Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Treize ans après l'accident de Fukushima, des chercheurs ont capturé pour la première fois des images d’atomes de césium radioactif dans des échantillons environnementaux probablement issus d'un ou plusieurs réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi.
Des scientifiques ont imaginé un plastique biodégradable et dépolluant qui fertilise en plus les sols au moment de sa décomposition.
S’il y a quelques siècles de cela, le poisson était une excellente source de protéines, de minéraux, de vitamines et d’oméga-3, difficile d’en dire autant aujourd’hui tant l’océan et les cours d’eau subissent une pollution sans précédent. Et le mercure n’est pas le seul polluant concerné.
Au Royaume-Uni, des chercheurs travaillent sur un moyen d’augmenter considérablement la capacité des océans à absorber le dioxyde de carbone (CO2). Les scientifiques envisagent notamment de verser une sorte de sable verdâtre à certains endroits dans l’eau afin de générer une réaction chimique. Néanmoins, les conséquences de cette initiative pourraient être désastreuses.
Les océans sont essentiels à notre survie, assurant la moitié de l'oxygène mondial. Savez-vous quelle est sa plus grande menace ?
Depuis des décennies, l’intelligence artificielle (IA) fascine autant qu’elle effraie. Si certains y voient le potentiel de révolutionner nos vies pour le mieux, d’autres redoutent ses conséquences catastrophiques. Les propos alarmistes d’Eliezer Yudkowsky, chercheur émérite en IA, dans une récente interview accordée au journal britannique The Guardian, ont une nouvelle fois ravivé les débats autour des dangers que cette technologie pourrait potentiellement représenter pour l’humanité.
L’utilisation de modèles d’intelligence artificielle de grandes tailles pourrait aider les biologistes à faire des découvertes bien plus rapidement qu’auparavant. Certains espèrent même qu’ils nous aideront à comprendre le fonctionnement du vivant.
La pêche serait la première responsable de la perte de biodiversité marine. Arrêter de manger du poisson serait alors la meilleure solution.
Le PDG de la société d’IA SingularityNET estime que l'intelligence artificielle générale pourrait voir le jour entre 2027 et 2030.
Pour empêcher l’effondrement du glacier de Thwaites, des chercheurs ont proposé d’y installer un gigantesque rideau de fer sous-marin de 38,5 kilomètres de long visant à l’isoler des courants marins chauds. Un projet de cette envergure pourrait coûter près de 50 milliards de dollars, sans compter la logistique nécessaire à son déploiement. Cependant, bien que cela semble a priori excessif, les conséquences de l’effondrement du glacier seraient telles que les pertes qui en résulteraient à l’échelle mondiale seraient beaucoup plus élevées (que la réalisation de ce projet).
Une étude suggère qu'un phénomène quantique complexe fait du CO2 un gaz à effet de serre particulièrement puissant.
Dans une avancée technologique sans précédent, la transmission d'énergie (solaire) depuis l'espace vers la Terre a été démontrée avec succès.
Au XXe siècle, un ingénieur pensait qu'il existait une relation vertueuse entre la combustion du charbon et le réchauffement climatique.
Des chercheurs proposent de placer en orbite un parasol spatial géant pour atténuer le réchauffement global en occultant partiellement le soleil.
Repenser radicalement le monde, se convaincre qu'ailleurs, demain, ce sera mieux ! Ce sont là des ambitions intemporelles par excellence. Étudier les utopies, c'est montrer comment elles ont évolué pour refléter les préoccupations des différentes époques, mais aussi interroger les utopies contemporaines. Ce livre
Le fart, cette cire appliquée sous les skis et planches de snow pour les entretenir n'est pas sans effet sur la montagne, ni sur la santé...
Une chambre de magma sous le cratère volcanique de Krafla en Islande pourrait potentiellement découler sur une source d’énergie géothermique quasi illimitée.

2023

Pourquoi l'espace de notre système solaire demeure froid malgré la proximité du Soleil ? On vous explique la raison.
Dans un nouvel essai percutant, l’astrophysicien Aurélien Barrau défend une science libre et poétique pour faire face à la destruction du monde.
Un dispositif de refroidissement innovant pourrait remplacer les systèmes de climatisation, promettant une efficacité énergétique supérieure et un impact écologique réduit.
