La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
L’idée de criminaliser la destruction massive d’écosystèmes progresse. Les responsables des dommages les plus graves à l’environnement pourraient ainsi être poursuivis devant la Cour pénale internationale. Alors que trois députés fédéraux ont récemment appelé Ottawa à s’engager sur la question, le gouvernement entretient le flou sur sa position.
Les entreprises qui cherchent à compenser leurs émissions liées au réchauffement climatique peuvent avoir un impact plus important en soutenant les initiatives des gouvernements visant à mettre fin à la destruction des forêts plutôt qu’en plantant de nouveaux arbres, a déclaré un groupe environnemental.
Les scientifiques ont révélé l’année dernière que la glace du Groenland disparaissait sept fois plus vite qu’elle ne l’était dans les années 1990, ce qui fait grimper les estimations précédentes concernant l’élévation du niveau de la mer et expose 400 millions de personnes au risque d’inondation d’ici la fin du siècle.