8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Le géant minier Glencore a choisi de renoncer à se séparer de ses activités charbon, énergie fossile pourtant la plus émettrice de CO2. 
L'énergéticien britannique Drax est le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni, alors qu'il reçoit des subventions massives pour son électricité qu'il présente comme verte, d'après une étude du centre de réflexion Ember, dont les conclusions sont réfutées par l'entreprise. Une nouvelle analyse du centre de réflexion Ember révèle que Drax est de loin le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni bien qu'il reçoive un demi-milliard de livres de subventions publiques pour brûler du bois", écrit Ember dans un communiqué accompagnant son étude, publiée vendredi.
En plein Euro de football, le Shift Project présente ce 2 juillet un rapport intermédiaire sur « la décarbonation et la résiliation du rugby et du football professionnel et amateur ». 
Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine ont diminué en mars pour la première fois depuis la réouverture de son économie après la pandémie de Covid-19, suggérant qu'un pic a pu être atteint, selon une étude. - 3% en mars 2024 par rapport à l'an dernier La baisse enregistrée en mars découle d'une augmentation des capacités en énergies renouvelables, qui ont couvert la quasi-totalité de la croissance de la demande d'électricité sur cette période, et aussi d'un effondrement de la construction.
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.
A new record high, but is there light at the end of the tunnel?
En cause, notamment : la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et la croissance chinoise. L'Agence internationale de l'énergie souligne toutefois un apport important des énergies « propres ».
Nouvel acte de rébellion contre la taxe carbone au Canada: la province de la Saskatchewan, dans le centre du pays, a annoncé jeudi arrêter de verser son dû au gouvernement fédéral, ce qui ouvre la voie à un nouveau conflit sur la politique climatique.La province, dirigée par des conservateurs, avait déjà annoncé en janvier qu'elle cessait de collecter la taxe auprès des consommateurs après qu'Ottawa a annoncé une exemption de celle-ci sur le mazout domestique, qui est principalement utilisé dans les provinces de l'Atlantique.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi repousser à plus tard des mesures devant réduire les émissions de CO2 de centrales à gaz déjà existantes, annoncées l'année dernière mais qu'il dit désormais vouloir renforcer avant qu'elles soient adoptées.Cette décision risque toutefois de reporter la proposition de nouvelles règlementations plus strictes à après l'élection présidentielle de novembre.
Les émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie ont progressé de 1,1% en 2023 pour atteindre un niveau record, en raison notamment de la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et de la croissance chinoise, a indiqué vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Ces émissions énergétiques, qui représentent de l'ordre de 90% du gaz carbonique émis par les humains, ont ainsi augmenté de 410 millions de tonnes pour atteindre 37,4 milliards de tonnes l'an dernier, selon ce bilan de référence de l'AIE, basée à Paris.
Produire de l'énergie pour l'humanité, supprimer les émissions de CO2 pour la planète: plus de trente ministres de l'Energie ou du Climat se réunissent mardi et mercredi à Paris pour plancher sur le financement de la transition énergétique et climatique mondiale.
Le gaz liquéfié (GNL), dans lequel TotalEnergies notamment investit beaucoup, a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois "saper le bénéfice d'une conversion du charbon vers le gaz", a mis en garde lundi la climatologue Valérie Masson-Delmotte, interrogée au Sénat.
Les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis ont diminué de 1,9% en 2023, selon un rapport mercredi du centre de recherche Rhodium Group, une baisse qui doit tripler pour que la première économie mondiale puisse tenir ses objectifs climatiques de l'accord de Paris.Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005. Pour l'instant, la baisse depuis 2005 est de 17,2%, selon cette estimation.
Les émissions de CO2 de l'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, ont atteint leur niveau le plus bas depuis environ 70 ans, grâce au recul plus fort qu'attendu du recours au charbon, selon une étude publiée jeudi.Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint l'an dernier 673 millions de tonnes de CO2, soit "le plus bas niveau depuis les années 1950" et nettement en baisse par rapport aux 746 millions de tonnes de 2022, selon les calculs du groupe d'experts Agora Energiewende.

2023

L’alternative aux énergies fossiles se développe aujourd’hui en Europe et en Wallonie avec une économie dite biosourcée. De manière circulaire, avec un impact carbone bien plus faible que des équivalents pétro-sourcés, on peut construire des bâtiments, produire des vêtements, produire du bioplastique et de l’énergie, extraire des molécules pour la pharmacologie, des détergents, etc. Mais malgré un immense potentiel, l’économie biosourcée n’est-elle pas encore trop peu connue ? Au cœur de ses secteurs vertueux pour l’environnement, Bertrand Auquière, directeur de Valbiom, Gilles Crahay, fondateur de PolyPea et Charlotte de Bellefroid d’Isohemp étaient les invités de Tendances Première.
