8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2023

Une réduction ordonnée des émissions nécessite une réduction de 6 à 7 % par an des émissions de CO2 d’origine fossile pour rester dans les limites du budget restant, tandis que tous les autres gaz à effet de serre (comme le méthane et l’oxyde nitreux) doivent réduire de la même manière. Et encore, c’est loin d’être suffisant. Les puits de carbone dans la nature doivent rester intacts, ce qui signifie que nous ne pouvons plus étendre l’agriculture aux forêts naturelles, aux zones humides, aux tourbières et aux prairies.
L’agence dit n’avoir identifié aucun « élément de préoccupation critique », mais renvoie le pouvoir politique à ses responsabilités. Cette terminologie signifie que certains usages de l’herbicide peuvent être considérés comme sûrs et que son interdiction ne s’impose donc pas.

2022

Selon une méta analyse internationale publiée, en août 2017, par les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (Pnas), les effets du réchauffement climatique n’affectent pas uniquement le mercure. Les rendements agricoles et la qualité nutritionnelle des céréales sont eux aussi sensiblement impactés par le printemps humide et la canicule estivale. En effet, ces conditions favorisent la prolifération des insectes, y compris les ravageurs s’attaquant aux récoltes.
Bien que se présentant comme une entité soucieuse de la préservation de l’environnement, l’Union Européenne continue de fabriquer pour le reste du monde ces produits qu’elle interdit sur son territoire, dénonce dans une tribune au « Monde » un collectif de représentants d’ONG et de scientifiques.
La production alimentaire mondiale est monopolisée par une poignée d'énormes firmes agroalimentaires. La présence invasive de l'agriculture intensive menace la biodiversité et les écosystèmes de la planète entière. Pour pouvoir maintenir ce système intenable, les sociétés dépendent d'une armée de pesticides et engrais chimiques très néfastes. Le chercheur et biologiste Josef Settele nous explique dans cette interview (en Anglais) qu'il ne tient qu'à nous d'inverser le cours des choses et d'enfin protéger la nature en changeant drastiquement d'habitudes alimentaires, et de politique agricole.
En attendant, 70 % des sols de l’UE sont aujourd’hui en mauvaise état, et 80 % de ces surfaces sont des terres agricoles ou des prairies. Nous perdons les pollinisateurs à un rythme effréné, et cela constitue une menace plus importante que le conflit en Ukraine pour notre sécurité alimentaire à long terme. En effet, 75 % des cultures vivrières mondiales dépendent de la pollinisation animale. En Europe, 5 milliards d’euros par an dépendent directement de la pollinisation animale.
Dans l’optique de la mise en place du Pacte vert européen, le système proposé par la Commission pour mesurer la baisse du recours aux pesticides réalise l’exploit de pouvoir transformer une aggravation des risques en une amélioration, alerte Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
L'Union européenne importe plus de nourriture qu'elle n'en exporte et sa consommation alimentaire a un impact très néfaste sur la planète, déclare le WWF dans son nouveau rapport.
D'après un nouveau rapport de la Cour des comptes européenne, la politique agricole commune (PAC) n'est pas parvenue à inverser la tendance à la baisse que connaît la biodiversité depuis des décennies, et l'agriculture intensive reste l'une des principales causes de la perte de biodiversité. Les auditeurs ont relevé des lacunes dans la stratégie de l'UE en faveur de la biodiversité à l'horizon 2020, ainsi que dans la coordination de cette stratégie avec la PAC. En outre, le suivi, par la Commission, des dépenses de la PAC consacrées à la biodiversité n'est pas fiable, et la majeure partie des fonds de cette politique a un impact positif limité dans ce domaine. Certains régimes de la PAC offrent un plus grand potentiel d'amélioration de la biodiversité, mais la Commission et les États membres ont privilégié les options à faible impact.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
