8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2022

Selon les Nations Unies, les engagements pris par les parties lors de la COP26 à Glasgow aboutiraient à une hausse de températures de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100. Des nouveaux engagements en 2022 seront essentiels pour garder en vie l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C et les pays sont encouragés à accroître l'ambition de leurs engagements avant la COP27 qui se tiendra en Égypte du 7 au 18 novembre.
Une rencontre virtuelle des principaux pollueurs mondiaux organisée jeudi par les États-Unis n’a pas permis de relancer une dynamique entravée par les préoccupations nationales des gouvernements.
Bruxelloise de 25 ans, Nadège Carlier est doctorante en sciences politiques à l’UCLouvain. Elle a également été désignée comme déléguée ONU francophone du Forum des jeunes, organe officiel de représentation de la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles, à la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow. Nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous fasse part de son expérience.
Une production record de charbon en Chine est annoncée pour 2021, quelques semaines seulement après la COP26 à Glasgow, où les discussions se sont soldées par des désaccords sur l’engagement à abandonner le combustible.
Comme d’autres conférences climat avant elle, la COP26, qui s’est tenue à Glasgow début novembre 2021, aura pris l’allure d’un grand rassemblement tantôt critiqué pour la démagogie du contraste entre actions et discours, tantôt attendu pour l’impact qu’il aura sur les générations futures (en se promettant d’agir « avant qu’il ne soit trop tard »).

2021

Echec retentissant comme à Copenhague en 2009 ? Succès historique comme à Paris en 2015 ? Entre les deux ? La dernière conférence climat de l'ONU a inspiré tous ces sentiments et, alors que l'humanité tente de se sauver d'elle-même, le temps de l'action concrète est venu.
Dans la foulée de la COP26 de Glasgow, la France doit rehausser ses objectifs climatiques pour 2030, renforcer leurs mises en oeuvre et "reprendre l'initiative à l'international", recommande le Haut Conseil pour le climat dans un avis publié jeudi.
Le Giec et l\'IPBES sont clairs, dans leur rapport d\'atelier coparrainé, sur le fait que nous ne pouvons réussir à inverser les crises du changement climatique et de la perte de biodiversité que par une réponse intégrée et ambitieuse.
Le Shift Projet poursuit son Plan de transformation de l’économie française (PTEF) avec la publication d'un quatrième rapport consacré cette fois à la santé. Le secteur, jusque-là rarement pointé du doigt, représente tout de même 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans l'Hexagone. Le think tank émet plusieurs recommandations pour décarboner la filière alors qu'un mouvement a émergé sur le sujet lors de la COP26 de Glasgow sur le climat.
Klimaatverandering wordt vaak besproken alsof het een uniek atmosferisch fenomeen is. Maar de crisis is diep verweven met de oceaan, en dat aspect is grotendeels verwaarloosd in internationale klimaatbesprekingen. De laatste internationale klimaatonderhandelingen hebben enige vooruitgang geboekt door, voor de eerste keer, oceanen permanent te verankeren in het multilaterale klimaatveranderingsregime. Maar het klimaatpact van Glasgow is nog steeds mijlen verwijderd van waar het moet zijn om het belang van oceanen voor ons klimaatsysteem adequaat weer te geven.
De klimaattop in Glasgow was een mislukking, een zoveelste gemiste kans. Vage beloftes, compromissen, niet-bindende afspraken, gefoefel in de marge. En dat terwijl de werkelijke CO2 uitstoot wereldwijd een stuk hoger is dan wat de officiële cijfers ons vertellen. COP26, op zich al een veeg teken: al zesentwintig jaar lopen de wereldleiders achter de feiten aan.
C’était l’un des derniers grands projets liés au charbon en Afrique. Mais la centrale de San Pedro, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, pourrait bien ne jamais voir le jour.
Op de voorbije klimaattop in Glasgow deed president Trudeau van Canada ronkende beloftes. Zijn goedkope woorden staan echter in schril contrast met wat hij in eigen land uitricht. Daar blijft hij zweren bij fossiele brandstof en worden Inheemse mensen die zich daartegen verzetten brutaal aangepakt.
L’Ademe présentait ce mardi un rapport détaillant les solutions potentielles pour parvenir à cet objectif de la COP26. Certaines impliquent un changement drastique de nos modes de vie, d’autres font le pari de la technologie.
