Bruno Latour

OA - Liste

« Comment prendre pour « réaliste » un projet de modernisation qui aurait « oublié » depuis deux siècles de prévoir les réactions du globe terraqué aux actions humaines ?

Comment accepter que soient « objectives » des théories économiques incapables d’intégrer dans leurs calculs la rareté de ressources dont elles avaient pourtant pour but de prévoir l’épuisement ?

Comment parler d’ »efficacité » à propos de systèmes techniques qui n’ont pas su intégrer dans leurs plans de quoi durer plus de quelques décennies ?

Comment appeler « rationaliste » un idéal de civilisation coupable d’une erreur de prévision si magistrale qu’elle interdit à des parents de céder un monde habité à leurs enfants ?  » Bruno Latour

2023

Deux militantes deviennent le symbole d’une mobilisation citoyenne écologiste, que le gouvernement entend sanctionner. Menottes, nuit en cellule, comparution immédiate : ces bloqueuses de 72 et 60 ans ont été arrêtées alors...

2021

Dans le cadre du cycle "Chocs et effondrements : quels imaginaires, quelles résiliences ?", conférence d’ouverture qui interrogera les ressorts symboliques très anciens qui nourrissent voire déterminent largement les modes contemporains pluriels de mobilisation de scénarios d’effondrement : que signifient ces récits ? quel a été leur rôle sociétal ? Comment ont-ils dialogué dans l’histoire, d’une religion à l’autre ?
Une équipe de scientifiques français, monégasques et italiens, a pu analyser des déchets marins et des microplastiques en Méditerranée, pour la première fois jusqu’à 2200 m de fond. Ils ont observé que les grands fonds sont des zones d’accumulation importante de nos déchets, avec un impact marqué sur la faune. Ces déchets marins se révélant impossible à éliminer, ils recommandent d’accroître les mesures de prévention.
Avec la loi Climat et Résilience, il ne sera bientôt plus possible, dans une publicité, d’affirmer qu’un produit ou un service est « neutre en carbone ». Cette disposition rejoint un ensemble de nouvelles interdictions et démontre le souci croissant du législateur de prévenir l’écoblanchiment (ou greenwashing, pour ceux qui préfère le franglais).