Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2024

Une chronique de Roald Sieberath, entrepreneur, investisseur pour Noshaq, professeur invité à l’UCLouvain et l’UNamur, et président de l’Agence du Numérique (Digital Wallonia).
André Broto, ingénieur, auteur de « 40 idées reçues sur les transports, et comment elles nous empêchent d’avancer ».
Des chercheurs britanniques ont mis au point des "tourbillons magnétiques" permettant de transférer des données à des vitesses incroyables.
La chercheuse Yamina Saheb vient de lancer le Laboratoire mondial de la sobriété (World Sufficiency Laboratory) afin de faire de la sobriété la feuille de route de la transition écologique et sociale.
Couleurs tape à l'oeil et autocollants Mickey: en Chine, des mini-voitures personnalisables comme des accessoires de mode révolutionnent l'électrique sans casser sa tirelire dans les coins reculés du pays. La Chine est le premier marché mondial pour les voitures électriques.Et le géant asiatique, principal émetteur mondial de gaz à effet de serre en valeur absolue, vise en 2035 des ventes automobiles majoritairement composées de véhicules électriques ou hybrides.
Pour contenir l’emballement climatique et l’érosion des écosystèmes, le contrôle collectif

2023

Alternative, résistance et imaginaire : voilà les leviers chers à l’essayiste Corinne Morel-Darleux pour sortir du marasme. « Naviguer entre inquiétude et émerveillement permet de rester en mouvement » dit-elle dans cet entretien.
Dans un essai très stimulant, les anthropologues Bram Büscher et Robert Fletcher déploient une critique des grandes approches de la conservation de la nature, qui reproduiraient les logiques violentes du capitalisme, et développent une proposition transformatrice de « conservation conviviale ».
Une étude d’une grande ampleur montre que la concentration de CO₂ dans l’atmosphère provoquée par l’humanité est inédite depuis plus de 14 millions d’années. Une évolution aux nombreuses conséquences, à court et à long terme.
Avec Isabelle Ferreras, Professeure de sociologie UCL, co-autrice du livre-BD « Hé Patron! Pour une révolution dans l’entreprise » (Seuil 2023) et de Le manifeste travail - Démocratiser, démarchandiser, dépolluer (Seuil 2020), Jacques Crahay, Past-président de l'Union Wallonne des Entreprises, Chloé Mikolajczac, Activiste pour le climat et la justice sociale, coordinatrice de la campagne « Fossil Free politics », Benjamin Denis, Responsable de la politique industrielle à la Fédération syndicale IndustriAll Europe, ex-advisor à la Confédération européenne des syndicats, Dr. en Sciences politiques ULB et professeur invité à l’UCL Saint-Louis Bruxelles, et pour animer les échanges, Bertrand Henne, journaliste RTBF et maître de conférences invité UCL. Près de 200 personnes nous avaient rejoints pour assister et participer à notre conférence-débat entamée par un ice-breaker faisant se lever nombre de participants dans l'auditoire au rythme de trois questions : Qui est ou a été chef.fe d'entreprise ? Qui siège o
Quel est le rapport du PTB aux institutions démocratiques belges ? La question a souvent été posée, la réponse n’est pas simple car les positions du PTB sont parfois ambiguës. Dans une interview à un journal de gauche radicale français, Raoul Hedebouw, le président, assume plus clairement que dans ses interventions médiatiques en Belgique, son héritage léniniste, antiparlementaire et révolutionnaire.
Les grands axes étaient connus, mais le document était particulièrement attendu. Le gouvernement met en consultation à partir de ce mercredi 22 novembre sa stratégie pour l'énergie et le climat (SFEC). Celle-ci doit déboucher en 2024, avec un an de retard, sur une loi de programmation (LPEC) ambitieuse qui doit graver dans le marbre l’avenir énergétique du pays.
L’activité humaine contemporaine émet dans l’atmosphère des gaz à effet de serre en telle quantité que le climat en est modifié. L’humanité doit - nous devons - réduire drastiquement les émissions dès à présent afin de maintenir des conditions favorables à la vie sur Terre. La dépendance de toute notre économie aux énergies fossiles est la principale cause de ces émissions. Pour réaliser des actes aussi fondamentaux que manger, se loger, se vêtir, se déplacer, nous brûlons généralement des combustibles fossiles. Se déplacer en avion est aujourd’hui un moyen très efficace de rejoindre le lointain : ce mode de transport permet un élargissement des horizons. C’est en revanche aussi une des manières les plus efficaces d’émettre une quantité importante de gaz à effet de serre dans un temps court1 . L’usage de l’avion de manière régulière est par ailleurs réservé à une faible part de la population mondiale. Même au sein d’un pays occidental comme la France, la « démocratisation » annoncée n’a pas vraiment eu lieu2
Pourquoi se préoccuper du rôle de l’entreprise ? « Parce que, répond Thérèse Snoy, présidente et co-fondatrice de l’association, la transition vers un monde soutenable et juste passe par une reformulation de son rôle dans la société et de son organisation interne ; et parce que de plus en plus de jeunes sont en quête d’un sens nouveau à donner à leur travail. C’est dans cet esprit que nous renouvelons notre tradition de soirée-conférence, poursuivant ainsi notre ‘’éveil des consciences’’ avec un bouquet de personnalités lucides et engagées ». Conférence-débat - Vendredi 10/11/2023 à 19 h 45 UCL – Auditoire Montesquieu – Place Montesquieu, 1 – Louvain-la-Neuve Isabelle FerrerasProfesseure de sociologie (FNRS, UCL, Académie royale de Belgique), co-autrice du livre-BD  Hé Patron! Pour une révolution dans l’entreprise (Seuil 2023)et de Le manifeste travail - Démocratiser, démarchandiser, dépolluer (Seuil 2020)Jacques CrahayPast-président de l'Union Wallonne des EntreprisesBenjamin DenisResponsable de la politiqu
Cette note est née d'une curiosité personnelle : que croire de tout ce qu'on entend autour de soi, et qu'on pense parfois par devers soi, sur les cancers (de plus en plus fréquents, de plus en plus de tel type de cancer, etc.) ? Elle n'a donc aucune prétention explicative mais vise à faire le point sur les grandes tendances quantitatives : comment ont évolué le nombre de cancers et les taux d'incidence, globalement et pour les cancers les plus fréquents, en distinguant les femmes et les hommes ? 1
En réponse à une série d'attaques menées par des milices soutenues par l'Iran contre le personnel américain en Irak et en Syrie, Washington a annoncé avoir frappé, jeudi, deux installations des Gardiens de la révolution iraniens dans l'est du territoire syrien.
Quel est l’avenir de la protection de la nature dans l’Anthropocène ? Le vivant et la révolution présente sous un jour neuf l’actuel débat mondial sur la conservation.- Bram Bu?scher et Robert Fletcher offrent une cartographie des principales positions en présence. Ils montrent comment le capitalisme et la conservation partagent une histoire commune, que certains aimeraient prolonger, mais qui doit, selon eux, être dépassée si nous voulons continuer à vivre dignement avec les autres vivants sur une planète habitable. Les auteurs formulent en ce sens leur propre alternative, la “conservation conviviale”, inspirée de nombreux mouvements – autochtones, décroissants, pour les communs – qui réinventent déjà sur le terrain des formes postcapitalistes et postdualistes de soin de la nature. Une approche réaliste mais plus radicale, révolutionnaire, s’avère nécessaire, dépassant les alliances avec la mondialisation capitaliste et la dichotomie humain-nature. Suivi d’un entretien avec les auteurs réalisé par Antoine Ch
"Le monde ne va pas très bien et il a besoin qu'on le change assez vite." Pierre Larrouturou a fait des études d'ingénieur agronome et il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris. Avec un CV qui défie toute modestie dont il est pourtant un fervent adepte, Pierre est aujourd'hui député européen et se bat corps et âme pour une action climatique à la hauteur des enjeux. L'homme veut mettre une taxe sur la spéculation et appliquer la semaine 4 jours ! une utopie qui si devient réalité pourrait tout changer ?!
