8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

L'Autriche a annoncé mardi la mise en place d'une commission pour se sevrer du gaz russe, qui représente toujours 90% de ses importations plus de deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine.Cette instance sera "chargée d'examiner le contrat de livraison entre Gazprom et le groupe autrichien OMV", prolongé il y a six ans jusqu'en 2040, et d'analyser "les possibilités et les risques" en cas de rétractation, a déclaré à la presse la ministre écologiste de l'Environnement Leonore Gewessler.
La Russie a détrôné les États-Unis, comme deuxième fournisseur de gaz de l’Europe, au mois de mai. Mais cela ne devrait être que temporaire.
Des tuyaux flambant neufs transportent les eaux usées à travers trois immenses pompes à chaleur dans la plus puissante installation de ce type en Europe, qui chauffe jusqu'à 56 000 foyers viennois, nouvelle solution bas carbone pour réduire la dépendance au gaz russe.
Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.

2023

Le Parlement européen a réclamé jeudi une application plus stricte des sanctions contre Moscou et un embargo total sur les importations de gaz liquéfié et de GPL russe, qui représentent un gain de plusieurs milliards d'euros pour la Russie.
Technip Energies chutait de plus de 18% à la Bourse de Paris jeudi après la publication d'une enquête du quotidien Le Monde impliquant le groupe dans un projet gazier russe malgré les "sanctions européennes consécutives à l'invasion russe en Ukraine" qui "lui imposent d'interrompre sa participation", selon le journnal.Dans le sillage de cette parution, le cours de l'action du groupe d'ingénierie et de services dégringolait de 18,29% à 18,48 euros vers 13H30 GMT, après avoir lâché plus tôt plus de 21%.
L'ONG Global Witness a accusé dimanche les entreprises TotalEnergies et Shell de commercialiser du gaz russe, et de contribuer à "financer la guerre de ce pays en Ukraine".
Le géant étatique russe Gazprom a annoncé mardi un bénéfice net en chute de 41,4% en 2022, à 14,2 milliards d'euros, amputé par la forte baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe dans le sillage du conflit en Ukraine.Le géant gazier russe, pilier de l'économie russe dirigé par plusieurs proches du président Vladimir Poutine, a en effet été lourdement visé par les sanctions occidentales.
Dès 2021, Gazprom a « initié une stratégie de limitation de ses exportations de gaz à destination de l’UE » et privilégié un acheminement de son gaz via les gazoducs Nord Stream et TurkStream, ce qui lui permettait de contourner l’Ukraine et la Pologne comme pays de transit, rappelle le rapport ci-après mis en ligne ce 10 mai par l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques
Le gaz provient des champs de Sibérie.
Poussés par la flambée des prix du gaz, les importations russes ont même atteint des niveaux records. Faut-il aller plus loin dans les sanctions?
Les organisations demandent une fin au contrat russe de Fluxys, notamment.
Le Japon, qui préside cette année le G7, participe aux sanctions internationales contre Moscou mais reste impliqué dans des projets pétrogaziers russes: une exigence de sécurité énergétique pour Tokyo, posant toutefois des problèmes de "vulnérabilité" et de crédibilité pour certains experts.D'un côté, dans le sillage de l'invasion de l'Ukraine, le Japon a promis l'an dernier de renoncer au charbon russe et de réduire à terme sa dépendance énergétique vis-à-vis de Moscou.

2022

L’État allemand a annoncé lundi la nationalisation de la filiale allemande du géant russe Gazprom afin de sauver de la faillite ce fournisseur de gaz qu'il administre déjà depuis avril et qui est surendetté. Il s'agit de garantir la "sécurité d'approvisionnement en gaz" de Allemagne, indique le ministère allemand de l’Économie dans un communiqué.
Si les 27 États membres ont réussi à réduire drastiquement leurs importations de gaz naturel russe à travers les gazoducs, la quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) acheminée par bateau jusqu’en Europe a, elle, nettement augmenté, constate “Politico”.
L'armée russe a accusé samedi Londres d'être impliqué dans les explosions ayant provoqué des fuites en septembre sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe. "Des représentants d'une unité de la marine britannique ont participé à la planification, à la logistique et à la mise en oeuvre de l'acte terroriste en mer Baltique le 26 septembre afin de porter atteinte aux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.
