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civil guerre ukraine Zaporijia
Une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire a été coupée par un bombardement, a annoncé le ministre ukrainien de l’Energie, Guerman Galouchtchenko, qui a dénoncé une attaque russe de grande ampleur.
En dépit du conflit qui les oppose, Kiev et Moscou parviennent à se parler pour entretenir la plus grande centrale d’Europe, aujourd’hui en territoire occupé. L’Agence internationale de l’énergie atomique s’est imposée comme interlocuteur unique.
Le site industriel ukrainien, devenu base militaire russe, a subi une «panne totale» dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 décembre. Le courant a finalement été rétabli.
Depuis plusieurs jours la centrale ukrainienne de Zaporijia est au centre de l’attention de la guerre en Ukraine. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de vouloir y mener une attaque.
Tandis que Volodymyr Zelensky s’inquiète publiquement d’un accident nucléaire provoqué par les Russes, ceux-ci lui retournent l’accusation. L’ONU demande à réinspecter le site, que les experts imaginent mal provoquer une catastrophe similaire à celle de 1986.
Russes et Ukrainiens mettent en garde contre une attaque sur la centrale.
À la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les Russes dans le sud-est de l’Ukraine, le personnel pointe du doigt la dégradation des conditions de la centrale. Ceux-ci craignent une catastrophe “bien pire que Fukushima et que Tchernobyl”.
L’armée russe, qui occupe ce site nucléaire dans le sud-est de l’Ukraine depuis mars, accuse Kyiv de l’avoir bombardé ce dimanche. L’Agence internationale de l’énergie atomique, présente sur les lieux, fait état d’explosions.
L’opérateur ukrainien d’énergie nucléaire Energoatom a accusé la Russie de préparer un acte de terrorisme.
La centrale nucléaire de Zaporijia est occupée par l’armée russe depuis début mars. Vladimir Poutine s’est approprié le lieu par un décret signé ce mercredi.
Depuis des mois, la plus grande centrale nucléaire d’Europe est le théâtre d’affrontements entre les forces russes et ukrainiennes. Les deux camps s’accusent mutuellement de bombarder le site, faisant peser le risque d’une catastrophe nucléaire.
Le site continue cependant de fonctionner « grâce à une ligne de secours », a précisé l’Agence internationale de l’énergie atomique dans un communiqué publié samedi.
Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheuse en physique nucléaire au CNAM, a répondu à vos questions sur la sûreté du site, avant une inspection de l’AIEA.
Jeudi, la dernière ligne électrique haute tension reliant le site au réseau a été coupée. Le complexe, fragilisé par les défaillances, les bombardements, l’occupation militaire russe et la fatigue des personnels ukrainiens, est dans un état critique. Une mission de l’AIEA devrait arriver sur place dans les prochains jours.
Les Russes savent-ils vraiment ce qu’ils font depuis cinq mois dans la plus grande centrale nucléaire d’Europe tournée en base militaire, autour de six réacteurs de 1 000 mégawatts chacun ?
Passée sous contrôle russe au début de la guerre en Ukraine, la plus grande centrale d’Europe reste au cœur des combats opposant les belligérants et attise la crainte d’une catastrophe nucléaire sur le continent.
Au centre de toutes les inquiétudes en raison de bombardements, dont s’accusent mutuellement Russes et Ukrainiens, la centrale de Zaporijia s’est trouvée « totalement déconnectée » pendant plusieurs heures, jeudi 25 août, du réseau en raison de dommages sur les lignes électriques, causés par des incendies, a annoncé la compagnie d’Etat ukrainienne Energoatom. Sur les derniers incidents qui ont eu lieu à la centrale nucléaire de Zaporijia, notre journaliste Emmanuel Grynszpan a répondu à vos questions.
Six mois après le début de l’invasion russe, Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, et notre journaliste Emmanuel Grynszpan ont répondu à vos questions.
L’occupation militaire russe du site nucléaire de Zaporijia est une situation inédite qui soulève - à juste titre - de nombreuses craintes au plan international. Le site au bord du Dniepr est équipé de 6 réacteurs à eau sous pression du concept russe VVER, de 1000 MWe par unité. Seules deux de ces centrales seraient en fonctionnement, les réacteurs étant pilotés par le personnel ukrainien sous la contrainte militaire russe. Des bombardements et des tirs de roquettes auraient eu lieu à proximité du site et des lignes de haute tension. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), incapable d’inspecter le site, éprouve beaucoup d’inquiétude et juge la situation d’une extrême gravité. Stockage d’armement lourd et de munitions y compris dans les bâtiments sont contraires à toutes les conventions internationales.
Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de nouvelles frappes sur le site de la centrale ukrainienne, passée sous contrôle russe. L’Agence internationale de l’énergie atomique tente depuis des semaines d’envoyer une mission pour inspecter le complexe.