A l’occasion de la COP26, le chercheur en géopolitique de l’environnement et des migrations François Gemenne répond à 10 questions sur le réchauffement climatique
Et au milieu, de nombreux observateurs qui oscillent entre approbation et critique, entre espoir et désespoir face aux résultats de cette COP26 de Glasgow qui était vue comme cruciale pour l'avenir de l'humanité.
Les mines à ciel ouvert de Singrauli illustrent le dilemme auquel est confronté le deuxième pays le plus peuplé du monde, expliquant sa résistance à l'élimination progressive du charbon prônée durant le sommet de la COP26 à Glasgow au début du mois.
De klimaatconferentie COP26 zit er weer op. Velen blijven vertwijfeld achter. Was het voldoende? Blijft het niet bij intenties? Ook in het onderwijs zit die twijfel en heerst onbehagen. In een open brief die op sociale media circuleert, vragen leerkrachten en professoren zich af wat te doen met de angst voor de toekomst van leerlingen en studenten. En of de Vlaamse regering en minister van Onderwijs Ben Weyts in het bijzonder daarover geen signaal kunnen geven. Liefst krachtiger dan wat Vlaanderen nu aan voorstellen heeft gedaan.
Plusieurs études ont montré cet automne que ces engagements étaient insuffisants. En particulier, l’analyse du secrétariat de l’Accord de Paris(1) a montré qu’ils conduisaient à 2,7 °C d’augmentation moyenne des températures d’ici la fin du siècle. C’est mieux que les 3 ou 3,5° qu’annonçaient les contributions initiales des États en 2015, mais c’est bien loin des objectifs posés dans l’Accord de Paris !
Volgens Vijay Prashad en Zoe Alexandra heeft de COP26 bitter weinig kunnen waarmaken van de dringende eisen die wereldleiders en civil society organisaties stelden om de planeet te redden, aangezien het bedrijfsbelangen waren die er de overhand hadden.
L’objectif de la COP26 était de taille : conclure le cycle de négociations entamé après la COP21. Autrement dit, s’accorder sur des règles générales et des outils de mise en œuvre des Accords de Paris. Ces derniers reposaient sur les participations volontaires des pays quant à l’atténuation du changement climatique (CC), tenus de publier tous les 5 ans leur engagement de réduction d’émissions (les fameuses “NDC”, Nationally Determined Contribution). Alors qu’en est-il ? Ces NDC sont-elles respectées ? A quel point la Cop26 et ses dispositions sont-elles (in)suffisantes ? Mr Mondialisation était sur place : bilan.
Les pays africains producteurs de gaz et de pétrole, ainsi que ceux où de récentes découvertes de ces énergies fossiles suscitent des espoirs de développement, n'entendent pas pour l'instant y renoncer en dépit des recommandations de la dernière conférence climat de Glasgow en Ecosse, la COP26.
La Commission Européenne a présenté à Bruxelles une proposition de loi pour enrayer la déforestation. Elle souhaite aller plus loin que l’accord signé par une centaine de pays lors de la COP26 à Glasgow. La stratégie de l’Europe consiste alors à verdir ses importations, en garantissant des produits non responsables de la dégradation des forêts.
La 26e conférence internationale sur le climat (COP26) se termine à Glasgow sur de nombreuses promesses et un manque d’engagements concrets, avec pourtant une prise de conscience de l’urgence climatique par l’ensemble des pays participants.
Tijdens de COP26 was Bidens kritiek op het klimaatbeleid van andere landen niet mals. In eigen land lijkt de president van de Verenigde Staten er echter niet toe in staat om een klimaatplan van de grond te krijgen. Dit werd bevestigd door een recente veiling van vergunningen voor boorrechten om gas en olie te verkrijgen in de Golf van Mexico.
Grieks econoom Yanis Varoufakis ziet drie redenen waarom de laatste klimaatconferentie opnieuw een debacle is geworden: een wereldwijd probleem van free-riding (de onrechtmatige overconsumptie van basisgrondstoffen door de grote bedrijven), het gebrek aan internationale coördinatie en ... het kapitalisme.
Anuna De Wever, bekend boegbeeld van Youth for Climate vertelt in een openhartig en pittig interview hoe ze de klimaattop in Glasgow heeft beleefd, welk bilan ze van de top maakt en hoe het nu verder moet met onze planeet.