Les microplastiques ont envahi divers environnements. Or, une étude suggère qu'ils pourraient même influencer la météo.
De nouvelles menaces planent dans l’ombre de la pandémie actuelle, et elles proviennent d’une source inattendue : les rongeurs de l’île de Hainan, en Chine. Selon une récente étude publiée dans la revue Virologica Sinica, des scientifiques chinois ont mis en lumière huit nouveaux virus qui pourraient potentiellement infecter les êtres humains. Cette découverte soulève des inquiétudes quant à de futures épidémies et pose des questions cruciales sur la manière dont ces virus pourraient évoluer.
L'étude suggère que la conscience pourrait être une caractéristique émergente découlant de l’effet d’entropie, par le biais duquel le cerveau maximise les échanges d’informations donnant lieu à la conscience.
Face aux enjeux écologiques et sociaux, la décroissance s'annonce, pour ses partisans, comme la meilleure solution pour sauver la planète.
Pourquoi cette maladie infectieuse relativement courante dans les pays tropicaux est-elle en croissance aussi rapide ?
Le 16 juin 2023, le Scientific Visualization Studio de la NASA a publié une vidéo d’une quarantaine de secondes portant sur les dangers de la montée des eaux et les risques concernant les archipels ainsi que les littoraux...
Une équipe du Lawrence Livermore National Laboratory, en Californie, annonce avoir réalisé un gain d’énergie net dans une réaction de fusion nucléaire pour la deuxième fois de son histoire. La première avait été annoncée en décembre dernier. Il s’agit d’un pas de plus dans la quête d’une source d’énergie presque illimitée, sûre et propre. De quoi parle-t-on précisément ?
Des chercheurs ont conçu un prototype de supercondensateur à base de ciment, de noir de carbone et d’eau, capable de stocker de grandes quantités d’énergie sur une longue durée.
Les températures de l’année 2024 pourraient passer à un tout autre niveau. Il faut s'attendre à une grande variabilité climatique interannuelle avec le retour de l’effet El Niño, et il y a peu de chances que les températures reviennent à leurs niveaux précédents.
Yann Robiou du Pont (PhD) est chercheur à l’Université d’Utrecht. Cet entretien a lieu une semaine après la sortie du rapport annuel du Haut Conseil pour le Climat, afin de mieux comprendre pourquoi les objectifs actuels de réduction des émissions de la France sont insuffisants et inéquitables.
Un gisement de roche phosphatée colossal a été découvert en Norvège, capable de satisfaire la demande mondiale en phosphore pour les 50 prochaines années, bénéficiant ainsi à l'agriculture, les technologies liées aux batteries et le secteur de l'énergie verte.
Sur le bassin du Clain, la rivière qui traverse, entre autres, Poitiers, pas moins d’une trentaine de mégabassines sont en projet. Elles avaient été actées en novembre 2022 lors de la signature du protocole du bassin de Clain par le préfet et les agriculteurs irrigants futurs bénéficiaires. Or, le préfet s’était engagé à cette occasion à prendre en compte, avant tout démarrage de construction de bassine, les conclusions d’une étude à venir sur l’état des réserves en eau, dite étude HMUC (hydrologie, milieux, usages, climat).
Une étude de la NOAA révèle une vague de chaleur marine d'intensité extrême dans les eaux du Royaume-Uni et de l'Irlande. Ce phénomène, conséquence du réchauffement climatique, menace la biodiversité marine et les industries connexes, soulignant l'urgence de protéger nos océans.
Savez-vous quel pourcentage de plastique a réellement été recyclé depuis son apogée ? Vous risquez de déchanter...
La fonte des calottes polaires a de nombreuses conséquences sur le climat, le niveau des mers, la biodiversité, les modes de vie des peuples autochtones… Les travaux d’Angela Szesciorka et de Kathleen Stafford, de l’université de l’Oregon, aux États-Unis, en apportent une nouvelle preuve : elle concerne l’une des quatre populations de baleines boréales Balaena mysticetus se répartissant autour du cercle Arctique, celle qui hante les mers des Tchouktches et, plus au sud, de Béring. C’est la moins menacée des quatre.
