8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Les coprésidents du groupe de travail 2 du GIEC, l’Allemand Hans-Otto Pörtner et la Sud-Africaine Debra Roberts, préviennent que nous ne sommes pas préparés aux impacts extrêmes et aux « surprises » que nous réserve le dérèglement climatique.
Une seule espèce responsable: l'espèce humaine.
Aux bains des Pâquis à Genève.
Depuis une vingtaine d’années, au moins, la majorité de la population mondiale vit dans un état d’angoisse croissante face à l’évidente incapacité des dirigeants mondiaux à se mettre d’accord sur la prise immédiate des mesures radicales, pourtant bien connues et argumentées, nécessaires pour « sauver la vie de la Terre », arrêter l’augmentation du réchauffement de l’atmosphère terrestre au-delà d’un point de non-retour.
Pendant deux siècles, l'homme a cru pouvoir dominer la Nature. Aujourd'hui, nous savons que nous allons devoir vivre en fonction de ses propres lois. C'est une époque unique dans l'histoire de l'Humanité qui est en passe de se terminer d'ici… 25 ans. Nous ne pouvons plus tergiverser. Il faut agir.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.
Alors que depuis les temps modernes, l’horizon était clair, évident, la crise écologique bouscule notre capacité à imaginer l’avenir. Le futur, prédisant une Terre inhabitable, nous saute au visage. Le futur est-il en train de disparaître ?
Or, il y a des circonstances, par exemple, ce qu’on appelle la « capacité de charge d’une espèce par rapport à son environnement », qui font que quand on dépasse les limites et qu’on produit du réchauffement climatique, la montée des eaux des océans, la disparition des espèces animales : baisse de la biodiversité, ce qu’il faudrait dire aux gens sur comment on va arranger les affaires, c’est des choses que les gens n’ont pas envie d’entendre.
Mardi 4 juin 2024, 5 jours avant les méga-élections 2024, où nous pourrons choisir nos représentants politiques dans de nombreuses assemblées : Parlement wallon, Parlement bruxellois, Parlement flamand, Parlement fédéral, Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté française de Belgique), Parlement européen, etc. Plus quelques spécificités institutionnelles belges comme le Sénat, les assemblées bruxelloises spécifiques et la Communauté germanophone.
Jeune et engagée, Salomé Saqué est l’un des nouveaux visages de la lutte contre le dérèglement climatique. Portrait de cette journaliste française de 29 ans qui a réussi à se faire entendre "malgré son âge". "Je suis jeune, donc mon avis compte moins". A 29 ans, la journaliste Salomé Saqué décrit les inégalités que vivent les générations Y et Z dans son livre "Sois jeune et tais-toi – Réponse à ceux qui critiquent la jeunesse" aux éditions Payot. Difficultés pour acheter un bien immobilier, isolement social à cause des confinements, et surtout, menace climatique qui pèse sur nos épaules, elle est devenue en quelques années l’une des représentantes des jeunes et de leurs convictions dans les médias.
L’effondrement des écosystèmes serait dangereux pour l’économie. Il peut se répercuter au niveau global. La forêt amazonienne, les tourbières tropicales et les mangroves contiennent actuellement environ 220 gigatonnes de carbone. Si elles sont perturbées, elles peuvent subir des changements incontrôlables qui feraient basculer l’écosystème vers une savane non boisée. Leur effondrement provoquerait des émissions de carbone équivalentes à environ 20 ans d’émissions mondiales de CO2 actuelles. Cela pourrait empêcher le maintien d’un climatique de moins d’ 1,5°C, et aurait de nombreuses conséquences directes.
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
New research suggests 75% of the rainforest has become less resilient to stress since the early 2000s.
Écosystèmes terrestres et marins, calottes glaciaires, biodiversité, cours d’eau, océan… Sur notre planète, tout est connecté. Mais d’après un rapport récent, les dynamiques de ces différents systèmes seraient déstabilisées par les activités humaines, et ce jusqu’à franchir des points de non-retour. Explications.
Il y a le feu à l’océan. L’océan n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par les pêches industrielles. Les courants océaniques qui dictent la régulation du climat sont à risque d’effondrement. Les canicules marines explosent, les baleines meurent de faim. Si l’océan tombe, nous tombons avec lui. Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire. Exigeons du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité. Notre survie en dépend. Rejoignez notre coalition pour agir avant qu’il ne soit trop tard. Une coalition, c’est mieux qu’une pétition. C’est la formation d’une communauté qui agira jusqu’à la victoire.