Les négociations climatiques de la COP26 ont abouti au Pacte de Glasgow, une déclaration jugée décevante par de nombreux observateurs. Le climatologue Jean Jouzel dresse un premier bilan de la COP26 de Glasgow plus nuancé. Lisez notre entretien avec l’ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel pour faire le point sur les négociations climatiques.
Oliebedrijven werken intens samen om de afbouw van olie en gas tegen te werken, schrijft onderzoeker Dario Kenner van de Universiteit van Sussex na de klimaattop in Glasgow. “Nu is het moment om hen te confronteren en hun invloed af te bouwen.”
Grootouders voor het Klimaat is bitter ontgoocheld met de resultaten van de COP26- klimaattop in Glasgow. De dringende oproep (zie verder) van de Grootouders en ouderenverenigingen aan onze regeringen om het tij te keren met een ambitieus klimaatakkoord en meer klimaatrechtvaardigheid werd niet beantwoord met maatregelen die nu dringend nodig zijn. De overheden komen zo hun zorgplicht voor de volgende generaties niet na. De dikwijls scherpe reacties van de ambassadeurs van de Grootouders stromen nu binnen.
Après la COP 26, l’heure est au bilan pour les chercheurs Gaël Giraud (CNRS) et Loïc Giaccone (Georgetown Environmental Justice Program). Ils reconnaissent les avancées, comme la signature d’accords sectoriels. Mais on n’a jamais été aussi éloigné des objectifs de l’accord de Paris. Et cette nouvelle COP a révélé une faille démocratique.
De klimaattop in Glasgow was een mislukking, een zoveelste gemiste kans. Vage beloftes, compromissen, niet-bindende afspraken, gefoefel in de marge. En dat terwijl de werkelijke CO2 uitstoot wereldwijd een stuk hoger is dan wat de officiële cijfers ons vertellen. COP26, op zich al een veeg teken: al zesentwintig jaar lopen de wereldleiders achter de feiten aan.
COP26 is afgelopen. Wat leverde het op? Enkele broodnodige doorbraken om de 1,5°-doelstelling in leven te houden, maar ook moeizaam verworven en magere resultaten op vlak van internationale klimaatfinanciering en solidariteit. Het zijn zijden draadjes, al was er vooruitgang. Of toch: als deze COP nu dienst doet als springplank voor échte actie.
Volgens VUB-klimaatwetenschapper Wim Thiery leven we nu in het cruciale decennium voor de aanpak van de klimaatcrisis. DeWereldMorgen.be vroeg hem naar zijn evaluatie van de voorbije klimaatconferentie COP26 in Glasgow.
Si les Etats tiennent tous leurs promesses en matière de réduction des gaz à effet de serre, le réchauffement climatique sera tout de même bien au-delà des ambitions de l'accord de Paris, entraînant des phénomènes destructeurs sur toute la planète.
La COP26 sur le climat n'a pas été "un échec" mais les engagements doivent maintenant être pleinement mis en œuvre, a appelé jeudi le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol. "Je ne suis pas d'accord avec l'idée que Glasgow serait un échec", a-t-il déclaré en soulignant les "nombreux et importants résultats positifs" du sommet.
La climatologue franco-canadienne Corinne Le Quéré, également coauteure pour le GIEC, préside le Haut-Conseil pour le Climat français. Elle revient dans cette interview sur le bilan de la COP26 de Glasgow. Corinne le Quéré estime que bien qu’imparfait, le Pacte Glasgow s’inscrit dans une dynamique d’avancée dans l’action climatique.
Une contribution d'Alice Arts, membre de l'Etincelle, un kot-à-projet néo-louvaniste centré sur le journalisme dont La Libre Etudiant est partenaire.
Dénonçant l’influence des entreprises à la COP26 et l’échec de ce sommet, quelque 200 universitaires internationaux demandent dans cette lettre de prendre des « décisions plus radicales ». Et appellent à une « révolution verte » face à l’urgence climatique.
Op de klimaattop in Glasgow werd na meer dan twee weken van onderhandelen een akkoord bereikt. Landen die vandaag al sterk lijden onder de gevolgen van de klimaatverandering hebben tot op het einde getracht om meer garanties van rijke naties te krijgen. Dat is niet helemaal gelukt, blijkt uit dit overzicht.