L'Union européenne (UE) doit réduire de 90% ses émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2040, a appelé mercredi le ministre danois du Climat, dans un entretien accordé à l'agence nationale Ritzau, en marge de la COP28 à Dubaï."J'espère qu'avec notre annonce, nous pourrons inciter d'autres pays à atteindre des niveaux de réduction d'au moins 90%", a déclaré Lars Aagaard.En avril, les Vingt-Sept avaient entériné la décision de sabrer de 55%, par rapport à 1990, leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Une sortie programmée du pétrole, du gaz et du charbon est incontournable si l’on veut espérer réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le sommet sur le climat, qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, peut être l’occasion de pousser les pays producteurs à acter ce que la science a démontré depuis longtemps.
Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005, mais les mesures prises jusqu'à présent ne permettront pas, pour le moment, d'atteindre cet objectif, selon des analystes.
Il faudrait un livre entier pour décrire et analyser toutes les controverses sur TotalEnergies. Depuis plus de 50 ans, l’entreprise française est au cœur de polémiques et arrive toujours à s’en sortir, bien aidée par les pouvoirs publics, sans vraiment en payer le prix. Est-ce que le mot “criminel” est trop fort ? C’est un reproche qui est fait par certains journalistes et éditorialistes, ou même certaines personnes de bonne foi, qui pensent que TotalEnergies “ne fait que répondre à la demande”. Cet article revient en dix points sur les activités de TotalEnergies, permettant ainsi de mieux juger si le mot “criminel” pourrait être justifié lorsqu’on évoque la multinationale française.
Emmanuel Macron présente, lundi, sa planification écologique qui doit permettre à la France de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 par rapport à 1990. Les objectifs pour chaque secteur sont déjà connus, mais pas les moyens d’y parvenir. Voici une liste de mesures qui, si elles étaient appliquées, montreraient la réelle volonté du chef de l’État.
Le charbon est l’une des principales sources d’énergie de beaucoup d’économies en développement dont l’Inde, le pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, la deuxième économie mondiale.
Des solutions existent pour que le secteur du transport maritime réduise ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici à 2030, estime un nouveau rapport.
L’engagement européen qui nous oblige depuis décembre 2020 est une réduction des émissions de 55 % de l’ensemble des gaz à effet de serre, transports internationaux inclus, entre 1990 et 2030. Cet engagement concerne les émissions nettes des absorptions de CO2 par les changements d’usage des terres, telles que mesurées par les inventaires nationaux. Il doit être atteint sans utilisation de crédits carbone internationaux.
Le projet français de réduction à 2030 des émissions de gaz à effet de serre (GES) a été accueilli plutôt favorablement lundi par des experts et des ONG, qui saluent la "méthode" mais déplorent un manque de mesures concrètes ou de financements, avec un "calendrier ambitieux" semé d'embûches.Trajectoires "plutôt ambitieuses mais...""Ce sont des trajectoires +plutôt ambitieuses+, mais il n'y a pas encore les mesures pour les atteindre", regrette Anne Bringault, directrice des Programmes au Réseau Action Climat jointe par l'AFP.
Les transports, le changement des chaudières et la décarbonation des usines figurent parmi les premiers postes ciblés par le gouvernement pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France, selon un projet présenté lundi. Le plan d'action dévoilé par Elisabeth Borne propose pour la première fois des objectifs chiffrés pour les grands secteurs de l'économie à l'horizon 2030.
Des gestionnaires d'actifs du monde entier, comme le français Amundi, ont des investissements d'une valeur de plus de 400 milliards de dollars dans des producteurs d'hydrocarbures, en contradiction avec leurs engagements climatiques affichés, dénonce l'ONG Carbon Tracker dans une étude parue vendredi.Les auteurs ont analysé les investissements de firmes financières qui comptent parmi les actionnaires de 15 grandes entreprises privées du secteur des hydrocarbures comme le britannique BP, l'américain ExxonMobil ou le français TotalEnergies.
Dérèglement des températures, concentration de CO2, fonte des glaciers… une série de graphiques actualisés illustrant le dérèglement climatique depuis 1995.
Après "dix ans de déni", le gouvernement australien a conclu lundi un accord décisif sur le climat qui va contraindre les plus gros pollueurs du pays à réduire leurs émissions. En vertu de cet accord, les 215 installations les plus polluantes d'Australie, telles que les mines de charbon et les centrales à gaz, devront réduire leurs émissions nettes de près de 5% par an jusqu'en 2030.
Aux États-Unis, l'EIA (Energy Information Administration) a nettement revu à la baisse(1) ses prévisions d'ici à 2050 des émissions américaines de CO2 liées à l'énergie (notamment pour prendre en compte
Les plus gros navires dans l'UE vont devoir doper leur recours aux carburants durables (dont l'hydrogène) et réduire de 80% leurs émissions carbone d'ici 2050 par rapport à 2020, selon l'accord trouvé jeudi entre eurodéputés et Etats membres.L'UE avait déjà décidé fin novembre d'intégrer progressivement, d'ici 2027, le transport maritime à son marché carbone, afin d'obliger les navires de plus de 5.000 tonnes à acheter des "droits à polluer" correspondant à leurs émissions pour les inciter à se verdir.