L’insécurité alimentaire est en hausse « alarmante » dans le monde, selon un rapport publié le 4 mai par le Réseau mondial contre les crises alimentaires (GNAFC), mis en place par l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
L’indice des prix alimentaires a atteint un nouveau record en mars, bondissant de 34 % par rapport à la même période l’an dernier. Ce "bond de géant", provoqué par l’invasion russe en Ukraine, grenier à blé de l'Europe, a des répercussions dramatiques sur des pays très dépendants de ses importations. En France, c’est aussi la réalisation de la transition alimentaire qui est remise en cause, les consommateurs se détournant des produits plus haut de gamme comme le bio, face à la "stagflation".
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.
Au drame humain, la guerre en Ukraine a ajouté une certaine confusion dans le chef de nos décideurs. La Commission vient d’annoncer une dérogation pour la culture des jachères, au nom de la sécurité alimentaire. Un seul mot d’ordre : « produire plus ». Selon certains, il faudrait « libérer la production agricole » et exploiter intensivement chaque recoin de terre. Or, s’il s’agit véritablement de répondre aux besoins urgents de populations en souffrance, il serait plus sage de s’interroger sur l’utilisation qui est faite de nos terres. En Wallonie comme en Europe, les deux tiers des cultures servent à nourrir nos voitures, ou des animaux d’élevage que nous consommons actuellement en quantités excessives. En sacrifiant la biodiversité sur l’autel de la production, nous commettons une erreur stratégique qui pourrait être irréparable, celle de compromettre notre capacité future à nourrir nos populations.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
Le premier choc a été celui de la flambée des grains et huiles, le second est celui des engrais : la guerre en Ukraine a jeté une lumière crue sur la dépendance de l'agriculture européenne au gaz russe, premier ingrédient des fertilisants de synthèse. Le gouvernement russe a d'ores et déjà recommandé à ses producteurs d'engrais de suspendre leurs exportations. L'enjeu est majeur pour l'Union européenne, qui importe de Russie à la fois gaz et engrais.
Des ports et routes stratégiques ont été coupés du fait de la guerre russe contre l’Ukraine. Les marchés agricoles, notamment de maïs et de blé, sont perturbés. Les ministres européens de l’Agriculture ont annoncé des mesures de contournement.
Le conflit risque de remettre en cause les objectifs verts de l’agriculture européenne. Lors d’une réunion informelle avec le commissaire à l’Agriculture, les ministres de l’UE ont demandé une évaluation de certaines stratégies, dont celle dite «De la ferme à la fourchette», au nom de la souveraineté alimentaire.
La stratégie «de la ferme à la table» comprend l’élaboration d’un plan d’urgence visant à garantir l’approvisionnement et la sécurité alimentaires de l’UE en cas de crises futures. S’appuyant sur les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19 et d’autres événements récents, la Commission prévoit d’élaborer un ensemble de procédures à suivre en temps de crise. Il s’agit notamment de mettre en place un mécanisme européen de réaction aux crises afin de se préparer et de réagir efficacement aux situations critiques susceptibles de menacer la sécurité alimentaire de l’UE.