De internationale klimaattop in Glasgow is op zijn einde gelopen. Vlaamse Klimaatbewegingen: Greenpeace, Oxfam, Climaxi en WWF geven hun reactie. De organisaties erkennen dat het akkoord positieve punten bevat en een belangrijk signaal geeft, maar ook dat het verre van perfect is, de 1,5°C-doelstelling aan een zijden draadje hangt en belangrijke zaken weer op de lange baan geschoven worden. Wel klinkt de roep om een betere, klimaatrechtvaardige wereld steeds luider, en de rol die jongeren, inheemse leiders en activisten hierin spelen, wordt duidelijker.
Plutôt que les vaines palabres de la COP26, Isabelle Attard a écouté avec attention les paroles de Greta Thunberg. Lorsque la jeune activiste dit que « nous allons faire le changement, qu’ils le veuillent ou non », l’ex-députée devenue anarchiste y voit une sagacité pleine d’espoir.
Dans le sillage d’une Cop 26 qui aura vu la Belgique se présenter à la conférence sur le climat sans accord, l’État belge va (de nouveau) devoir répondre d’inaction climatique devant la justice, après avoir déjà été condamné par un premier jugement en juin dernier.
Zaterdag 13 november. COP 26 eindigde meer dan 24 uur te laat. In de zoektocht naar een balans tussen ambitie en solidariteit, is het voorzitterschap erin geslaagd een delicaat compromis te bereiken tussen alle partijen. Dit definitieve akkoord is verre van volmaakt, maar geeft niettemin een impuls aan de strijd tegen de klimaatcrisis. Het moet nu worden vertaald naar ambitieuze en solidaire maatregelen.
Op de klimaattop in Glasgow is meer dan 24 uur na de officiële deadline alsnog een akkoord bereikt. Daarin is op het allerlaatste moment nog een belangrijke tekst over steenkool verwaterd, om landen als India en China tegemoet te komen.
Op de klimaattop in Glasgow werd na meer dan twee weken van onderhandelen een akkoord bereikt. Landen die vandaag al sterk lijden onder de gevolgen van de klimaatverandering hebben tot op het einde getracht om meer garanties van rijke naties te krijgen. Dat is niet helemaal gelukt, blijkt uit dit overzicht.
Revolutie (de; v; meervoud: revoluties): ontleend aan middeleeuws Latijn revolutio: 'omloop van een hemellichaam’, omwenteling. Nooit had ik gedacht dat mijn denken op zo’n korte tijd compleet zou overhoopgegooid worden. Revolutie. Dat is wat mij vorige week intern is overkomen en ik kan alleen maar proberen dit zo snel mogelijk met zoveel mogelijk anderen te delen. Want de tijd dringt.
One point five to keep the planet alive, dat was de inzet van deze top. Na veertien dagen onderhandelen is de woede bij klimaatactivisten en landen uit het Zuiden groot en terecht. Hoe moet het nu verder?
Nog maar een jaar geleden eisten een miljoen mensen een Europese wet tegen geïmporteerde ontbossing. Deze woensdag presenteert de Europese Commissie een ongekend en langverwacht wetsvoorstel in deze richting. WWF roept de lidstaten op om hun verantwoordelijkheid te nemen, aangezien ze zojuist tijdens COP26 een toezegging hebben gedaan om ontbossing tegen 2030 te stoppen.
La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant. Parmi les points positifs, je vois : ...
Maintenant, c’est un combat direct pour la survie. Le Pacte climatique de Glasgow, malgré tout son langage sobre et diplomatique, ressemble à un pacte suicidaire. Après tant d’années gâchées de déni, de distraction et de retard, il est trop tard pour un changement progressif. Avoir de bonnes chances d’éviter plus de 1,5°C de chauffage, c’est réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ 7 % chaque année : plus vite qu’elles n’ont baissé en 2020, au plus fort de la pandémie.
La planète fait un pas de plus vers la fin des énergies fossiles. Au moins 19 pays ont annoncé jeudi, au 4e jour de la COP26 qui se tient en ce moment au Royaume-Uni, qu’ils stopperont leurs financements dans les projets d’énergies fossiles à l’étranger, d’ici fin 2022. Il s’agit essentiellement des activités qui se font sans techniques de capture de carbone. Parmi les signataires de cet engagement figurent de grands investisseurs comme les Etats-Unis et le Canada.
« Le résultat de la COP26 laisse les pays développés libres de continuer à polluer, et donne le feu vert à des massifs accaparements de terres dans les pays en développement pour des projets de compensation. Alors que la présidence britannique et ses alliés s’auto-congratulent, il aurait été préférable qu’aucun accord ne soit atteint.