Chercheur in-terre-dépendant et auteur
Pablo Servigne, effondriste, a inventé le concept de collapsologie. Après les crises climatiques, environnementales, financières qu'il annonce, il se réjouit, avec la jeunesse, de passer à un autre monde : “On va pouvoir créer quelque chose de nouveau”.
The planetary boundaries concept presents a set of nine planetary boundaries within which humanity can continue to develop and thrive for generations to come
A post for the anniversary of the execution of Sophie Scholl by the German Nazis in 1943
(Ceci est la rediffusion en VF d'une conférence que nous avons co-organisé avec Jean-pascal van Ypersele et son équipe.) 🔍 Cinq ans après les mouvements de grève étudiante et à l'orée d'élections décisives en Europe et en Belgique, où en sommes-nous réellement dans notre combat contre le changement climatique et les limites planétaires ?
"..On est au devant de quelque chose d'inimaginable et on continue notre petite vie.." Extrait de conférence mis en ligne par l'excellente chaîne LIMITS de Vinz Kanté en février 2024. (Abonnez-vous à cette chaîne pour tout comprendre sur les limites planétaires.
C’est la saison des amours. Les grenouilles coassent au bord de plans d’eau et ce sont des milliers d’œufs qui y seront posés. C’était en tout cas la réalité jusqu’il y a peu. Mais depuis un peu plus de cinq ans, les populations d’amphibiens subissent une extinction de masse. Harry Mardulyn, naturaliste et membre de Natagora, observe et recense les surfaces de ponte autour des étangs voisins. "Il pouvait y en avoir jusqu’à 100 mètres carrés. C’était exceptionnel. Il y avait comme un vrombissement depuis le plan d’eau. Des milliers de grenouilles s’y retrouvaient."
La principale caractéristique qui fait que notre projet se démarque des autres est la qualité de nos intervenants : nous avons eu l’occasion d’interviewer Benoit Meyssignac, océanologue et membre du GIEC, Paloma Moritz, journaliste à Blast, cheffe du pôle écologie, Pierre Larrouturou, eurodéputé et ex candidat à la primaire populaire, Sandrine Rousseau, représentant la moitié de EELV et Vincent Verzat, alias Partager c’est sympa sur Youtube, réalisant des vidéos sur le militantisme et le lien avec le vivant pour ne citer que les têtes d’affiche
Faute de solutions suffisamment innovantes pour lutter contre le réchauffement climatique et modifier nos modes de vie, des changements radicaux, voire irréversibles, se profilent à l'horizon. La menace qu'ils représentent pour les écosystèmes naturels plane aussi sur les systèmes alimentaires, les ressources en eau ainsi que les réseaux de transport et d'information. Un nouveau rapport définit six points de bascule « interconnectés » que nous sommes en voie d'atteindre.
Les émotions comme acte politique, le silence « cynique » des puissants face à la catastrophe écologique... Pour la militante écologiste Camille Étienne, il est essentiel d’« instaurer un rapport de force » face aux puissants.
Le secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres a averti vendredi, lors de la conférence annuelle sur la sécurité à Munich (Allemagne), du risque de la communauté internationale d'être de plus en plus divisée malgré de grands "défis existentiels".
Les océans se réchauffent bien plus vite que prévu, avec des conséquences catastrophiques pour le système terre.
L’entreprise régénérative est le nouveau terme à la mode. Et si le concept semble intéressant sur le papier, le manque de définition scientifique ou méthodologie d'évaluation fiable pose question. Autrement dit, l'entreprise régénérative risque bien de devenir un énième prétexte au greenwashing si aucun cadre réglementaire ne vient le définir.
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.
Nous entrons dans une ère d’extinction massive. Alors que nombre de réactions face à cet événement rarissime – même sur des échelles de temps géologiques – se focalisent sur le réchauffement climatique et ses solutions techniques, Aurélien Barrau cherche à montrer que la catastrophe est en réalité systémique et plurifactorielle. Tout à l’opposé du technosolutionnisme, les dimensions philosophiques et axiologiques seront soulignées. Quelques ébauches de voies d’extraction seront également esquissées, proposant notamment de repoétiser notre rapport au réel. Aurélien Barrau est astrophysicien à l’Université Grenoble-Alpes. Spécialiste de relativité générale et de cosmologie, il dirige le Centre de Physique Théorique de Grenoble. Lauréat de plusieurs prix scientifiques et membre honoraire de l’institut Universitaire de France, il a publié plus d’une centaine d’articles de recherche. Il est également docteur en philosophie et impliqué dans le combat écologique. --- Conférence d'Aurélien Barrau 26 septembre 2023 /