Collapsologie

OA - Liste

Voir aussi Focus Collaps

voir sur collapsologie.fr la documentation scientifique


La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2023

Abondamment utilisé entre 1972 et 1993 en Martinique et en Guadeloupe, ce produit est utilisé pour protéger les bananiers, contre un champignon appelé le cercosporiose ou contre le charançon de la banane. Le chlordécone est reconnu comme perturbateur endocrinien, à caractère cancérigène (reconnu en 1979 par l’OMS), mais aussi comme un neurotoxique (il est dangereux pour le système nerveux) et un reprotoxique (il altère la fertilité)

2022

C'est quoi les méga bassines ? Ce sont des infrastructures semblables à des piscines mais pouvant s'étendre sur plusieurs hectares jusqu'à mesurer l'équivalent de dix terrains de football. Elles sont creusées en pleine nature, au milieu de terres agricoles et rendues étanches pour pouvoir contenir des tonnes de litres d'eau : 650 000 mètres cubes, ce qui correspond à 260 piscines olympiques.Ces bassines hors-normes sont censées servir à l'irrigation des terres agricoles environnantes durant l'été et en période de sécheresse. Pour le remplissage, ces bassines bénéficient en partie de la récupération de l'eau de pluie mais elles comptent surtout sur le pompage des nappes phréatiques en hiver.