8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Se débarrasser des criminels climatiques pour un monde où il fait bon vivre Les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés sur la planète, avec une hausse moyenne de 1,58 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Comment gérer la crise climatique ? Les classes dirigeantes sont divisées sur le sujet. Une couche plus “clairvoyante” préconise des mesures limitées qui favorisent l’électrification et l’expansion des énergies renouvelables, le plus souvent dans le cadre d’investissements publics dans des secteurs stratégiques, à l’image de Joe Biden aux États-Unis et du “Green Deal” européen de décembre 2019.
Au sein du capitalisme contemporain, la technologie a une place absolument centrale. Elle contribue à formater nos vies selon les besoins du capital. Dans cette dynamique, les ingénieurs ont une place essentielle. Mais alors, les ingénieurs peuvent-ils être autre chose que les serviteurs du patronat ? Les agents serviles de la destruction de la planète ? Feraient-ils mieux de “déserter” ?
Chimère humain-porc, clonage humain, souche militarisée, virus à gain de fonction, vaccin codant, ciseaux moléculaires, etc. Il est temps de s’attaquer franchement à tous les petits monstres de la biologie moderne et de comprendre en quoi cette discipline est un des fronts de conquête les plus prometteurs du technocapitalisme sur les humains et la nature.
comment les individus vivent-ils la société marchande ? Quel type de subjectivité le capitalisme produit-il ? Pour le comprendre, il faut rouvrir le dialogue avec la tradition psychanalytique, de Freud à Erich Fromm ou Christopher Lasch. Et renoncer à l'idée, forgée par la Raison moderne, que le " sujet " est un individu libre et autonome. En réalité, ce dernier est le fruit de l'intériorisation des contraintes créées par le capitalisme, et aujourd'hui le réceptacle d'une combinaison létale entre narcissisme et fétichisme de la marchandise.
Entretien avec Daniel Tanuro, écosocialiste, membre de la 4e Internationale et de la Gauche anticapitaliste belge, et auteur de nombreux ouvrages sur l’écologie. Il vient de publier un nouvel ouvrage : "Écologie, luttes sociales et révolution"
Au pays de Karl Marx, il devient de plus en plus compliqué de défendre… le marxisme. La première force économique européenne veut faire taire les voix qui mettent en cause le capitalisme. Attaqué, le quotidien Junge Welt a décidé de réagir. Il mérite notre soutien.
L’accélération technologique qu’a permis l’épidémie mondiale du SARS-CoV2 a été sans précédent depuis la mise en place du techno-capitalisme (c’est-à-dire depuis les années 1990 et l’internet public ainsi que la micro-informatique). Il faut dire que tout était déjà bien en place pour cet effort de guerre technologique contre les humains.
Le texte est composé de 3 parties d’inégales longueurs : sur le capitalisme, sur la décroissance, sur une revendication de libre parole qui débouche sur un appel à l’unité avec les syndicats pour le 5 décembre 1 . En tant que décroissants, ces 3 parties nous interpellent : parce que nous pouvons nous définir comme anticapitalistes, mais pas seulement ; parce que la critique adressée à la décroissance nous semble manquer sa cible ; parce que depuis longtemps, quant à la stratégie générale pour sortir du capitalisme, nous sommes plus que sceptiques vis-à-vis de ces appels à l’unité qui feraient l’impasse sur une base idéologique préalable et minimale de convergence. Car il ne suffit pas d’être anticapitaliste pour légitimer une mobilisation : il faudrait aussi, au préalable, partager une vision même minimale mais au moins commune de ce nous pourrions entendre par « vie bonne dans une société juste ». Autrement dit, surtout quand on ne peut que constater l’incroyable capacité de résilience et de récupération du
Les écosocialistes sont traversés par des divergences de fond à propos du capitalisme et de son nécessaire dépassement.
Le contexte de crise écologique favorise l’émergence d’initiatives qui invitent à revoir radicalement le rapport entre les hommes et la nature.
Mon article « Le néolibéralisme, coincé entre des services avares de productivité et une demande insolvable de produits essentiels, fait appel au capitalisme vert » démontrait factuellement que sur la base de statistiques gonflées et d’engagements à la fois trop courts et boursouflés, le capitalisme vert réellement existant courait derrière la croissance sans la rattraper sauf pour la fausse solution des véhicules privés électriques. La combinaison des ces véhicules avec le recours tout électrique aux énergies renouvelables et au nucléaire dans un contexte de croissance, définit une nouvelle révolution industrielle. Celle-ci, loin de permettre l’atteinte des cible du GIEC-ONU, annonce une exponentielle orgie d’énergivore production de matériel tant pour la nouvelle énergie que pour les nouveaux véhicules, tous deux exigeant davantage de matériel que les anciens par unité d’énergie produite ou consommée. D’autant plus que continue le tout aussi énergivore étalement urbain et que s’ensuit l’inévitable et gargan
Sommes-nous tous responsables, à intensité égale, du dérèglement climatique ? Sommes-nous tous responsables du creusement des inégalités ? Certains discours tendent à le faire croire. Le concept d’anthropocène qui pénètre actuellement le débat public est de ceux-là. Il dépolitise les questions climatiques ou sociales. Le salut viendrait alors non d’une transformation du système économique, mais des « petits gestes » quotidiens d’un Être humain désincarné.
Face à l’urgence et à la gravité de la situation environnementale, il est évident que chaque acteur et secteur d’activité – y compris le secteur socio-culturel – a un rôle à jouer pour (tenter de) limiter le désastre. Mais il est tout aussi évident que les torts et les responsabilités ne sont pas équitablement partagées. Et surtout, que le problème est structurel, ce qui signifie que les solutions doivent l’être aussi. Or, les structures dominantes aujourd’hui ont un nom qu’il faut pouvoir prononcer : le capitalisme.
« Je crois profondément en la sobriété ; consommer moins et consommer mieux, oui, mais pas en prenant les vendeurs ou les commerces physiques comme cible, et pas en culpabilisant, mais en incitant. » Le 23 novembre dernier, au micro de France Info, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’attaquait à la campagne de communication lancée par son collègue Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, visant à inciter les Français à des modes de consommation plus sobres.
Les clés du changement de modèle énergétique viennent de la combinaison des actions suivantes : laisser les stocks de pétrole, de gaz et de charbon sous terre ; stimuler les économies d’énergie ; électrifier les transports et l’ensemble de l’activité productive exigeante en énergie ; changer les sources en remplaçant les combustibles fossiles et nucléaires par des combustibles renouvelables (solaire, éolien, géothermique, marémotrice, etc.). Avec un développement particulier de la production décentralisée et de la production d’énergie, des systèmes de transport et de distribution de propriété publique et sociale dans un modèle qui prend en compte à la fois la dimension de la coordination des ressources pour permettre des synergies et des économies, et celle de la décentralisation pour rapprocher les décisions des individus et des communautés dans leurs facettes de producteurs et de consommateurs, pouvoir promouvoir la souveraineté et la démocratie dans les affaires des énergies qui satisfont les besoins.