Le Parlement européen a voté mardi pour accélérer les chantiers de rénovation énergétique et viser un parc immobilier "zéro émission" d'ici 2050 dans l'UE, mais calendrier et modalités seront âprement négociés avec les Etats membres."Cet hiver, les ménages ont reçu des factures exorbitantes (...) et des dizaines de millions d'Européens souffrent de précarité énergétique. Cette loi veut résoudre cela", en "avançant vers nos objectifs climatiques", a réagi l'élu irlandais Ciaran Cuffe (Verts), rapporteur du texte.
Une étude parue dans Nature démontrent le rôle significatif des rivières dans le bilan carbone mondial. Elles émettent plus deux milliards de tonnes de CO2 par an, contre dix milliards pour les énergies fossiles. Comment est-ce possible ? Explications avec Pierre Regnier, de la faculté des Sciences de l'ULB.

2022

De plus en plus d’universités prestigieuses décident de restreindre les voyages en avion des enseignants et doctorants. Témoin l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas, qui vient de prendre une mesure radicale.
La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
La province canadienne de l'Alberta a adopté jeudi un projet de loi qui permet à son gouvernement, dirigé depuis peu par une Première ministre ultra-conservatrice, d'ignorer les lois fédérales qu'il juge préjudiciables -- comme les mesures visant à réduire les émissions de son industrie pétrolière. Le vote de la controversée "Loi sur la souveraineté" ouvre la voie à une nouvelle période de tensions entre cette province de l'Ouest canadien, principale productrice de pétrole du pays grâce à ses sables bitumineux, et le gouvernement de Justin Trudeau à Ottawa.
Le gouvernement britannique a donné son aval mercredi à un projet controversé de mine souterraine de charbon métallurgique dans le comté de Cumbrie, premier projet de ce type en trente ans, a-t-il annoncé dans un communiqué. "Ce charbon, qui devrait autrement être importé, sera utilisé pour la production d'acier" mais pas "pour la production d'électricité", a indiqué le gouvernement britannique.
Les émissions de CO2 produites par la consommation d'énergies fossiles - pétrole, gaz ou charbon - vont dépasser en 2022 leur niveau record, après le trou d'air dû au Covid, selon une étude de référence publiée vendredi. Les émissions totales de ce gaz à effet de serre, principal responsable du réchauffement, incluant celles produites par la déforestation, vont elles presque retrouver le niveau de 2019, ne laissant à ce rythme qu'une chance sur deux d'éviter de dépasser un réchauffement de 1,5°C dans neuf ans, selon les scientifiques du Global carbon project. Les émissions de CO2 d'origine fossile "devraient augmenter de 1% par rapport à 2021, pour atteindre 36,6 milliards de tonnes, soit un peu plus que les niveaux de 2019 avant le Covid-19", selon leurs calculs. Cette hausse est portée principalement par l'utilisation du pétrole (+2,2%), avec la reprise du trafic aérien, et du charbon (+1%).
Ce projet de traité, soutenu par le Vanuatu, Tuvalu, 100 Prix Nobel et l’OMS, vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable.
Les 14 sites les plus émetteurs de gaz à effet de serre au monde sont tous des sites d'extraction de pétrole ou gaz, selon un nouvel outil de suivi des émissions présenté mercredi à la COP27 en Egypte. Le Climate TRACE évalue, notamment grâce à des données satellitaires, les émissions de plus de 72.000 sites à travers le monde, dans différents secteurs, industrie lourde, production énergétique, agriculture, transports, déchets ou encore industrie minière.
Emmanuel Macron a proposé mardi un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France avec un doublement de l'aide publique à 10 milliards d'euros en échange d'un doublement de leur effort en la matière. "Si des projets et des sites sont identifiés d'ici à 18 mois, si vous doublez vos efforts, si on arrive à passer des 10 millions de tonnes de CO2 évités à 20 millions instruits, nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l'enveloppe de 5 à 10 milliards d'euros d'accompagnement", a lancé le chef de l'Etat aux industriels réunis à l'Elysée. Pour arriver à cet effort, le chef de l'Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a aussi annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, "filière par filière". Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants: les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2,
La 27e conférence des Nations Unies sur le climat (COP27) démarre à Charm el-Cheikh le 6 novembre. Plusieurs rapports publiés à l’amont de la conférence permettent d’établir l’état des lieux que trouveront les négociateurs à l’ouverture des discussions. Concentration atmosphérique des GES : alerte sur le méthane !
Le Citepa vient de rendre publiques, dans son baromètre mensuel des émissions françaises de gaz à effet de serre, ses dernières données sur le second trimestre 2022 : tous secteurs et gaz confondus, les émissions brutes de gaz à effet de serre (hors changements d’usage des terres) de la France sont en recul de 1,1% au second trimestre 2022 par rapport au second trimestre 2021, après une quasi-stabilité au premier trimestre. Sur les six premiers mois de l’année, le recul est de 0,6% (par rapport au 1er semestre 2021). Ces moyennes recouvrent des évolutions très contrastées entre les secteurs qu’il convient d’analyser.