Popularisée par un groupe de jeunes new-yorkais lassés par la bétonisation, la « green guerilla » ne cesse de prendre de l’ampleur en Europe. En France, c’est Ophélie Damblé, autrice et agricultrice, qui semble en être l’une des figures de proue. Retour sur cette révolution verte.
On peut retourner le problème dans tous les sens, relativiser ce qui doit l'être, les faits n'en demeurent pas moins têtus : la planète Terre est malade. Comme le disent certains Amérindiens, l'existence sur terre est koyaanisqatsi. En langage hopi, ce mot désigne une vie devenue « folle » et « déséquilibrée ». Réchauffement climatique, perturbation des cycles de l'eau et de l'azote, érosion de la biodiversité ou encore épuisement des ressources naturelles, la liste des maux — attestés par les meilleurs experts — est longue. Leurs conséquences sont de plus en plus tangibles. catastrophes naturelles, déforestation, raréfaction de l'eau, baisse de la production agricole, flux migratoires, menaces sur la santé et le bien-être humains… Elles touchent en particulier les populations défavorisées ..du Sud qui ont le moins contribué aux problèmes, et menacent les générations futures.
Énergie, industrie, transport, chauffage, agriculture... tous ces secteurs ont un dénominateur commun : leur contribution à la pollution atmosphérique.
Varsovie a annoncé fin août avoir saisi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour remettre en cause plusieurs mesures adoptées par l’UE sur la transition énergétique. Très dépendant des énergies fossiles, la Pologne souhaiterait un assouplissement, quitte à poursuivre ses émissions faramineuses de CO2.
Ces vingt dernières années, les caractéristiques des voitures ont évolué de manière significative
L’évolution actuelle des voitures, qui deviennent de plus en plus lourdes, hautes et puissantes, "risque de mener à une sécurité routière à deux vitesses", ressort-il d’une étude menée par l’Institut Vias et relayée dans Le Soir ce mercredi. Tandis que les passagers des véhicules plus robustes sont de plus en plus en sécurité, les usagers vulnérables et les occupants de voitures plus petites courent de plus en plus de risques de blessures graves ou mortelles.
Cet été, Novethic enquête sur la façon dont Paris s'adapte à un scénario extrême. Pour Dan Lert, l'adjoint en charge de la transition écologique, il s'agit de passer d’une "ville radiateur à une ville oasis". Comment ? En plantant des arbres, en installant des ombrières, des fontaines à eau, en débitumant au maximum et en créant des lieux de baignade dans la Seine et ses canaux.
L’info fait le buzz sur Twitter et dans la communauté scientifique depuis quelques jours car elle pourrait révolutionner...
Les prix des énergies consommées par les ménages sont, comme le montre le graphique suivant, en recul depuis la fin 2022. Pour ce qui est de l’électricité, et plus encore du gaz, on peut même parler de chute des prix. Pour les carburants routiers le recul est moindre.
À l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte mondial et financier, organisé à Paris par Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU est sur notre antenne. Il dénonce la “pitoyable” réponse du monde face à l’urgence climatique, qui nous conduit à une “catastrophe”.
Depuis quelques jours, la température moyenne mondiale marque un pic soudain. Ses conséquences sont un avant-goût d'un réchauffement à +1,5°C qui sera largement dépassé si les tendances actuelles se poursuivent. De quoi souligner à nouveau l'urgence de prendre nos affaires en main et de refuser l'avenir de catastrophes que nous promettent les États et le patronat.
Depuis quelques jours, la température moyenne mondiale marque un pic soudain. Ses conséquences sont un avant-goût d'un réchauffement à +1,5°C qui sera largement dépassé si les tendances actuelles se poursuivent. De quoi souligner à nouveau l'urgence de prendre nos affaires en main et de refuser l'avenir de catastrophes que nous promettent les États et le patronat.
Des scientifiques ont découvert des organismes qu’on ne pensait jamais retrouver et qui représentent une étape cruciale dans le développement de la vie complexe sur Terre.
Des scientifiques ont réussi à transmettre de l’énergie solaire depuis l'espace vers la Terre. Cette percée pourrait surmonter les défis de l'intermittence de l'énergie solaire, démocratiser l'accès à l'énergie et transformer radicalement notre futur énergétique, en particulier dans les régions éloignées.
De la révolution industrielle à aujourd’hui, ce documentaire met en lumière à travers des archives audiovisuelles la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène et avec elle, la détérioration continue de notre environnement. Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au "tout-pétrole" de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firme
Le devoir de vigilance européen fait un bond en avant. Les eurodéputés ont voté avec une large majorité la directive qui contraint les multinationales à respecter les droits humains et environnementaux sur l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement. Si le Conseil européen et la Commission doivent encore se prononcer, le signal est fort.
La catastrophe écologique est-elle inéluctable ? Allons-nous droit vers un effondrement de la civilisation ? De plus en...
Il ne se passe pas un jour, ces derniers mois, sans qu’une problématique énergétique soit évoquée dans l’actualité, que ce soit sous l’angle économique, environnemental, social et/ou (géo)politique. Ces tensions nous indiquent que nous devons modifier en profondeur nos manières de produire et de consommer l’énergie. C’est ce que nous explique le physicien et philosophe Grégoire Wallenborn, chercheur et enseignant à l’Institut de gestion de l’environnement et d'aménagement du territoire de l’ULB 1 .
Une vingtaine d’élu·es de la ville de Paris remettent ce vendredi un plan d’adaptation aux fortes chaleurs à la maire, Anne Hidalgo. Logements, loisirs, transports… Elles et ils demandent de revoir de fond en comble l’aménagement de la capitale.
Quelle est l’ampleur du réchauffement climatique en Belgique ?
C'est un symbole de taille. Plus des trois quart des salariés souhaitent un travail en adéquation avec la lutte contre le changement climatique, selon une nouvelle étude. Entre l'écosyndicalisme, les collectifs étudiants comme le Réveil écologique et leurs aînés des Alumni for the planet... la pression monte sur les entreprises.
A quoi ressemblera la médecine du futur ? Une chose est sûre, elle fait déjà aujourd’hui des pas de géant....
Le lundi 20 mars 2023, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)[1] a publié un rapport de synthèse clôturant 8 années de travaux menés par plus de 1000 scientifiques ayant examiné plus de 85 000 publications. Ce rapport résume l'état des connaissances sur le changement climatique, ses impacts sur les sociétés humaines et les écosystèmes. Il repose d’une part sur les trois volets du 6ème rapport d’évaluation du GIEC parus en 2021 et 2022[2] et consacrés aux bases physiques du réchauffement, aux impacts et aux solutions.
Bill Gates a publié un article enthousiaste sur l'intelligence artificielle. Pointant du doigt autant les opportunités que les responsabilités.
En août 2021, au cours des rencontres Reprises de terres à la ZAD de Notre-Dame-­des-Landes, des personnes issues des mondes de la paysannerie, du militantisme et de la recherche se sont réunies pour réfléchir, au cours d’un débat mouvant, à la meilleure manière de désigner les terres qui seraient retirées de tout rapport productif et largement soustraites à l’emprise humaine. Nous restituons ici une partie de leurs échanges. La version complète est à lire sur Terrestres.org.
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?
Harold Levrel et Antoine Missemer, qui viennent de publier l’ouvrage ‘L’Économie face à la nature : de la prédation à la coévolution’ (Les Petits Matins, 2022), nous invitent à envisager une économie d’un nouveau genre qu’ils appellent « économie de la coévolution ». Ils explorent dans leur livre toute une série d’innovations, notamment institutionnelles, visant à modifier notre rapport avec le vivant et nous en livrent ici la synthèse.