Les réserves d’irrigation agricoles sont au cœur d’une intense polémique, notamment depuis les violences qui ont marqué la mobilisation à Sainte-Soline. Véritable remède aux pénuries d’eau estivales ou symbole de la maladaptation au changement climatique? Dix questions et leur réponses pour tenter d’y voir plus clair.
La « bactérie mangeuse de chair », ou Vibrio vulnificus pour les scientifiques, est présente dans les eaux salées du sud-est des États-Unis. Mais avec le réchauffement climatique, elle pourrait...
Selon des chercheurs, l'aggravation du réchauffement climatique entraînera une augmentation du nombre d'infections potentiellement mortelles dues à des bactéries présentes le long de certaines côtes littorales.
L’essor de la construction de laboratoires de niveau de sécurité biologique 4 ne semble pas encore s’être accompagné d’un renforcement de la surveillance de la gestion des risques biologiques. En outre, la plupart des laboratoires BSL4 en projet se trouveront dans des pays dont les résultats en matière de gouvernance et de stabilité sont relativement faibles....
Une avancée technologique majeure combinant écologie et performance ! Issu du bois de balsa, ce matériau novateur offre une isolation thermique 5x supérieure au verre standard et pourrait ainsi transformer l'industrie du bâtiment.
BP met en chantier une plateforme gazière en mer avec un gazoduc qui traverse le plus grand récif corallien en eau profonde et froide au monde au large des côtes du Sénégal et de la Mauritanie. L’évaluation de l’impact environnemental du projet a été décrite comme une aberration par un groupe de chercheurs en biologie marine Un groupe de scientifiques se bat depuis quatre ans pour la modifier. Leurs demandes sont en train d’être étudiées.
Une importante somme d’argent a été levée pour fonder une start-up capable de poursuivre des recherches en matière de fusion nucléaire.
Les projections climatiques du débit des cours d'eau auraient sous-estimé l'ampleur réelle de la crise qui s'annonce.
Comme en 2021, nous étions en 2022 à cent secondes avant minuit sur l’horloge de l’apocalypse. Cet horaire vient d'être avancé.
Des chercheurs ont regroupé l’ensemble des données disponibles et ont estimé que chez certaines personnes souffrant de COVID long, les symptômes pourraient persister à vie si aucun traitement n'est proposé.

2022

Tous les experts soulignent l’importance de la découverte, mais rappellent l’existence de nombreux défis techniques et scientifiques à venir pour rendre la fusion viable. Selon eux, la fusion commerciale ne sera effective probablement que dans plusieurs décennies, ce qui soulève des questions sur la rapidité avec laquelle la technologie peut jouer un rôle dans la décarbonisation de l’électricité. Récemment, plusieurs revues ont publié les lettres de chercheurs mettant en garde contre le « Saint Graal » de la fusion nucléaire, soupçonnant même une reprise de cette technologie dans l’industrie de l’armement nucléaire.
Si le terme s'est démocratisé dans le vocabulaire médiatique et scientifique, l’Anthropocène n’a jamais été formellement inscrit sur une échelle chronologique. Une cohorte de chercheurs enquête depuis treize ans pour dater avec précision les débuts de cette période qui a vu l’Homme devenir une force géologique à part entière. Verdict attendu fin décembre.
En tirant parti d’un modèle climatique à très haute résolution, des chercheurs ont tenté de comprendre pourquoi les températures minimales se réchauffaient plus fortement que les températures maximales. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Geophysical Research Letters. L’augmentation des températures dans le contexte du réchauffement global est loin d’être homogène. En effet, les continents se réchauffent plus fortement que les océans, les hautes latitudes davantage que les basses latitudes… et les nuits plus que les jours. En somme, le changement climatique réduit la différence de température moyenne entre le jour et la nuit, en particulier au-dessus des zones continentales.
Des chercheurs canadiens ont montré qu’avec l’augmentation de la fonte des glaciers arctiques induite par la hausse des températures, il existe un risque que les virus précédemment piégés dans la glace soient en contact avec de nouveaux environnements et infectent de nouveaux hôtes. La prochaine pandémie pourrait alors ne pas provenir de chauves-souris ou d’oiseaux, mais de la matière libérée lors de la fonte des glaces.
Pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Université de Cambridge (Angleterre) a mis au jour l’existence de variations saisonnières dans le mouvement de la gigantesque calotte de l’Antarctique. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique The Cryosphere le 6 octobre dernier.