Au moment où les pays européens cherchent à réduire leur dépendance au gaz russe, l’Allemagne mise en partie sur une source encore peu connue du grand public : l’ammoniac et l’hydrogène “bleu”, présentés comme plus écolo. À raison ? Le bleu est le nouveau vert. Du moins pour les Allemands, dans leur recherche effrénée d’une alternative au gaz russe. Dans cette optique, une piste est de plus en plus souvent évoquée à Berlin – et qui apparaît, en plus, moins polluante : l’ammoniac et l’hydrogène bleu. Pour être précis, il s’agit en fait de variantes, censées être moins polluantes, de l’ammoniac, déjà utilisé notamment pour la fabrication d’engrais, et de l’hydrogène. Des variantes qui pourraient constituer une alternative au gaz ou au charbon pour fabriquer de l’énergie.
C'est au bout d'une jetée balayée par les vents de la mer du Nord que se trouve le chantier le plus stratégique d'Allemagne: la construction du premier terminal de gaz liquéfié du pays. Installée près du port de Wilhelmshaven, sur la côte de la mer du Nord, cette plateforme pourra fournir, dès cet hiver, l'équivalent de 20% de ce que représentaient il y a peu encore les importations de gaz russe à l'Allemagne. Elles ont été stoppées dans le sillage de la guerre en Ukraine.
La présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde présente un "scénario pessimiste" de prévisions qu'a élaboré l'institution monétaire.
Le commissaire européen à l'Economie Paolo Gentiloni a assuré samedi que l'Union européenne était "bien préparée" en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe, grâce au stockage et aux mesures d'économie d'énergie. "Nous sommes bien préparés à résister à l'utilisation extrême de l'arme du gaz par la Russie", a-t-il déclaré devant la presse en marge du forum économique organisé par The European House - Ambrosetti à Cernobbio, sur le lac du Côme.
Le géant russe Gazprom a annoncé mardi qu'il allait suspendre entièrement ses livraisons de gaz au groupe français Engie à partir de jeudi, du fait du non-paiement par ce dernier de l'intégralité des livraisons effectuées en juillet. "Gazprom Export a notifié Engie d'une suspension complète des livraisons de gaz à partir du 1er septembre 2022 jusqu'à la réception en intégralité des sommes financières dues pour les livraisons", a indiqué le groupe russe dans un communiqué publié mardi soir sur son compte Telegram.
Quelque 60 % des 10 millions de tonnes de gaz extraites au large de l’île de l’Extrême-Orient sont achetés par les Japonais, ce qui couvre près de 10 % des besoins nippons.
The fast fall of PG&E after California’s wildfires is a jolt for companies considering the uncertain risks of a warming planet
Le gaz sibérien produit par une coentreprise de TotalEnergies a permis de fabriquer du carburant destiné à alimenter des avions de guerre russes engagés dans le conflit en Ukraine, révèle «le Monde» en se basant sur une enquête de l’ONG Global Witness.
Thermostats en baisse et chaussettes en laine: les Européens se préparent à un hiver difficile faute de recevoir assez de gaz provenant de Russie, dont linvasion de lUkraine il y a six mois, a bouleversé le monde de lénergie.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé samedi avoir suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie, sur fond de tensions russo-occidentales en raison du conflit en Ukraine et des sanctions européennes sans précédent contre la Russie.
Engie, qui a publié vendredi des bénéfices semestriels plus que doublés avec les prix élevés de l'énergie, a réduit son exposition au gaz russe et s'est montré serein face à l'éventualité d'une rupture d'approvisionnement. Le géant français de l'énergie a dégagé un bénéfice net de 5 milliards d'euros au premier semestre, contre 2,3 milliards un an plus tôt.
La ville allemande de Hanovre est l'une des premières à prendre des mesures d'économie d'énergie à la suite de la crise du gaz russe.
Le gaz de schiste pourrait remplacer le gaz naturel russe et enrichir le pays, entend-on du côté des libéraux allemands. Cette proposition à haut risque environnemental vient un peu plus fracturer la coalition avec les Verts et les sociaux-démocrates du SPD.
La Russie a rouvert le robinet du gaz vers l'Europe en redémarrant jeudi le gazoduc Nord Stream mais l'incertitude demeure sur les quantités acheminées via cette conduite indispensable pour éviter une crise énergétique cet hiver.
Dans sa guerre contre l'Ukraine, Vladimir Poutine exploite les failles de la politique énergétique allemande qui, en quelques décennies, a mis la première puissance économique de l'UE entre les mains de la Russie. Chronique d'un piège en cinq actes.