2021

Eurodéputé, l’auteur de cette tribune ne votera pas en faveur de la nouvelle politique agricole commune, le 23 novembre. Il appelle à une mobilisation citoyenne contre cette réforme — un « désastre » qui profite au lobby agro-industriel au détriment des citoyens, des agriculteurs, des animaux et du climat.
Partout en Europe, les agriculteurs sont confrontés à la précarité. En cause, une politique qui reste orientée vers la production intensive. Entre les deux, le Copa-Cogeca, alliance des grands syndicats agricoles. Un lobby très proche de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution, dont la Fédération wallonne de l’agriculture fait partie (FWA).
Le Parlement européen s’apprête à voter une nouvelle réforme de la politique agricole commune (PAC) qui dessine les lignes du modèle agricole européen pour les prochaines années (2023-2027). Pourtant, cette nouvelle version est incapable de répondre aux enjeux actuels agricoles, sociaux, environnementaux et climatiques.
Politician says droughts and climate-induced famine in the country are a result of the behaviours of rich nations
Aux portes de l'Union européenne, Pékin est devenu le principal acheteur des très convoitées productions de céréales d'Ukraine. La souveraineté alimentaire européenne pourrait être menacée. Par Jean-Jacques Handali, directeur et administrateur de Cosmopolis Conseil (Genève).
La Commission avait présenté sa stratégie "De la ferme à la table" en mai 2020. Ce carnet d'intentions doit se traduire dans les prochains mois par toute une série d'initiatives, législatives ou non (27 en tout), pour rendre le système alimentaire européen plus durable, résilient, plus respectueux du bien-être animal et de la santé humaine. Pour les eurodéputés, les objectifs doivent être contraignants
There is hardly any other food that pollutes our environment and the climate as badly as meat. However, no government in the world currently has a concept of how meat consumption and production can be significantly reduced. But if the sector continues to grow as it has up to now, almost 360 million tons of meat will be produced and consumed worldwide in 2030. With ecological effects that are hard to imagine.
Des ONG écologistes ont annoncé mercredi avoir porté plainte contre l’Espagne auprès de la Commission européenne au sujet de la pollution de la mer Mineure, gigantesque lagune salée asphyxiée par les rejets de l’agriculture.
Plateforme Wallonne / GIEC - Septembre 2021 - n°22 Les émissions associées à l’alimentation représentent de l’ordre de 1/4 à 1/3 des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Le premier article de cette Lettre synthétise les connaissances à propos de l’origine de ces émissions et des moyens de les réduire. Comme la stratégie que s’est fixée l’Union européenne sous le titre « De la ferme à la table », nous avons tenté d’aborder l’ensemble des systèmes alimentaires, de la production à la consommation.
Le Canada, plus gros producteur de blé dur, élément essentiel à la fabrication des pâtes, représente à lui seul plus des 2/3 du commerce mondial. Les hautes températures de ces dernières semaines ont donc eu un large effet négatif sur les récoltes de blé canadien, plus ou moins 30% selon les estimations. Le blé est aussi de moins bonne qualité ce qui raréfie encore plus l’offre.
Les industriels de l’Hexagone ont alerté lundi sur des futures pénuries de blé dur provoquées par des problèmes climatiques au Canada et en Europe, appelant les pouvoirs publics à la rescousse d’un secteur économiquement fragilisé.
Au cœur des Landes, sur 7 hectares, les joyeux compères Yoann et Frank ont semé les premières graines d’un projet fou : créer l’une des plus grandes forêts comestibles d’Europe avec plus de 60 000 arbres, arbustes et buissons, une rivière, des animaux et une multitude de légumes et plantes en tout genre.
L’agriculture biologique et locale peut nourrir l’Europe, du moins d’ici 2050. C’est en tout cas ce qu’affirme une nouvelle étude menée par des scientifiques du CNRS qui a été publiée le 18 juin dernier dans la revue OneHeart.
La grande majorité des 53 études qui ont fondé l’opinion des autorités européennes sur la génotoxicité du pesticide ne remplissent pas les critères de conformité attendus, estiment deux toxicologues de renommée internationale.
une agriculture biologique pour nourrir l’Europe en 2050 est possible, à condition d’éliminer les engrais azotés, à l’impact écocidaire et véritables bombes à retardement, ainsi que de végétaliser notre alimentation en supprimant l’élevage industriel au profit de fermes alliant petit élevage et cultures diversifiées.
Il pourrait être possible de nourrir l’ensemble de la population européenne avec de la nourriture biologique non importée d’ici 2050, selon une étude menée par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Dans La Vallée de l’abeille noire paru en avril 2021 chez Actes Sud, l’apiculteur et poète Yves Élie défend une vision ancestrale de l’apiculture. Il revient sur sa fascination pour l’abeille noire, une sous-espèce nord-méditerranéenne endémique et menacée d’extinction.
Les nouveaux objectifs écologiques de la PAC sont du « greenwashing ». Le système agroalimentaire qui a pris racine au cours des dernières décennies constitue une menace pour notre environnement et notre santé. Responsable de près de 20 % des émissions de CO2, l’agriculture productiviste a également ruiné la biodiversité et les sols, par l’usage intensif des engrais et des pesticides.
Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le marché commun du Sud, aussi appelé Mercosur, coince dans la dernière ligne droite. Et ce deux ans après avoir été signé par l’Union européenne et les pays du Mercosur, c’est-à-dire les poids lourds latino-américains : le Brésil, l’Argentine et le Paraguay et l’Uruguay. Ce texte prévoit la suppression de quasiment toutes les taxes douanières entre ces deux marchés.
La saga du dioxyde de titane (E171) touche à sa fin, et son interdiction dans l’alimentation, dans l’ensemble de l’Union européenne, semble désormais inexorable. La Commission a proposé aux Etats membres, mardi 18 mai, l’interdiction de cet additif controversé dans les préparations alimentaires.

2020

2018

2017