Selon des scientifiques, la sécheresse chronique qui frappe l’ouest des États-Unis, exacerbée par le dérèglement climatique, pourrait avoir raison du Grand Lac Salé de l’Utah. Sa surexploitation fait partie des autres raisons de son déclin et de sa possible disparition.
Découvert en 1958, le virus à l’origine de la variole du singe (ou monkeypox), l’orthopoxvirus simien, est endémique de l’Afrique centrale et de l’Ouest. Mais depuis le mois de mai 2022, des milliers de cas ont été signalés en Europe et dans le monde ; le virus fait aujourd’hui l’objet d’une surveillance accrue. La République démocratique du Congo est le pays le plus touché, avec 120 décès depuis le 1er janvier. Ces décès sont vraisemblablement dus à un variant plus virulent, nommé clade I. Les experts craignent qu’il ne se répande lui aussi dans le reste du monde.
Si elle se poursuit au rythme actuel, la fonte de la banquise arctique risque d’augmenter la fréquence des évènements El Niño de forte intensité. C’est du moins ce qu’avance une étude récemment publiée dans la revue scientifique Nature Communications.
Le réchauffement climatique fait surchauffer nos pôles. Alors on rêve de les refroidir. En comptant sur des techniques de géoingénierie. Des chercheurs disent que c’est techniquement faisable. Mais pour notre experte glaciologue, Heïdi Sevestre, c’est loin d’être une bonne idée.
Après avoir analysé un ensemble de données satellitaires à haute résolution, des chercheurs ont mis en évidence un assèchement pour le moins inattendu des lacs arctiques depuis le début des années 2000. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Climate Change le 29 août dernier.
Comment remettre en question un système qui vous privilégie ? Alors que le business as usual devient criminel au sens premier du terme, de plus en plus de jeunes diplômés d’écoles prestigieuses sortent des clous en clamant l’urgence à transformer un système socio-économique écocidaire – AgroParisTech, HEC, Polytechnique… : les discours d’une partie de ces jeunes renonçants ont été très médiatisés au début de l’été 2022. En s’appuyant sur les recherches récentes en sciences sociales et sur les témoignages d’anciens élèves de grandes écoles de tout âge (les alumni), Jean-Philippe Decka décortique la prise de conscience, les doutes et les freins rencontrés par cette élite sur le chemin du renoncement consistant à tourner le dos à une carrière prestigieuse ultra rémunératrice et aux nombreux privilèges qui l’accompagnent.
des champignons microscopiques pourraient provoquer une nouvelle pandémie bien plus terrifiante que celles provoquées par des virus, étant donné le peu de connaissances que nous en avons et leur capacité à s’adapter à nos faibles mesures thérapeutiques. Malgré leur présence à nos côtés depuis longtemps, les scientifiques estiment qu’ils représentent actuellement un réel enjeu de santé publique face aux pressions sélectives fortes, au changement climatique et à une population humaine croissante toujours plus fragile.
Selon le rapport du Copernicus Climate Change Service (C3S), la banquise qui ceinture le continent antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais observé pour un mois de juillet. Le bulletin complet est accessible sur le site de l’agence.
Hépatite, pneumonie, dengue, paludisme… Plus de la moitié des maladies infectieuses connues peuvent être aggravées par le changement climatique. Les vagues de chaleur, la sécheresse, les inondations, les incendies, les tempêtes, les variations du niveau de la mer, tous ces événements sont susceptibles d’influencer les maladies humaines provoquées par des virus et autres agents pathogènes. Les chercheurs appellent à réduire les émissions de gaz à effet de serre de toute urgence.
Selon un rapport du réassureur allemand Munich Re paru le 28 juillet dernier, les catastrophes naturelles telles que les vagues de chaleur, les pluies diluviennes et autres tornades ont déjà causé plus de 65 milliards de dollars de pertes économiques entre les mois de janvier et de juin.
La pandémie de COVID-19 a révélé à quel point l’économie mondiale pouvait rapidement basculer, en particulier les marchés liés à la production et l’approvisionnement alimentaire. Bien d’autres événements extrêmes peuvent soudainement mettre à mal la production et la logistique des ressources, de surcroît s’ils se produisent simultanément : catastrophes naturelles (inondations, sécheresses, canicules), crises financières, conflits humains. Comment améliorer la résilience des systèmes alimentaires face à ces menaces croissantes ?
