8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Devant l’ampleur planétaire du désastre, un nouveau mouvement écologiste a émergé au fil des marches pour le climat, des grèves de la jeunesse et des actions de désobéissance. Mais sa stratégie se réduit encore à adresser une demande de transition à de supposés décideurs. Pour Désobéissance Écolo Paris, collectif à l’origine des grèves scolaires dans la capitale, on a déjà perdu trop de temps à demander aux pyromanes d’éteindre l’incendie. L’inertie de ce monde n’appelle pas une transition, mais une rupture. Pratiquer une écologie sans transition consiste à interrompre dès maintenant l’œuvre destructrice de l’économie et à composer les mondes dans lesquels nous voulons vivre. Et cela, d’un même geste.
En France, la ZAD de Notre Dame des Landes est considérée comme la plus grande victoire de l’écologie politique radicale. Ce qu’on a oublié, c’est que toute l’Angleterre s’est recouverte d’une myriade de zones à défendre dans les années 1990. Opposée à l’écologie résignée des ONG, une génération a pris pour mot d’ordre : « pas de compromis dans la défense de la terre ! ». Blocages de pelleteuse, bris de vitrine, randonnées illégales, occupations de bureaux, ouvertures de squats, amourettes ensoleillées, vie dans les arbres – tout cela a été le quotidien de dizaines de milliers d’écologistes. Rédigé par un membre d’Earth First, ce récit critique de ces années intenses est riche d’enseignements politiques.
Marquant la fin d'une ère de manifestations intenses, Letzte Generation a décidé de cesser ses activités en Autriche.
Après être passée à travers le mirage méritocrate néolibéral et le techno-solutionnisme, Victoria Berni-André a rallié les luttes écologistes. Dans son livre Vivant·es et dignes - Des petits gestes à l'écologie politique, elle décrypte le monde pernicieux de l'ingénierie verte et y oppose celui des alternatives écologistes, tout en décortiquant les pièges qui peuvent s'y
Alors que la science a récemment contesté la possibilité d’une « croissance verte », la philosophie remarque que cette étude technique, certes importante, doit être précédée d’une question plus fondamentale : la nature peut-elle, de toute manière, avoir une valeur ? Si la réponse est négative, la leçon apprise est encore plus forte, puisque l’idée de « croissance verte » serait dénuée de sens dans tous les systèmes écologiques et économiques imaginables.
Sur les enjeux climatiques, la Chine renvoie à deux visions contradictoires dans les médias. Celle du premier pollueur - qu'il faudrait contraindre à réduire ses émissions - et celle du plus important investisseur dans les technologies dites « vertes » -qu'il faudrait prendre de vitesse, afin d'enrayer l'attrait du « modèle chinois » dans l'hémisphère sud. Loin de ces simplifications, la politique climatique et environnementale chinoise répond à des motivations contradictoires. Elle se révèle avant tout d'un grand pragmatisme, au service d'une géopolitique de puissance, destinée à faire de la Chine la tête de gondole d'une transition écologique alternative aux modèles occidentaux.
Blocages routiers, occupations, manifestations, ZAD, sabotage d'infrastructures écocidaires... Le mouvement écologiste recourt à des modes d'actions de plus en plus variés, dont l'utilité fait débat. D'après une étude, les actions les plus radicales peuvent être largement soutenues, à condition de bien définir l'adversaire.
Le collectif «Futuro Vegetal» a aspergé de peinture la façade d’une villa de la star du football Lionel Messi à Ibiza, une action présentée ce mardi 6 août comme une critique de «la responsabilité des riches» dans la crise climatique.
Aux bains des Pâquis à Genève.
Cash à l’eau. Spécialiste des opérations coup de poing visant à protéger baleines et requins avec son ONG Sea Shepherd, le Canadien Paul Watson a été interpellé au Groenland le 21 juillet dernier sur la base d’un mandat d’arrêt émis par le Japon. Tandis qu’une vaste mobilisation citoyenne tente de le faire libérer, Vert revient sur cinq moments clés du parcours flamboyant et chaotique de ce pirate de la cause marine.