De COP en COP le système capitaliste recycle les vieilles promesses mais s'emploie à ne rien changer. Mais désormais le roi est nu. L'échec de la COP26 met un point final au mythe d'une coexistence possible entre capitalisme et écologie. Les faits sont posés: la préservation de l'un ne se fera pas sans abandon de l'autre. Chacun devra maintenant se positionner en conséquence.
À Glasgow, les discussions de la COP26 ont abouti ce 13 novembre (soit un jour après la date de conclusion initialement prévue) à l’adoption d’un texte de compromis des près de 200 Parties présentes.
Le renoncement de l’Inde et de la Chine sur le charbon et la persistance du profond clivage Nord-Sud illustrent les insuffisances des objectifs pris à Glasgow, qui dessinent un monde à 2,7°C de réchauffement.
À l’issue d’une conférence marquée par la mise à l’écart des communautés les plus impactées et l’omniprésence des lobbies, la COP26 accouche une fois de plus d’engagements sans ambition qui repoussent l’action aux calendes grecques.
After two weeks of talks in Glasgow, diplomats from almost 200 countries have agreed to ramp up their carbon-cutting commitments, phase out some fossil fuels and increase aid to poor countries on the front lines of climate change.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a balayé les critiques affirmant que le pays avait empêché, avec l'Inde, un engagement plus concret du monde à sortir du pétrole, combustible fossile particulièrement polluant.
Mais le succès d’une COP ne se mesure ni au nombre de ses participants, ni à celui des déclarations produites. Il se juge à sa capacité d’accélérer l’action climatique sur le terrain. En la matière, que peut-on retenir de cette 26e édition ? Un accroissement timoré des objectifs de réduction d’émissions
Les 196 pays de la COP26 ont adopté, samedi, un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Accord qui n'est pas jugé à la hauteur de l'urgence par les associations de défense de l'environnement.
Le dénouement de la COP26, marqué par l’intervention de l’Inde pour demander non plus une sortie du charbon mais une réduction, n’est en fait que le résultat de décennies de déni climatique de la part des pays riches. Sur la réduction des émissions, la solidarité avec les pays du Sud et la sortie de toutes les énergies fossiles, ils ont manqué à leurs promesses. Cela n’a fait que contribuer à creuser le fossé et la méfiance entre les deux blocs.
Criminel parce que les Etats promettent de rester en-deçà de 1,5°C mais nous conduisent vers 2,7°C au moins. Indécent parce que les pays riches refusent de payer le prix de leur responsabilité historique, au détriment des populations pauvres. Dilatoire parce qu'ils vendent une "neutralité carbone" de long terme pour ne (presque) rien faire à court terme. Ils nous font honte.
Alors même que sa capitale est souvent plongée dans un brouillard toxique, l'Inde a mené la charge pour affaiblir les engagements contre le charbon lors du sommet de la COP26, privilégiant, selon les experts, sa croissance économique au détriment de l'avenir de la planète.
Augmentation des déluges au mieux, canicules extrêmes et régulières au pire… Tour d’horizon des scénarios catastrophes.
La COP26 se termine à Glasgow. Greenpeace est déçue du fragile et faible accord final qui n’offre aucune réponse à une crise climatique déjà menaçante. La Belgique a réussi à se soustraire à sa responsabilité de gros pollueur malgré quelques belles promesses. En raison du blocage flamand, notre pays a une fois de plus fait piètre figure sur la scène internationale.
This was filmed at a UN press conference during the final days of COP26.
Now it’s a straight fight for survival. The Glasgow Climate Pact, for all its restrained and diplomatic language, looks like a suicide pact. After so many squandered years of denial, distraction and delay, it’s too late for incremental change.
Tout ça pour ça. Quand on pense aux attentes suscitées par cette COP26, à l’énergie et aux moyens (souvent coûteux en gaz à effet de serre) déployés, on ne peut qu’être épouvantablement déçus, voire révoltés devant le résultat obtenu à Glasgow par les dirigeants de la planète. Le message envoyé aux jeunes mobilisés en masse pour tenter de sauver ce qu’il reste à sauver c’est, en gros : «On va tous dans le mur mais laissez-nous en profiter à fond d’ici là.»