La Grèce va lancer cet hiver des prospections sismiques en mer à la recherche de gaz naturel, a annoncé mardi le groupe public grec de gestion des hydrocarbures assurant que tout serait mis en œuvre pour protéger les animaux marins. "Les explorations auront lieu pendant les mois de l'hiver prochain afin de minimiser tout impact environnemental", a indiqué le groupe HEREMA, ajoutant que les prospections se dérouleraient dans le nord de la mer Ionienne ainsi qu'au large de l'ouest et du sud-ouest de la Crète.
Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a fermement rejeté lundi lors de la COP27 en Égypte toute "renaissance mondiale des énergies fossiles". "Il ne doit pas y avoir de renaissance mondiale des énergies fossiles. Et pour l'Allemagne, je le dis: il n'y en aura pas non plus", a assuré lors du sommet sur le climat à Charm el-Cheikh M. Scholz, dont le pays est un des principaux émetteurs européens de gaz à effet de serre. "Pour nous, il est plus clair que jamais que l'avenir appartient à l'énergie éolienne, au solaire et l'hydrogène vert", a ajouté le chancelier.
L'Afrique du Sud, gros émetteur de gaz à effet de serre qui peine avec sa transition énergétique, a décroché une aide de 497 millions de dollars pour reconvertir une de ses vétustes centrales à charbon, a annoncé la Banque mondiale dans un communiqué reçu vendredi. La première puissance industrielle du continent dont une délégation accompagnera le président Cyril Ramaphosa à la COP27 qui s'ouvre dimanche en Egypte, tire encore 80% de son électricité du charbon, pilier de l'économie sud-africaine employant près de 100.000 personnes.
Selon un nouveau calcul publié mardi par l’ONG, la multinationale française aurait émis en 2019 quatre fois plus de gaz à effet de serre qu’annoncé.
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, parmi les plus grands exportateurs de pétrole brut au monde, ont plaidé lundi pour des investissements dans toutes les énergies, y compris les hydrocarbures, à quelques jours de la conférence de l'ONU sur le climat. Longtemps critiqués pour leurs industries gazière et pétrolière polluantes, les riches Etats du Golfe ont été largement courtisés ces derniers mois par les pays occidentaux qui cherchent à limiter l'envolée des prix des hydrocarbures, dans un contexte d'inflation mondiale accélérée par la guerre en Ukraine. "Le monde a besoin de toutes les solutions possibles: ce n'est pas le pétrole ou le gaz, le solaire ou l'éolien ou le nucléaire, mais tout cela en même temps", a déclaré le ministre émirati de l'Industrie et des Technologies avancées, Sultan al-Jaber, lors d'un salon international sur le pétrole à Abou Dhabi.
Les émissions mondiales de CO2 liées à la combustion des énergies fossiles devraient croître légèrement en 2022, mais moins que prévu grâce à un déploiement record de capacités renouvelables, solaires et éoliennes notamment, selon des estimations publiées mercredi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Grâce aux énergies renouvelables et à l'essor des véhicules électriques, l'intensité carbone de la production énergétique mondiale devrait ainsi s'améliorer cette année, après une forte dégradation en 2021 liée à la reprise post-Covid, selon l'AIE, qui constate aussi l'effet du ralentissement économique notamment en Europe. Les émissions de CO2 générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz devraient croître en 2022 d'un peu moins de 1% par rapport à 2021, à 33,8 milliards de tonnes.
Les ONG de défense de l'environnement BLOOM et The Green Connection dénoncent un projet de TotalEnergies pour exploiter du gaz offshore au large de l'Afrique du Sud, qui menacerait à la fois la biodiversité, la pêche et le climat.
Le premier producteur d’électricité outre-Rhin avance de huit ans ses plans de fermeture dans le bassin minier rhénan, cible régulière d’actions de militants écologistes contre l’extension des mines géantes de charbon à ciel ouvert.
La crise du gaz, suscitée largement par le conflit en Ukraine, a entraîné une forte hausse de la demande mondiale du charbon. L'Agence internationale de l'énergie estime que la consommation mondiale du combustible devrait augmenter de 0,7 % en 2022.
Souvent présenté comme une alternative idéale au gaz traditionnel, le GNL est en fait bien plus cher, dangereux pour l’environnement et nécessite la construction d’infrastructures très spécifiques.
L'Allemagne s'est fixé l'objectif ambitieux d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2045, en misant essentiellement sur le développement des énergies renouvelables et des gains d'efficacité énergétique. Dans l'analyse ci-après (en anglais) publiée le 30 juin par l'Oxford Institute for Energy Studies, Ralf Dickel(1) « montre pourquoi, pour l'Allemagne, une approche entièrement renouvelable et principalement électrique pour atteindre zéro émission nette d'ici 2045 ne fonctionnera pas, et ne permettra pas de maintenir un approvisionnement énergétique fiable ». Il souligne à ce titre le rôle essentiel du captage et de la séquestration du CO2 dans le cas allemand. L'auteur s'interroge en particulier sur les possibilités et infrastructures nécessaires pour exporter le CO2 capté sur le territoire allemand vers la Norvège.
