8 mars

OA - Liste

vers la Une


A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:

2023

Les pluies diluviennes qui touchent l’Afrique de l’Est depuis octobre et ont fait plus de 300 morts ont été jusqu’à...
Au cours des 500 dernières années, l’activité humaine a conduit à l’extinction de 73 genres de vertébrés. Ce taux d’extinction est 35 fois plus élevé que ce qui aurait été attendu en l’absence de l’Homme.
Le biologiste Olivier Hamant vient de publier fin août 2023 Antidote au culte de la performance. La robustesse du vivant dans la collection Tract chez Galimard. Ce directeur de recherches à l’INRAE, spécialiste des plantes et la biologie moléculaire et cellulaire critique la notion de performance. L’idée et la recherche de la performance se montrent omniprésentes dans la pensée et l’action humaine, alors que, selon lui, le vivant mise plutôt sur la robustesse. Au-delà du champ des recherches scientifiques, ses travaux conduisent à plusieurs réflexions sur la manière dont les sociétés humaines peuvent et doivent faire face aux défis environnementaux. Il les a aussi développés dans La Troisième voie du vivant en 2022 chez Odile Jacob. Olivier Hamant a accepté de répondre par écrit à quelques questions posées par GoodPlanet Mag’ autour de la robustesse et de la performance.
Pour le philosophe Baptiste Morizot, il n’y a qu’un seul moyen de préserver l’habitabilité sur Terre et les modes de subsistance de la vie humaine : fonder des alliances avec les non-humains.
En 2050, nous devrions être 10 milliards sur Terre. Selon certains chercheurs et militants écologistes, nous serions alors beaucoup trop pour ne pas gaspiller les ressources de la planète, favoriser de nouvelles pandémies, et même pour nous nourrir. Devrions-nous alors arrêter de faire des enfants ? Selon des démographes, il n’est pourtant pas certain que nous demeurerons toujours aussi nombreux.
Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?

2022

Le changement climatique est-il lié aux activités humaines ? Comment le climat a-t-il naturellement évolué au fil des aires glaciaires et interglaciaires ? Q...
Les vagues de chaleur mettant en danger la vie humaine devraient devenir plus fréquentes à l'avenir, à cause du réchauffement climatique. Le nombre de jours lors desquels les populations mondiales seront confrontées à des températures "dangereuses" de plus de 39°C risque d'augmenter significativement d'ici 2050, principalement dans les régions tropicales et subtropicales. DPA
Les aérosols liés aux activités humaines sont responsables d’un refroidissement du climat qui a partiellement masqué le réchauffement dû à l’augmentation des gaz à effet de serre d’origine anthropique.
Il y a 50 ans jour pour jour paraissait Les limites à la croissance, un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Cette étude du Massachusetts institute of technology (MIT), supervisée par le professeur Dennis Meadows, concluait que la poursuite de la croissance économique nous mènerait inévitablement à dépasser les limites planétaires, provoquant un effondrement de la population humaine. Devenu une référence, ce document a pourtant été ignoré pendant plusieurs décennies. Alors qu’une nouvelle édition paraît aujourd’hui chez Rue de l’échiquier – quelques jours seulement après la sortie à bas-bruit du dernier rapport du Giec – Dennis Meadows s’exprime au sujet de l’actualité brûlante de son étude et confie son espoir pour le futur.
Les impacts de la hausse de la température de la planète sont déjà très visibles sur les écosystèmes et les activités humaines. S’y adapter devient une urgence absolue, affirment les auteurs du rapport du Giec sur l’adaptation publié ce 28 février 2022.
Sur des crêtes battues par les vents, les frères Jåma slaloment entre les éoliennes qui se dressent à perte de vue, là où leurs bêtes venaient paître l'hiver. Urgence climatique ou pas, pour ces éleveurs de rennes, les turbines doivent disparaître. "Avant, la zone était parfaite pour nos rennes. L'endroit était immaculé, vierge de toute activité humaine. Maintenant, tout est endommagé", se désole le cadet, Leif Arne, au volant de son 4x4.

2021

Cette déclaration, inscrite dans un courant écocentriste qui considère que l’homme n’est plus le «maître » de la Nature, mais une espèce parmi d’autres, implique de reconnaître des valeurs et une dignité intrinsèque à la rivière Magpie, car elle devient dorénavant un sujet de droit.
Un document rare a refait surface : un enregistrement audio de l’ex-ministre Yves Guyot, daté de 1902. Pour la première fois, on entend un homme politique de premier plan s’interroger sur les conséquences de l’activité humaine sur « son milieu ».
Vers la fin du siècle, avec la combinaison de températures toujours plus chaudes - au-delà des 50 degrés - et de l'humidité, certaines localités pourraient connaître des épisodes de "stress thermique incompatible avec la survie humaine", dit ce chercheur à l'AFP.