Adélaïde Charlier, coordinatrice de "Youth for Climate", admet qu’il "y a eu des avancées" mais regrette qu’il n’ait pas été décidé d’arrêter complètement les subsides aux énergies fossiles et au charbon
Une analyse partagée par Adélaïde Charlier, la coordinatrice francophone de "Youth for Climate" de Belgique. "Il y a eu des côtés positifs, mais surtout négatifs", a-t-elle fait savoir sur le JT de 13h de la RTBF. La jeune militante regrette que la conférence ne soit pas allée plus loin concernant les énergies fossiles et le charbon.
Après deux semaines d'âpres négociations, la COP26 a pris fin, samedi 13 novembre, avec un accord en demi-teinte, déjà largement critiqué et dont le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a lui-même relevé les faiblesses.
Après deux semaines intenses de tractations et une journée de prolongations, la COP26 a accouché de timides avancées. Au Royaume-Uni, certains médias voient le verre à moitié plein, quand d’autres le voient à moitié vide, voire totalement vide.
Some of the worst financiers of the worts polluters helped write the script - and more, they will implement the decisions after the summit in Glasgow.
8th November, London/ Glasgow - At least 503 fossil fuel lobbyists, affiliated with some of the world's biggest polluting oil and gas giants, have been granted access to COP26, flooding the Glasgow conference with corporate influence. 
"L'ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot", conclut le climatologue.
Les quelque 200 pays de la COP26 ont adopté samedi un accord loin de faire l'unanimité. Le "pacte de Glasgow" est jugé en deça des espérances de départ. L'accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique ne garantit pas de tenir l'objectif de le contenir à 1,5 °C, ni de répondre aux demandes d'aide des pays pauvres.
Les décisions adoptées à la COP26, à Glasgow, vont aider à la mise en oeuvre de l'accord de Paris sur le climat, a souligné dimanche le climatologue Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), estimant qu'il s'agit d'un "pas dans la bonne direction". "C'est bien plus que du bla-bla, mais c'est très insuffisant", résume-t-il.
Il n’aura fallu que quelques minutes après la fin de la COP26, pour que de nombreux représentants gouvernementaux sautent sur Twitter afin de se dédouaner de cet accord à minima. Cependant, aucun n’a expliqué pourquoi il a voté "oui".
Le Royaume-Uni a annoncé formellement l’adoption d’une décision finale à l’issue de la COP26. Jusqu’à la dernière minute, la question des énergies fossiles a fait débat, avec la Chine et l’Inde à la manœuvre.
Après quinze jours de négociations, les États ont adopté sur le fil, samedi, un texte commun à la COP26 pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique.
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
La COP26 va s’achever à Glasgow après deux semaines de négociations. Décriée pour son manque d’inclusion, elle n’aura pas permis l’adoption de décisions suffisantes pour répondre à l’urgence et aux défis des pays les plus impactés par le changement climatique.
In Paris, all governments solemnly promised to come to COP26 with more ambitious 2030 commitments to close the massive 2030 emissions gap that was already evident in 2015. Three years later the IPCC Special Report on 1.5°C reinforced the scientific imperative, and earlier this year it called a climate “code red.” Now, at the midpoint of Glasgow, it is clear there is a massive credibility, action and commitment gap that casts a long and dark shadow of doubt over the net zero goals put forward by more than 140 countries, covering 90% of global emissions.
Nous avons rencontré Frédéric Durand, auteur d’un ouvrage de référence sur le réchauffement. Le géographe résume les enjeux de la COP 26, entre urgence absolue de mesures fortes et danger des fausses bonnes solutions, comme le nucléaire.
Comment programmer la sortie des énergies fossiles alors que celles-ci ne font pas partie de la négociation sur le changement climatique ?
Les principaux points du "Pacte de Glasgow sur le Climat" adopté à la COP26, au terme de deux semaines de négociations:
Les 196 pays de la COP26 ont adopté samedi 13 novembre un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Mais sans garantir le respect des objectifs de l’accord de Paris visant à limiter le réchauffement en deçà de 2 °C, ni répondre aux demandes d’aide des pays pauvres.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé que l'accord sur le changement climatique conclu samedi par la COP26 à Glasgow était "un pas dans la bonne direction" mais souligné que "le travail est loin d'être achevé".
Voici les principales réactions internationales à l'accord adopté samedi par la COP26 à Glasgow pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète mais sans assurer de parvenir à le contenir à 1,5°C de plus qu'à l'ère pré-industrielle.
