8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Dans la ville de Tiaret, au cœur du désert algérien, une crise humanitaire s’est déclenchée suite à une sécheresse prolongée. Les habitants, confrontés à une pénurie d’eau qui a asséché leurs robinets, ont manifesté leur mécontentement par des émeutes violentes. Des manifestants masqués ont incendié des pneus et érigé des barricades pour bloquer les routes, protestant contre le rationnement de l’eau.
Le constat est clair : la sécheresse qui frappe durement la Colombie et l’Équateur est certes liée à un phénomène El Niño d’une ampleur exceptionnelle, mais aussi au déboisement de la plus grande forêt tropicale du monde.
Alors que la capitale Bogotá est rationnée en eau depuis une semaine, le gouvernement a décrété une journée sans travail pour préserver la ressource, dans le pays gravement asséché.
Dès ce jeudi 11 avril, la capitale de la Colombie met en place de vastes mesures de rationnement de l’eau potable pour affronter une sécheresse historique de ses réservoirs liée au phénomène El Niño. Malgré une plaisanterie du maire au moment de l’annonce, la situation est critique, insiste la presse.

2023

Sur les 6000 contrôles réalisés depuis le début de l’année en matière d’utilisation de l’eau, 7% ont débouché sur un manquement ou un constat d’infraction, selon un bilan de l’Office français de la biodiversité publié ce vendredi 18 août.
La trentaine de barrages du pays connaît un faible niveau de remplissage, provoquant l’instauration d’un système généralisé de quotas et de coupures d’eau.
Pour préserver ce fleuve crucial pour tout l’ouest des États-Unis, et menacé par la sécheresse, les autorités fédérales pourraient imposer des coupes aux États. L’administration Biden a présenté deux scénarios qui réduiraient la quantité d’eau allouée au Nevada, à l’Arizona et à la Californie.
Le rationnement, de quoi s’agit-il ? C’est une réponse collective à la pénurie pour protéger les plus fragiles en organisant le partage, quand un produit de première nécessité vient à manquer. Rationner, cela veut dire empêcher certains de surconsommer pour s’assurer que tout le monde puisse en avoir un minimum. Ce n’est pas punir les gens en les privant, c’est s’assurer que chacun puisse avoir une quantité minimale d’un produit nécessaire. Pour cela, il faut forcément réguler l’ensemble de la consommation et la surconsommation. C’est une intervention du politique, donc du collectif, dans l’économie, à des fins de justice.
À l'heure des pénuries, certains préconisent la régulation de notre consommation par le biais de tickets de rationnement. Une fausse bonne idée ?
Le rationnement pourrait-il être un outil de gestion pour les pénuries à venir ? À bas bruit, les perspectives de multiples rationnements se dessinent. Face aux désastres à venir, nous sommes bien obligés de prendre un instant l’outil du rationnement au sérieux.