C’est une petite révolution audiovisuelle. Le bulletin météo de France 2 et France 3 se transforme à partir de ce lundi en “journal de la météo et du climat”, pour mieux expliquer les conséquences du changement climatique sur le temps qu’il fait, a annoncé France Télévisions à l’AFP. Après plus de 30 ans, la version classique du bulletin météo est donc abandonnée pour laisser place à un journal Météo Climat. Il s’agit “d’expliquer la météo autrement, pas juste de dire: “il va faire beau demain ou il va pleuvoir, mais expliquer pourquoi“, a déclaré à l’AFP le directeur de l’information du groupe public, Alexandre Kara, en soulignant que “la météo est la conséquence directe du climat“.
L’écologue Pierre-Olivier Cheptou détaille les mutations des fleurs des champs imposées par les changements climatique et la chute de la biodiversité.
The problem with American electric vehicles is the same problem as with our gas-powered models: They’re too dang big. The Ford F-150 has been the top-selling automobile in the country for many years, and the electric version — while admittedly quite nifty — weighs 3.25 tons. The new electric Hummer is even more ridiculous, coming in at 9,000 pounds, with a 212-kilowatt-hour battery that weighs more than a Mazda Miata.
En plus de stocker du carbone, les arbres en zones sèches fournissent de nombreux services écosystémiques indispensables à l’environnement et aux populations locales. Très dispersés, leur étude à grande échelle est compliquée. C’est pourquoi une collaboration pilotée par la Nasa et l’Université de Copenhague, impliquant INRAE, le CEA et le CNRS, a mis au point une méthode de suivi combinant images satellitaires de très haute résolution et intelligence artificielle. Cette innovation a permis d’estimer les caractéristiques de plus 9,9 milliards d’arbres situés en Afrique sub-Saharienne, ainsi que leur quantité de carbone stockée, évaluée à 0,84 milliard de tonnes de carbone.
Notre agriculture ? Une industrie qui fonctionne au pétrole, aux engrais et aux pesticides. La campagne ? Une usine qui produit des « matières premières » végétales ou animales. À l’instar des sociétés industrielles dont il émane, ce système contribue au chaos climatique par la dégradation des écosystèmes, avec le soutien des politiques publiques. Contre ces méfaits, il faut une révolution agro-écologique, qui passe par la transition énergétique, l’agriculture durable, la diminution de l’alimentation carnée et la réhabilitation de l’agroforesterie. Un tel projet, dont on voit les prémices dans certains territoires, est la seule utopie réaliste. Il commande directement le contenu de nos assiettes, en quantité comme en qualité. Ce livre novateur offre un socle de pensée et d’action pour que le xxie siècle soit vivable, c’est-à-dire écologique.
À l'aube de la sixième crise d'extinction du vivant, provoquée par un modèle économique insoutenable et encore largement aveugle à ses propres dégâts, il y a urgence à transformer radicalement nos façons de produire et de consommer, nos conceptions du monde, nos institutions, voire notre contrat social.
Des chercheurs de l’Université Martin-Luther de Halle-Wittemberg (Allemagne) ont mis au pointe une nouvelle technologie de panneaux solaires à la puissance décuplée.
[VIDÉO] - Face à l'urgence climatique, la France tente de développer les énergies propres comme le solaire et l'éolien. Pourtant, une autre technologie pourrait également servir pour la transition énergétique. Il s'agit de l'énergie osmotique, encore mal connue, mais très prometteuse.
Avant même d’être élu chancelier en fin d’année 2021, Olaf Scholz l’avait rappelé. Pour réussir sa transition, l’Allemagne comptera sur le gaz.

2022

La décroissance. Le concept n’est pas nouveau, mais les experts et la population s’y intéressent de plus en plus. Dans une économie fondée sur la croissance tous azimuts, la décroissance est-elle envisageable? En pleine période des Fêtes – et de surconsommation – nous avons posé la question au sociologue Éric Pineault, professeur à l'Institut des sciences de l'environnement de l'Université du Québec à Montréal.
De industriële tomatensector is één van de sectoren waarin mens en milieu uitgebuit worden. Veilige en gezonde arbeidsomstandigheden zijn in deze sector veelal gebrekkig of afwezig terwijl arbeiders onderbetaald worden. Veel vluchtelingen werken in de sector als arbeidskracht zonder enig statuut. De impact van deze industrie reikt ver. Door een gebrek aan keten-transparantie is er eveneens sprake van labelfraude op mondiale schaal. Chinees geproduceerde tomatenpuree wordt zo bijvoorbeeld vaak verkocht onder een Italiaanse merknaam. Dit voedt de illusie van ‘lokale’ producten uit Europa terwijl de tomaten veelal een lange en weinig traceerbare afstand afgelegd hebben, met de bijhorende CO2-uistoot terzake.
L’hydrogène et les technologies de « CCUS » (captage, stockage et utilisation du CO2) « sont appelés à jouer des rôles importants et complémentaires pour atteindre l’objectif de neutralité carbone de la Chine » avant 2060, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE)(1). Pour l’heure, la production chinoise d’hydrogène est toutefois très carbonée. 5% de la consommation chinoise de charbon dédiée à la production d’hydrogène
La COP27 montre que l’action des États est insuffisante pour faire face au changement climatique, dit l’auteur de cette tribune. La bifurcation écologique, défend-il, requiert de subvertir le monde du travail et de la production.
Il y a environ 400 millions d’années, les océans de la Terre subissaient une série de crises biologiques connue sous le nom d’extinction du Dévonien. Si l’on sait que la disparition de près de 70 % des espèces marines à ce moment-là est liée à un manque crucial d’oxygène dans les océans, la cause exacte était encore mal comprise. Des scientifiques viennent cependant d’établir que le grand responsable serait le développement rapide des racines des arbres durant cette période.
La compréhension de l’impact du réchauffement sur les précipitations extrêmes devrait faire un bond suite aux résultats récemment obtenus par un groupe de chercheurs du Met Office (Royaume-Uni) et de l’Académie chinoise des sciences. En effet, l’incertitude sur l’ampleur des changements serait réduite d’un tiers. Les travaux ont été publiés dans la revue Nature Communications ce 3 novembre.
Donner une personnalité juridique aux fleuves, aux lacs et autres espaces naturels était jusqu’ici plutôt réservé aux Etats où vivent des populations autochtones. Cette évolution arrive en Europe et provoque de fortes oppositions. Elle bouleverse une vision du monde fondée sur la prééminence de l’être humain sur la planète.
Il faut de nouveaux modèles qui réalisent une articulation entre les 3 P de "People-Planet-Profits". Une chronique signée Frédéric Ooms et Bernard Surlemont, Professeurs à HEC Liège – École de gestion de l’Université de Liège.
La deuxième blockchain la plus importante du monde après celle du bitcoin a opéré une mue vers un système nécessitant moins d’opérations réalisées par les ordinateurs. De quoi réaliser une énorme économie d’énergie.
Après une séquence d'épisodes caniculaires à répétition, ce sont des orages et des inondations qui s'abattent sur l'hexagone. Ces phénomènes historiques de dérèglement climatique sont corrélés et s'entretiennent. Une crise climatique qui tient sa source dans la soif aveugle de profit du système capitaliste.
Dans cet article, nous vous proposons un voyage dans le temps. Un voyage qui nous offre d’imaginer un autre passé, une histoire qui nous mènerait vers un présent désirable. Laissons nous porter par un récit qui soit révolutionnaire, social, écologiste. Retournons en 1972, année de publication du rapport Meadows sur les limites de la croissance…
Les processus de désertification s'intensifient dans les zones humides, ressort-il d'une étude internationale impliquant des chercheurs de l'Université d'Anvers publiée jeudi.