De nombreuses ONG ont exprimé leur déception à l'issue de la COP26 de Glasgow, samedi soir, jugeant l'accord décevant même s'il laisse une étroite fenêtre pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, comme le prévoit l'accord de Paris.
La présidence britannique de la COP26 tentait samedi de défendre son projet qui selon elle "fait réellement avancer les choses", alors que plusieurs points controversés notamment sur l’aide aux pays pauvres menaçaient de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le réchauffement de la planète.
Les questions de l’aide aux pays moins développés et de la sortie des énergies fossiles menacent de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le dérèglement climatique.
Les pays qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique s'exposent à des poursuites judiciaires du secteur des énergies fossiles, évaluées à des milliers de milliards de dollars à l'échelle planétaire par des ONG qui y voient une menace pour les décisions prises dans les conférences sur le climat. Nombre d'accords internationaux, tels que le Traité sur la charte de l'énergie ou des traités de libre-échange, contiennent des mécanismes de règlement des litiges qui permettent à des entreprises et investisseurs étrangers de poursuivre directement les États devant des tribunaux d'arbitrage.
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence de Glasgow sur le climat appelle samedi à "accélérer les efforts" vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La COP26, qui prend fin ce 12 novembre, risque encore d'être un catalogue de bonnes intentions, non suivi de mesures concrètes, regrette Franklin Dehousse. Le professeur à l'ULiège, ancien juge à la Cour de justice de l'Union européenne, analyse les raisons de 30 ans d'immobilisme climatique.
Le dernier projet de décision invite les États parties à l'accord de Paris à relever leurs engagements de réduction d'émissions dès la fin 2022. Le texte, ce qui serait une première s'il était adopté, appelle à accélérer la sortie du charbon (sans technique de capture du carbone). Si la formulation a été édulcorée par rapport à un premier brouillon de texte, l'évocation, même à demi-mots et de manière alambiquée, de la fin du charbon et des énergies fossiles est vue par les ONG comme une (demi-)victoire.
La 26e Conférence climat (COP26) qui se tient à Glasgow ferme officiellement ses portes ce vendredi 12 novembre, mais une prolongation du sommet durant le week-end est largement probable. Hier, près de 200 climatologues ont publié une lettre ouverte. Ils dénoncent en substance le peu de considération accordée au dernier rapport du Giec, au regard des conclusions politiques qui se dessinent. Le climatologue français Jean Jouzel, ancien vice-président du Giec et signataire de la lettre, ne cache pas son énervement.
Que dit ce rapport du GIEC et pourquoi est-il si important? Que faut-il en retenir? On vous explique tout, en quelques minutes! Les rapports du GIEC sont au coeur des négociations internationales sur le climat telles que la COP1 à Paris en 2015 et la COP26 à Glasgow en 2021.
And yet, their leaders continue to avoid making strong commitments on climate action. Heatwaves, droughts, fires and floods will increase in severity and frequency, creating risk and instability for today’s G20 growth models. Most G20 countries share one trait: long and densely populated coastlines, replete with vital infrastructure that will, over time, stand in the way of dangerous turbulence.
Pour Laurence Tubiana, directrice de la Fondation européenne pour le climat, si de bonnes annonces ont déjà été faites, la contribution de plusieurs pays, dont le Brésil, est loin d'être suffisante.
À la COP26, les États auront présenté leurs objectifs, plus ou moins ambitieux, en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce suivi et cette comptabilité climatiques posent plus généralement la question de l’évaluation des performances environnementales de chaque pays.
Vingt-deux pays ont adopté vendredi une feuille de route initiée par la France visant à coopérer pour adapter leurs forces armées à l'impact du changement climatique et décarboner les activités militaires, encore très dépendantes des énergies fossiles.
La Belgique a signé vendredi à Glasgow, à l'occasion du dernier jour (en principe) de la COP26, la déclaration sur la fin du financement public international des combustibles fossiles.
Op de laatste dag van de klimaattop in Glasgow wordt koortsachtig onderhandeld. Maar zowat iedereen gaat er nu al van uit dat er vanavond nog geen akkoord zal zijn. Na onderhandelingen tot diep in de nacht kwam vroeg op vrijdagmorgen een nieuwe ontwerptekst uit de bus. Daarin zijn een aantal opvallende bepalingen uit een eerdere versie al weer afgezwakt
A l’aube d’une nouvelle déclaration de la Conférence des Nations Unies pour le Climat, en son dernier jour, petit rembobinage pour comprendre les moments clés de cette COP26, qui a officiellement démarré ce 1er novembre 2021.