Les deux militants écologistes qui s'étaient accrochés au poteaux du stade Ernest Wallon le 5 novembre 2022 pour défendre la cause climatique ont été condamnés mercredi 10 mai 2023 à deux mois de prison avec sursis, deux ans d'interdiction de stade et 7188 euros d'amende pour interruption d'une compétition sportive et dégradation de matériel par le tribunal correctionnel de Toulouse.
Entretien avec Daniel Tanuro, écosocialiste, membre de la 4e Internationale et de la Gauche anticapitaliste belge, et auteur de nombreux ouvrages sur l’écologie. Il vient de publier un nouvel ouvrage : "Écologie, luttes sociales et révolution"
Ce livre se présente sous la forme de deux longs entretiens (menés par Alexis Cukier et Marina Garrisi) auxquelles correspondent autant de parties. Dans la première, intitulée « Ce que l’on sait », l’intellectuel et militant anticapitaliste belge propose une analyse globale de la catastrophe écologique. Dans la deuxième, intitulée « Ce que l’on peut faire », il discute de différentes pistes pour y faire face et dessine une stratégie de transformation écosocialiste.
Les catastrophes environnementales sont là, indubitables. Face à elles, quelle écologie construire, quelles alliances développer, quelles actions collectives mettre en œuvre ? Dans ce livre d’entretiens, Daniel Tanuro, ingénieur agronome et militant écosocialiste, répond aux questions d’Alexis Cukier et de Marina Garrisi. Il propose un diagnostic limpide, des analyses tranchantes et des propositions radicales en vue d’une révolution écologique et sociale. Apports et limites des rapports du GIEC, derniers développements des luttes écologistes (par exemple des Soulèvements de la Terre), transformations du capitalisme et de l’impérialisme, débats au sein du marxisme écologique, enjeux écologiques du syndicalisme, programme de transition écosocialiste… sont expliqués et analysés avec une grande clarté.
À compter de ce 1er août, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer en une année. Ce « jour du dépassement » illustre l’immense pression que les humains infligent continuellement à la planète. Calculée tous les ans par l’ONG Global Footprint Network, la date de ce jour symbolique signifie qu’environ 1,75 Terre serait nécessaire pour couvrir le mode de vie actuel de l’humanité. En d’autres termes, lors des 5 prochains mois, les ressources naturelles consommées par l’activité humaine ne pourront être régénérées par la planète bleue, créant des tensions qui s’accumulent année après année. « Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, actuellement il est possible de consommer plus que ce que la nature régénère, dans la mesure où nous pouvons par exemple couper les arbres plus rapidement qu’ils ne repoussent, surexploiter les stocks existants de poissons, etc. De cette manière, comme en comptabilité financière, on peut dépenser plus que ce que l’on gagne », explique Mathis Wackern
Nous vivons en excès de production, de consommation. Notre économie du contentement produit ce dont nous n'avons pas vraiment besoin. Or, les dommages sont nombreux pour la planète, pour le règne des vivants, pour l'humanité en tant que famille humaine et pour le bien de chacun.
Depuis plusieurs années, la désobéissance civile revient sur le devant de la scène, en particulier dans le domaine de l'écologie. Dans l'espace public, prenne place diverses actions contestataires collective, situées à la frontière de la légalité ou en dehors du cadre établi par la loi, qui sont destinées à sensibiliser la population à l'urgence écologique et à faire pression sur les autorités publiques et les grandes entreprises (décrochage de portraits officiels, occupation de banques, jet de soupe sur les œuvres d'art, interruption de manifestations sportives, etc.).
