Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2021

Sous la domination du système actuel et les règles imposées par lui, la nature et ses composants sont réduits à une expression monétaire sous le prétexte de la nécessité du capital privé pour atténuer les processus propres à la crise environnementale et les événements extrêmes liés au changement climatique.
Origines de l’agriculture capitaliste. «Vol systématique des biens communaux»:
En tant que plus grand consommateur institutionnel de pétrole et, par conséquent, plus grand émetteur étatsunien de gaz à effet de serre (GES), le Pentagone doit réduire son empreinte carbone – guerres, production d’armes – ainsi que son empreinte physique – des dizaines de milliers de soldats déployés dans le monde, 800 bases militaires à l’étranger et une en construction à Okinawa.
Un nouveau rapport publié mercredi 9 juin 2021 par un trio d’ONG progressistes lève le voile sur les promesses climatiques dites «zéro émission nette» qui sont souvent présentées par les entreprises et les gouvernements comme des solutions à l’urgence climatique. Selon les auteurs du document, elles ne sont qu’une forme dangereuse d’écoblanchiment qui devrait être évitée au profit de politiques «zéro émission réelle»