Après une semaine d’hésitation, la France a rejoint une nouvelle alliance s’engageant à mettre un terme d’ici à la fin 2022 au financement à l’étranger de projets d’énergies fossiles. Mais la portée de cet engagement reste limitée.
En marge de la COP26 à Glasgow, des activistes ont trouvé un moyen bien à eux d'alerter leurs concitoyens sur l'urgence climatique ... Ils dégonflent les pneus des voitures de luxe! Selon la BBC, le collectif Tyred of SUVs a revendiqué avoir ciblé une soixantaine de véhicules dans le "quartier riche". Leurs propriétaires pouvaient également découvrir sur leur pare-brises une "contravention climatique".
Le deuxième projet d’accord publié ce vendredi matin à Glasgow assouplit la demande faite aux pays d’accélérer l’élimination progressive du charbon et des énergies fossiles.
Ce vendredi, en collaboration avec Romain Weikmans, enseignant à l’ULB et spécialiste des politiques climatiques, nous nous penchons sur la question à 100 milliards de dollars. Ce montant de 100 milliards de dollars annuels est censé être mobilisé par les pays riches pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique.
Parmi les déconvenues du sommet de la COP26 qui touche à son terme figure la décision de lAustralie de maintenir ses mines à charbon ouvertes pendant des décennies. Les opposants à cette énergie fossile peinent à se faire entendre dans ce pays, qui entend en profiter jusqu’au bout.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l'utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, posté par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est adoucie par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
Après des jours et des nuits de débats et de discours, c’est la toute dernière ligne droite à la COP 26. Elle doit officiellement s’achever ce soir, à 19 heures, à Glasgow, mais comme souvent, les pays membres pourraient bien jouer les prolongations ce week-end pour tenter de parvenir à un accord sur le climat. Quels sont les échos de ces deux semaines de COP26 ? Nadège Carlier, Bruxelloise de 25 ans, membre de la délégation belge, est l’invitée de François Heureux sur la Première.
Huit pays dont la France se sont engagés à éliminer l’exploitation des énergies fossiles de leur territoire. Mais cette nouvelle alliance ne comprend pas les principaux États producteurs d’hydrocarbures dans le monde, comme les États-Unis, l’Arabie Saoudite et la Norvège.
De nombreux sujets de discorde, notamment le financement des pays pauvres et les énergies fossiles, restent à dénouer avant l’adoption d’une déclaration finale ce vendredi soir.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l’utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, publié par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est édulcorée par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
C’est sa première COP, ici à Glasgow, après le rendez-vous manqué de Madrid. Adelaïde Charlier, l’une des figures de proue du mouvement Youth for climate, avait entrepris, fin 2019, un périple en voilier, vers le Chili, où devait se tenir la COP25. Mais en raison de troubles sociaux dans le pays andin, la conférence climat s’était finalement tenue à Madrid. La COP26, elle ne pouvait donc pas la rater.
« Les promesses sonnent creux quand l’industrie des énergies fossiles continue de recevoir des milliers de milliards de subventions (…) ou quand des pays continuent à construire des centrales à charbon », a déclaré, jeudi 11 novembre, le secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), Antonio Guterres, à la veille de la fin de la COP26. « Les annonces ici à Glasgow sont [toutefois] encourageantes, mais elles sont loin d’être suffisantes », a-t-il estimé.
le projet Education4Climate s’est notamment penché sur l’offre d’enseignement des universités belges. Il ressort que seulement 3% des cours y sont consacrés à l’université, partiellement ou exclusivement.
La tenue de la COP sur les changements climatiques tombe vraiment mal. La priorité de l’instant n’est pas climatique, mais résolument géopolitique, économique et stratégique. A la sortie de la pandémie, aucun pays ne veut rater le wagon de la croissance et, au demeurant, perdre une place dans le classement international du pouvoir. Le réchauffement attendra et les dirigeants l’ont bien compris. Pour avoir la paix, il leur a suffi d’émettre un objectif zéro carbone assez lointain dans le temps. L’exemple de la pétrolière Arabie saoudite est particulièrement hilarant.