En France et au Royaume-Uni, des organismes indépendants ont critiqué cette semaine l'action climatique de leur gouvernement respectif, soulignant des insuffisances dans les politiques publiques pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre fixées. Les inventaires nationaux de gaz à effet de serre permettent, dans le cadre de l'accord de Paris, de s'assurer du respect des engagements des signataires. Mais comment ces émissions sont-elles mesurées ? Qu'est-ce qu'un gaz à effet de serre?
Le Conseil économique, social et environnemental doit appeler mercredi à mettre en place un objectif de baisse des émissions importées pour prendre en compte la totalité de l'empreinte carbone de la France. Dans une résolution qui doit être formellement adoptée mercredi après-midi, le Cese fait dix recommandations pour "repenser" la gouvernance de la transition écologique qui doit être "au coeur de l'action gouvernementale". Rappelant que le Haut Conseil pour le Climat (HCC) et plusieurs instances judiciaires ont estimé que la France n'en faisait pas assez pour atteindre ses objectifs climat, la résolution appelle le gouvernement à renforcer ses ambitions dans le cadre du plan climat européen.
La communication des multinationales du pétrole et du gaz, qui disent vouloir réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour limiter le changement climatique, est souvent trompeuse -- et leurs discours publicitaires sont diffusés sur les réseaux sociaux, perpétuant en ligne ce "greenwashing", estiment des chercheurs. La version complète de cette enquête est à retrouver ici: http://u.afp.com/wDuz.
Le groupe pétro-gazier algérien Sonatrach a annoncé lundi la découverte d'un "important" gisement de gaz à condensat dans le champs de Hassi R'mel, dans le Sahara algérien, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué. "Sonatrach annonce, ce jour, qu'il a mis en évidence un potentiel important en hydrocarbures (..) au niveau du périmètre d'exploitation de Hassi R'mel", a précisé le groupe dans un communiqué. Les réserves de ce gisement sont estimés à "entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat", selon le communiqué. Le gaz à condensats est du gaz naturel qui contient des hydrocarbures liquides en suspension, similaires au pétrole brut, ce qui en augmente fortement la valeur.
Ce redémarrage ponctuel ne remet pas en question l’engagement d’Emmanuel Macron de fermer, d’ici à 2022, les dernières centrales à charbon, très émettrices de CO₂.
80% des flux de transport internationaux de marchandises se fait par voie maritime. Il y a de fortes incertitudes sur ces flux tant en nature qu’en volume – d’ailleurs le rapport dédié au transport maritime et aux ports n’a pu retenir que trois des six scénarios différents envisagés pour tous les modes de transport– car il est difficile d’anticiper des transferts d’activité industrielle qui conduiraient à une forme de sobriété, notamment parce qu’il faut arrêter l’utilisation et donc le transport des énergies fossiles. La dimension sociétale porte aussi sur le contrôle des émissions de polluants
Avec la levée des mesures contre la propagation du coronavirus, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles sont reparties à la hausse, de +6,3%, dans l'Union européenne, en 2021, indique vendredi Eurostat.
L’enjeu crucial de la décennie à venir est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre en mobilisant, d’une part, des énergies décarbonées et en améliorant, d’autre part, l’efficacité énergétique de nos économies dans le but de « faire autant avec moins ».
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit que la demande pétrolière mondiale va pour la première fois dépasser les niveaux d'avant la pandémie de Covid l'an prochain, tirée par la Chine.
La Turquie a officiellement lancé lundi l'exploitation de gaz naturel en mer Noire qui doit lui permettre, selon son président, de produire 10 millions de mètres cubes d'ici le premier trimestre 2023. Recep Tayyip Erdogan a assisté en direct à la pose et au raccordement du premier pipeline au fond de la mer depuis le port de Filyos, dans la province de Zonguldak à environ 400 km à l'est d'Istanbul sur la côte de la mer Noire. Le gisement lui-même, situé à 170 km au nord du rivage, a été découvert en août 2020 et présenté par le chef de l'État comme "le plus grand gisement de gaz naturel de l'histoire de la Turquie". Il avait alors fait état de "réserves estimées à 320 milliards de mètres cubes"
Les grandes compagnies pétrolières et gazières sont encore loin du compte lorsqu'il s'agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l'utilisation des produits qu'elles vendent, selon les derniers chiffres analysés par l'AFP, mais les européennes ont pris une longueur d'avance.
La Chine a annoncé jeudi la suppression des droits de douane sur ses importations de charbon, un geste de nature à accroître encore les émissions de CO2 du premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays le plus peuplé de la planète a promis en 2020 de commencer à réduire ses émissions de carbone avant 2030 mais son bilan énergétique repose encore à 56% sur le charbon, une source d'énergie particulièrement nocive pour le climat.
