8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2024

Les mesures pour le climat et l’environnement sont secondaires dans la Déclaration de politique régionale (DPR) wallonne présentée jeudi, regrettent plusieurs associations environnementales. Face aux enjeux, certains passages du document paraissent « contradictoires ».
Réaction de Canopea à la sortie de la nouvelle Déclaration de Politique Régionale (DPR) wallonne 2024-2029. Dans sa déclaration de politique régionale, le nouveau gouvernement de Wallonie déclare d’entrée de jeu qu’il veut faire “face au changement climatique et protéger la biodiversité avec lucidité et pragmatisme” (P.5 de la DPR). A la lecture du texte de 112 pages, Canopea ne peut que regretter au contraire un manque de lucidité et d’ambition face aux enjeux environnementaux et aux moyens d’y répondre. Certaines propositions, notamment en matière de rénovation énergétique, d’aménagement du territoire ou de biodiversité sont toutefois positives.
L’accélération technologique qu’a permis l’épidémie mondiale du SARS-CoV2 a été sans précédent depuis la mise en place du techno-capitalisme (c’est-à-dire depuis les années 1990 et l’internet public ainsi que la micro-informatique). Il faut dire que tout était déjà bien en place pour cet effort de guerre technologique contre les humains.
Figure reconnue de la vulgarisation scientifique française sur le climat, Loïc Giaccone dénote par ses posts et articles fouillés traitant de thématiques diverses liées aux enjeux environnementaux (inégalités, scénarios climatiques, et bien d’autres). Son astuce pour vulgariser ? Simplement « faire des choses qui nous font envie » explique-t-il, car en matière de risques environnementaux, on s’apprête plus à « courir un marathon plutôt qu’un sprint ».
L’homme maltraite la nature depuis qu’il en a les moyens techniques et moraux ; notre croissance n’a pas eu pour limite la protection de l’environnement. La manière dont certaines grandes entreprises agissent, telles que TotalEnergies, en témoigne encore.

2023

Cet été nous avons vu des événements climatiques inouïs, la vague de chaleur du Canada, de nombreuses inondations et en Europe Centrale, de nombreux forts orages avec grosses grêles et tornades. J’ai demandé encore une fois à un climatologue si ces catastrophes indiquaient que le réchauffement climatique se produisait plus vite que prévu, et qu’il dépassait les prévisions du GIEC. Ce n’est pas certain. Comme d’autres l’ont dit avant lui, Il relève que de tels événements extrêmes sont présents dans les modèles officiels, mais si j’ai bien compris, ils apparaissent parfois, leur probabilité est jugée assez faible et ils ne sont donc pas inclus dans l’évolution la plus probable du climat terrestre. Les modèles qui calculent l’évolution du climat sont des versions simplifiées de la réalité, qui incluent la compréhension et la description humaine, arbitraire, de la réalité. Ils varient un peu, les scientifiques sélectionnent les événements les plus vraisemblables. Les conclusions du rapport du GIEC portent sur l’é
Catastrophic climate change and the collapse of human societies By Josep Peñuelas, Sandra Nogué National Science Review, Volume 10, Issue 6, June 2023 The scientific community has focused the agend…
Effet insoupçonné du réchauffement climatique : en plus d’impacter la biodiversité, il dégrade notre santé mentale. Aujourd’hui, de plus en plus d’études scientifiques rendent compte d’un phénomène d’écoanxiété massif. Pour les personnes touchées, deux solutions : déprimer, ou militer.
Is It Hot Enough Yet for Politicians to Take Real Action? The latest record temperatures are driving, again precisely as scientists have predicted, a cascading series of disasters around the world.…
le consensus qui semble a posteriori s’être imposé en faveur du « progrès » technique a incité plusieurs penseurs à diagnostiquer un transfert de sacralité des religions traditionnelles vers les technologies contemporaines. L’historien britannique Arnold J. Toynbee notait au milieu du siècle dernier combien « la technologie a pris la place de la Religion comme intérêt suprême et objet d’aspiration (1) ». Jacques Ellul creusait la même idée en affirmant dans les années 1970, alors que grandissaient de nombreux doutes à l’égard du système technique industriel, que « ce n’est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique (2) ».
l’Anthropocène remet en question la définition de la liberté, longtemps pensée en opposition avec la nature. John Stuart Mill liait ainsi la liberté et l’autonomie des individus à l’atteinte « d’un degré élevé de succès dans leur lutte contre la nature ». Une liberté, ainsi comprise, dresse l’émancipation humaine contre la nature, contre la Terre tout entière. Or cette conception « moderne » butte manifestement contre la finitude des ressources et des capacités d’absorption de nos impacts de la planète.
Alors que les circonstances devraient y conduire, l’écologie ne parvient pas à s’imposer comme la force politique dominante du XXIe siècle. Les signaux d’alarme concernant les destructions de l’environnement n’ont jamais été aussi forts, le climat est désormais une des principales préoccupations des Français, et pourtant… Alors que les activistes demandent aux gouvernements d’agir davantage pour le climat, les résultats des élections envoient un tout autre signal aux dirigeants.
Les éditions écolo-compatibles sont un collectif d’éditeurs créé en 2010 lors du salon du livre de Paris. Ce collectif est constitué de huit structures éditoriales ayant pour but de « Proposer des pistes de réflexion et d’action quant à l’empreinte environnementale et sociale de l’édition papier ». Tous les ans, lors du salon du livre le collectif met ainsi en place une charte de l’édition écologique. Son objectif est de se rendre accessible, notamment lors de ce salon du livre qui lui permet une grande visibilité. Il s’agit de faire découvrir au public des livres et des guides pratiques pour amener petit à petit la population vers des modes de vie plus écologiques et respectueux de notre planète. Leurs contenus sont divers et touchent beaucoup de niveaux. De fait, on retrouve aussi bien des livres sur le mode de vie zéro déchet que sur les gestes écologiques à adopter aux quotidiens.
Effondrement, catastrophisme, survivalisme, collapsologie, les mots ne manquent pas pour annoncer la chute qui nous attend à l’issue de la fin du règne du Dieu marché. Pour ne pas se limiter à la stupeur qui engendre souvent l’incapacité d’agir, les serveurs du Comptoir vous proposent de rencontrer Pablo Servigne, co-auteur de Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) avec Raphaël Stevens. Pour préserver notre santé mentale, il a aussi participé à l’écriture de L’Entraide : L’autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017) avec Gauthier Chapelle. Un ouvrage qui nous rappelle que notre société individualiste n’est pas irrémédiable et que l’humanité est traversée par la coopération entre ses membres, qu’il s’agit aujourd’hui de favoriser contre vents et marées.
À travers cinq espèces, le philosophe de terrain australien Thom van Dooren propose une plongée au coeur des vies des oiseaux qui subissent les effets de nos modes de vie destructeurs. Cette étude pédagogique et sensible explore tout ce qui est perdu lorsqu’une forme de vie disparaît du monde – et comment les humains y sont impliqués en retour. Un des fondateurs du champ émergent des « études de l’extinction », Thom van Dooren met les réflexions éthiques en discussion avec les sciences naturelles, déployant ainsi une approche intime de la perte, et de ce que signifie le fait de survivre aux portes de l’oubli.