Un label vert vient d’être accordé au gaz et au nucléaire par un vote du Parlement européen. Cette décision controversée ouvre la voie à des investissements financiers. Explications.
En plus des questions relatives à l’éthique et à la morale dans le contexte d’une humanité toujours en proie à de nombreuses inégalités, le développement du tourisme spatial aurait également des répercussions fortes sur le climat et la couche d’ozone comme le révèle une étude parue dans la revue Earth’s Future le 9 juin dernier.
Plusieurs points de basculement majeur de notre Planète seront probablement atteints avec +1,5 °C de réchauffement, selon une conférence donnée pour la Commission européenne. Or, selon l'Organisation météorologique mondiale, ce seuil sera peut-être atteint dans les cinq ans à venir.
La hausse globale des températures conduit de nombreux animaux sauvages à se rapprocher des régions densément peuplées d’humains. Une nouvelle modélisation de cette dynamique quantifie les risques associés d’émergence de nouvelles maladies infectieuses.
Une étude publiée l’année dernière alertait sur la déstabilisation de la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC) à cause du réchauffement climatique, et un rapprochement de son point de bascule. Des chercheurs de l’UNSW (Sydney) ont modélisé l’effondrement total de ce tapis roulant des courants océaniques afin d’en examiner l’impact mondial.
Dans son dernier ouvrage, le physicien Guido Tonelli, qui a contribué à la découverte du boson de Higgs, relate sept moments décisifs de l’histoire de l’Univers, « faite d’aléas positifs et négatifs ».
Sensibiliser et former à la transition est une des missions essentielles du Forum International de la Météo et du Climat, un forum dédié au partage de connaissances sur les sciences de l’atmosphère et du climat. Son président, Jean Jouzel, climatologue et ancien membre du GIEC (organisation co-lauréate Noble de la Paix en 2007), rapppelle ici que la pédagogie autour de la transition concerne non seulement l’école mais tous les pans de notre société : état, collectivités locales et régionales, entreprises, médias, citoyens ou associations.
Ces dernières années, le pôle Nord magnétique s’est déplacé du Canada vers la Sibérie. Une équipe de chercheurs britanniques pense avoir percé le mystère de ce décalage inhabituel. Depuis sa découverte, le pôle nord magnétique se déplace vers la Sibérie mais la vitesse à laquelle cela se produit a récemment fortement augmenté.
« Tout est sous nos yeux depuis plus de 40 ans, et nous n’avons pas voulu le voir ». Voilà comment Michael Mann, le célèbre climatologue et géophysicien américain de l’Université de Pennsylvanie, décrit le gâchis de ces dernières décennies. Le gâchis de l’inaction des dirigeants politiques de la planète face aux bouleversements que l’humanité a infligé à son climat. Mais aussi le gâchis généré par les faux discours sur le climat, les dénis, voire la propagande des climatosceptiques dictée par les intérêts des lobbies gaziers, pétroliers, et même politiques.
Selon des recherches américaines publiées mercredi dans la revue scientifique Environmental Science & Technology, divers produits pour enfants - des vêtements aux housses de meubles et aux taies d'oreiller - contiennent des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS).
Les générations actuelles n’ont pas connu Hiroshima et Nagasaki. Pour beaucoup, les armes nucléaires sont des engins de science-fiction. La réalité est tout autre.
Entre 1950 et 1990, 200.000 fûts contenant des déchets radioactifs ont été jetés dans l'océan Atlantique, sans qu'aucune surveillance ne soit mise en place. Deux missions sont actuellement en préparation pour faire l'état des lieux sur une éventuelle pollution radioactive des fonds marins.
L'Australie a promis 63 millions de dollars australiens (environ 42 millions d'euros) pour soutenir la science et les infrastructures de recherche afin de protéger la Grande barrière de corail, a indiqué mardi le gouvernement.
Observons finement l’effet des ressources naturelles à l’intérieur d’un pays. Une chronique de Phoebe W. Ishak et Pierre-Guillaume Méon. Elle est postdoctorante CNRS à l'école d’économie d'Aix-Marseille, à la Faculté d’économie et de gestion (FEG) d'Aix-Marseille Université. Il est professeur de science économique au Centre Emile Bernheim de Recherche interdisciplinaire en gestion et Dulbea de l'Université libre de Bruxelles.