Un arrêt des livraisons de gaz russe en Europe réduirait la valeur du PIB allemand de près de 5% entre 2022 et 2024, selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mercredi, alors que Berlin craint un arrêt total des flux via le gazoduc Nord Stream. "Si l'on combine les effets directs, indirects et les incertitudes, la fermeture du robinet du gaz réduirait le PIB de 1,5% en 2022, de 2,7% en 2023 et 0,4% en 2024", par rapport à un scénario où l'Allemagne continue d'être approvisionnée en gaz, a indiqué l'institution dans un rapport.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture prévue de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leur consommation... Bruxelles dévoile mercredi son plan pour passer l'hiver et surmonter la chute des livraisons de gaz russe. "Nous nous préparons à toute éventualité, qu'il s'agisse de graves perturbations ou d'une rupture totale des livraisons de gaz russe (...) Si le pire se concrétise, il faudra être prêt", avait déclaré début juillet à Strasbourg la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Elle présentera mercredi son plan d’urgence.
Diversifier les fournisseurs ne suffira pas: l'Union européenne va devoir réduire plus rapidement qu'aujourd'hui sa demande de gaz pour constituer ses stocks, si elle veut tenir l'hiver sans gaz russe, a prévenu lundi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), "inquiet pour les mois qui viennent".
Les incertitudes sur les futures livraisons de gaz russe à l’Union européenne constituent « une alerte rouge » pour les États membres, met en garde Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans une analyse publiée ce 18 juillet(1).
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
L'Allemagne et avec elle l'Europe sont entrés lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
Dans les entrailles de la ville hongroise de Szeged, les brûlantes eaux souterraines, enfouies à 2.000 mètres de profondeur, ont longtemps été inexploitées. Jusqu'au lancement d'un projet géothermique de grande ampleur destiné à chauffer des milliers d'appartements, une conversion énergétique qui se veut un exemple dans une Union européenne en quête d'émancipation de Moscou.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit des changements importants dans la consommation de gaz et d'énergie dans son ensemble à la suite de la guerre en Ukraine.
Le Japon a déclaré vendredi que ses intérêts énergétiques ne devaient pas être "entravés", alors qu'un nouveau décret du Kremlin prévoit le transfert à une société russe des droits d'un projet pétro-gazier dans lequel des sociétés japonaises sont impliquées. Mitsui & Co et Mitsubishi Corp détiennent à eux deux 22,5% des parts du projet Sakhaline-2, situé dans l'Extrême Orient russe, et dont le gaz naturel liquéfié (GNL) est principalement livré au Japon. Peu après le déclenchement de la guerre en Ukraine fin février, le géant britannique des hydrocarbures Shell a décidé de se séparer de ses actifs en Russie, y compris de sa part de 27,5% dans Sakhaline-2. Tout en se joignant aux sanctions occidentales contre Moscou, le Japon avait dit vouloir rester à bord de ce projet stratégique, en tant que pays très dépendant de ses importations d'énergies fossiles. Quelque 8% du GNL importé par le Japon provient de Russie. Le décret signé jeudi par le président russe Vladimir Poutine prévoit le transfert de l'inté
Contraintes au sevrage de gaz russe, les puissances industrielles du G7 sont sous pression pour tenir leurs engagements climatiques, lors de leur sommet en Bavière, malgré le spectre d'un retour en force des combustibles fossiles les plus polluants.
À cause du rationnement en gaz russe, l’Allemagne relance le charbon et s’interroge sur le nucléaire, choses impensables il y a un an. Effet collatéral de ce revirement économico-politique : le renforcement du pouvoir central face aux pouvoirs locaux.
"Gazprom, pour des raisons farfelues et illégales, justifie par le fonctionnement réduit de Nord Stream 1", lié à des problèmes d'ordre technique selon le géant russe, "la limitation de l'approvisionnement en gaz de l'Europe", a déclaré M. Vitrenko lors d'une conférence de presse, fustigeant "un comportement peu scrupuleux" et "le chantage" de Moscou. "Les actions de la Russie indiquent une violation flagrante par la Russie et Gazprom de leurs obligations contractuelles" vis-à-vis des pays européens, a-t-il ajouté.
