Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2022

Je viens de,lire d’Antoine Buéno « L’effondrement du monde n’aura probablement pas lieu » (ed.Flammarion,2022). Ce livre fait assurément réfléchir et je vous en propose un commentaire subjectif a…
Les emballages sont comme un symbole de notre société de consommation et de gaspillage . Fin novembre 2022, la Commission européenne a formulé de nouvelles propositions visant à « développer l’économie circulaire dans le domaine des emballages ».
La publicité est , sauf exceptions, un incitant majeur à la surconsommation des ressources et au gaspillage des ressources naturelles. Il est donc plus que temps d’encadrer juridiquement et de sanctionner sévèrement la PUB. (1)
Sans pour autant porter de jugement, il nous semble intéressant de relever que se multiplient des manifestations de désobéissance civile face à l’inertie des politiques par rapport au dérèglement climatique. Ainsi :
LITHIUM: se trouve où? D’abord en Amérique du sud (Bolivie, Argentine et Chili) où on l’extrait des « saumures » qui se trouvent dans des nappes souterraines, sous les «salars», c’est-à-dire les déserts de sel . Aussi un peu partout sur la planète, notamment en Australie, où extrait le lithium du « spodumène » dans des carrières à ciel ouvert .
Ce plan vise à réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes et accélérer la transition énergétique par une série d’actions suivant 4 axes :
Un récent rapport de l’AIE prévoit que la transition énergétique va multiplier par six d’ici 2050, la demande mondiale de métaux (https://www.iea.org/reports/the-role-of-critical-minerals-in-clean-energy-transitions). Il s’agit d’une moyenne : l’AIE estime que la multiplication de la demande variera de 20 à 40 pour le lithium, le graphite, le cobalt (voir à ce sujet, le dernier documentaire de Thierry Michel sur les guerres au Congo) et le nickel. Il sera de 7 pour les terres rares, dont l’approvisionnement est déjà critique. On va donc passer d’un système énergétique dépendant des fossiles à un autre dépendant des ressources naturelles.
A vrai dire, la dépendance actuelle de l’Europe est immense et implique de développer, tant du point de vue de l’énergie que du point de vue des matières premières, des analyses approfondies sur les possibilités de réduire les besoins et donc la demande.
Nous vivons une époque passionnante : nous sommes au cœur de l’effondrement d’une civilisation et au bord de l’émergence d’un monde nouveau que nous espérons plus juste économiquement, socialement et écologiquement. Citoyens parmi bien d’autres, nous sommes désireux de participer à la mouvance sociale, aux changements de comportements, à la recherche de nouvelles structures politiques .
Ce plaidoyer est remarquablement documenté sur les raisons de fixer des limites à la mise en œuvre de cette technologie. On peut en retenir les points suivants
Trouvera-t-on le moyen de freiner la déforestation avant qu’il ne soit trop tard ?