Le scientifique britannique James Lovelock, mort à 103 ans, était connu pour sa célèbre « hypothèse Gaïa ». À la croisée des disciplines, elle décrit la Terre comme capable de s’autoréguler.
La guerre a toujours été une matrice de l’innovation : elle constitue une réinitialisation pour des sociétés contraintes d’adopter n’importe quelle méthode susceptible de leur permettre de survivre. La vague de volontariat qui s’est emparée de l’Ukraine en est un exemple frappant : des groupes d’entraide, des organisations de volontaires et des milices de défense locales ont fait leur apparition, et beaucoup prennent en charge les missions d’un État dépassé.
Anotion prominent in the news today is that the world of 2019 and the decades leading up to it were some kind of “normal” to which civilization might return after the COVID-19 pandemic. Talk of such a return dramatically underlines the educational system's failure to inform most people about human history and our present predicament
Ce lundi marque l’expiration du délai accordé à Moscou pour régler 100 millions de dollars et d’euros sur ses obligations. Le pays a les moyens de le faire, mais les sanctions économiques mises en place après son invasion de l’Ukraine l’en empêchent.
Les tendances d’évolution du volume d’eau douce renouvelable et des facteurs qui la constituent sont analysées pour la France métropolitaine et ses 34 sous-bassins. Sur la période 1990-2018, l’évolution du volume annuel est marquée par une baisse à partir de 2002 sur le territoire métropolitain et une hétérogénéité territoriale selon les sous-bassins. Entre 1959 et 2018, le changement le plus remarquable est l’augmentation de l’évapotranspiration à l’échelle annuelle et saisonnière : cette hausse s’observe dans la majorité des sous-bassins en automne et en hiver et dans tous les sous-bassins au printemps. Sur cette période, le volume annuel d’eau douce renouvelable qui provient des précipitations décroît dans 41 % des sous-bassins, presque tous situés dans le sud de la France. Les territoires les plus fragiles vis-à-vis de l’accès à l’eau pour ses différents usages se situent majoritairement dans l’ouest de la France.
Jean-Baptiste Fressoz est historien de l’environnement et chargé de recherches au CNRS (CRH-EHESS). En 2012, il publie L’Apocalypse joyeuse, une histoire du risque technologique. L’ouvrage remet en cause l’idée que la réflexivité sur l’environnement serait née à la fin du XXe siècle. Le livre documente de multiples luttes locales pour défendre l’environnement, mais aussi les désinhibitions qui ont mené à la révolution industrielle.
La vague de chaleur qui touche l'Europe est loin d'être un fait isolé. Depuis les années 1880, les températures ne cessent d'augmenter sur Terre.
Conduit par Gaëlle Vicherd, Jean-Marc Cerino et Philippe Roux pour la revue De(s)générations, cet important entretien avec Jérôme Baschet a été publié en deux parties – sous le titre « Pour rendre l’inacceptable inacceptable » – dans ses livraisons d’octobre 2021 (n° 34, « Matières finies, coopérations infinies ») et de décembre 2021 (n° 35, « Attaquer l’attaque »).
Demande des actionnaires de TotalEnergie d’inscrire à l’ordre du jour de l’assemblée générale du 25 mai des résolutions climatiques : illustration de la manière dont les enjeux climatiques s’installent progressivement dans la vie des sociétés commerciales, notamment celles qui négocient leurs titres sur les marchés financiers. Plus précisément, au-delà de la prise de conscience générale qui s’est imposée aux entreprises, la vie technique des sociétés a vu surgir cette problématique, notamment avec les initiatives des actionnaires qui commencent à demander l’inscription de résolutions climatiques à l’ordre du jour d’assemblées générales de société cotées sur les marchés financiers.
Aurélien Barrau est astrophysicien, directeur du Centre de Physique Théorique Grenoble- Alpes et il est aussi un ardent défenseur de la planète. Il est l'auteur de "Il faut une révolution politique, poétique et philosophique" (éditions Zulma).
"Une révolution politique, poétique et philosophique" : c'est ce que propose Aurélien Barrau pour contrer la catastophe écologique et sociale. Dans son dernier livre "Il faut une révolution politique, poétique et philosophique" édité chez Zulma , l'astrophysicien Aurélien Barrau aborde toutes les questions d'actualité brûlantes. Selon l'auteur, ardent défenseur de la planète, "les petits gestes et autres initiatives individuelles" sont certes bienvenus. Mais ce n'est pas la question de fond. Un problème systémique ne peut avoir de solution que systémique. Il faut une révolution politique, poétique et philosophique et pour cela il faut changer les règles et fonder un autre monde « Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination . L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. »
L’économie circulaire domine aujourd’hui le discours industriel sur le développement durable et serait caractérisée par un triple objectif au regard des déchets : réduction, réemploi et recyclage. L’économie circulaire serait cependant devenue un moyen de protéger et normaliser les modes de production et de consommation actuels, qui ne peuvent répondre aux enjeux écologiques, l’idée de découplage entre croissance et impacts environnementaux ayant été critiquée par de nombreuses études..
« Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination. L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. » En répondant aux questions brûlantes d’actualité de Carole Guilbaud, Aurélien Barrau remet le politique et le social au cœur de l’écologie. Il nous aiguillonne vers un renouveau démocratique où la liberté la plus fondamen- tale est d’abord celle du pouvoir vivre.
La 5G dont nous disposons actuellement n'est qu'une partie de ce que proposera à terme cette nouvelle technologie. Les ondes millimétriques (26 GHz) ouvriront de nouvelles perspectives. La 6G ira encore plus loin avec l'usage de « surfaces intelligentes reconfigurables » et un « meilleur suivi de l’utilisateur mobile ».
Un groupe de chercheurs a élaboré une reconstruction sans précédent de l'amplification arctique et de son intensité depuis l'an mil.
À fin 2021, les capacités électriques renouvelables - toutes filières cumulées - dans le monde s'élevaient à près de 3 064 GW en 2020, soit 9,1% de plus qu'à fin 2020 selon l'Irena (Agence internationale pour les énergies renouvelables). Le rapport ci-après mis en ligne en avril 2022 par l'Irena rassemble de très nombreuses données sur l'évolution des capacités électriques renouvelables dans le monde entre 2011 et 2021, filière par filière (hydroélectricité avec statistiques séparées sur les STEP, éolien terrestre et offshore, solaire photovoltaïque et thermodynamique, géothermie, biomasse, etc.) et pays par pays.
CO2, pesticides, particules fines, perturbateurs endocriniens, PFAS : avec la révolution industrielle, un nouvel univers chimique a été créé, qui n’est pas celui dans lequel l’humain avait évolué. Les conséquences sur la santé sont majeures, explique le chercheur Rémy Slama.
En 1916, l'économiste belgo-allemand Silvio Gesell imagina une théorie monétaire extraordinaire : la monnaie fondante. Selon lui, il fallait donner une date de péremption à la monnaie pour forcer sa circulation, puisqu’un billet thésaurisé perdrait irrémédiablement et progressivement sa valeur. La monnaie thésaurisée devait « rouiller », comme si elle subissait un pourcentage d’usure. Il préconisait un estampillage d’un millième par semaine, correspondant à un taux d’intérêt négatif de 5,2 % par an. Ce prélèvement aurait favorisé la rotation de l’économie et la mise à l’emploi. Sa théorie ne fut jamais déployée à large échelle et pourtant elle interpella les plus éminents économistes du XXe siècle, dont John Maynard Keynes qui qualifia Silvio Gesell de « prophète étrange et illégitimement négligé » et ajouta que « l'avenir apprendrait plus de Gesell que de Karl Marx ». Irving Fisher, l’économiste américain majeur de l’entre-deux-guerres, avança que « le système de circulation monétaire proposé par Silvio Ge
Une étude publiée ce vendredi par le département britannique de l’Economie, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) a révélé que l’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait auparavant.