Apolline de Malherbe reçoit Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste de l'énergie, dans"L'interview" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 10 mars 2022
Les émissions mondiales de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2021, indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport publié ce 8 mars(1). Une hausse de plus de 2 milliards de tonnes de CO2 des émissions annuelles Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie se sont élevées à 36,3 milliards de tonnes (Gt) selon l’AIE. C’est 6% de plus qu’en 2020 (avec une hausse annuelle de plus de 2 Gt desdites émissions, un record) - année perturbée par la pandémie de Covid19 - mais également le plus haut niveau annuel jamais mesuré.
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
L’Agence internationale de l’énergie a publié le 23 février son « Global Methane Tracker » annuel(1) dans lequel elle fait le point sur les émissions mondiales de ce gaz à fort effet de serre.
Le gaz émet 30% de CO2 en moins que le pétrole et moitié moins que le charbon; il pollue moins l'air ambiant (moins de soufre et d'oxydes d'azote). Mais il reste une énergie fossile, responsable d'environ 22% des émissions mondiales de CO2 en 2021, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Sa production génère aussi d'importantes fuites de méthane, gaz ultra-réchauffant.
Le marché européen du carbone (EU ETS) bat des records. Après dix années de faiblesse structurelle entre 2008 et 2018, où le prix du CO2 oscillait entre 5 et 10 euros la tonne en Europe, le prix des quotas d’émission flirte aujourd’hui avec la barre des 90 euros par tonne. À un tel niveau, le prix du carbone renchérit fortement les technologies très émettrices et pénalise beaucoup d’entreprises qui n’ont pas modifié leurs processus de production.
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.
Charbon : « l’ennemi climatique n°1 » se porte toujours bien (et même mieux) en 2021 Quels sont les 10 pays qui consomment le plus de charbon dans le monde ? 2 articles
Le gouvernement français a préparé un décret qui permettra, d’ici fin janvier, aux deux centrales à charbon encore en activité sur le territoire de produire au-delà du seuil qui avait été fixé pour limiter les émissions polluantes.
Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !

2021

Principale cause du réchauffement climatique, les émissions de CO2 issues des énergies fossiles étaient dans le viseur de la COP26, organisée à Glasgow, en Écosse, du 31 octobre au 12 novembre. Pas sûr, néanmoins, que la ruée vers les énergies renouvelables suffise à contenir la hausse du mercure.
La Norvège ne proposera pas en 2022 de nouveaux permis de prospection pétrolière dans des zones vierges ou peu explorées au terme d'un compromis politique annoncé lundi, une petite avancée pour les partisans d'une sortie des énergies fossiles.
Les mines à ciel ouvert de Singrauli illustrent le dilemme auquel est confronté le deuxième pays le plus peuplé du monde, expliquant sa résistance à l'élimination progressive du charbon prônée durant le sommet de la COP26 à Glasgow au début du mois.
Les pays africains producteurs de gaz et de pétrole, ainsi que ceux où de récentes découvertes de ces énergies fossiles suscitent des espoirs de développement, n'entendent pas pour l'instant y renoncer en dépit des recommandations de la dernière conférence climat de Glasgow en Ecosse, la COP26.
19 pays et 5 organismes ont ouvert la voie en signant un accord interdisant les financements des énergies fossiles à l’étranger. Serait-ce le début de la fin du charbon, du gaz et du pétrole ? Les associations, du moins, saluent cette avancée.
Quelque 95% des producteurs de pétrole et de gaz explorent ou prévoient de développer de nouvelles réserves d'hydrocarbures, selon un rapport produit par l'ONG allemande Urgewald et 20 ONG partenaires, publié jeudi en pleine conférence climat de l'ONU.
L'eurodéputée écologiste Marie Toussaint et plusieurs ONG liées à la protection des océans appellent à mettre fin "au forage des énergies fossiles en mer".
La COP26 a enregistré jeudi plusieurs engagements sur les énergies fossiles, principales causes du changement climatique, mais avec de grands absents alors même qu'une étude avertissait que les émissions de CO2 sont quasiment revenues à leurs niveaux records d'avant Covid.
Très dépendante du charbon, l’Afrique du Sud va entamer sa transition énergétique. Le pays va recevoir, de l’Allemagne, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, une grosse enveloppe : 8,5 milliards de dollars de prêts (à très faible taux d’intérêt et subventions) pour développer les énergies renouvelables. Dans le pays, elles ne comptent que pour 6% de la production d’énergie, contre plus de 80% pour le charbon.
La crise du Covid n'aura été qu'une parenthèse pour le climat et les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude jeudi.
Englués dans un cycle haussier, gaz, charbon, pétrole, uranium sont victimes de hausses prodigieuses sur les bourses mondiales. Sommes-nous à l’aube d’un basculement dans une nouvelle évolution énergétique mondiale, ou d’un simple hoquet passagé? Les mois à venir dévoileront la réponse. Au cœur de ce choc, le gaz naturel est certainement celui que l’on attendait le moins.