2022

La ville de Lahti en Finlande a mis en place la première expérimentation de rationnement du carbone émis par les déplacements de ses habitants. Basé sur une application mobile permettant de mesurer les émissions de chaque déplacement quotidien et de gérer son budget carbone individuel, ce dispositif s’est voulu volontaire, incitatif et participatif. Cette initiative pionnière, financée par le fond européen Urban Innovative Action, ne pourrait-elle pas être reproduite dans d’autres villes européennes ?
Mettre en place une sobriété socialement juste suppose de se rationner, et de renoncer collectivement aux héritages du passé, écrivent les auteurs de cette tribune. Joseph Sournac, Lucas Deutsch et Yoan Brazy sont cofondateurs de Sinonvirgule, une agence de conseil en « redirection écologique » pour des organisations publiques et privées.
Rationner l’énergie cet hiver ? Le gouvernement y réfléchit. Ce concept, visant à répartir les efforts en période de crise, a été dévoyé par l’État, estime la chercheuse Mathilde Szuba. Elle plaide pour une politique de sobriété et de justice sociale. Mathilde Szuba est maîtresse de conférences en science politique à Sciences Po Lille et travaille notamment sur les questions de rationnement.
Les céréaliers français, qui ont déjà subi depuis un an un triplement du prix des engrais, se sont inquiétés jeudi de la disponibilité de ces intrants, constatant déjà des "rationnements" sur le marché européen. Jamais les engrais de synthèse n'ont été aussi chers : depuis 2020, le prix de l'azote (N), qui favorise la croissance des tiges et feuilles, a augmenté de 80%, celui du phosphore (P), qui aide à l'enracinement, de 36% et celui de la potasse (K), qui renforce la résistance aux maladies, de 22%, a souligné l'Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) lors d'une conférence de presse à Paris.
Récemment, une province chinoise a demandé aux usines de stopper ou de réduire leur production durant six jours. Dans un contexte incluant les aléas du climat, les entreprises doivent s’adapter, ce qui ne convient pas vraiment à certaines sociétés telles que Tesla.
La Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé, lundi, devant le Medef les entreprises françaises à réduire leur consommation d'énergie, réclamant à chacune d’entre elles d'établir son propre "plan de sobriété" dès septembre.
La Chine rationne l'électricité pour les professionnels dans le sud-ouest du pays en raison des fortes chaleurs qui tirent sur la demande, au moment où les installations hydroélectriques sont affectées par la faiblesse des cours d'eau, ont rapporté les médias d'Etat. Dans la province du Sichuan (sud-ouest), les températures dépassent régulièrement les 40°C ces derniers jours, ce qui entraîne un recours quasi systématique à la climatisation pour rafraîchir les quelque 84 millions d'habitants.
En dépit de la baisse de la consommation déjà observée, l’Allemagne pourrait connaître une pénurie cet hiver. Le pays travaille à lister les industries qui devront être approvisionnées en priorité.
Selon “Politico”, la Commission étudierait un mécanisme imposant un rationnement aux membres de l’Union européenne pour pallier un éventuel arrêt ou la diminution des livraisons de gaz russe. Une mesure difficile à mettre en œuvre d’un point de vue politique.
Imaginons un avenir radicalement différent. Sobriété, rationnement, culture biorégionale et vision permaculturelle : voici venu le temps de la limite.
J'ai tenté d'être pédagogue dans cet exposé auprès de Google France (à distance, Covid oblige), et ouvert sur les nombreux scénarios possibles. Les propos n'engagent évidemment ni Google ni mes relations de travail, même si je ne dis rien de bien méchant.
Face à une sécheresse historique dans le nord de l'Italie, 125 communes du Piémont et de Lombardie ont été invitées à suspendre ou à réduire l'approvisionnement des ménages en eau potable pendant la nuit.
Depuis des mois, le débit de plus en plus faible du plus long cours d’eau transalpin inquiète les experts. Le niveau de sécheresse atteint est tel qu’un rationnement de l’eau potable est envisagé dans une centaine de communes du nord du pays.
La planète manquera bientôt d’huile végétale. Depuis la récente décision de l’Indonésie de bannir les exportations d’huile de palme, la situation va s’aggraver dans les prochains mois. Partout au pays, il faudra s’attendre à voir le rationnement de l’huile végétale au détail. Il existe déjà une pénurie d’huile végétale qui pourrait durer encore des mois, tout cela en raison de l’invasion de l’Ukraine et des changements climatiques. L’huile végétale se retrouve dans nos maisons et dans tous les restaurants et est employée avec presque tous les aliments et les mets que l’on cuisine. C’est aussi un ingrédient très utilisé par les grandes entreprises qui fabriquent des produits populaires consommés au quotidien.
Alors que l'Amérique du Nord subit une sécheresse sans précédent, le pire épisode enregistré depuis 1200 ans, au sud du continent, le Chili se prépare à un rationnement d'eau. Le centre du pays subit un déficit de pluviométrie record. En France, le pire est à craindre alors que plusieurs régions subissent elles aussi des sécheresses historiques. Pour l'hydrologue Emma Haziza, "si nous ne changeons pas de cap, nous allons droit dans le mur".
« Pour la première fois dans son histoire, Santiago met en place un plan de rationnement de l’eau ​ », a annoncé mi-avril le gouverneur de la région de Santiago-du-Chili, Claudio Orrego. C’est, dit-il, la seule solution pour faire face aux épisodes de sécheresse qui frappent la région depuis douze ans.
À Santiago, le moment tant redouté est arrivé : les autorités ont annoncé un plan de rationnement de l’eau potable. Confrontées à douze années de sécheresses consécutives, la capitale et sa région se préparent à une pénurie extrême.
Les crags, Carbon Rationing Action Groups, forment un réseau de collectifs locaux dont les membres se réunissent pour tenter de réduire ensemble leurs émissions individuelles de ges, en se soumettant à un rationnement volontaire. Ils revendiquent un pragmatisme apolitique et se justifient en citant parfois le pic du pétrole, et toujours le changement climatique. Ce mouvement créé en 2005 en Grande-Bretagne est en progression et comporte aujourd’hui environ 600 membres inscrits, dans une trentaine de villes.
La baisse des précipitations et l’élévation des températures menace gravement les réserves d’eau de la capitale du pays.
Arguant de difficultés d’approvisionnement et de flambée des prix du blé et du pétrole provoquée par l’intervention de la Russie en Ukraine, le pouvoir en place en Syrie a pris de sévères mesures de rationnement sur plusieurs produits de base.