Le monde devra recourir au captage et stockage du CO2 de l'air et des océans, quel que soit le rythme auquel il parvient à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, estime l'ONU dans son dernier rapport de référence. Longtemps perçues comme marginales ou comme un stratagème de l'industrie pour éviter de réduire ses émissions, les mesures d'élimination du dioxyde de carbone (EDC) sont désormais un outil nécessaire, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "C'est le premier rapport du Giec à affirmer clairement que l'élimination du CO2 est nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques", a souligné Steve Smith, à la tête de l'initiative Oxford Net Zero, à l'Université d'Oxford.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
Un appel de la dernière chance, rien de moins. C’est ainsi que se présente le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié ce lundi 4 avril. Les spécialistes y évoquent les pistes pour atténuer le réchauffement — après avoir traité ses bases scientifiques en août 2021, puis l’adaptation à ce monde plus chaud en février.
Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, ont revendiqué dimanche les tirs de missiles sur Erbil, dans le Kurdistan irakien, affirmant avoir ciblé un «centre stratégique» israélien et menaçant l’Etat hébreu de nouvelles opérations «destructrices».
Des diplomates russes à Vienne ont informé le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, de l'évolution de la situation en Ukraine. Selon la lettre de l'ambassade de Russie à l'AIEA, le personnel de la centrale nucléaire de Zaporijia continue d'assurer un fonctionnement normal des installations. Les niveaux de radiation y sont normaux, d'après ces mêmes informations.
Le sixième rapport d'évaluation (RE6) du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies s'inscrit dans une série de rapports destinés à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Il conclura le « sixième cycle d’évaluation du climat » effectué par le GIEC1, décidé à sa 41e session (février 2015)2.
"L'inaction n'est plus une option", a déclaré lundi le président de la Coalition Climat, Nicolas Van Nuffel, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Leçon inaugurale de Tatiana Giraud prononcée le 17 février 2022. Tatiana Giraud est professeure invitée sur la chaire annuelle Biodiversité et écosystèmes
Un rapport, conduit par une série d’agences fédérales - dont la Nasa et la National Oceanic and Atmospheric Administration –, souligne que cette évolution entraînera une "augmentation significative" des inondations côtières, en particulier à marée haute, au cours des prochaines années.
Grégoire Chambaz est chargé de recherche à Unisanté (Lausanne) et rédacteur adjoint à la revue Militaire Suisse (RMS). Dans cette intervention, il partage sa synthèse des travaux de l'anthropologue Joseph Tainter sur l'évolution et l'effondrement des sociétés complexes.
L’algue du partenariat symbiotique qui constitue les lichens s’adapte aux évolutions du climat à un rythme extrêmement lent, suggère une nouvelle étude.
Le gouvernement anglais a publié sur son site internet une étude qui prédit l'évolution du covid ces prochains mois au Royaume-Uni. Les chercheurs ont déterminé quatre scénarios, allant du plus optimiste au plus pessimiste, qui partent tous du principe que le covid continuera à circuler et que des variants apparaîtront. Voici le détail de ces hypothèses à moyen terme.
l’État doit, dès à présent, servir de gouvernail pour réellement mettre les citoyen·ne·s au centre de la révolution énergétique. d-20211015-GQCQNH 2021-10-15 11_42_20
La question pose le choix de la frugalité ou de la technologie. Même si la réponse peut paraître évidente, elle est néanmoins contrastée, en fonction des besoins à satisfaire. La solution réside très certainement dans un équilibre savamment étudié entre les deux approches. Analyse.
Cécile Désaunay est Directrice d'étude à Futuribles, et auteure du livre "La société de déconsommation : la révolution du vivre mieux en consommant moins", préfacé par Dominique Bourg.
Tête pensante d’Extinction Rebellion Belgique, Boris Libois trace la voie étroite d’une révolution citoyenne. L’oligarchie économique est au coeur des cibles potentielles du mouvement de désobéissance civile en 2022. Face à l’ampleur de la tâche, « Full Yéti » est prêt à devenir « prisonnier climatique ».
Concentration record de gaz à effet de serre au niveau mondial, étés les plus chauds jamais enregistrés, événements extrêmes, les données climatiques de 2021 publiées par le programme européen d’observation de la Terre ont de quoi inquiéter.
Alors même qu'industriels et gouvernements promettent une révolution future de l'hydrogène bas carbone, le déploiement et le stockage de ce vecteur énergétique interrogent. Car les obstacles à son développement concret restent nombreux, et les ambitions, toujours à l'état de projets. D'autant que les stratégies politiques diffèrent en la matière... et se contredisent parfois. Explications.
Les responsables du mouvement demandent aux autorités de respecter la déclaration de politique générale du gouvernement, qui pointe l'importance de la transition écologique, ainsi que les recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) en matière d'émissions de CO2.
L’idée d’une croissance heureuse, où l’économie pourrait continuer à croître éternellement si le capital se substitue assez rapidement aux ressources naturelles qui s’épuisent, ne fait pas l’unanimité, souligne Florian Fizaine, maître de conférences en sciences économiques.

2021

Vacciner vite et massivement pour vaincre le Sars-Cov 2 : le plan était clair fin 2020. C’était sans compter sur un virus en perpétuelle évolution. D’un variant à l’autre, la bataille contre le coronavirus est loin d’être achevée.
Dans cette vidéo, je vous parle de l'évolution du système électrique français en me servant du récent rapport de RTE: Futurs Énergétiques 2050.
Les chercheurs ont analysé plus de 200 millions de gènes présents dans des échantillons d’ADN prélevés dans l’environnement et ont découvert 30 000 enzymes différentes capables de dégrader dix types de plastique différents.
La nouvelle association professionnelle BAx Belgium, pour "Blockchain Association of Exchanges and Custodians", est une ASBL dont l'ambition est de faire de la Belgique un pays leader en matière d'activités basées sur la blockchain. Plus largement, BAx souhaite apporter des connaissances et du soutien à toutes les entreprises belges qui pourraient tirer profit de l'utilisation de la blockchain.
Quel est le niveau d’ambition nécessaire pour parvenir à limiter le réchauffement climatique à une augmentation de 1,5°C ? Qu’est-ce que ça signifie en France ? Quels types de mesures doivent-être appliquées pour y parvenir ? Peut-on réellement suivre cette trajectoire ? Et d’ailleurs que signifie concrètement limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à la surface de la Terre par rapport au niveau préindustriel ?
Pour rester alignés sur une trajectoire de réchauffement de 1,5°C, quelle est l’ampleur des mesures à mettre en œuvre ? - Infographie
Quel impact aura la décarbonation de la société sur l'emploi ? Un rapport intermédiaire du think tank le Shift Project décrypte les évolutions par secteur. Globalement, d'ici 2050, près de 300 000 emplois pourraient être créés. Derrière ce constat se cache une importante évolution des secteurs, avec une forte demande dans l'agriculture et l'industrie du vélo, et un déclin du besoin en main-d’œuvre dans la filière automobile ou l'industrie cimentière.
Dans cette conférence, Aurélien Barrau, astrophysicien au CNRS et docteur en philosophie, dresse le bilan de notre civilisation actuelle et de la catastrophe qui est à nos portes. Au-delà du constat, qu'il faut avoir le courage de regarder en face, il propose des voies d'évolution possibles pour dépasser notre immobilisme suicidaire.
