors que dans son interview Gérald Darmanin reproche à « l’extrême gauche » de vouloir « tuer du flic », c’est l’inverse qu’on observe sur le terrain. A tel point que la France est le pays d'Europe qui compte le plus de morts en manifestations.
La demande du ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, de voir réévaluée la décision de l’Anses d’interdire le S-métolachlore, un pesticide responsable d’une vaste contamination des nappes phréatiques, est inédite et inquiétante.
Dans la multiplication des récits ayant trait au réchauffement climatique, entre greenwashing, techno-solutionnisme, climatoscepticisme, collapsologie, colibrisme ou bouffopolitique, il en est un qui est en train d’émerger de manière extrêmement puissante : le discours répressif.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui publie ce lundi la synthèse de huit ans de travaux, entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international.
La Banque de France a annoncé jeudi qu'elle exclura de ses portefeuilles d'ici à fin 2024 "toute entreprise développant de nouveaux projets d'extraction d'énergies fossiles", une décision saluée par l'ONG Reclaim Finance.
La lutte contre le changement climatique prend une importance géopolitique croissante, comme vient encore de le rappeler le dernier rapport du GIEC publié la semaine passée. A travers le "renseignement vert", les Etats tenteraient de savoir quelles mesures sont réellement mises en place par d’autres.
Le rapport de synthèse du GIEC est sorti lundi 20 mars 2023 et est, comme les trois derniers, passé à la trappe médiatique. Plutôt que de revenir sur ce manque de couverture comme ce fut le cas pour les précédents rapports, revenons ici sur un autre phénomène particulièrement préoccupant : la récupération politique des travaux de synthèse du GIEC par certains acteurs.
Le 20 mars 2023, les États membres du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) ont approuvé le Rapport de synthèse afférent au sixième Rapport d’évaluation. Sa conclusion principale : un avenir résilient et vivable est encore à notre portée, mais seulement si nous réduisons fortement, rapidement et durablement les émissions de gaz à effet de serre au cours de cette « décennie critique » afin de limiter le réchauffement à 1,5 °C avec un dépassement minimal ou nul. Ce billet de blog met en lumière 6 points clés du rapport, ainsi que les principales réactions politiques, notamment les propositions du secrétaire général des Nations unies concernant un programme d'accélération de l'action climatique mondiale et un pacte de solidarité climatique du G20.
L'action de "désobéissance civile" a été menée place des Sciences.
Les Engagés dénoncent le renoncement des verts. Et proposent des mesures alternatives.
Cette synthèse, qui succède à celle de 2014 et n’aura pas d’équivalent dans la décennie en cours, est «un guide de survie pour l’humanité».
Toutes les réactions suite au nouveau rapport dévoilé par le Giec.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies publie aujourd’hui la...
L’important étant moins les résultats électoraux que l’idée même d’afficher une pensée non-suicidaire.
La philosophe politique Chantal Mouffe, notamment co-autrice d’Hégémonie et stratégie socialiste (avec Ernesto Laclau, initialement paru en anglais en 1985), a joué le rôle de théoricienne et de source d’inspiration pour la gauche radicale, du mouvement Podemos à la France insoumise. Dans son dernier ouvrage, La Révolution démocratique verte (Albin Michel, 2023), elle constate que la question écologique est encore vue comme un problème trop rationaliste et doit, pour mobiliser les masses, rencontrer des affects.
Les questions environnementales sont une partie importante des enjeux de sécurité, en Indopacifique et ailleurs. Dans une région qui regroupe une cinquantaine de pays, de taille et de développement inégaux, la coopération est plus que jamais essentielle. L’Indo-Pacifique est une échelle pertinente pour aborder les enjeux en matière de sécurité environnementale. Analyse d’Antoine Bondaz et d’Alexandre Taithe.