Les émissions mondiales de CO2, source première du réchauffement, devraient atteindre un niveau jamais vu d'ici 2023 et continuer à croître par la suite, au vu de la trop faible part que les plans de relance liés au Covid consacrent aux énergies propres, met en garde mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Le premier permis délivré pour la construction de la centrale au gaz de Manage (Hainaut) est confirmé. C'est ce qu'a annoncé ce mardi soir la compagnie énergétique Eneco dans un communiqué. Cette confirmation fait suite à l'absence de décision des ministres wallons Willy Borsus et Céline Tellier quant aux différents recours introduits contre le permis unique accordé, en première instance.
Déterminé à mettre en oeuvre son plan pour le climat, Joe Biden doit annoncer mercredi des mesures contre les forages de gaz et de pétrole sur les terres fédérales américaines, selon plusieurs médias et un mémo de la Maison Blanche.

2020

Engie Electrabel envisage de construire quatre nouvelles centrales gaz-vapeur pour couvrir dès 2025 les besoins en électricité, écrit samedi L’Echo. Elles représenteraient ensemble une capacité de 2.950 mégawatts (MW), soit l’équivalent des quatre centrales nucléaires de Doel.
La question de l’énergie est l’une des plus essentielles de notre époque, et pourtant elle est souvent incomprise, ou même simplement mise de côté. Nos économies, nos sociétés, nos modes de vies, notre capacité à innover, les jeux géopolitiques… tout est lié à l’énergie, directement ou indirectement, car rien ne se fait sans elle. Hors, nous entrons dans une nouvelle ère: celle de la fin du pétrole, "or noir" qui à lui seul peut expliquer le développement fulgurant des 100 dernières années, et celle du défi climatique, qui exige de nous de revoir fondamentalement notre rapport à l’énergie.
Le retour du confinement est un coup dur pour tous les Français et les Européens. Au printemps, nous avions cru à un "monde d’après" mais nos espoirs semblent douchés. Relevons la tête ! À la faveur des nombreux appels à changer de modèles, les lignes ont bougé ces derniers mois : La Chine s’engage sur le climat, l’agroalimentaire se fait plus économe, le Mercosur est rejeté… Il y a "des raisons d’y croire" ! Et pendant tout ce confinement, Novethic vous montrera toutes ces bonnes initiatives.
La militante écologiste Greta Thunberg a dénoncé vendredi soir au côté d'autres militantes pour le climat la nouvelle politique agricole commune (PAC) adoptée plus tôt par le Parlement européen, qui "alimente la destruction écologique".
Le Parlement européen a adopté vendredi une nouvelle politique agricole commune (PAC) plus "verte" pour l'UE, qu'il doit désormais négocier avec les Etats. Les eurodéputés ont voté à une large majorité les trois rapports constituant la future PAC. Les ministres des 27 Etats membres s'étaient eux mis d'accord mercredi sur leur feuille de route après d'âpres pourparlers. Mais les ONG et nombre d'eurodéputés jugent très insuffisante cette nouvelle PAC face aux enjeux environnementaux et climatiques. Ils regrettent des subventions soutenant toujours une agriculture intensive et encourageant insuffisamment selon eux des modèles plus durables et respectueux de l'environnement.
Le Parlement européen a adopté vendredi la prochaine politique agricole commune (PAC) de l'UE, avec notamment des obligations environnementales accrues pour les agriculteurs -- provoquant la colères d'ONG écologiques et d'eurodéputés qui jugent ces propositions insuffisantes face aux enjeux climatiques. Les trois rapports constituant la future PAC ont été adoptés à une large majorité, en dépit d'incertitudes sur l'issue du vote. Les ministres des 27 Etats membres s'étaient eux mis d'accord sur leur feuille de route.
Une opinion d'Arnaud Paquet, ingénieur spécialisé en énergie. La coalition Vivaldi a reconfirmé la sortie du nucléaire en 2025 dans son rapport sur la formation du gouvernement. A l’appui de cette décision, le gouvernement maintient l’élaboration du mécanisme de rémunération de la capacité (CRM) qui vise à financer de nouvelles centrales à gaz, et dont le coût est estimé à plus de 300 millions d’euros en cas de sortie complète du nucléaire.
La Pologne est le seul pays membre de l’Union européenne à ne pas s’être engagé à suivre l’objectif de « neutralité carbone » d’ici à 2050(1). Selon une étude de l’Institut économique polonais (PEI) publiée le 19 août(2), Varsovie pourrait envisager d'atteindre cette cible entre 2056 et 2067. En Pologne, les énergies fossiles ont compté pour 93% de la consommation d’énergie primaire en 2019 (44,6% pour le seul charbon)
La crise du Covid-19 a mis en lumière un système alimentaire mondial défaillant. Il a plongé des millions de personnes dans la faim sur une planète qui produit pourtant suffisamment pour nourrir tout le monde. Un élément perturbateur de ce système : la production à grande échelle de biocarburants et son impact négatif sur la sécurité alimentaire mondiale. En revoyant sa politique énergétique très friande d’agrocarburants, la Belgique a une occasion en or de contribuer à la sécurité alimentaire de nombreux pays. Une opinion d'Alba Saray Pérez Terán, responsable de plaidoyer Climat chez Oxfam Belgique.