Expulsion des populations jugées indésirables, bétonnage d’espaces naturels, pollution routière et aérienne accrue : les Jeux olympiques bouleversent le paysage écologique et social. Voici une carte des destructions franciliennes. Derrière le conte de fée sportif, les Jeux olympiques sont synonymes de destructions sociales et écologiques. Bétonnage d’espaces naturels, constructions tous azimuts... Côté nettoyage social, les « indésirables » — sans-abri, personnes migrantes, habitants et habitants des (...)
La civilisation indutrielle entraîne des catastrophes écologiques et climatiques rendant la planète invivable. Il ne s’agit plus de juste "redistribuer les richesses" et "taxer les riches", mais de changer rapidement et complètement de modèle de société pour que la biosphère (et tous les êtres qui lui sont liés, dont les humains) puisse tenir le coup.
Payer en points carbone ou en empreinte écologique : l’idée de créer des « monnaies écologiques » fait son chemin. En ce « jour du dépassement », Reporterre explore cette solution révolutionnaire. Le 1er août marque, cette année, le « jour du dépassement » de la Terre. Soit la date à laquelle nous avons consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année, selon le décompte du WWF France, associé au Global Footprint Network. Pour régénérer tout ce que l’humanité consomme, il nous faudrait (...)
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.
Philosophe et chercheur sur l’histoire du sabotage, Victor Cachard loue l’« efficacité » des récents incendies contre les lignes de TGV. Il estime que la revendication publiée « permet d’engager la bataille des idées ». Victor Cachard est philosophe, auteur de plusieurs livres sur le sabotage et son ancrage dans le milieu écologiste. Il a notamment écrit deux tomes sur l’histoire du sabotage aux éditions Libre.
Depuis 2022, l'interruption d'événements sportifs par des militants climat est devenue une image médiatique récurrente. Pourquoi cette nouvelle forme d'action est-elle investie ? Pour quels résultats ?
Les 11 et 12 mai 2024 a été créée à Cordes sur Ciel (Tarn-France) « L ‘Association d’écologie sociale communaliste, l’Adventice », impulsée par l’informel Réseau d’Écologie Sociale et Communaliste. Il s’agit là d’une évolution assurant l’engagement de chacune et chacun d´entre nous dans le but de développer par tous les moyens à notre portée, l’écologie sociale et son projet communaliste.
Alors que depuis les temps modernes, l’horizon était clair, évident, la crise écologique bouscule notre capacité à imaginer l’avenir. Le futur, prédisant une Terre inhabitable, nous saute au visage. Le futur est-il en train de disparaître ?
Le trafic aérien à l'aéroport de Francfort a partiellement repris jeudi matin à la suite d'une action menée par des militants pour le climat. Le trafic reste perturbé.
Visé par un mandat d'arrêt international émis par le Japon, le célèbre militant écologiste Paul Watson a été interpellé dimanche à Nuuk, capitale du Groenland, a annoncé sa fondation. Le fondateur de l’ONG Sea Shepherd doit être présenté devant un tribunal qui statuera sur sa détention "avant de décider s'il doit être extradé vers le Japon", a indiqué la police du Groenland.
Alors que le capitalisme néolibéral et ses dogmes de croissance et de concurrence montrent chaque jour leurs limites pour faire face aux crises environnementales, la planification écologique semble indispensable. Elle va mettre au cœur de son existence la structure la plus puissante qu’ait inventé l’espère humaine, l’Etat. Quel rôle celui-ci peut-il être amené à jouer ? Quelles institutions peut-on mettre en place pour piloter la transition écologique et assurer sa dimension démocratique ?
Les élections législatives [France] ont confirmé l’ascension du Rassemblement National, même s’il n’est pas devenu majoritaire en nombre de sièges. En parallèle de ces deux élections, l’extrême droite française s’est renforcée en tissant des alliances à l’échelle européenne avec d’autres partis du même bord politique...
En se dotant d'un ministère de l'environnement dès 1971 la France a pu paraître pionnière. Mais lorsqu'on se penche sur ses moyens conférés et son incarnation, il y a de quoi relativiser.