L’objectif du livre est double : d’une part tenter de s’opposer aux idéologies, aux mythes, aux éléments religieux qui polluent les courants de l’écologie politique et empêchent toute réflexion. Il s’agit donc d’une auto-critique car derrière les dérives actuelles les plus visibles et risibles aujourd’hui de « notre camp », doivent aussi être remis en cause certains fondements intellectuels et politiques peu discutés, et notamment un indécrottable ancrage « à gauche » sinon l’extrême-gauche. Second objectif : avancer des notions connues mais délaissées, esquisser quelques pistes là encore déjà entrevues mais trop peu considérées et bien sûr ouvrir des questions, pas forcément nouvelles, mais primordiales. Enfin, on peut aussi voir cet ensemble de textes comme une tentative d’aborder la question de l’écologie politique à partir de l’œuvre de C. Castoriadis, et qui pourrait la renouveler. L’abord de l’ensemble peut être déroutant parce que le ton n’est pas du tout polémique : il n’y a pas de réfutation à propre
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
D'un côté, la nouvelle constellation écologiste. Portée par des groupes comme Extinction Rebellion, Dernière Rénovation, les Soulèvements de la Terre ou encore Deep Green Resistance, elle multiplie les opérations coup de poing pour dénoncer l'urgence climatique. Quitte à basculer dans la radicalité : jets de peinture, blocages routiers, mais aussi sabotages, destructions et actions clandestines… De l'autre, la machine étatique, tout aussi déterminée : surveillance, répression, condamnations et criminalisation… N'hésitant plus à durcir sa doctrine, à parler d'éco-terrorisme et à s'engager dans un jeu trouble avec la mise sous cloche d'associations historiques garantes de l'intérêt général, le détricotage du droit de l'environnement, ou l'accélération de grands projets controversés.
Lors d’une conférence sur l’adaptation des territoires organisée le 30 janvier 2023 par France Stratégie et l’Institut de l’Économie pour le Climat (I4CE), le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a annoncé souhaiter étudier deux scénarios de réchauffement pour la stratégie d’adaptation de la France : +2 °C et +4 °C. La signification de ces deux chiffres – périmètre, échéance, etc. – n’était pas tout-à-fait claire au moment de l’annonce, ce qui a provoqué de nombreuses réactions, plus ou moins pertinentes.
Journaliste et philosophe français, André Gorz fut l'une des pionniers de l’écologie politique et de la décroissance.
Le réalisateur François Ruffin est devenu l’un des principaux critiques de la destruction du modèle social français. Aujourd’hui député, il explique à Jacobin comment la gauche peut redécouvrir sa raison d’être – et rallier à nouveau le mécontentement de la France rurale et périphérique.
Aujourd’hui, en France, les personnes issues des classes populaires, et des quartiers populaires, sont les premières victimes des effets du dérèglement climatique et de la destruction de la planète. Elles vivent dans les territoires les plus pollués, où l’exposition au bruit et à la chaleur est la plus forte, où l’alimentation est la plus industrielle et où l’accès au soin est le plus discriminatoire. Pourtant, elles n’ont pas voix au chapitre. Ces populations sont, aujourd’hui encore, négligées par les mouvements et les partis politiques qui défendent un projet écologique. En bref, le projet écologique majoritaire en France a échoué à être réellement populaire. C’est le constat que fait la politologue Fatima Ouassak dans son nouveau livre “Pour une écologie pirate”. Elle l’affirme : “Aujourd’hui, dans le champ politique, c’est l’aspiration des classes moyennes et supérieures au maintien de leur confort qui l’emporte” et ajoute “C’est parce que nous ne sommes pas libres que le monde brûle. Et le monde n'arrê
Nous ouvrons les nouvelles vidéos "TALK - POLITIQUE" sur LIMIT avec aujourd'hui : Zakia Khattabi ministre du climat, l'environnement, biodiversité, développement durable et du green deal au gouvernement fédéral Belge.
Né le 9 février 1923, en Autriche, André Gorz, un des pionniers d’une écologie politique sociale, aurait eu 100 ans aujourd’hui. L’occasion de revenir sur ce qui l’animait et sur ce qu’il a imaginé pour sortir de notre impasse. Il avait la voix légère, les idées fortes. Marxiste, André Gorz ne se rallia à l’écologie que tard, la cinquantaine venue, mais le fit avec la passion du découvreur de trésor. Il lui apporta un socle politique encore solide, et une dimension sensible, propre à l’émanciper de la (...)
Alors que se déroule sur le campus Agrobiopole de Toulouse le Forum International de la Robotique Agricole (FIRA), qui vise à « promouvoir la robotique agricole à travers le monde », des membres de l’Atécopol questionnent la pertinence de ces voies technologiques au regard des enjeux socio-écologiques. Plutôt que de robots autonomes, l'agriculture n’aurait-elle pas besoin de paysans autonomes ?
Nathanaël Wallenhorst est docteur en sciences de l’environnement, science politique et sciences de l’éducation. Enseignant-chercheur à l’université catholique de l’Ouest, il a publié récemment Qui sauvera la planète ? (Actes Sud, 2022) et Vortex (Payot, 2023), avec Laurent Testot. Si le premier livre envisage la question écologique d’un point de vue politique, le second se propose d’analyser les différentes facettes de l’Anthropocène.