Même les pesticides « bio » ont un impact sur l’évolution des espèces des alentours. Selon une étude réalisée en Belgique sur de minuscules crustacés vivant dans des étangs à proximité des champs, ces petites bêtes s’adaptent différemment, tout dépendant du type de produit utilisé par les fermiers.
Ce 24 novembre, la production éolienne britannique en forte hausse, a permis au National Grid, le réseau de transport d’électricité du Royaume-Uni, d’exporter un record de 2 GW vers la France et la Belgique. En cause, la chute rapide des températures sur le continent mais aussi la défaillance du parc nucléaire français dont 3 réacteurs sont tombés en panne. Dans l’Hexagone, les prix de vente de l’électricité se sont envolés.
Dénonçant l’influence des entreprises à la COP26 et l’échec de ce sommet, quelque 200 universitaires internationaux demandent dans cette lettre de prendre des « décisions plus radicales ». Et appellent à une « révolution verte » face à l’urgence climatique.
Quel impact aura la décarbonation de la société sur l'emploi ? Un rapport intermédiaire du think tank le Shift Project décrypte les évolutions par secteur. Globalement, d'ici 2050, près de 300 000 emplois pourraient être créés. Derrière ce constat se cache une importante évolution des secteurs, avec une forte demande dans l'agriculture et l'industrie du vélo, et un déclin du besoin en main-d’œuvre dans la filière automobile ou l'industrie cimentière.
Du béton, mais surtout beaucoup de bois : 90 % en tout. La société CCB, basée à Beaurepaire, dans le Nord-Isère, a réussi à allier les deux matériaux pour produire un premier "béton de bois" au bilan carbone négatif. Une innovation qui a tout l'air d'une révolution dans le monde de la construction. Après une quinzaine d'années de recherche, l'entreprise iséroise a réussi à célébrer les noces du bois et du ciment pour donner le "TimberRoc".
Pour mieux comprendre le présent et espérer prévoir l'avenir, il faut en savoir plus sur le passé. C'est en partant de ce principe que des chercheurs de l’université de l’Arizona (États-Unis) se sont penchés sur les évolutions de températures au cours des 24.000 dernières années. Et leurs travaux montrent que la vitesse à laquelle se produit le réchauffement climatique anthropique est tout simplement « sans précédent ».
Cette anticipation tout à fait correcte de l'évolution du climat à l'échelle des dernières décennies vient d'être confirmée par le premier volet du 6e rapport du GIEC adopté en août dernier. Y est affirmée la certitude que le réchauffement de l'atmosphère, des océans et des continents est dû à nos activités ; qui plus est l'ensemble du réchauffement observé depuis le début du XXe siècle peut leur être attribué.
Le point sur les connaissances actuelles. L’ampleur et la rapidité du changement climatique auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est inédit. Canicules, sécheresses, inondations … Nous en subissons déjà les effets au quotidien.
Notre Planète se réchauffe et les activités humaines en sont responsables. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) le confirmait en août dernier. C'est « sans équivoque ». Une étude publiée très récemment montre même que quelque 99,9 % des plus de 88.000 articles scientifiques liés à l'étude du climat s'accordent à le dire.
Glasgow n’est pas seulement la ville où se joue l’avenir de notre civilisation. C’est aussi la ville où s’est joué l’avenir de la révolution industrielle, celle qui a permis de brûler à grande échelle autant de combustibles fossiles.
Des oiseaux qui restent en Europe et ne migrent plus en Afrique, des jeunes oiseaux qui naissent en octobre plutôt qu’au printemps… Pour les scientifiques le constat est clair : le changement climatique impacte tellement les oiseaux qu’il modifie même complètement leur comportement.
Un bec plus gros, une aile plus large et d'imposantes oreilles... L'augmentation globale des températures depuis plusieurs décennies pourrait être responsable de changements morphologiques chez de nombreuses espèces.
Englués dans un cycle haussier, gaz, charbon, pétrole, uranium sont victimes de hausses prodigieuses sur les bourses mondiales. Sommes-nous à l’aube d’un basculement dans une nouvelle évolution énergétique mondiale, ou d’un simple hoquet passagé? Les mois à venir dévoileront la réponse. Au cœur de ce choc, le gaz naturel est certainement celui que l’on attendait le moins.
C’est une petite bombe que lancent certains scientifiques et climatologues du GIEC. Selon eux les fuites d’hydrogène dans l’atmosphère contribuent de façon non négligeable à l’effet de serre. Leur impact est si puissant qu’elles pourraient saper l’avantage de l’utilisation de cette énergie dans la transition énergétique.
Les scientifiques s’en doutaient mais une étude est venue confirmer les craintes : de plus en plus d’éléphants naissent sans défenses pour se protéger des braconniers.
Après une première réunion virtuelle en ce mois d'octobre, la quinzième rencontre (COP15) des membres de la Convention sur la biodiversité se tiendra en présentiel en Chine, en avril prochain. Il y a urgence, car tout ce qui constitue la vie sur Terre est menacé. Selon le sixième rapport d'évaluation du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), durant les années 2011-2020, la température à la surface du monde a été plus élevée de 1,09 °C que lors des années 1850-1900, qui servent de référence préindustrielle.
On est dans une impasse. L'évolution à laquelle on est confronté, celle de l'augmentation des prix d'énergie est inexorable. Ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas les taxes qui font que les prix de l'énergie augmentent. C'est qu'on a des besoins mondiaux d'énergie et en particulier d'énergies fossiles qui ne cessent d'augmenter. Or, l'humanité s'est engagée à sortir de ces énergies fossiles.
...si le tir a eu lieu tel que le décrit le journal, il s’agirait d’un tir de lanceur spatial qui aurait mis en orbite basse un planeur hypersonique. Celui-ci aurait quasiment effectué une révolution sur une orbite complète avant de redescendre sur le territoire chinois. Selon le Financial Times, il s’agissait d’un engin capable d’emporter des armes nucléaires.
« Dès le début la révolution industrielle, la croissance économique s’est goulûment nourrie d’énergies en général, et d’énergies fossiles en particulier », souligne Philippe Charlez dans son nouvel ouvrage L'utopie de la croissance verte - Les lois de la thermodynamique sociale (disponible en librairie ce 12 octobre). En 2020, ces énergies fossiles ont encore compté pour 83,1% de la consommation énergétique mondiale et pour 61,3% de la production mondiale d'électricité.
La croissance industrielle a été réalisée à partir d’une extraction /consommation croissante de charbon dans un premier temps, de dérivés du pétrole ensuite, utilisés comme combustible pour de multiples usages et dans le développement de l’industrie chimique ; la consommation de gaz naturel puis la combustion de biomasse dans des centrales produisant chaleur et électricité accompagnent le tout depuis les années 1950-60. Il s’en est suivi un accroissement d’émissions anthropiques de CO2.
Si le sixième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) déposé le 9 août contenait les mêmes signaux d’alarme que dans ses précédentes éditions, la différence était cette fois dans le langage plus robuste. Cela vient du fait qu’en 30 ans, on a accumulé quantité de mesures sur les océans et l’atmosphère: ces mesures n’ayant cessé de gagner en précision, la marge d’incertitude s’est rétrécie. Le Détecteur de rumeurs a identifié 5 éléments dont on peut désormais dire qu’ils ne laissent plus place au doute.
À l’issue d’un été marqué par de nombreuses catastrophes (canicules, inondations et incendies d’une ampleur sans précédent), véritable révélateur de la crise climatique, et plus largement des crises écologiques, tout plaide pour une nouvelle manière d’envisager la temporalité écologique dans laquelle nous nous trouvons. Nous sommes aujourd'hui entrés dans un état de « toute-urgence », qui appelle à créer les conditions d’une véritable révolution verte.
"Une fausse bonne idée." La Fugea, la Fédération unie de Groupements d’Éleveurs et d’Agriculteurs, et l’association Terre-en-Vue s’inquiètent. Les projets d’agrivoltaïque ou de "champs solaires" se multiplient en Wallonie.