Les baisses de livraison de gaz russe à l'Europe via Nord Stream, récemment décidées par Moscou, sont une "attaque" qui vise à "semer le chaos sur le marché européen de l'énergie", a dénoncé mardi le ministre allemand de l'Economie et du Climat Robert Habeck. "Ce que nous avons vu la semaine dernière revêt une autre dimension. La réduction des livraisons de gaz par Nord Stream est une attaque contre nous", a-t-il affirmé lors d'un discours devant les patrons de l'industrie à Berlin. Cette "attaque économique" a été "menée de façon délibérée" par Vladimir Poutine, a-t-il ajouté. "Nous avons déjà vu cette façon de faire plusieurs fois, avec la réduction des livraisons de gaz, en Bulgarie, en Pologne ou au Danemark", a affirmé le ministre. "Il s'agit de semer le chaos sur le marché européen de l'énergie", en "faisant monter les prix", a alerté M. Habeck.
L'Autriche a annoncé le prochain redémarrage d'une centrale à charbon désaffectée. L'Allemagne a pris des mesures d'urgence avec notamment un recours "amer" à la plus polluante des énergies, le charbon.
L'Allemagne a pris dimanche des mesures d'urgence pour sécuriser son approvisionnement en énergie face aux baisses récentes de livraison de gaz russe, avec notamment un recours "amer" à la plus polluante des énergies, le charbon.
Le gouvernement autrichien, confronté à la diminution des livraisons de gaz russe, a annoncé dimanche soir le prochain redémarrage d'une centrale à charbon désaffectée, afin de pouvoir pallier une éventuelle pénurie.
"Pour réduire la consommation de gaz, il faut utiliser moins de gaz pour produire de l'électricité. A la place, les centrales à charbon devront être davantage utilisées", a déclaré le ministère de l'Economie dans un communiqué. Le recours temporaire au charbon est un revirement pour le gouvernement d'Olaf Scholz, faisant la part belle aux Verts et à la lutte contre le changement climatique, et qui a promis de sortir du charbon d'ici à 2030.
Le gouvernement allemand a confirmé qu’il aura davantage recours au charbon « pour produire de l’électricité » , alors que l’entreprise d’État russe Gazprom ne cesse de baisser ses livraisons à l’Europe.
Robinet coupé en Pologne, Bulgarie et Finlande, débit fortement réduit vers l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et plus aucun mètre cube vers la France : les Européens dénoncent le chantage au gaz de Vladimir Poutine, alors que le continent veut profiter de l'été pour remplir ses stocks.
Le gestionnaire du réseau français de transport de gaz GRTgaz a annoncé vendredi ne plus recevoir de gaz russe par gazoduc depuis le 15 juin, avec "l'interruption du flux physique entre la France et l'Allemagne".
Si l'Union européenne cherche à se défaire de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, Gazprom a pris les devants en interrompant ses livraisons de gaz à plusieurs clients européens ayant refusé de payer en roubles, comme le demande désormais le Kremlin.
Le projet de construction d'un gazoduc entre le Nigeria et le Maroc visant à alimenter l'Afrique de l'Ouest et l'Europe en gaz nigérian a reçu un premier feu vert d'Abuja, a annoncé mercredi le ministre du pétrole du Nigeria. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, l'Union européenne cherchant notamment des alternatives à son approvisionnement en gaz par la Russie.
La société énergétique danoise Ørsted a annoncé mardi que la livraison de gaz russe vers le Danemark serait suspendue à partir du 1er juin à 6h00 heure locale, après qu'Ørsted a refusé de régler le paiement en roubles.
La livraison de gaz naturel russe sera suspendue à compter de samedi matin, a annoncé le groupe énergétique public finlandais Gasum, une conséquence du refus de la Finlande de payer le géant russe Gazprom en roubles. "Il est très regrettable que la livraison contractuelle en gaz naturel soit suspendue. Nous avons cependant veillé soigneusement à nous préparer à cette situation", a indiqué le directeur général de Gasum, Mika Wiljanen, dans un communiqué. "Il n'y aura pas de coupures dans le réseau de distribution de gaz", a-t-il assuré.
Le Parlement européen et le Conseil -représentant les Vingt-Sept- sont parvenus à un accord jeudi sur un règlement prévoyant que les Etats membres remplissent leurs réserves de gaz à "au moins 80%" de leur capacité d'ici novembre, ont annoncé les deux institutions. Selon cet accord, le niveau minimal obligatoire de remplissage des installations de stockage souterrain de gaz sera porté à 90% pour les périodes hivernales suivantes, afin de garantir un approvisionnement suffisant à l'UE. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a mis en évidence la dépendance au gaz russe des Européens.