Homo Sapiens est devenu la principale force de changement sur Terre. Pour relever les défis de notre temps, nous devons apprendre à politiser cette nouvelle époque géologique.
La course à l'hydrogène sur fond de transition climatique est aussi une course à la réindustrialisation et un enjeu géopolitique entre la France et l'Allemagne, déclare à l'AFP Philippe Boucly, président de France Hydrogène, en marge du salon "Hyvolution" mercredi à Paris.Question: Quel est le rapport entre hydrogène et climat?
Pétrole L’Agence internationale de l’énergie estime que la demande mondiale de pétrole atteindra un niveau record de 101,7 millions de barils par jour (b/j) cette année, soit +1.9 million b/j par rapport à l’année dernière. On pourra porter les casquettes et T-shirt, j’y étais. La Chine sera à l’origine de près de la moitié de la croissance de la demande mondiale. Pour l’année 2022, les 5 grandes majors privées pétrolières: BP, Shell, Chevron, ExxonMobil et Total annoncent des bénéfices de plus de $200 milliards.
La notion de limites qui apparaît dans le titre originel du Rapport Meadows, n’est rien d’autre que celles qu’utilisent les sciences économiques depuis le 19è siècle. Il s’agit d’une limite externe, d’une limitation ou d’une contrainte. La théorie économique fera même du calcul de la limite sa méthode privilégiée de résolution des problèmes économiques. Le Rapport n’interroge pas du tout l’économie, qui implicitement est l’économie capitaliste comme forme naturelle de la société ; il ne réfléchit pas non plus la notion de limite, qui est prise simplement comme une contrainte externe ;
Dans son livre « Fin du monde et petits fours », le chercheur Édouard Morena montre comment les hyper-riches se construisent une image de héros du climat pour préserver leurs profits. Jets privés, super-yachts, évasion dans l’espace : face à l’urgence climatique, les ultrariches et leur mode de vie ont mauvaise presse. Dans son livre Fin du monde et petits fours, à paraître le 9 février, le chercheur Édouard Morena montre comment ces élites, au-delà de symboliser la surabondance et l’excès, sont aussi « des (...)
​Le réseau des Territorialistes - Urbanisation généralisée et métropolisation, alternatives écologiques et France périphérique, néo-ruralités et biorégion… le réseau des Territorialistes s’intéresse aux dynamiques géographiques et aux imaginaires politiques qui les fondent. Il souhaite par cette entrée double donner à voir d’autres manières d’habiter la terre, les critiques que figurent ces formes-de-vie (ex : décroissance) et les savoirs sur lesquelles ces formes s’appuient (de la rénovation écologique aux savoirs paysans, de la communication non-violente aux expériences autogestionnaires…). Pour ce faire, ce réseau est composé de chercheur·euse·s, praticien·ne·s, étudiant·e·s et militant·e·s menant enquêtes de terrain et débats, autour par exemple d’expériences biorégionales et leurs écologies politiques, des initiatives habitantes dans des lieux de vie périphériques, des découpages et visées de la géographie institutionnelle, des héritages fonctionnalistes et des problèmes écologiques qu’ils posent aujourd
Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible.
Les deux types d’experts parlent, depuis trente ans, deux langues différentes, les premiers abordant le sujet par les prix, les seconds raisonnant par les quantités, dans un monde aux ressources finies.
Mardi 20 décembre , le journal Le Parisien publiait les bonnes feuilles d’un mystérieux rapport des Renseignements Territoriaux, « fuité » à dessein, sous le titre tapageur L’inquiétant virage radical des activistes écologistes. Face à cette annonce ouverte de criminalisation de l’activisme écologiste, le seul à même de stopper les bulldozers du capitalisme mortifère, Les Soulèvements de la Terre ont rédigé une tribune et un appel à la solidarité
Nouriel Roubini : Professeur d’économie à la Stern School of Business et conférencier
Reprendre des terres pour laisser la place aux dynamiques spontanées du vivant : voilà qui peut paraître séduisant. Pourtant, la volonté de conserver une nature intacte plonge ses racines… dans la colonisation et le développement capitaliste et industriel lui-même ! Les chercheurs Büscher et Fletcher proposent des outils pour une authentique révolution de la conservation, qui aurait pour horizon une convivialité politique et post-capitaliste entre vivants.