Pour beaucoup d’entre nous, le monde semble impossible à ressaisir. La destruction de la vie apparaît comme un train fonçant à toute allure vers le néant, tiré par la locomotive infernale de la modernité. Même les formes dominantes de contestation semblent périmées et incapables, ne serait-ce que pour un instant, de suspendre la progression de la catastrophe.
Cet article est composé de 3 parties : Qu’est-ce que le GIEC - Les messages clefs du rapport - Observer le changement climatique et ses possibles évolutions et conséquences
Loin d’être épargnée par le réchauffement climatique, l’Europe devrait voir ses températures moyennes augmenter plus vite que la moyenne mondiale, indique le rapport du groupe d’experts international sur l’évolution du climat (GIEC) paru le 9 août, qui détaille les évolutions par région.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié le 9 août le premier chapitre de son sixième rapport, qui porte sur les bases physiques du changement climatique. Celui-ci fait un état des lieux des connaissances sur le climat et ses perspectives d'évolution en fonction des émissions de gaz à effet de serre. En voici cinq chiffres clés.
Après deux semaines de réunion à huis clos et en virtuel, 195 pays ont approuvé cette première évaluation complète du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) depuis sept ans et rendue publique lundi 9 août. Le "résumé pour les décideurs" a été négocié ligne par ligne et mot par mot.
Zéro doute. Pour qui en douterait encore, la responsabilité des activités humaines sur les dérèglements climatiques - et plus précisément les émissions de gaz à effet de serre relâchées dans l’atmosphère depuis les débuts de la révolution industrielle en 1750 - est « sans équivoque » aux yeux des experts du Giec.
Cette semaine, des scientifiques et des représentants de 195 pays sont réunis à l'occasion de la 54e session du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour examiner l'évaluation la plus complète au monde de notre climat : le sixième rapport d'évaluation (en anglais). Les rapports du GIEC ont historiquement étayé l'action climatique mondiale et influencé les décisions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’État fédéral belge ainsi que les trois régions du pays (Flandre, Wallonie et Bruxelles) ont récemment été reconnus coupables de « faute » par le Tribunal de 1er instance de Bruxelles, pour avoir mené une politique climatique négligente et peu diligente dont les conséquences menacent directement certains droits fondamentaux des citoyens.
Dans son rapport soumis à 195 pays, le GIEC - Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat - explique que désormais, deux régions du globe sont trop chaudes et donc inhabitables.
Pendant deux ans d'intenses négociations prévues, les émissions mondiales de CO2 continueront pour atteindre un niveau record en 2023. Les citoyens européens ne peuvent plus attendre, il faut agir. Pour atténuer rapidement les conséquences de ces émissions et répondre à la double crise de l'environnement et des inégalités, un fonds d'urgence citoyen fort est nécessaire pour 2022.
Depuis plus de 30 ans, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) analyse le changement climatique, ses conséquences et les stratégies d'adaptation possibles à travers le monde via des rapports d'évaluation mis à jour régulièrement.
Les ministres des Finances des pays riches ont signé un accord samedi à Venise. Attac et CCFD-Terre Solidaire rappellent les écueils de ce niveau d’imposition, jugé trop bas pour combattre efficacement l’optimisation fiscale.
Les périodes de sécheresse et les vagues de chaleur vont se multiplier avec le changement climatique. Une reforestation ciblée en Europe pourrait peut-être contrer cette évolution, selon des chercheurs de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).
Jusqu’à présent, les travaux portant sur la cryosphère planétaire, c’est-à-dire l’ensemble des zones où l’eau est présente à l’état solide, se sont concentrés sur des aspects précis de cette dernière : glaces de mer, calottes polaires, manteau neigeux, pergélisol, etc. Dans une étude récente, un groupe de chercheurs a désormais considéré la cryosphère dans sa globalité et quantifié son évolution entre 1979 et 2016.
Les effets sanitaires de l’exposition à la chaleur, que ce soit en termes de morbidité que de mortalité, sont aujourd’hui largement décrits. Rappelons qu’en Europe, la canicule de 2003 a entraîné 70 000 décès supplémentaires, dont 14 800 sur les seuls 15 premiers jours d’août en France.
Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) estime qu'un dépassement de plus de 1,5 degré pourrait entraîner "progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles" sur Terre.
Un réchauffement climatique durable supérieur au seuil de +1,5°C aurait des "impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques", avertit un projet de rapport rédigé par des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et obtenu par l'AFP. Si le réchauffement climatique atteint +2°C plutôt que +1,5°C, 420 millions de personnes de plus sur Terre feront face à des "canicules extrêmes" et jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d'ici 2050, selon les experts du Giec.
Dans un projet de rapport sur le climat, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) tire de nouveau la sonnette d'alarme. Les scientifiques exhortent à ne pas dépasser un réchauffement de la planète de +1,5°C, objectif fixé dans l'accord de Paris sur le climat. Ne pas respecter ce seuil pourrait entraîner "progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles", alertent les experts.
Pour résumer, les mammifères ont biologiquement été conçus pour des climats “polaires et désertiques”, car à “sang chaud”… Mais bien adapté dans un monde avec un climat “stable”… Hors, notre…
L’Europe s’est par exemple fixé cette cible pour 2050. Alors qu’aujourd’hui elle émet encore 3,3 milliards de tonnes de CO2 (2019), ses émissions futures devront être intégralement compensées par le stockage naturel ou artificiel. Il ne s’agit plus de diviser par 4 nos émissions mais de les diviser par un facteur 6 à 8. C’est dire l’ampleur de la tâche...
La biodiversité de cette région d’exception est gravement menacée. Le changement climatique y est plus rapide et l’impact des activités humaines plus fort qu’ailleurs avec pour conséquence directe, selon le rapport « Méditerranée Vivante », l’effondrement de sa biodiversité. Près de 30 ans après les engagements du Sommet de Rio, et malgré des lueurs d’espoir liées aux nombreux efforts de conservation, les résultats présentés dans le rapport sont sans appel...
Depuis le début de la révolution industrielle, la relation de l'humanité avec la nature a été célébrée comme un triomphe. Grâce à l'innovation, nous illuminons les pays, construisons des industries et voyageons outre-mer à une vitesse sans précédent. Grâce aux progrès de l’agriculture, un nombre record de personnes sont nourries, et dans certaines régions du monde, l’espérance de vie a plus que doublé. De plus en plus, cependant, cela ressemble à une victoire à la Pyrrhus.
1 900 milliards de dollars en 2021. L'AIE estime que les investissements mondiaux liés à l'énergie pourraient atteindre 1 900 milliards de dollars en 2021, un niveau proche de 2019 avant la crise sanitaire de Covid-19.
Depuis sa création, la collapsologie a connu un essor important. Cette évolution s’accompagne de très nombreuses critiques qui dénoncent notamment le caractère dépolitisant de ce discours sur l’effondrement.
SI vous vous êtes déjà demandé quel était le lien entre la montée du niveau des océans et le changement climatique, nous espérons que cette planche vous aidera à y voir plus clair. Nous avons bénéficié de l'aide d'Anny Cazenave, chercheuse CNES au LEGOS (Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales), membre de l’Académie des sciences et l’un des principaux auteurs du chapitre « Élévation du niveau de la mer » du 5e rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
L’idée de « résilience » ne remonte pas à 2020. À l’origine, ce terme provient de la science physique et de l’ingénierie et faisait référence à la capacité d’un objet à résister à une perturbation et à encaisser un choc avant de retrouver sa forme initiale. Depuis peu, le concept se trouve mobilisé dans différents champs disciplinaires : psychologie, géographie, physique ou encore écologie.
