Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2023

Elle a émergé d’un seul coup, portant le message d’une jeunesse déferlant dans les rues de Bruxelles pour souligner l’urgence climatique. Depuis lors elle se multiplie pour sensibiliser, mobiliser, mais aussi exiger. Derrière le sourire se cachent des convictions très profondes, une radicalité pleinement assumée.
Avions « verts », carburants « soutenables » : autant de voies sur lesquelles travaille le secteur aérien afin de préserver sa croissance. Mais la technologie a ses limites et le trafic doit décroître si on veut réussir la transition climatique, prévient Maxence Cordiez, spécialiste de l’énergie au CEA (France).

2022

Sandrine Dixson-Declève est coprésidente du Club de Rome et conseillère en transition économique et environnementale auprès de l’Union européenne, notamment. Il faut, à ses yeux, tourner le dos au « business as usual » du passé si on veut répondre aux défis de l’avenir. « La société du XXe siècle nous a rendus malades, il faut la réinventer », assure-t-elle.
Il s’était attiré une volée de bois vert il y a quatre ans, à la tête de l’Union wallonne des entreprises, en constatant l’existence d’un « bug » entre l’économie et l’écologie. En quittant ce 1er mars la direction du groupe Cosucra, spécialisé dans la production de protéines végétales, Jacques Crahay enfonce le clou.