« Comment prendre pour « réaliste » un projet de modernisation qui aurait « oublié » depuis deux siècles de prévoir les réactions du globe terraqué aux actions humaines ?
Comment accepter que soient « objectives » des théories économiques incapables d’intégrer dans leurs calculs la rareté de ressources dont elles avaient pourtant pour but de prévoir l’épuisement ?
Comment parler d’ »efficacité » à propos de systèmes techniques qui n’ont pas su intégrer dans leurs plans de quoi durer plus de quelques décennies ?
Comment appeler « rationaliste » un idéal de civilisation coupable d’une erreur de prévision si magistrale qu’elle interdit à des parents de céder un monde habité à leurs enfants ? » Bruno Latour
2022
Selon une équipe d’économistes dirigée par l’Université de Cambridge, les premières notations de crédit souverain au monde ajustées en fonction de la biodiversité montrent comment la destruction écologique affecte les finances publiques, entraînant des déclassements, des crises de la dette et une flambée des coûts d’emprunt.