Louise Michel, Élisée Reclus et les autres communards avaient une « appréhension visionnaire de la nature anti-écologique du capitalisme ».
je dédie ce post à mes enfants et à tous les enfants de la terre. Puissent-ils avoir la clairvoyance et le courage que nous n’avons pas eus (et je ne leur demande pas de nous pardonner). Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.....
dans La Terre au carré, l’émission d’environnement de France Inter. Mardi 4 mai, Émilie Massemin a présenté l’article de Reporterre sur les SMR, des réacteurs de petite taille. Les industriels du nucléaire espèrent en effet sauver leur filière avec ce nouveau concept.
C'est dans les vieilles casseroles qu'on fait les meilleures soupes, dit-on. Et s'il en allait de même pour les technologies? Les modèles les plus éprouvés ne présentent-ils pas encore un sérieux potentiel de développement et de progrès? Prenez, par exemple, les piles utilisant du zinc, qui existent quasiment depuis que le monde est électrique. Elles tirent leur énergie de l'oxydation du zinc avec l'oxygène de l'air ambiant. Ces piles présentent le double avantage de fournir de hautes densités énergétiques pour un prix très modique.
The Shift Project partage sa nouvelle étude “Impact environnemental du numérique : Tendances à 5 ans et gouvernance de la 5G”. L’association y dévoile ses nouveaux scénarios prospectifs sur l’impact environnemental du numérique dans le monde d’ici 2025.
Aurlien Barrau à l'Ecole de Management de Grenoble
Ils ne sont pas nombreux les livres qui nous donnent la vie. Celui-ci en est un. Il nous donne la vie parce qu’il va nous permettre d’éclairer l’avenir de l’humanité, si celle-ci veut survivre. Pour son auteur, le savant François Roddier, «Ce livre adresse un message aux générations actuelles et futures. L’Histoire montre que chaque fois qu’une société est en crise, elle cherche des coupables et désigne des boucs émissaires. Ce livre désigne le vrai coupable : les lois de la mécanique statistique contre lesquelles nous sommes individuellement impuissants. Howard Bloom parle d’un principe de Lucifer sans savoir qu’il s’agit des principes fondamentaux de la thermodynamique. Nos souffrances sont dues à l’entropie liée à notre méconnaissance des lois de l’univers. Lorsque ces lois seront universellement reconnues et comprises, cette entropie aura été évacuée. L’humanité sera enfin capable de prendre en charge son destin et d’atténuer ses souffrances.» Ce livre n’est pas facile à lire. Pourtant, il est génial : il
Une équipe de chercheurs a récemment effectué l’évaluation la plus précise jamais opérée quant à l’évolution de l’enneigement dans les Alpes. Les résultats ont été publiés ce 18 mars dans la revue scientifique The Cryosphere. 
Avec la révolution industrielle le monde est entrainé dans une accélération folle de la croissance, des rythmes de vie, des inégalités. Avant même les limites physiques et écologiques imposées par la planète, la civilisation n’est plus à même de supporter l’accélération du monde. On assiste à un essoufflement général, de l’épuisement de la croissance à la crise de la démocratie.
En France, la consommation représente 55 % du PIB, l’essentiel des dépenses des ménages, mais aussi une source de plaisir et de distinction sociale. Mais la société de consommation occupera-t-elle toujours autant de place dans nos vies à l’avenir ? En effet, les consommateurs se rendent de plus en plus compte que le rêve du «toujours plus» a une contrepartie : des dépenses croissantes et des impacts environnementaux, sanitaires et sociaux majeurs. Cette prise de conscience, amplifiée par la crise sanitaire, entraîne une défiance croissante envers les produits et les entreprises qui les commercialisent. En réponse, un nouvel idéal émerge, celui d’une consommation « responsable ». Derrière ce terme générique sont regroupées des pratiques très différentes, dont certaines conduisent à repenser radicalement notre rapport à la consommation, voire à nous en libérer. Cet ouvrage propose de faire le point sur ces pratiques et identifie différentes étapes pour aller du toujours plus au toujours moins et mieux. Mais il
Il faut revenir 20 ans en arrière, s'enfermer dans une salle de réunion d’un hôtel mexicain, pour assister à «l'invention» de l'Anthropocène. Une cinquantaine de scientifiques est réunie pour discuter des orientations du Programme International Géosphère Biosphère. Alors que les prises de paroles se succèdent, l'un des participants montre des signes d’impatience. Il s'agit du prix Nobel Paul Crutzen, décédé en janvier 2021.
Tout dépend de la manière dont se passera la ­sortie du confinement. Je répète, depuis mars 2020, qu’il faudra se servir de la crise pandémique pour faire quelque chose d’original sur le plan écologique, mais je ne suis pas sûr de mon affaire. Cependant, malgré l’urgence médicale et économique, les questions de climat et de biodiversité n’ont pas été mises de côté, alors que j’étais initialement convaincu que la reprise économique balaierait le sujet. C’est ce qui me rend vaguement positif.

2020

Dans la continuité des OGM, le forçage génétique et la technique du « ciseau génétique » CRISPR-Cas9 permettent d’éditer le vivant de manière simple et rapide. Céline Lafontaine met en garde contre cette industrialisation de l’édition génomique qui menace nos écosystèmes et dont les risques demeurent largement inconnus.
Certains États sont dirigés par des Présidents à la santé mentale inquiétante. Décelons les différents stades de l’évolution psychique de l’homme pour mieux comprendre le dangereux raisonnement de ceux qui ébranlent la démocratie.
Dans le contexte de la crise du Covid-19, un événement est un peu passé inaperçu : la publication le mois dernier par la Banque centrale européenne (BCE) d’un rapport sur la création d’un euro numérique (ou euro digital). Poussée dans le dos par diverses initiatives numériques privées (comme le bitcoin ou le libra de Facebook) mais aussi par les projets numériques d’autres banques centrales, la BCE se prépare au lancement éventuel d’un tel euro digital.
Dans nos sociétés, tout est prétexte à victimisation (de soi) et culpabilisation (de l’autre). On ne peut plus parler, écrire, dessiner, filmer, photographier sans s’être entouré de conseillers de la bien-pensance, dont le champ d’action et les règles se renforcent de jour en jour.
l’hydrogène revient en force dans le débat énergétique. Représentant 75 % de la masse gazeuse du soleil, l’hydrogène est considéré comme l’élément le plus abondant de l’univers.Tant que l’hydrogène reste un sous-produit des énergies fossiles, rouler à l’hydrogène ou l’utiliser pour produire de la chaleur permet de réduire les pollutions locales, mais pas d’abattre les rejets de CO2.
Des échantillons de glace antarctique ont récemment été analysés avec une précision sans précédent, permettant de mieux comprendre la variabilité naturelle du CO2 à l’échelle séculaire. En particulier, en période interglaciaire. Ces mesures permettent entre autres de mieux contextualiser l’ampleur de la perturbation climatique en cours. Les résultats ont été publiés le 21 août dernier dans la revue Science.
Analyse et modélisation de l’impact climatique du transport aérien actuel et à venir en France
La neutralité carbone en Europe d'ici 2050 : effet d’annonce ou révolution copernicienne? - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{font-family:monospace,monosp

2019

Sir Nicholas Stern, Professeur d'économie à la prestigieuse London School ofEconomics, est l'auteur du fameux "Rapport Stern" sur le climat, publié en 2006,qui a démontré qu'il était moins coûteux d'agir le plus tôt possible pour réduire lesémissions de gaz à effet de serre que d'attendre et agir plus tard.On aimerait que le monde politique et économique ait lu ce rapport. Ce 17septembre 2019, notre brillant économiste expliquait publiquement que sa propre discipline académique, de manière préoccupante, avait très peu contribué au débat sur le dérèglement climatique.....