Courageuse image de russes manifestant leur opposition à la guerre en Ukraine à Saint-Pétersbourg, ce mardi 1er mars 2022. En Russie, les manifestations se multiplient dans la rue, les réseaux libres et des tribunes. En tête d’affiche : les féministes russes, une partie de l’intelligentsia, notamment les étudiants du MGIMO, l’équivalent du Sciences PO et de l’HEC russe, ou le colonel-général à la retraite Leonid Ivashov qui exige la démission de Poutine. Un article de Florian Grenon.
Une start-up ambitionne de procéder aux forages les plus profonds au monde afin de générer une énergie renouvelable inépuisable via la "géothermie supercritique".
Des chercheurs australiens ont eu une idée surprenante afin de venir en aide aux coraux. D’après eux, il faudrait en effet « booster » les nuages afin de les rendre plus blancs et plus imposants. Ainsi, ils augmenteront leur capacité à réfléchir et bloquer la lumière du Soleil.
L’industrie extractive est connue pour être l’une des plus polluantes et dévastatrices pour la planète. Pourtant, plus la demande croît avec l’essor des technologies, plus l’humanité en est dépendante. Et cela malgré le fait que ses ressources ne sont pas durables et connaîtront toutes leurs limites un jour ou l’autre. Pour tenter de pallier ce problème avec une approche plus circulaire, une nouvelle étude a peut-être permis de mettre la main sur un moyen efficace d’extraire des terres rares à partir des déchets de combustion du charbon. Le procédé serait aussi applicable en recyclant divers matériaux issus par exemple des rebuts d’appareils électroniques et les résidus de bauxite.
En diminuant l’humidité de l’air, l’accroissement de la sécheresse des sols provoqué par le réchauffement climatique pourrait rendre les vagues de chaleur plus supportables dans certaines régions du monde. C’est du moins ce que suggère une étude parue le 7 janvier dernier dans la revue Science Advances.
La teneur atmosphérique en méthane (CH4), un puissant gaz à effet de serre, augmente à un rythme de plus en plus soutenu depuis 2007. Une étude publiée dans la National Science Review a récemment fait le point sur les causes de cette accélération.
Une étude menée en Suède affirme que la pollution plastique a un effet mesurable sur les bactéries. Selon les chercheurs, l’omniprésence de ce type de déchets a permis aux bactéries d’évoluer et de créer des enzymes capables de désintégrer le plastique.
Le climat change de façon dramatique et il est indiscutable aujourd’hui que l’activité humaine en est la cause première. Malgré une prise de conscience générale dans les populations, la dissonance entre les annonces de bonnes intentions et l’augmentation persistante des émissions mondiales est affligeante. Comment expliquer cette inaction ? L’aveuglement cognitif et la fragmentation sociale dans un monde libéralisé comptent parmi les causes premières.

2021

Il ne fait aucun doute que dans quelques décennies, le rendement énergétique de l’extraction du pétrole sera négatif. Or, même dans cette situation, il n’est pas impossible que cette extraction se poursuive. Mais que se passera-t-il lorsqu’il y aura besoin de deux barils de pétrole pour en extraire un seul ?
Des sommets aux profondeurs. Après les microplastiques découverts mardi sur le Pic du Midi, dans les Pyrénées, voilà ces minuscules particules détectées dans nos selles. Et particulièrement lorsque l’on est atteint de troubles intestinaux. Comme le révèle le Guardian, une étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology montre que les personnes atteintes d’une maladie inflammatoire de l’intestin (MII) présentent 50% de microplastiques en plus dans leurs selles.
Pour le paléontologue Henry Gee, la dégradation de l’habitat d’« Homo sapiens », sa faible variabilité génétique et la baisse de sa fertilité préparent le terrain à l’effondrement de l’espèce.
Les températures augmentent, les vagues de sécheresse et les incendies se font plus fréquents, les tempêtes et les inondations s’intensifient… Nous subissons déjà les conséquences du changement climatique. « Un code rouge pour l’humanité », c’est en ces termes qu’António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, présentait le rapport du premier groupe de travail du GIEC lors d’une déclaration au mois d’août. L’humanité pourrait-elle finir dans une extinction de masse sur une planète devenue impropre à sa survie ?
