Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2023

Dans le petit village de Covas do Barroso, au nord du Portugal, un des plus grands projets de mine de lithium d’Europe menace les baldios, terres communautaires partagées par les villageois·es. Face à ce mégaprojet destructeur, la population s’organise pour défendre son mode de vie.

2022

Qui veut la peau du service public ? Dans leur livre La Valeur du service public, deux chercheuses et un chercheur en sciences sociales dissèquent des décennies de « modernisations » néolibérales ayant mis de gros coups de canifs dans le contrat social. Tous trois pointent la responsabilité d’une catégorie sociale bien spécifique : la « noblesse managériale publique-privée ». Entretien.
Vivons-nous dans l’Anthropocène ou le Capitalocène ? Alors que le dérèglement climatique s’intensifie, la question n’est pas que sémantique, mais hautement politique tant « la logique du révolté est [...] de s’efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel1 ». Brève histoire d’un débat qui restructure la lutte des classes.
Compagnon de route historique de CQFD, Mickaël Correia émarge désormais chez Mediapart, où il s’occupe des questions écologiques. Ce 13 janvier, il publie Criminels climatiques, livre-enquête sur les trois multinationales qui émettent le plus de gaz à effet de serre au monde. Entretien autour du bouquin et des questions très politiques qu’il soulève, loin, très loin, de l’écologie des petits gestes et de la responsabilité individuelle.
Face au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité, il conviendrait que chacun fasse sa part. C’est oublier que nous n’avons pas tous la même responsabilité dans la crise écologique : États et grandes entreprises climaticides sont infiniment plus coupables que le Gilet jaune lambda. Au vrai, c’est tout un système qui pose problème…

2021

Nous ne sommes pas seuls. Politique des soulèvements terrestres, Léna Balaud et Antoine Chopot,