Pourquoi l’énergie est-elle aussi importante dans nos vies (et plus que jamais aujourd’hui) ? Quels grands défis énergétiques, déterminants pour l’économie et la société, devrons-nous affronter au XXIe siècle ? Quelles sont les pistes pour répondre à ces défis ?
Les promesses du géant pétrolier BP d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, même encore floues, sont parmi les plus volontaristes d'un secteur critiqué pour son manque de prise de conscience dans la lutte contre la crise climatique. Voici un tour d'horizon des engagements des principaux groupes pétroliers.

2019

Prolonger les centrales nucléaires? Le serpent de mer divise la Belgique entière depuis la loi de sortie, qui prévoit leur fermeture entre 2022 et 2025. Alors quand un climatologue de renom, Jean-Pascal van Ypersele, opposé de longue date à l’énergie atomique, se prononce en faveur d’une prolongation de centrales au-delà de la date butoir, les partisans de l’atome prennent la balle au bond. À l’image du Forum nucléaire: "L’ancien vice-président du Giec plaide pour la prolongation de quelques centrales nucléaires", a tweeté le lobby du secteur, renvoyant vers les propos que le climatologue de l’UCLouvain a tenus dans le journal De Zondag.
La mise en garde lancée mardi par l'ONU est plus claire que jamais : si le monde remet encore à plus tard les actions immédiates et radicales nécessaires pour réduire les émissions de CO2, la catastrophe climatique ne pourra plus être évitée.
Arnaque, crime et agriculture : comment la Politique agricole commune ruine l'environnement et les petits exploitants - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{
L'accord Climat signé à Paris en 2015 avec l'engagement des pays de tenter de limiter le réchauffement climatique à 2 °C en 2030 sera impossible à atteindre. Le Programme des Nations unies pour l'Environnement (Unep) estime que le réchauffement climatique devrait être plus proche de 3°C.
l'histoire enseigne que les décisions cruciales etdisruptives sont prises lors de crises majeures ou suite à une guerre. L'apathiemondiale actuelle, dans les domaines énergétiques et environnementaux, nesemble pas déroger à cette règle.Depuis le choc pétrolier de 1973, aucune refonte sérieuse d'une utilisationjudicieuse du pétrole n'a été initiée.
L’Alberta compterait près de 343 000 puits de pétrole et de gaz. Sur ceux-ci, 150 000 sont inactifs (ne sont plus exploités, sans être rebouchés) ou abandonnés (rebouchés de manière définitive et sûre). On est également sans nouvelles d’environ 100 000 puits qui ne paient plus de redevances et qui ne produisent sans doute plus d’hydrocarbures. La loi exige la remise en état de ces sites par les entreprises pétrolières responsables,
Un mauvais élève ne joue pas le jeu, et c'est toute la classe qui est punie. Le nombrede centrales à charbon en développement dans le monde a en effet reculé partoutdans le monde pour la troisième année de suite... sauf en Chine. Le nombre de centrales à charbon en activité est incompatible avec lemaintien du réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C par rapport àl'ère pré-industrielle...
Nous avons eu Tchernobyl,nous avons eu Fukushima, est-ce qu’il faut vraiment continuer à produirede l’électricité en utilisant une technologie qui en cas de problème,oblige à évacuer la population sur 30 kilomètres au moins?
Il s'agira d'exposer quelques uns des enjeux d'une réinscription de l'économie dans le cadre général posé par les contraintes matérielles et thermodynamiques, macro-économiques et historiques. Gaël Giraud discutera l'intérêt de ces enjeux pour le développement durable et la contribution de la France à l'Aide publique au développement. Conférence donnée le 8 novembre 2018 à Grenoble dans le cadre du cycle "Grands séminaires ISTerre".
Une étude commandée par le WWF démontre que l’État belge distribue chaque année au moins 2,7 milliards € d’avantages fiscaux pour les énergies fossiles (pétrole, kérosène, mazout, gaz), cause majeure du changement climatique, dans deux domaines de notre vie quotidienne  : le logement et la mobilité. Étant donné le manque de transparence de l’État sur les montants exacts alloués aux énergies fossiles, cette somme est sans doute encore plus élevée.
Malgré l'enjeu climatique, la consommation mondiale de charbon est repartie à la hausse, selon l'Agence Internationale de l'énergie. Les plus gros producteurs et consommateurs se trouvent en Asie. En Europe, de nombreux pays se sont engagés à renoncer aux centrales à charbon, mais pas l'Allemagne...

2018

Invité de l’émission « On va plus loin », le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand, a alerté sur la prochaine extinction de l’espèce humaine. Mais il estime que chacun d’entre nous peut agir.
La fabrication de ciment est l’une des activités industrielles les plus émettrices de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. L’énergie nécessaire au procédé représente environ 40% des émissions, mais 60 % provient du calcaire lui-même, qui libère du carbone sous forme de CO2 lors qu’il se transforme en ciment. Ce texte présente les trois avenues envisagées pour réduire les émissions des cimenteries : réduction des pertes de chaleur, carburants alternatifs et modifications à la composition du ciment.