Dans l'espoir de mieux comprendre ce qui attend l'Antarctique pour les années à venir, les chercheurs ont une nouvelle fois interrogé le passé. Leur objectif : révéler comment la glace a réagi à des changements climatiques il y a plusieurs millions d'années. Et ils ont découvert que l'Antarctique pourrait être plus vulnérable au réchauffement climatique anthropique qu'ils ne le pensaient jusqu'alors.
Une conférence clé pour comprendre l'enjeu de la transition écologique du système de santé donnée lors de SANTEXPO 2021 avec comme intervenants Jean Marc Jancovici, fondateur du think tank The Shift Project, et Laurie Marrauld, maîtresse de conférence en science de gestion à l'Ecole des Hautes Études en Santé Publique (EHESP) et cheffe de projet santé au Shift Project.
Une conversation polyphonique sur des questions qui figurent parmi les plus urgentes du 21e siècle : « Pouvons-nous parvenir à la justice climatique et assurer l\'équité ? », « Quel rôle l’UE peut-elle jouer sur le plan international ? », « L’UE intègre-t-elle véritablement les questions climatiques dans sa politique étrangère ? », « Quel rôle doit jouer la jeunesse ? »
l'hydrogène fait l'objet de tous les grands plans d'investissements pour alimenter les transports, l'industrie ou même stocker l'électricité. Sauf que ce gaz, censé être écolo quand il est produit avec des énergies renouvelables, ne l'est pas tant que ça. , selon certains scientifiques.
C’est l’avertissement lancé par James Lovelock, dans un article qu’il vient de publier dans The Guardian. Lovelock est un scientifique et écologiste britannique indépendant, à l’origine de l’hypothèse biogéochimique (ou « hypothèse Gaïa »). Cette hypothèse controversée, établie en 1970, soutient que notre planète serait un être vivant, une sorte de superorganisme chargé d’autoréguler ses composants pour favoriser la vie.
Les vagues de chaleur marines qui dévastent les écosystèmes marins deviennent de plus en plus fréquentes et intenses. Les chercheurs essayent de mieux les prévoir.
Comment les industriels manipulent-ils l’opinion publique au détriment des vérités scientifiques ? Entretien avec Pascal Vasselin et Franck Cuveillier, co-réalisateurs d’un édifiant documentaire diffusé sur Arte l’année dernière, La fabrique de l’ignorance.
Que recouvre le terme de « biodiversité » inventé au milieu des années 1980 ? S'il traduit bien la notion de vie sur Terre, il n'en saisit pas son principe essentiel, à savoir cette interdépendance des formes de vie. À l'heure où nombres de menaces pèsent sur la Planète, deux scientifiques nous exposent pourquoi il nous faut mieux repenser la valeur de la nature dans notre système économique pour mieux affronter et résoudre la crise écologique.
Cela fait désormais plus de 30 ans que 2100 représente pour les politiques, une sorte d'horizon lointain lorsqu'il s'agit de se projeter sur une Terre qui se réchauffe. Mais l'échéance se rapproche désormais dangereusement. Les enfants nés en 2021 n'auront même pas 80 ans à la fin de ce siècle.
Une trentaine d’économistes, parlementaires, syndicalistes et représentants de la société civile ont lancé un appel à réformer les règles budgétaires européennes. Ils souhaitent remplacer le “pacte de stabilité et de croissance” par un “pacte de résilience et de solidarité” plus adapté aux défis écologiques.
Les signaux d’alerte précoce (EWS) des points de basculement sont essentiels pour anticiper l’effondrement du système ou d’autres changements soudains. Cependant, les indicateurs génériques d’alerte précoce existants conçus pour fonctionner dans tous les systèmes ne fournissent pas d’informations sur l’état qui se situe au-delà du point de basculement.
Début août, le Giec, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, a publié le premier volet de son sixième rapport. L’éclairage de Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du Groupe de travail I du Giec, auteur de ce volet.
Alors que tous les spécialistes sonnent l'alarme sur l'effondrement en cours de la biodiversité, l'ADN environnemental ou eADN et sa technologie proposent de répertorier de manière hyper efficace les traces du vivant. Une technique promise à un bel avenir.